La retraite se prépare dès les premières années d'activité professionnelle. Mais arrivé dans la dernière ligne droite, il existe des étapes clés qui à 55 ans vous aident à négocier au mieux ce virage.
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32 ans |
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Économie : 9 ans X 12 mois X
500 € = 54 000 € |
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L'estimation indicative globale : une première étape pour préparer sa retraite
Pour bien préparer sa retraite, l'essentiel est d'être bien informé. Dès l'âge de 55 ans, puis tous les 5 ans jusqu'au départ en retraite, vous allez recevoir une Estimation indicative globale (EIG). Elle vous est adressée par courrier directement à votre domicile. Cette estimation reprend le nombre de trimestres et de points que vous avez acquis dansles différents régimes de retraite auxquels vous avez cotisé. Ce document est complété par une estimation chiffrée en euros des allocations de retraite à percevoir:
- à l'âge légal de la retraite (relevé
progressivement de 60 à 62 ans) ;
- puis, tous les ans jusqu'à l'âge de la retraite à taux
plein (relevé progressivement de 65 à 67 ans).
À tout moment, faites un bilan de vos points de retraite
Vous pouvez accéder 7 jours/7 et 24 heures/24, aux données vous concernant :
- pour votre retraite de base,consultez votre Relevé
de carrière sur: www.lassuranceretraite.fr
;
- pour votre retraite complémentaire,consultez votre Relevé
Actualisé de Points (RAP)ou votre Relevé de situation individuelle
(RIS) sur votre Espace Personnel accessible depuis votre espace clients du
site internet de votre institution de retraite.
L'information contenue dans ces relevés vous permettra de faire le point sur votre situation et d'envisager ainsi votre date de départ à la retraite.
Bien préparer sa retraite en pensant à sa protection sociale
Avec l'âge, les dépenses de santé augmentent. Au moment du départ en retraite, vous ne bénéficierez plus de la complémentaire santé collective de votre entreprise. Aussi, avant de quitter le monde du travail, il est important de se préoccuper de ses garanties de prévoyance et de santé et cotisations correspondantes qui seront désormais à votre entière charge.
Vous et vous proches seront-ils couverts à l'avenir ?
Pour aborder le plus paisiblement possible cette nouvelle étape de la retraite, vous devez disposer d'une complémentaire santé qui devra correspondre à vos nouveaux besoins et de garanties de prévoyance adaptées (dépendance, décès, obsèques…).
Le saviez-vous ?
Si vous souscrivez à la complémentaire santé Malakoff Médéric Humanis dans les 3 premières années qui suivent votre liquidation de retraite, vous bénéficiez de tarifs privilégiés ! Votre conseiller étudiera avec vous la meilleure formule santé qui vous convient. Vous pouvez dès maintenant découvrir le détail de nos garanties. |
9 règles d’or pour bien préparer votre retraite
Pour compléter votre pension, pensez à épargner jeune. Ajustez ensuite votre stratégie en fonction de votre situation personnelle.
1) Prenez votre avenir en main
Il n’est jamais trop tard pour se préoccuper de sa retraite. L’idéal est d’y penser dès 40 ans. Une vingtaine d’années sont nécessaires pour se constituer un capital digne de ce nom avec un effort d’épargne raisonnable. Se renseigner sur ce que vous toucherez vraiment. C’est la première étape.
Il existe des disparités énormes entre les professions. Avec un taux de remplacement (rapport entre la retraite estimée et le montant du dernier revenu) voisin de 75%, les fonctionnaires qui partent à la retraite en 2016 ou 2017 n’ont pas trop de souci à se faire.
En revanche, les chirurgiens, les architectes et les avocats (autour de 30%) ont intérêt à avoir mis de l’argent de côté pour leurs vieux jours. Dans la mesure du possible, il faut éviter de partir avec une décote. Prolonger sa carrière pour bénéficier du taux plein est plus optimal.
• Conseils du Revenu : Pour votre retraite, la première mesure à prendre est d’épargner. Plus jeune vous commencerez, moins l’effort à fournir sera important. Pensez ensuite à ajuster votre stratégie patrimoniale en fonction de la conjoncture et de votre situation personnelle.
2) Soyez propriétaire de votre logement
En période d’incertitudes, être propriétaire de son logement est rassurant : 58% des ménages possèdent leur résidence principale, contre 33% en 1953. Même si les prix ont augmenté depuis 2000, acheter son toit est un bon réflexe. S’astreindre à rembourser un crédit aide à se constituer un patrimoine, car les mensualités comprennent une part d’intérêts, mais aussi de capital.
À la retraite, vous économisez le montant d’un loyer, ce qui augmente d’autant votre pouvoir d’achat. Le budget logement se «limitant» aux frais d’entretien et aux impôts locaux. Attention toutefois à ne pas trop vous endetter. Les mensualités ne doivent pas dépasser le tiers de vos revenus.
