Justice, Morale, Universalité et Divinités

La justice :
Déesse de la Justice, Thémis la représente grâce à de nombreux symboles qui lui sont associés. La balance, le glaive sont les plus connus mais le bandeau, le genou dénudé et la main de Justice sont aussi attachés à l'institution judiciaire.

THÉMIS ET SES ATTRIBUTS

Thémis, déesse et allégorie de la Justice, fille d'Ouranos et de Gaïa (respectivement le ciel et la terre), Thémis représente la Justice immanente et l'ordre établi. En grec, Thémis signifie d'ailleurs " loi divine". Épouse et conseillère de Zeus, elle reste à la droite de son trône. Elle veille au bon rapport des dieux entre eux et a le don de prédire l'avenir. Son équivalent dans la mythologie romaine est Justitia.

Allégorie de la Justice et du droit, elle est généralement représentée avec une épée ou un glaive à la main, symbole du châtiment, une balance dans l’autre, pour l'équilibre qu'elle maintient, et les yeux bandés en signe d’impartialité.

Il existe d'autres symboles de la Justice, moins connus mais tout aussi anciens, comme le genou dénudé. Certains ne sont pas directement associés à Thémis, c'est le cas des Tables de la Loi et de la main de Justice.

LA BALANCE

Dans les religions monothéistes, la balance représente le jugement ultime. Job, personnage de la Bible dont l'histoire pose le problème du mal qui s'attaque au juste, exprime ainsi sa demande de justice devant Dieu : « Que Dieu me pèse sur des balances justes et il connaîtra mon intégrité ».

Ce sont véritablement les religions polythéistes de l'Antiquité qui se sont appropriées ce symbole en le sacralisant : l'Égypte ancienne a fait de la balance l'instrument de pesée des âmes. Anubis, dieu des Morts, accompagné de la déesse Maât, soupesait les cœurs des défunts sur un plateau pour révéler leur pureté. Lorsque leur poids était inférieur à celui d'une plume, la vie éternelle leur était accordée.

QUE SIGNIFIE CE SYMBOLE ?

Les notions d'équilibre, d'harmonie et d'ordre président à l'existence de la Justice ; la balance caractérise ces trois aspects et les matérialise en trois interprétations différentes suivant l'inclinaison des deux plateaux.

C'est sur ce mécanisme de la pesée que ce symbole s'est construit à travers l'Histoire. Si les décisions de Justice étaient allégoriquement stables sur le balancier, elles étaient automatiquement considérées comme équitables.

LE GLAIVE

« Le glaive de la justice n'a pas de fourreau ». Cette citation du philosophe et homme politique Joseph de Maistre (1753 - 1821) résume toute la force de ce symbole, à savoir le combat ardent, âpre et incessant contre l'injustice.

L'épée de Justice trouve sa source dans la mythologie grecque où elle est un des attributs de Némésis, déesse de la vengeance ; elle symbolise l'aspect répressif de la Justice et l'application des peines.

Les croyances romaines ont ensuite remplacé cette épée par le glaive, arme de prédilection de la Légion, pour son double tranchant. Impartiale, la Justice peut frapper en faveur ou en défaveur de chacune des parties au litige.

À la chute de l'Empire romain, la trace du glaive se perdit peu à peu et ce dernier ne réapparaîtra qu'au XIIIe siècle dans les enluminures des livres du Moyen Âge.

Par la suite, l'épée de Justice fut reprise par le pouvoir royal qui en fit l'un de ses symboles absolutistes tandis que le glaive rappelait continuellement la puissance de l'État souverain sur les Hommes.

QUE SIGNIFIE CE SYMBOLE ?

Le glaive et l'épée de Justice sont avant tout des symboles de puissance qui se démarquent de la balance, symbole d'équité non-violent. Sans force pour appliquer les décisions, la balance est inutile, ces deux armes symbolisent cette fonction.

Les deux armes sont des instruments de la vérité agissante ; à ce titre, elles rappellent pour les professionnels du droit que le pouvoir de juger consiste à examiner et peser, mais aussi trancher et sanctionner.

LE BANDEAU

Fine couche de lin recouvrant les yeux de Thémis, le bandeau est clairement une représentation de l'impartialité. La Justice se doit d'être rendue objectivement, sans faveur ni parti pris, indépendamment de la puissance ou de la faiblesse des accusés. La cécité est alors la meilleure façon de garantir cette impartialité.

