Petite histoire des couleurs

Le peuple : une condition sine qua non de notre existence :
Notre espèce a ceci de particulier que nous sommes très mal équipés physiquement (moins endurant, moins fort, moins rapide). Pour survivre, l'humain a été obligé de s'organiser peuple afin d'égaler et/ou surpasser les autres espèces. L'entraide et la prospérité mutuelle est donc une des raisons principales de notre survi en tant qu'espèce.

La démocratie est une autorité centrale, celle de la majorité. Refuser cette autorité centrale c'est refuser l'idée même de peuple.
Le peuple est un ensemble disparaitre d'individu de politique diverses qui n'existent en tant que peuple que par une politique exécutive commune pendant un certains laps de temps c'est à dire en mettant de côté certaines politique et en mettant en avant d'autres.

Il était une fois un pays de 7 couleurs qui se disputaient le pouvoir de ce peuple.

6
14
18
25
18
14
5

Suite à la demande de la couleur préférée de chacun, les couleurs bleus, verts ou jaunes sont choisies à chaque fois. Les couleurs noirs violets, orange et rouges :
- soit dénoncent la dictature des bleus, verts et jaunes
- soit appellent à l'anarchie
De plus, certains ne choisissent aucune couleur pensant :
- soit que c'est toujours les même couleurs qui sont choisies de toutes façons
- soit que leur couleur préférée est un mélange de couleur non proposée

Lorsqu'une couleur est choisie alors :
- soit la couleur élue ne fait que sa couleur et les autres couleurs crient à la dictature et appelle à la démocratie
- soit la couleur élue fait aussi des touches des autres couleurs et la couleur représentée au pouvoir crie à la trahison des idées

Le problème est aussi que les votants peuvent changer d'avis avec le temps (confrontés aux conséquences physiques des choix effectués) et que les représentants des couleurs choisies peuvent plier sous la pression des couleurs non choisies (dictature de la minorité) ou ne pas atteindre des objectifs avancés pour des raisons d'aparition de nouveaux paramètres ou de sous estimation de certaines difficultés.

Mais alors comment satisfaire pleinnement tout le monde ?
Certains pensent qu'il suffit qu'il n'y ait qu'une couleur pour assurer la cohérence de la société et son bonheur.
En réalité, la multitude des couleurs et le mécontentement de certains et la satisfaction des autres est le signe d'une société en bonne santé. L'utopie de la pleinne saisfaction de tout le monde en même temps est non seulement inateignable mais aussi non souhaitable. Certains l'appelle le faschisme, d'autre le totalitarisme, dans tous les cas il s'agit de la disparition de la liberté.
Le monopartisme, le monoculturalisme et la monoreligiosité sont les signes d'une démocratie malade. Ainsi le monopartisme, le monoculturalisme et la monoreligiosité ont deux ennemis :
- le muticulturalisme
- les autres monopartismes, monoculturalismes et monoreligiosités
Une couleur dénonçant le multiculturalisme dénoncera toujours le monopartisme, monoculturalisme et/ou monoreligiosités des autres tout comme le multiculturalisme, le multiculturalisme et la multireligiosité.
Les monopartismes, monoculturalismes et monoreligiosités dénoncent donc un mal réel mais dont lui-même est affecté. Le multipartisme, le multiculturalisme et la multireligiosité ont pour seul ennemis le monopartisme, le monoculturalisme et le monoreligiosités et donc le contraire de la liberté.

 
Couleur 1
Couleur 2
Couleur 3
Couleur 4
Que Couleur 1
Que Couleur 2
Que Couleur 3
Que Couleur 4
Multicouleur
ok
ok
ok
ok
non
non
non
non
Mono couleur 5
non
non
non
non
non
non
non
non

Ce choix n'est basé que sur l'attraction.

Pour affiner ce vote, il faut non seulement tenir compte de l'attraction mais aussi de la répulsion

Le second tour des élections est fait pour tenir compte de cette répultion mais limite le choix de la répulsion à deux couleurs engendrant des votes blancs, nuls ou l'absentéisme.

