Entrée sur le tatami en compétition

 

Le jùdôgi est devenu emblématique dans le milieu des arts martiaux et en dehors. Il fait partie de l’étiquette et a le même impact que pourrait avoir un uniforme. Ce vêtement que l’on met et enlève avant et après chaque entraînement est la première chose que l’on remarque lorsque l’on regarde du jùdô. Il est la première chose que l’on acquiert quant on décide de commencer le jùdô.
Ce vêtement devient, au fil des années, quelque chose que l’on met sans y porter attention, un automatisme. Pourtant, inconsciemment, il nous prépare à pratiquer et nous donne un sentiment d’appartenance, l’impression de ressembler aux autres, d’être le membre d’une famille, la famille du jùdô.

La veste est un vêtement renforcé à l'instar d'une armure confortable porteuse d'un logotype un peu comme une armoirie qui représente avec fierté son club, sa ville ou son pays. Le pantalon est ample, confortable et solide permettant tout les mouvements, sans entrave et sans risque de déchirure. La ceinture est l'objet du prestige c'est à dire l'attrait pour la qualité de quelque chose, qui frappe l'imagination, impose l'admiration par son éclat, sa valeur et qui impose le respect ou l'admiration comme la possession d'un objet rare. Enfin, les zoris sont la marque de l'entrée dans le monde du jùdô, le moment où l'on laisse derrière soit sa vie de tous les jours, au travail, à la maison.

Votre nom vient d'être prononcé au microphone ; vous savez que vous aller bientôt passer. Votre cœur s'accelère. Vous montez sur le bord du tatami. Vous tentez de vous rassurer par un rituel qui vous est propre, qu'il soit visible par des gestes particuliers ou par des mots prononcés ou non. L'arbitre vous demande de vous placer devant la surface de combat puis de rentrer dans la surface de combat. À ce moment précis, bon nombre de jùdôkas accentus leur motivation par un autre rituel souvent visible afin de les mettre en condition de combat. L'arbitre prononce "Hajime" et le combat commence. La première phase est une phase d'approche où les adversaires montent les bras semi-tendus comme un bouclier permettant d'avancer sans crainte. Les combattants commencent à se trouver à distance de saisie et après un bref contact ont un premier moment se recule souvent circulaire. Les jùdôkas placent généralement leur pieds en position de combat, une jambe avancée et une jambe reculée.