Le symbole du bandeau recouvrant les deux yeux fut initialement associé à la déesse grecque du destin, Tyché, puis repris par son équivalent romain Fortune, déesse de la chance.

Quelques siècles plus tard, le bandeau est pleinement associé à la Justice : les premières pièces de monnaie frappées dans la Rome antique montraient la déesse Justitia, transposition romaine de Thémis, tenant le glaive et la balance, avec pour la première fois les yeux bandés.

QUE SIGNIFIE CE SYMBOLE ?

À part l'impartialité, le bandeau permet à la Justice de ne pas voir les personnes qui se présentent devant elle. Ainsi, allégoriquement, la Justice ne peut ni deviner de quel côté penche la balance ni trancher par le Glaive dans la bonne direction : elle devient alors seulement mécanique.

Comprise de manière négative, cette conception peut renvoyer à une Justice aveugle aux réalités de la société et peu préoccupée par les situations personnelles des justiciables. Pour éviter cela, le principe d'équité retire temporairement le bandeau des yeux de la Justice pour que celle-ci regarde pleinement les personnes auxquelles s'adressent les règles de droit et agisse en conséquence.

AUTRES SYMBOLES
LES TABLES DE LA LOI

Associées à l'idée que la loi vient de Dieu, les Tables de la Loi ont acquis une valeur profane remarquable en 1789 lorsque les révolutionnaires les ont choisies pour asseoir la nouvelle place de la loi. Source d'inspiration depuis la fin du XVIIIe siècle, les Tables de la Loi ornent aujourd'hui la plupart des édifices de la Justice en France, gage d'un attachement sans précédent à ce symbole du droit.

C'est à la Bible hébraïque que se rattache le symbole des Tables de la Loi, définies par les livres sacrés de l'Exode et du Deutéronome comme des tables en pierre sur lesquelles Dieu a gravé les Dix Commandements remis à Moïse.

Les tables furent ensuite placées dans la légendaire Arche d'alliance qui trôna pendant de nombreuses années dans le Temple de Salomon à Jérusalem, véritable emblème du pacte divin entre Dieu et son peuple. Depuis l'Antiquité, les notions de rapprochement et d'alliance sont donc inhérentes à ces tables ; les premiers accords politiques et militaires entre les puissances de l'ancien Orient étaient d'ailleurs établis sur des tables en pierre installées dans les temples religieux respectifs afin qu'ils puissent être lus à tout moment par tous.

QUE SIGNIFIE CE SYMBOLE ?

Paradoxalement, les Tables de la Loi ne sont pas rejetés commes les autres symboles religieux par les révolutionnaires. Ceux-ci s'en servirent comme l'un des fers de lance de leur idéologie ; très clairement, c'est le terme de « Loi » qui a séduit, devenant ainsi porteur d'un message fort : une loi juste et égale pour tous au contraire de l'arbitraire royal.

Ainsi, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen adoptée le 26 août 1789 est représentée comme inscrite sur des Tables de la Loi.

Les Tables de la Loi furent reprises jusque dans les édifices républicains comme les mairies, décors des tous nouveaux mariages laïcs et civils de la Révolution, en remplacement des traditionnelles statues chrétiennes et des églises, ainsi que dans les lieux de Justice.

Exemple probant, l'emblème des Tables de la Loi figure parmi les ornements de la Cour de cassation ; dans la Chambre du Conseil, la salle d'audience ainsi que l'atrium des premiers présidents ou vestibule d'entrée du public.

LA MAIN DE JUSTICE

La main de Justice fut jusqu'en 1792 l'emblème du pouvoir judiciaire des rois de France conféré par Dieu. Le roi est représenté par le pouce, la raison par l'index, la charité par le majeur et la foi catholique est symbolisée par l'annulaire et l'auriculaire.

C'est seulement à partir du XIIIe siècle que la main de Justice s'imposa comme un symbole indissociable du pouvoir royal.

En 1226, à la mort de Louis VIII, sa veuve Blanche de Castille s'empressa de faire sacrer son fils Louis IX (plus connu sous le nom de Saint-Louis). Lors de son couronnement, il est remis au jeune roi un bâton de commandement décoré à son extrémité d'une main en ivoire ayant trois doigts étendus.

