La volonté de monter de grade |
Pourquoi passer des grades ? :
Plusieurs raisons peuvent pousser quelqu'un à passer un grade :
Raisons immatures :
- par envie de se
prouver sa valeur (manque d'assurance).
Je ne peux continuer à m'estimer qu'au travers du gain de grade.
- par besoin de reconnaissance (vanité).
Mes paires me reconnaissent comme ayant de la valeur et je me sens mieux.
Raisons négatives :
- par envie
de posséder un pouvoir pour dominer les autres. Si j'ai un grade plus
élevé, on me respectera et les autres
m'obéiront.
Raisons positives :
- par envie de relever
une épreuve, un défi. Je trouve distrayant de relever des défis.
- par envie d'aller
jusqu'au bout de sa passion. Je veux tout posséder et/ou tout vivre en
jùdô.
- par envie
de posséder un pouvoir pour changer le monde. Si j'ai un grade plus élevé,
on me respectera et je pourrai faire avancer les choses.
- pour les enseignants, montrer l'exemple. On ne peut pas déplorer que
ses élèves ne se décident pas à essayer de passer
la ceinture noire si soi-même on ne se décide pas à essayer
de monter de grade à moins de penser que passer la ceinture noire est
le seul grade vraiment important à passer ; mais alors, que dire à
ses élèves déjà ceinture noire ?
Raisons matures
:
- par volonté de progresser sur le chemin de la compréhension
et de la maîtrise. Les étapes successives à surmonter pour
l'obtention des grades m'aide à progresser.
Les difficultés pour monter en grade :
Pour monter en grade la difficulté peut venir de 2 grands problème
qui eux-même se subdivisent en d'autres sous problèmes :
- gagner des points en compétition
- travailler la technique
Gagner des points en compétition :
Pour cela il vous faut :
- être disponible pour s'entraîner
- être disponible pour se déplacer en compétition
- des partenaires à la hauteur disponiblent pour s'entraîner
À cela se rajoute la difficulté de marquer des points sur des
adversaires :
- de plus en plus rares (règle du grade supérieur ou égale
et donc passages en shiai obligatoires)
- de plus en plus expérimentés
Tout en étant de plus en plus vieux.
Mon conseils :
Passer vos grades jusqiu'au 4e dan (grade nécessitant le gain de combat
en compétition) le plus tôt possible.
Travailler la technique :
Pour cela il vous faut dans le même temps :
- être disponible pour s'entraîner
- un partenaire disponible pour s'entraîner
- un dojo disponible pour s'entraîner
- un sachant (enseignant ou pas) disponible
Grade des enseignants :
Être enseignant est un facteur favorisant pour monter en grade grâce
aux réseaux de relation que cela entraîne (dojos et partenaires).
Concernant les enseignants, à titre indicatif en Haute-Garonne
:
- Les titulaires du BPJEPS doivent
obligatoirement être au minimum 1er dan ; presque
tous accèdent au 2e dan,
quelques uns au 3e dan et quasis aucun au 4e dan
- Les titulaires du CQP
doivent obligatoirement être au minimum 2e dan ; plus
de la moitié d'entre eux accèdent au 3e dan
et quasis aucun au 4e dan
- Les titulaires du DEJEPS doivent
obligatoirement être au minimum 2e dan ; 1/6 reste 2e dan, 1/3
accèdent au 3e dan et 1/3 au 4e dan, 1/6 accèdent
au 5e dan et quasis aucun au 5e dan
- Les titulaires DESJEPS doivent
obligatoirement être au minimum 3e dan ; 1/3
accèdent au 4e dan, 1/3 au 5e dan et 1/3 au 6e dan.
Les enseignants ne peuvent pas déplorer que leurs élèves ne se décident pas à essayer de passer la ceinture noire si eux-même ne se décident pas à essayer de monter de grade à moins de penser que passer la ceinture noire est le seul grade vraiment important à passer ; mais alors, que dire à ses élèves déjà ceinture noire ?