• Conseils du Revenu : Acheter son logement constitue un engagement fort. Pour un jeune couple, c’est souvent la première décision patrimoniale d’importance. Des experts incitent leurs clients à investir dans l’immobilier locatif ou de loisirs avant d’acquérir leur résidence principale. Ce n’est pas le discours du Revenu. Après examen du patrimoine de nombreux lecteurs, nous affirmons que, sauf exception, ceux qui réussissent le mieux sont ceux qui investissent jeune dans la pierre. Sortir des sentiers battus, c’est bien. Mais il faut savoir rester classique.
3) Pensez à diversifier votre patrimoine
La meilleure façon de préparer sa retraite est de se bâtir un patrimoine diversifié. Trop d’épargnants pratiquent une diversification naïve. Répartir son assurance vie dans quatre ou cinq fonds investis en valeurs françaises n’est pas suffisant. Car leurs performances (seika) risquent d’être très liées et votre contrat finalement assez peu diversifié.
Attention au «biais de familiarité». Les placements que vous connaissez bien ne sont pas forcément les plus rentables.
• Conseils du Revenu : À 45 ans, quelle que soit votre aversion au risque, détenez, en fonction de vos moyens, de l’immobilier locatif, des actions, des obligations et des produits monétaires. À l’approche de la retraite, vous ne pouvez être que gagnant, parce que ces familles de placements ne réalisent pas de bonnes ou mauvaises performances (seika) en même temps.
4) Investissez dans l’assurance vie
Un placement qui répond à une logique de long terme. Les primes versées sont capitalisées au fil des années en fonction des profits réalisés. Votre épargne reste disponible. Même si, sur le plan fiscal, il est préférable de ne pas effectuer de retrait de son contrat avant huit ans.
Un placement qui échappe aux hausses d’impôts. L’assurance vie est, avec le PEE et le PEA, le grand gagnant des derniers chamboulements fiscaux. Même si elle a subi, comme tous les produits financiers, la hausse des prélèvements sociaux à 15,5 %. Alimentez vos contrats en fonction de vos moyens et de vos objectifs personnels.
Les contrats Trophées d’Or du Revenu sont bien adaptés
à la préparation de la retraite. Souples, dotés de fonds
rentables dans la durée, ils vous donneront satisfaction si vous adoptez
une stratégie correspondant à
votre situation et à vos besoins réels.
• Conseils du Revenu : Aucun autre placement n’offre autant d’atouts ni de liberté. Vous choisissez votre niveau de risque et les modalités de sortie (retraits ou rente). Sur le plan fiscal, les avantages perdurent, pour l’essentiel : les gains restent exonérés d’impôts (sous condition) et le capital de droits de succession, à hauteur de 152.500 euros par bénéficiaire.
5) N’oubliez pas l’immobilier locatif
La part des ménages possédant un logement qui n’est pas leur résidence principale (résidence secondaire ou investissement locatif) est de 18,5% : 80% d’entre eux étant propriétaires de leur logement.
L’achat d’un logement pour le louer se finance pour tout ou partie à crédit. En investissant vers 45 ans, vous aurez remboursé la banque quinze ans plus tard et les loyers compléteront alors votre retraite.
Préférez l’ancien au neuf, 20 à 25% moins cher, pour des loyers grosso modo identiques. La rentabilité locative (loyer annuel/prix d’achat) y est donc meilleure. Surtout, si vous achetez un bien à rénover. Car vous économisez sur l’investissement de départ et le coût des travaux est déductible, sur le plan fiscal, des loyers encaissés. Mieux, si vos charges excèdent vos revenus fonciers, la différence est déductible de votre revenu global à hauteur de 10.700 euros par an. Optimisez votre financement. Les crédits in fine sont à éviter, sauf pour les contribuables taxés aux tranches supérieures.
• Conseils du Revenu : Acheter à crédit des appartements ou, mieux, des maisons si vous en avez les moyens, pour les louer constitue une excellente stratégie patrimoniale. Compléter sa retraite par un ou deux loyers est intéressant. Plus vous vous investirez dans vos opérations immobilières, plus vous gagnerez d’argent. Avis aux bricoleurs !
6) Explorez la piste des produits de retraite
Perp. La déduction fiscale à l’entrée destine le plan d’épargne retraite populaire (Perp) aux contribuables, taxés à 30, 41 ou 45% qui pourront, par ce biais, «défiscaliser» une partie de leurs revenus imposables.
Perco. Pour les salariés. Il permet d’épargner dans un cadre fiscal attrayant car les gains sont exonérés d’impôt sur le revenu, mais pas de prélèvements sociaux. Un bon complément à l’assurance vie et au PEA si les fonds proposés sont performants et si l’entreprise abonde vos versements.