L'emblème a ensuite perduré chez les descendants du souverain en partie grâce à sa célèbre œuvre de Justice, rendue sous un chêne. La main de Justice était conservée sous la royauté à l'Abbaye de Saint-Denis.

QUE SIGNIFIE CE SYMBOLE ?

Lors de la cérémonie du sacre, on plaçait traditionnellement le sceptre royal dans la main droite du souverain et la main de Justice dans la gauche. Le symbole rappelle que le roi est la source de toute Justice : à ce titre, il peut évoquer n'importe quel procès intenté à l'intérieur de son royaume et prendre lui-même la décision qui sera immédiatement exécutée sans discussion ni possibilité d'appel.

Cette charge de juge suprême a permis politiquement aux premiers Capétiens d'asseoir la domination royale sur d'autres seigneurs parfois plus puissants et de devenir véritablement les premiers personnages du pays.

À l'aube de la Révolution, ce pouvoir fut de plus en plus discuté par les Parlements (nom donné aux tribunaux à l'époque), notamment sous le règne de Louis XV. Il fut ensuite placé au second plan par la Constitution du 3 septembre 1791 pour être finalement supprimé définitivement en même temps que tous les autres pouvoirs royaux le 10 août 1792.

LE GENOU DÉNUDÉ

La Justice se veut aussi réceptive au malheur humain, cette clémence est symbolisée par le genou dénudé.

Les écrits antiques matérialisaient le genou comme l'attribut corporel de la piété, de la magnanimité et de la clémence du puissant : à chaque fois que l'on appelait au secours ou que l'on implorait la pitié, on enlaçait les genoux de ce dernier.

Réadaptée par la liturgie romaine, la symbolique refait son apparition à la Renaissance pour connaître son âge d'or sous la monarchie absolutiste des XVIe et XVIIe siècles. En effet, l'iconographie royale s'est mise à représenter les souverains tels que Louis XIV avec une jambe découverte pour exprimer la mansuétude royale.

QUE SIGNIFIE CE SYMBOLE ?

La position du genou est une marque de pouvoir : le garder droit est un signe de courage, le plier est un signe d'humiliation mais aussi d'humilité. En ce sens, le genou est un symbole de majesté et de grandeur.

En des temps où les relations entre les hommes étaient contraintes par des ordres et où le système féodal empêchait toute élévation sociale, il était souvent d'usage de se diriger vers les genoux d'un seigneur ou d'un roi pour s'y agripper lorsqu'on voulait obtenir la clémence de celui-ci.

DE NOUVEAUX SYMBOLES ?

Il existe d'autres symboles associés à la Justice. C'est le cas du serment prononcé par les magistrats et les autres acteurs de la Justice, ou de leur costume d'audience.

L'imaginaire collectif associe le marteau au pouvoir de décision du juge, ce qui est vrai pour la justice anglo-saxonne mais faux pour l'institution française. Seuls les commissaires-priseurs l'utilisent pour prononcer l'adjudication lors d'une vente aux enchères publiques.

Enfin, l'architecture des palais de justice et des salles d'audience rappelle les qualités essentielles de la justice : solennité, ouverture et transparence.

http://www.justice.gouv.fr/histoire-et-patrimoine-10050/les-symboles-de-la-justice-21974.html

La morale :

Le Bien et le mal : les valeurs universelles

Les créateurs d'humanité

Plusieurs points sont à observer à propos du bien et du mal.

Ces deux notions n'ont d'existence, qu'en relation l'une envers l'autre. Une action est dite « mal » en la comparant à des actions estimées « biens ». Elles sont relatives aux temps et à la culture. Le mal et le bien, d'hier ou de demain d'ici ou d'ailleurs, sont variables. En leur sommet, elles touchent l'absolu et l'universel. C'est pourquoi, la plupart des sociétés valorisent l'amitié et l'amour et méprisent le meurtre et la cruauté.

Le mal est à comprendre, le bien est évident

La notion de « bien » est inclut à la racine même de l'humanité. Elle est le pilier central de notre évolution. C'est pourquoi, nous allons nous pencher en priorité sur le concept de « mal ».

