Enseignement Club et rémunération

D'un côté, il existe des tarifs qui sont pratiqués sur le marché du travail au sein de chaque discipline et chaque région. D'un autre côté, les clubs ont des ressources financières qui ne peuvent pas toujours s'aligner sur ces tarifs. L'enseignant doit donc évoluer entre une rémunération correspondante aux tarifs qui sont pratiqués sur le marché du travail au sein de sa discipline et de sa région et la faiblesse des ressources financières du club qui l'emploi. La première doctrine du jùdô à savoir "entraide et prospérité mutuelle" permet de résoudre ce problème. Ainsi celle-ci incite l'enseignant jùdôka à faire des efforts financiers pour aider le club de jùdô qui l'emploi et le club de jùdô qui l'emploi est lui-même incité à lui rendre la pareille ultérieurement ou inversement. On notera toutefois que la courtoisie la plus élémentaire veut que quelque soit les difficultés pécuniaires rencontrées, le financement de la licence F.F.J.D.A. soit à la charge du club.
L'éthique veut également que tous les déplacements d'un enseignant pour ces élèves soient rémunérés étant donné la faiblesse de la rémunération.
Bien sûr, "en toutes choses, tout est une question de mesure" (Aristote, IVe siècle avant Jésus Christ) (tokoro o shire, "savoir quand s'arrêter") et de confiance aux autres et il ne faut toutefois pas entrer dans un système de "je t'entraide et tu prospères" ou "tu m'entraides et je prospère"... "Il ne faut pas prendre les gens bons pour des jambons !"

Remarques :
Il serait bon que les clubs rémunérant leurs enseignants par chèque leur donnent avant le vendredi soir afin de laisser ces derniers le temps de les encaisser (les enseignants travaillant souvent le samedi matin et les banques étant souvent fermées le lundi).