Madelin. Dispositif de retraite surcomplémentaire réservé aux indépendants, professions libérales et commerçants. Atout de taille :vous profitez à l’entrée d’un avantage fiscal proportionnel au montant de vos versements. Défaut du placement : vous ne pouvez pas récupérer votre argent avant la retraite, sauf cas limités ; la sortie se fait sous forme de rente. En conclusion, étudiez de près ce placement, en fonction de votre situation personnelle et des caractéristiques du produit proposé.
• Conseils du Revenu : Il faut savoir à quoi on s’engage. Les contrats Perp et Madelin sont des placements «tunnel». Ils se caractérisent par une indisponibilité de l’épargne jusqu’à la retraite. Il y a des cas de retraits exceptionnels (différents selon les produits). Autre limite : votre capital ne peut être reversé que sous la forme d’une rente (sauf exception).
7) Sécurisez vos avoirs après 65 ans
Il importe de réduire les risques, au niveau du capital, comme à celui des revenus. Il convient aussi d’assurer la liquidité des actifs, leur disponibilité et d’adapter les flux aux dépenses fixes.
Conservez votre résidence principale, éventuellement votre résidence secondaire, c’est-à-dire le cadre de vie, et cédez les actifs auxquels vous êtes peu attaché. Il en résulte moins de soucis de gestion et une diminution des charges. Vous pouvez investir dans de l’immobilier via des SCPI, pour vous assurer des revenus réguliers en mutualisant les risques.
Obtenir des revenus réguliers grâce à l’assurance vie en mettant en place des rachats partiels programmés, soumis à un régime fiscal intéressant. «Il n’y a pas d’âge limite pour l’assurance vie», rappelle Charles Meunier, gestionnaire de patrimoine près de Lyon, auteur d’une étude sur les grands principes de la gestion de patrimoine du quatrième âge. L’important est de ne pas souscrire pour des raisons purement fiscales. L’assurance doit présenter un caractère aléatoire.
• Conseils du Revenu : Les notaires le constatent : beaucoup de sexagénaires ont tendance à se démunir trop vite. Trouvez un juste compromis entre la nécessité de conserver des avoirs pour bien vivre et l’aspiration légitime d’aider vos enfants et de réduire les droits de succession à venir en réalisant des donations de votre vivant.
8) Convertissez un capital en rente
Spécificité des rentes viagères. Vous bénéficiez d’un revenu garanti à vie sans devoir vous préoccuper de la gestion de votre épargne. La peur de manquer disparaît. Car la rente ne peut baisser sauf en pouvoir d’achat à cause de l’inflation.
Le viager immobilier est le plus souvent fait par nécessité après avoir utilisé les autres solutions destinées à se procurer des revenus. Il y a diverses modalités de mise en œuvre du viager immobilier : une partie du prix peut être payée comptant, le reste sous forme de rente ; il est aussi possible de convertir l’intégralité du prix en rente.
La conversion d’un capital en rente viagère. Le capital est aliéné auprès d’un assureur qui, en échange, vous verse une rente viagère. Pour compenser l’impossibilité de récupérer votre argent, des compagnies ont conçu des contrats spécifiques qu’il faut examiner à la loupe. Des contrats prévoient, en cas de décès les premières années, de verser un capital aux bénéficiaires désignés.
• Conseils du Revenu : Conserver son capital donne plus d’indépendance et permet d’accumuler retraits et intérêts. Mais, après 75 ans, les personnes au patrimoine modeste, sans enfants, peuvent étudier l’opportunité de l’abandon d’une partie de leur épargne au profit d’une rente viagère très rassurante. Attention aux frais prélevés par l’assureur. Examinez aussi la revalorisation de la rente. Elle dépend de paramètres techniques. Il peut être attirant d’avoir une rente moins élevée au départ, mais qui se revalorisera mieux par la suite.
9) Protégez-vous contre la dépendance
La France vieillit. La perte d’autonomie concerne 2,7 % de la population âgée de 60 à 79 ans. Entre 80 et 84 ans, ce taux grimpe à 14,3 %. Selon les projections de l’Insee, le nombre de personnes dépendantes est estimé, en 2030, entre 1,4 (hypothèse basse) et 1,7 million (hypothèse haute). La progression devrait s’accélérer avec l’arrivée au grand âge des “baby-boomers”.
Le coût de la perte d’autonomie. L’assistance d’une tierce personne ou le transfert dans une structure adaptée peut coûter plus de 4.000 euros par mois, bien plus que le montant moyen des pensions en France (1.300 euros brut).
Puiser dans ses économies. C’est la démarche la plus simple.
Mais “nombre de dépendants rechignent à la faire ayant l’impression
de dilapider le fruit de leur travail”, constate Charles Meunier, gestionnaire
de patrimoine près de Lyon.