Le « mal » pris au sens moral et universel du terme (le meurtre, l'injustice, la cruauté, l'abus du faible, la maltraitance de la Terre, etc). Le « mal » moralement condamnable au nord comme au sud. Par un hindouiste, un animiste, un pratiquant du bouddhisme, un chrétien, un juif ou un musulman. Le « mal » condamné par la majorité des êtres humains élevés dans les valeurs humaines. Le mal condamné par l'inuit et le golden boy, le milliardaire et l'ascète. Le « mal » scandaleux pour le plus grand nombre d'entre nous.

Une nécessité à éliminer

Comprendre le mal est un progrès

La sphéricité de la terre et la curiosité humain, ont poussé l'homme à découvrir son monde. De la même façon, l'étrangeté du « mal » et ses ravages, nous obligent à le comprendre pour l'affaiblir. En plus d'œuvrer pour le bien, nous devons comprendre cette négativité.

Du pétrole pour l'athéisme

Naturellement, la présence du mal a de quoi discréditer le concept du divin. De quoi dévaluer l'idée d'un dieu « tout amour ». C'est effectivement difficile d'admettre la toute puissance d'un créateur et la présence de la cruauté ou du génocide. Sous cet angle-là le mal semble bien être le meilleur ambassadeur de l'athéisme. Nous aurons donc à apporter quelques contre argumentations aux légitimes arguments des athées.

La création ne peut se passer du mal.

La création doit forcément inclure le « mal ». Sans sa présence, notre espèce ne pouvait passer de l'état « primate naturel » à l'état « homme constructeur ». Leibniz avait raison d'écrire : « tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles ».

Le mal, n'est pas atavique ni innée, mais résulte d'un ensemble de facteurs sociaux et éducatifs. Pourquoi il découle, des carences affectives, des défauts d'éducation à l'empathie, des apprentissages insuffisant à la gestion de la frustration, de l'absence de formation à la morale et à l'éthique et des pulsions violentes stimulées par certaines sociétés.

Enfin, les grandes valeurs humaines (morale, loi, éthique, sociabilité, amour du prochain, désir de s'améliorer, propension à aimer le bien), découlent de la faculté de juger nos actes, et sans « l'invention du mal », l'humanité n'aurait jamais pu se constituer.

https://mecaniqueuniverselle.net/mal/introduction.php

L'universalité :
Universalité de l'ethnocentrisme

On nomme ethnocentrisme cette vocation à mesurer les différences à l'aune de sa propre culture. L'Occident serait ethnocidaire parce qu'il est ethnocentriste, parce qu'il se pense et se veut la civilisation. Une question néanmoins se pose : notre culture détient-elle le monopole de l'ethnocentrisme ? L'expérience ethnologique permet d'y répondre. Considérons la manière dont les sociétés primitives se nomment elles-mêmes. On s'aperçoit qu'en réalité il n'y a pas d'autodénomination, dans la mesure où, en mode récurrent, les sociétés s'attribuent presque toujours un seul et même nom : les Hommes. Illustrant de quelques exemples ce trait culturel, on rappellera que les Indiens Guarani se nomment Ava, qui signifie les Hommes ; que les Guayaki disent d'eux-mêmes qu'ils sont Aché, les Personnes ; que les Waika du Venezuela se proclament Yanomami, les Gens ; que les Eskimos sont des Innuit, des Hommes. On pourrait allonger indéfiniment la liste de ces noms propres qui composent un dictionnaire où tous les mots ont le même sens : hommes. Inversement, chaque société désigne systématiquement ses voisins de noms péjoratifs, méprisants, injurieux.

Toute culture opère ainsi un partage de l'humanité en deux parts : elle-même, qui s'affirme comme représentation par excellence de l'humain, et les autres, qui ne participent qu'à un moindre titre à l'humanité. Le discours que tiennent sur elles-mêmes les sociétés primitives, qui se trouve condensé dans les noms qu'elles se confèrent, est donc ethnocentriste de part en part : affirmation de la supériorité de son soi culturel, refus de reconnaître les autres comme des égaux. L'ethnocentrisme apparaît alors la chose du monde la mieux partagée, et, de ce point de vue au moins, la culture de l'Occident ne se distingue pas des autres.

