L'autorité du bureau

Pour se diriger un club à besoin de différents dispositif de décision selon :
- l'importance
- la technicité
- la réactivité exigé

Il existe 4 populations dans un club :
- le bureau
- le comité directeur (dont les enseignants ou pas)
- les licenciés (dont les enseignants ou pas)
- les parents des licenciés (dont les enseignants ou pas) : consultatif

Bureau
Comité directeur
Licenciés
Très important
X
Important
X
Peu important
X
Très technique
X
Technique
X
Peu technique
X
Très réactif
X
Réactif
X
Peu réactif
X

Donner tous les pouvoirs de décision à l'un de ces trois groupes peu engendrer :
- pour le bureau à un régime réactif mais totalitaire voué à l'insurrection à court terme
- pour le comité directeur un régime manquant de réactivité et patiellement totalitaire voué à l'insurrection et à disparaître à moyen terme
- pour les licenciés à un régime peu réactif mais démocratif voué à disparaître à court terme faute de réactivité

"S'il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes".
Jean-Jacques Rousseau : Le contrat social (1762)

L'autorité peut s'établir de deux façons :
- soit de façon formelle en décrétant des titres et en investissant ces personnes de pouvoirs connus de tous : c'est le mode de relations de type autoritaire ;
- soit de façon informelle en répondant à l'attente et au besoin de chacun : c'est le mode de relation de type démocratique ;

La fonction de dirigeant est basé sur deux éléments :
- la responsabilité
- l'autorité

Le type autoritaire :
Dans cette relation, le bureau représente celui qui détient le pouvoir et dicte seul des directives, en choisissant lui-même les étapes du travail à fournir, en imposant des tâches à chacun. L'enseignant se cantonne dans un rôle passif, il exécute, fait ce qu'on lui demande sans aucune possibilité de choisir ce qui lui convient ou non. L'échange se fait prioritairement dans la direction bureau-enseignant, la direction inverse ayant pour seul objet de vérifier que le travail est bien fait, que la direction est adapté à la santé de l'association. Ce mode de relation suppose une soumission des enseignants à l'autorité du bureau. Seul un bureau respecté et fort peut se faire entendre, car une attitude autoritaire suscite souvent des réactions de rébellion de la part de ceux qui ont à obéir, toujours en tous cas si le bureau est faible. Le bureau qui prend une attitude autoritaire établit un rapport de force qu'il doit assumer jusqu'au bout s'il ne veut pas être désavoué par les enseignants et les autres membres de l'association. Une attitude du bureau peut devenir conflictuelle si elle est ressentie comme une agresion par les enseignnts, si le pouvoir qu'ils subissent de la part du bureau n'est pas l'équilibré, compensé par une juste reconnaissance de leurs besoins d'expressions, d'affirmation d'identité (importance de la récompense). Si un conflit apparaît, les enseignants essayeront d'enlever le pouvoir au bureau pour supprimer l'autorité. S'ils n'y parviennent pas, que le bureau est trop fort, ils regresseront et adopteront une attitude de moindre participation. L'expérience montre de plus qu'une telle relation bureau-enseignant débouche sur une attitude infantile, non adulte, non responsable des membres du groupe qui tendent à rejeter toutes fautes, toutes erreurs sur les autres. Ce genre de relation ne peut réussir que sur une période relativement courte (deux ou trois saisons).
Le type démocratique :
Dans cette relation, le bureau n'apparaît plus comme celui qui dicte tout, mais comme quelqu'un qui coordonne, oriente ou stimule les aspirations, les idées de chacun des membres de l'association. Les décisions sont prises en commun, ce qui rend bien sûr tout le monde responsable des réussites ou des échecs. La personne qui assure la conduite du groupe (le "leadership" en anglais) n'est pas dans ce cas obligatoirement le bureau. Celui-ci exerce un leadership formel, mais peut être contesté par certains membres de l'association reconnus (en général les enseignants) ou jouant un rôle de leader informel qui influence le groupe (les athlètes). Chacun peut s'exprimer pleinement dans l'harmonie de l'association qui aura ainsi une meilleure productivité en suscitant plus de coopération, d'amitié et de travail de tous. En favorisant une attitude et adulte, cette relation permet d'analyser, de mettre plus clairement en lumière les problèmes qui se posent à tous et donnent plus de chances de les résoudre. On ne se cache plus derrière les autres, on ne cherche plus des prétextes, de bouc-émissaires comme dans la relation de type autoritaire, mais on pose honnêtement les problèmes en cherchant une solution courageuse et efficace.

En cas d'insatisfaction, 4 attitudes peuvent être adoptées :
- Essayer d'améliorer, agir sur la situation
- Quitter, renoncer au contrat
- S'adapter
- Se résigner

Halte aux présidents dictateurs !
Le président d'un club se doit (sauf exeption) de changer régulièrement pour être sein. Le présidents d'un club de jùdô n'est pas un patron et encore moins un chef d'entreprise ! L'empoyeur d'un enseignants est le club de jùdô.
Comment faire face à une bureau despotique :
- trouver un leader pour remplacer ce président
- trouver des alliés à ce nouveau président
- dénoncer les agissements despotique concernant :
                       - l'éthique
                       - les règles
                       - la loi
- demander une assemblée générale extraordinaire.