6e dan jùdô : le grade ultime pour les passionnés de ceinture noire Le 6e dan jùdô est un objectif ultime pour de nombreux pratiquants de ce sport martial japonais. Ce grade, également connu sous le nom de ceinture rouge et blanche, est le plus haut niveau de compétence technique atteignable dans le jùdô. Dans cet article, nous explorerons tout ce qu’il faut savoir sur le 6e dan jùdô, de ses exigences aux avantages qu’il offre. Qu’est-ce que le 6e dan jùdô ? Le 6e dan jùdô est le sixième des dix grades de la ceinture noire dans le système de notation Kodokan. Il représente un niveau de maîtrise exceptionnel du jùdô et est considéré comme l’un des plus prestigieux niveaux atteignables. Les pratiquants qui obtiennent le 6e dan se voient attribuer une ceinture rouge et blanche, symbolisant leur expertise et leur dévouement au jùdô. Exigences pour l’obtention du 6e dan jùdô L’obtention du 6e dan jùdô n’est pas facile. Les candidats doivent remplir plusieurs critères stricts avant d’être éligibles à passer l’examen : Expérience : Tout d’abord, les candidats doivent posséder un minimum de 15 ans d’expérience en tant que ceinture noire (shodan) pour pouvoir prétendre au 6e dan. Cette expérience leur permet d’acquérir les compétences techniques et la compréhension approfondie du jùdô nécessaires pour réussir l’examen. Contributions : Les candidats doivent également démontrer qu’ils ont apporté une contribution significative au développement et à la promotion du jùdô. Cela peut inclure l’organisation d’événements, l’enseignement ou le mentorat de jùdôkas moins expérimentés, la publication d’articles pertinents, etc. Recommandation : Il est généralement nécessaire d’être recommandé par des enseignants de haut niveau (gradés) ou des personnalités respectées dans le monde du jùdô pour passer l’examen du 6e dan. Cette recommandation atteste de la réputation et de la reconnaissance de la contribution du candidat au sein de la communauté jùdô. Avantages du 6e dan jùdô L’obtention du 6e dan jùdô offre de nombreux avantages aux pratiquants : Prestige : Le 6e dan est considéré comme un grade très prestigieux dans le monde du jùdô. Les jùdôkas qui atteignent ce niveau sont reconnus pour leur expertise technique et leur dévouement envers ce sport. Ils jouissent d’un grand respect au sein de la communauté jùdô et sont souvent sollicités pour enseigner et partager leur expérience. Opportunités d’enseignement : Les titulaires du 6e dan jùdô ont généralement plus d’opportunités d’enseigner le jùdô. Ils peuvent ouvrir leur propre dojo, donner des cours dans des clubs ou être sollicités pour enseigner lors de stages et de séminaires. Leur expertise est hautement recherchée et ils peuvent transmettre leur savoir à la prochaine génération de jùdôkas. Accès aux compétitions : Les jùdôkas titulaires du 6e dan ont souvent accès à des compétitions réservées aux gradés. Ces compétitions offrent un niveau de jeu plus élevé et permettent aux pratiquants de se mesurer à d’autres experts du jùdô. C’est une occasion unique de mettre en pratique leurs compétences acquises au fil des années. Le 6e dan jùdô et l’évolution personnelle Outre les avantages externes, le 6e dan jùdô représente également une étape importante dans l’évolution personnelle du jùdôka : Maîtrise technique : Atteindre le 6e dan nécessite une maîtrise technique approfondie du jùdô. Les candidats doivent démontrer leur compréhension avancée des différentes techniques, ainsi que leur capacité à les exécuter avec précision et fluidité. Ce niveau de maîtrise témoigne de leur engagement continu envers l’amélioration de leur art martial. Réflexion philosophique : À mesure que les jùdôkas progressent vers le 6e dan, ils sont encouragés à réfléchir profondément aux principes philosophiques du jùdô. Ce grade incarne non seulement des compétences techniques avancées, mais aussi une attitude mentale positive, basée sur la bienveillance, le respect de soi et des autres. Héritage jùdô : En obtenant le 6e dan, les jùdôkas deviennent une partie intégrante de l’héritage du jùdô. Ils rejoignent un groupe sélect de pratiquants hautement distingués qui ont consacré leur vie au développement et à la promotion de ce sport. Leur contribution est inestimable pour garantir la pérennité et la diffusion du jùdô. En conclusion, le 6e dan jùdô représente un objectif ambitieux pour tout pratiquant de jùdô passionné par son art martial. Atteindre ce grade prestigieux exige non seulement une maîtrise technique exceptionnelle, mais aussi une contribution significative à la communauté jùdô. Les titulaires du 6e dan jouissent d’un grand respect, d’opportunités d’enseignement et peuvent continuer à évoluer en tant que représentants de l’héritage jùdô. |