Divinités :
"Dieu est le père Noël des adultes".
Michel Ferhadian

Que diriez-vous de parents qui raconteraient à leur enfant l’histoire du Père Noël, mais qui, alors que l’enfant grandit, ne lui diraient jamais qu’il s’agit d’une histoire inventée ? Et qui, alors que l’enfant commence à douter et à opposer des arguments rationnels à l’existence du Père Noël (par exemple, l’impossibilité physique de livrer tous les foyers du monde en une nuit), maintiendraient mordicus que l’histoire est vraie, que ses détracteurs sont mal intentionnés, qu’il est essentiel pour l’enfant d’y croire, et que, s’il n’y croit pas, le Père Noël lui infligera des punitions bien plus graves que de ne plus lui livrer de cadeaux ?

Vous trouveriez certainement que ces parents jouent une farce bien cruelle à leur enfant, qu’ils le maintiennent dans un état de sujétion intellectuelle et psychique inacceptable, et qu’ils lui rendent un bien mauvais service en cultivant et en perpétuant sa crédulité d’enfant au lieu de développer son esprit critique. Vous considéreriez cette attitude comme un abus de pouvoir inexcusable, et vous auriez raison.

Que diriez-vous maintenant de parents qui inscriraient leur enfant de 1 an (ou 5, ou 10) à un parti politique ? Vous trouveriez certainement qu’il s’agit là d’une tentative d’endoctrinement inacceptable, l’enfant n’étant pas en âge d’avoir des opinions politiques, et n’étant pas en capacité de consentir à une affiliation partisane.

Il est évidemment normal que les parents aient une influence sur le développement des opinions (politiques ou autres) de leurs enfants, mais cela ne peut passer par le biais d’une affiliation forcée. Vous considéreriez cette attitude comme un abus de pouvoir inexcusable, et vous auriez raison.

Ainsi, si l’on y réfléchit bien, de manière objective et dépassionnée, ce que font tous les parents qui élèvent leur enfant dans la religion – et que la plupart des gens (même non croyants) semblent trouver normal –, c’est exactement ce que tout le monde (même croyant) trouverait inacceptable dans le cas de la croyance au Père Noël et de l’adhésion précoce à un parti politique.

« La différence entre Dieu et le Père Noël, c’est simplement que Dieu est un Père Noël auquel de nombreux adultes dans le monde continuent à croire »

La différence entre Dieu et le Père Noël, c’est simplement que Dieu (et ses multiples avatars) est un Père Noël auquel de nombreux adultes dans le monde continuent à croire. Les raisons de ne pas croire en un dieu sont pourtant exactement les mêmes que celles de ne pas croire au Père Noël : aucune preuve crédible de son existence, ni des attributs magiques qui défient à la fois l’expérience personnelle que chacun a du monde et la connaissance objective qu’en fournit la science. Et pourtant, la plupart des gens (même les incroyants) ont tendance à considérer que la croyance en un dieu est moins ridicule que la croyance en un Père Noël.

Une divinité n'est pas forcément une entité surnaturelle mais peut-être aussi conçu comme un ensemble de principes directeurs de référence universelles.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/12/23/les-raisons-de-ne-pas-croire-en-un-dieu-sont-les-memes-que-celles-de-ne-pas-croire-au-pere-noel_5233771_3232.html

Conclusion :
La peur du manque de sens, du manque de contrôle, du manque d'origine, de la peur de la mort et la peur de l'abandon amène la foie, la confiance en l'existence d'une divinité universelle. Cette divinité choisie le chef (monarchie), les règles et la morale et donc la justice. Cette justice reposant sur cette volonté de palier la peur du manque de sens, du manque de contrôle, du manque d'origine, de la peur de la mort et la peur de l'abandon doit apparaître tellement vrai qu'elle doit être universalisée par les plus demandeurs de cette présence divine et au moins appliqué dans son lieu de vie plus ou moins élargie (maison, pays).

La liberté est de suivre la discipline qui s'est forgée en nous et que nous pensons trop souvent universelle car dictée par une supposé divinité universelle (la morale).

Les droits de l'homme, le féminisme, ou l'adhésion à un mouvement quelqu'il soit (dans la rue, sur les réseaux) n'ont un sens que dans le cadre de la liberté des individus. Si cette liberté peut être remise en cause par l'endoctrinement culturel, il en est de même pour tout le monde. Les droits de l'homme et le féminisme ou l'adhésion à un mouvement quelqu'il soit (dans la rue, sur les réseaux) imposé est une politique fascisante.