Le port du jùdôgi

Le jùdôgi est devenu emblématique dans le milieu des arts martiaux et en dehors. Il fait partie de l’étiquette et a le même impact que pourrait avoir un uniforme. Ce vêtement que l’on met et enlève avant et après chaque entraînement est la première chose que l’on remarque lorsque l’on regarde du jùdô. Il est la première chose que l’on acquiert quant on décide de commencer le jùdô.
Ce vêtement devient, au fil des années, quelque chose que l’on met sans y porter attention, un automatisme. Pourtant, inconsciemment, il nous prépare à pratiquer et nous donne un sentiment d’appartenance, l’impression de ressembler aux autres, d’être le membre d’une famille, la famille du jùdô.

La veste est un vêtement renforcé à l'instar d'une armure confortable porteuse d'un logotype un peu comme une armoirie qui représente avec fierté son club, sa ville ou son pays. Le pantalon est ample, confortable et solide permettant tout les mouvements, sans entrave et sans risque de déchirure. La ceinture est l'objet du prestige c'est à dire l'attrait pour la qualité de quelque chose, qui frappe l'imagination, impose l'admiration par son éclat, sa valeur et qui impose le respect ou l'admiration comme la possession d'un objet rare. Enfin, les zoris sont la marque de l'entrée dans le monde du jùdô, le moment où l'on laisse derrière soit sa vie de tous les jours, au travail, à la maison.