Écouter un enseignement déjà intégré

Différente situation sont à distinguer :

L'enseignement à la demande d'un élève :
- sans erreur : Je demande à vérifier mes connaissances ou bien l'enseignant rapelle une connaissance pour s'assurer de l'intégration d'un savoir.
- avec erreur : Je ne doit pas intervenir car c'est à ma demande qu'il me répond (hors cadre d'un test).

L'enseignement sans demande :
- sans erreur : J'en profite pour vérifier mes connaissances.
- avec erreur : Je me demande si mon interlocuteur est en capacité d'entendre la contradiction selon la situation sociale, son caractère ou sa fragilité.

La question est de savoir s'il est bon de signifier à son interlocuteur que l'on connaissait déjà ce savoir car :
- on ne veux pas laisser son interlocuteur croire que l'on ne savais pas soit :
          - car on ne veut pas passer pour un ignorant
          - car on ne veut pas laisser croire à tort à son interlocuteur qu'il en sait plus
- on ne veux pas contrarier son interlocuteur car :
          - on ne veux pas passer pour un orgueilleux
          - on ne veux pas facher son interlocuteur pour garder sa confiance

Alors quoi faire ?
Soit objectiver son interlocuteur et :
- lui signifier son erreur pour son bien
- l'ignorer
Soit avoir un lien affectif avec son interlocuteur et :
- lui signifier que l'on connait déjà ce savoir pour qu'il sache à qui se référer
- ne rien lui dire pour ne pas le froisser

Exemple :
Un enfant vient voir l'enseignant dès son arrivé pour lui dire de but en blanc : "ce n'est pas moi qui est tapé la joue de..."
L'enseignant répond "tu me parles d'un évènement d'il y a deux semaines ?"
Un membre du bureau (qui n'est l'expère que de son enfant) intervient pour dire "Oui mais ça lui tenait à cœur".
Interprétation :
L'enseignant professionel des enfants à bien compris que cela tenait à cœur l'enfant mais demande que cette enfant ressitue l'évènement pour être certains de savoir de quoi il parle et de lui apprendre à contextualiser avant de parler. Le membre du bureau sous-entend que l'enseignant ne connait pas assez les enfants et n'est pas assez à l'écoute. L'enseignant ne réagit pas sur la défensive (affect) mais laisse penser (comme un objet) le membre du bureau ce qu'il veut et qu'il finira par comprendre seul les compétences de l'enseignant.

Voir aussi :
Maturité