Le manque d'assurance |
Le manque d'assurance se caractérise par :
- l'auto-critique importante, créant un état habituel d'insatisfaction
de soi.
- l'hypersensibilité aux critiques ; un individu ayant une estime de
soi basse se sent facilement attaqué et éprouve de façon
permanente des ressentiments face aux critiques.
- l'indécision chronique, souvent suite à une peur
exagérée de faire une erreur.
- le perfectionnisme, qui conduit à vouloir faire quelque chose parfaitement
ou sans erreur, (il se trouve inquiet), au risque notamment de causer une frustration.
La vanité est une forme de fierté de ce ceux qui manque d'assurance et qui désir être approuvé par les autres. C'est une incertitude sur soi que les éloges guérissent.
La remise en question est lié soit :
- à une analyse sans déstabilisation
dû à l'humilité
- à un narcissisme défaillant
avec déstabilisation
- "Être fort psychologiquement c'est savoir se remettre en question sans pour autant être déstabilisé"
La peur est une émotion ressentie par la croyance d'un danger ou de la perspective d'un danger ou d'une menace. En d'autres termes, la peur est une conséquence de l'analyse du danger et permet au sujet de le fuir ou de le combattre, également connue sous le terme « réponse combat-fuite ».
Une critique acerbes peut amener une réaction :
- de déprime plus ou moins silencieuse de quelqu'un manquant d'assurance
- de colère d'autodéfense de quelqu'un manquant d'assurance
- de silence de quelqu'un qui a confiance
en lui
Prenons comme exemple le fait d'être attaquer sur le fait d'avoir peur
du noire :
Considérons que :
- un maternelle a peur du noir (Acheluophobie,
kénonauphobie, kénophobie) :
- un élémentaire n'a plus peur
du noir depuis peu de temps
- un adulte n'a pas peur du noir
On a alors :
- un élémentaire dit à un maternelle qu'il a peur
du noir : le maternelle est touché et se met à pleurer
- un adulte dit à un élémentaire qu'il a peur
du noir : l'élémentaire est touché et se met en colère
- un élémentaire dit à un adulte qu'il a peur
du noir : l'adulte n'est pas touché et se met à sourire
Si l'adulte ne réagit pas ne se met pas en colère, ce n'est pas
parce qu'il déprime mais parce qu'il n'est pas touché grace à
sa maturité.
Voir aussi :
- la peur
- le respect
- la confiance
- le courage
- l'estime de soi
- la maturité
10 distorsions cognitives qui entretiennent des émotions négatives
Le terme distorsion cognitive a été introduit en 1967 par le psychiatre américain Aaron T. Beck, pionnier de la psychothérapie cognitivo-comportementale.
Selon son modèle, les distorsions cognitives sont des façons de traiter l'information qui résultent en erreurs de pensée prévisibles ayant souvent pour conséquence d'entretenir des pensées et des émotions négatives.
Elles contribuent ainsi aux troubles émotionnels tels que la dépression et l'anxiété ainsi qu'aux troubles de la personnalité.
Dans son travail avec des personnes atteintes de dépression, Beck a identifié six erreurs systématiques de pensée :
1- La pensée « tout ou rien » ou « noir ou blanc »
Penser de façon dichotomique (polarisée) sans nuance : tout ou rien, noir ou blanc, jamais ou toujours, bon ou mauvais…. Il n'y a pas de place pour le gris. Par ex., se voir comme un raté suite à une mauvaise performance. Cette distorsion est souvent présente dans le perfectionnisme.
2- L'inférence arbitraire (conclusion hâtive)
Tirer des conclusions hâtives (habituellement négatives) à partir de peu d'évidence. Par ex., la lecture de la pensée d'autrui consiste à inférer les pensées possibles ou probables d'une personne ; l'erreur de prévision consiste à prendre pour des faits des attentes sur la tournure des événements.
3- La surgénéralisation
Tirer une conclusion générale sur la base d'un seul (ou de quelques) incident(s). Par ex., si un événement négatif (tel qu'un échec) se produit, s'attendre à ce qu'il se reproduise constamment.
4- L'abstraction sélective (ou filtre)
Tendance à s'attarder sur des détails négatifs dans une situation, ce qui amène à percevoir négativement l'ensemble de cette situation.
5- La dramatisation et la minimisation
Amplifier l'importance de ses erreurs et ses lacunes. Considérer un événement désagréable mais banal comme étant intolérable ou une catastrophe. Ou, au contraire, minimiser ses points forts et ses réussites ou considérer un événement heureux comme banal.
6- La personnalisation
Penser à tort être responsable d'événements fâcheux hors de son contrôle ; penser à tort que ce que les autres font est lié à soi.
Par la suite (1980), le psychologue David Burns a identifié quatre autres distorsions :
1- Le raisonnement émotionnel
Prendre pour acquis que des états émotifs correspondent à la réalité. Par ex., considérer la peur comme une attestation du danger ; se dire « je suis stupide » plutôt que « je me sens stupide ».
2- Les croyances sur ce qui devrait être fait (fausses obligations)
Avoir des attentes sur ce que l'on devrait, ou que les autres devraient, faire sans examen du réalisme de ces attentes étant données les capacités et les ressources disponibles dans la situation. Ce qui génère de la culpabilité et des sentiments de frustration, de colère et de ressentiment.
3- L'étiquetage
Utiliser une étiquette, c'est-à-dire un qualificatif qui implique un jugement négatif, de façon qui représente une généralisation à outrance, plutôt que de décrire le comportement spécifique. Par ex., « Je suis un perdant » plutôt que de qualifier l'erreur.
4- Le blâme
Tenir à tort les autres pour responsables de ses émotions ou au contraire se blâmer pour celles des autres.
D'autres distorsions ont par la suite été identifiées telles que :
- l'attente ou l'illusion de justice ;
- l'illusion de pouvoir contrôler autrui ou l'illusion d'être contrôlé
;
- la tendance à se comparer négativement aux autres…
La restructuration cognitive, qui consiste à identifier les distorsions cognitives et à les confronter à la réalité est centrale dans la psychothérapie cognitive traditionnelle (par opposition à la thérapie cognitive contextuelle, dite de troisième vague qui intègre notamment l'exercice de la pleine conscience).