La comparaison entre enseignant

Certains enseignants ont besoin de beaucoup de discipline pour pouvoir s'exprimer pendant que d'autre aménage une ambiance un peu plus détendu. Cela dépend de leur vécu et de leur vision du jùdô et du monde en général. L'enfant est-il là pour être formé à la rigueur où est-il là pour s'empanouir. De même certains enseignants donnent des explications très procédurales pendant que d'autres donneront plus de place aux principes et au sens global.
Ces deux pôles d'enseignements correspondent à deux visions de l'enseignement incarné par deux figures historique de l'arrivé du jùdô en France.

Mikinosuke Kawaishi
Ichiro Abe
hémisphère gauche du cerveau hémispère droit du cerveau
structure fonction
désyncrétique syncrétique
Bureaucratique Lien du jùdô français, lien vivant
Perfectionnement des responsables de clubs
Organisme administratif et sportif Foyer de formation des professeurs
Méthode Kawaishi Jùdô Kôdôkan
Modelés figés de " prises et érude statique
Déplacements et "formes de corps"
Quantitatif
Qualitatif
Jùdô "fort"
Jùdô explosif
Les "sportifs", donnant tous les pouvoirs, aux dirigeants élus et s'intéressant surtout à la diffusion de la spécialité, à l'organisation et au résultat des compétitions
Les "traditionnels", qui mettent l'accent sur les responsabilités et l'autorité dévolues aux plus haut gradés et recherchent la transmission de l'esprit du jùdô, l'éducation des pratiquants selon la voie tracée par Jigoro Kano.
Les tenants des catégories de poids, le souci d'aller au bout de l'aspect sportif du jùdô, de donner aux confrontations leur intérêt maximum en égalisant les chances au départ et aussi, de s'inscrire dans la même optique que les sports mondiaux et ainsi de se donner des chances d'accession aux Jeux Olympiques ; et encore, de se donner la possibilité, en multipliant les titres de champion, d'étoffer les spectacles et de déclencher des vocations chez les petits gabarits.
Les adversaires des catégories de poids, eux s'accrochent à l'image ressassée du "petit qui bat le grand", à la fois par engagement émotif et l'attachement à la tradition et le respect des opinions de Jigorô Kanô.

On se doit d'être tolérant sur les différentes représentations de chacun et laisser chacun faire son cheminement intérieur afin d'entretenir la prospérité mutuelle et laisser tout le monde vivre son jùdô (Xavier Mayteyé, Janvier 2009). Il appartient à chaque enseignant de choisir sa représentation.

De manière générale, un élève ne peut être évalué que part son enseignant.

" Si on juge un poisson sur sa capacité à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu'il est stupide."
Albert Einstein

Certains enseignant pense que leur enseignement est partagée par tous et voit celui-ci comme un chemin tout droit...

... alors que s'il existe bien un tronc commun de base à chaque enseignant, il existe autant de chemin d'enseignement que d'enseignant

L'essentiel est de ne pas tourner en rond.

L'essentiel est la cohérence entre les objectifs à atteindre, l'évaluation et l'enseignement. Si cette cohérence est rompu alors c'est l'échec du système éducatif. Trouver que l'évaluation est bassse c'est suposer des objectifs communs qui ne ont pas communs en réalité. En réalité, ce n'est pas l'évaluation qui est basse mais les objectifs qui l'a soutende qui sont différents. Le seule début de consensus possible est la fréquence de résultats positifs en compétition au travers des années de pratique et la fréquence de résultats positifs en évaluation kata.