La solution la moins mauvaise n'est donc pas de demander la couleur préférée de chacun mais de demander de classer toutes les couleurs préférées de chacun et ainsi avoir une idée plus précise des attractions et des répulsions de chacun. Une élection à la proportionnelle pourrait donc être obtenue représentative des attractions et des répultions de chacun.

Ainsi, une couleur majoritaire en attraction peut ne pas être choisie du fait de sa majorité encore plus importante en répulsion.

En revanche, la proportionnelle obtenue sans tenir compte de la répultion donnerait une représentativité de couleurs rejetée par le peuple et n'est donc pas souhaitable.

Quelque soit le résultat, doit obtenir le pouvoir le temps du mandat la couleur obtenue de ce mélange (à la proportionnelle en tenant compte des répultions) avec un gouvernant (très encadré et de la couleur de la majorité relative) pour ne pas risquer de manquer de cohérence ou de rapidité sur les moments importants.

Grace à la bonne santé de la démocratie, de nombreuses couleurs sont représentées engendrant l'élection d'une couleur non majoritaire de manière absolue mais que de manière relative. Sans la proportionnelle en tenant compte des répultions, un peuple est donc nécessairement une dictature jusqu'au prochain choix de politique (démocratie) et au pire jusqu'au renversement par la force (autorité centrale forcé)

Et le droit de manisfester alors :
Une manifestation est basée sur une croyance c'est à dire tenir quelque chose pour vrai, indépendamment des preuves de son existence, de sa réalité ou de sa possibilité. La réalité est pour certains ce qu'il voit tous les jours par le prisme de leur croyance. La réalité ne peut être approchée qu'au travers de statistiques et de leur interprétation. Penser que tout le monde haït une personne par son seul vécu est une preuve d'immaturité (effet Dunning-Kruge). La seule façon de connaître la réalité est de réaliser une étude statistique, le vote étant la meilleure étude statistique.
Elle vise à expliquer le monde par la présence ou l’intervention d’un phénomène inconnu.
Elles tentent de répondre à la question du " Pourquoi ? "
Manifester au sens de créer un grand mouvement accompagné de désordre et souvent de bruit est un droit mais forcer une décision porter par le vote (l'autorité centrale de la majorité relative), non.
Une minorité manifestant pour forcer une décision votée est un début d'autorité centrale forcée (dictature).

Manifester sert à informer et/ou convaincre les autres et pas leur faire peur ou forcer.

Et le droit d'informer :
Informer au sens de communiquer une réalité objective est un nécessité mais choisir politiquement ou déformer l'information pour influencer l'opinion, non.
Choisir politiquement et déformer l'information est un début de totalitarisme.
Il y a plusieurs façons de manipuler l'information ;
- choisir ce que l'on veut montrer ou pas (l'évolution et la comparaison statistique est la seule façon d'apréhender la réalité objectivement)
- déformer ce que l'on montre

Et l'État de droit :
L'État de droit est une nécessité au sens ou personne ne doit être au dessus des lois.
Si l'État de droit pose un problème c'est que soit :
- il y a une dérive de l'autorité centrale qui considère comme un problème ce contre pouvoir
- les lois doivent être mieux adaptées

La prise compte des minorités :
Le choix d'appler un ensemble une minorité va de la prise en compte de chaque individu (la plus petite minorité) extrèmement coûteux pour le groupe mais tenant compte de chacun à la prise en compte de la plus grosse majorité qui représenterai un groupe homogène de 49,99% face à un groupe homogène de 50,01% (la moins couteuse pour le groupe mais tenant compte que de deux groupes. Entre ces deux extrêmes il y a toutes les autres possibilités. Tenir compte de toutes les minorités ou ne tenir compte que de la majorité est une gageure. Reste à décider à quelle taille de minorité minimal et jusqu'à quel coût pour le groupe on veut aller.