Kata juji-jime
Nami-juji-jime
Gyaku juji-jime
Tomoe-jime
Sode-guruma

Gyaku Juji Jime : Étranglement sanguin en croix exercé les mains à l'envers (avec les phalanges via les poignets souples)		Nami Juji Jime Étranglement respiratoire et sanguin en croix exercé les mains à l'endroit (avec poignets rigides en V)		Kata Juji Jime Étranglement respiratoire en croix exercé une main à l'envers (avec un avant bras)

	Supination	Pronation	Supination et pronation
Croisé
	Gyaku Juji Jime	Nami Juji Jime	Kata Juji Jime
			proche du final de
			Morote Jime dit en manche de pioche
			Différence expliquée
Décroisé
	Morote Eri Jime	Ura Eri Jime	Pas de nom
		interdit	interdit
		car en poussée directe	car en poussée directe
		des phalanges sur le cou	des phalanges sur le cou

La compression du cou entraîne selon le niveau de pression exercé :

Kata Juji Jime :
- la fracture de l'os hyoïde situé au-dessus du larynx : c'est le seul cas où la rupture de celui-ci peut intervenir (en médecine légale c'est une preuve irréfutable de strangulation).

Gyaku Jiji Jime et Nami Juji Jime :
- la compression des veines jugulaires, empêchant le retour du sang depuis la tête vers le cœur, d'où un œdème et une cyanose visibles au niveau de la face et de la langue, et un œdème cérébral entraînant une perte de connaissance assez lente suivie d'un décès assez tardif.
- la compression des artères carotides : ces artères alimentant le cerveau en sang, celui-ci se retrouve privé d'oxygène, ce qui entraîne une ischémie cérébrale qui se traduit par des troubles de la conscience, puis la mort.
Un cas particulier est la compression sur ces artères de capteurs de pression (les « glomi ») qui entraîne un ralentissement extrême et immédiat du cœur jusqu'à la syncope et l'arrêt cardiaque. C'est ce phénomène qui entraîne les accidents liés au « jeu du foulard ».

Nami Juji Jime :
- la compression des voies aériennes nécessite une très forte pression, et l'écrasement de la trachée est une éventualité rare, cette dernière étant protégée par des anneaux de cartilage. Plus fréquemment, c'est la base de la langue, repoussée par la pression externe, qui vient obstruer le carrefour des voies aériennes et digestives. S'ensuit une asphyxie du sujet.