• Conseils du Revenu : Si votre patrimoine ne vous permet pas de financer une telle dépense, pensez à vous assurer contre ce risque. Privilégiez les contrats qui couvrent la dépendance totale et partielle afin de bénéficier d’une rente dès les premiers signes de perte d’autonomie. Pour une rente mensuelle de 1.000 euros, comptez de 55 à 85 euros de prime par mois si vous commencez à cotiser à 60 ans.
https://www.lerevenu.com/placements/retraite/9-regles-dor-pour-bien-preparer-votre-retraite
Pour les personnes nées en 1973 et après, une retraite complète
nécessite 43 années de cotisation complète.
La retraite est automatique après 43 ans de cotisation complète
quelque soit son âge sauf si cela tombe avant l'âge légal
de 64 ans. Dans ce cas il faut cotiser 44 annnées complètes.
Une retraite effectuée sans les 43 ans cotisation entraîne une
décote du montant de la retraite.
La demande de retraite sans toutes les années de cotisation ne peut se
faire qu'à partir de l'âge légale de retraite qui est de
64 ans.
La retraite à 67 ans est automatique à taux plein quelque soit
le nombre d'années de cotisation
L'allongement des études amène les personnes à travailler de plus en plus tard.
Aini il existe plusieurs profiles à analyser :
- a) les petites rémunérations, souvent
abîmé par le travail ayant commencé tôt (existe de
moins en moins)
- b) les petites rémunérations ayant commencé
tard (existe de plus en plus)
- c) les grandes rémunérations ayant commencé
tôt (existe de moins en moins)
- d) les grandes rémunérations ayant commencé
tard (existe de plus en plus)
Les enseignants de jùdô
ou les animateurs ne travaillent pas en temps complet au moins les première
années engendrant la non prise en compte des trimestres cotisés.
(b)
Les petits salaires ont intérêt à toucher une pension complète
attendu que leur pension sera faible et qu'ils n'ont pu ni capitaliser ni acheter
leur logement.
Il en résulte que si les petits salaires ont leur 43 années de
cotisation ils arrêteront plus tôt que l'âge légal
de retraite et que si ce n'est pas le cas ils travailleront jusqu'au 43 années
quelque soit l'âge légal de retraite sauf si celui-ci dépasse
les 67 ans.
Âges début |
Année fin théorique |
Trous de cotisations |
Âges de départ à
taux plein |
16 ans |
59 ans + 1 an |
1 an, 2 ans, 3 ans, 4 ans, 5 ans, 6 ans, 7 ans, 8 ans, + 8 ans | 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 67, 67 |
17 ans |
60 ans + 1 an |
1 an, 2 ans, 3 ans, 4 ans, 5 ans, 6 ans, 7 ans, + 7 ans | 62, 63, 64, 65, 66, 67, 67, 67 |
18 ans |
61 ans + 1 an |
1 an, 2 ans, 3 ans, 4 ans, 5 ans, 6 ans, + 6 ans | 63, 64, 65, 66, 67, 67, 67 |
19 ans |
62 ans + 1 an |
1 an, 2 ans, 3 ans, 4 ans, 5 ans, + 5 ans | 64, 65, 66, 67, 67, 67 |
20 ans |
63 ans + 1 an |
1 an, 2 ans, 3 ans, 4 ans, + 4 ans | 65, 66, 67, 67, 67 |
21 ans |
64 ans |
1 an, 2 ans, 3 ans, + 3 ans | 65, 66, 67, 67 |
22 ans |
65 ans |
1 an, 2 ans, +2 ans | 66, 67, 67 |
23 ans |
66 ans |
1 an ou +1 an | 67, 67 |
24 ans |
67 ans |
sans importance | 67 |
25 ans |
67 ans |
sans importance | 67 |
Âge de fin de travail : 67 ans ; fin de crédit : 57 ans pour appartement et 65 ans pour maison. |
Il faut donc
avoir deux conditions de plus en plus rares pour avoir une retraite à
taux plein à 62 ans :
- avoir commencé à 18 ans
- n'avoir aucun trous de cotisations
Il faudra donc avoir deux conditions un
peu moins rares pour avoir une retraite à taux plein à 64 ans
:
- avoir commencé à 21 ans
- n'avoir aucun trous de cotisations
Mettre la retraite à 60 ans sans toucher au nombre d'annuité de cotisation est une hypocrisie.
Seuls les salaires suffisamment élevés qui ont commencé tardivement à travailler, qui sont propriétaires et qui ont capitalisé ont intérêt à pouvoir partir à la retraite plus tôt sans taux plein car ils peuvent se le permettre. (d)
L'âge légal de départ avancé à la retraite n'avantage que les favorisés. La seule justice ne pourrait venir que de la réduction du temps de cotisation des moins favorisés.