Confiance |
"Trop de confiance attire le danger."
Corneille
"À ceux qui ont confiance je serai vrai, à
ceux qui ont confiance je serai pur, pour tous ceux qui souffre je serai fort,
pour tous ceux qui souffre je serai pur"
Howard Arnold Walter
Lors de ces tests de sélection j'ai été associé à un partenaire qui ne se laissait pas faire pour effectuer une démonstration demandées. Il n'arrivait pas à me faire confiance. Je lui ai demandé de se laisser faire sans succès. Je lui ai donc précisé que s'il ne se laissait pas faire durant le test, je devrais le faire tomber de force. Il n'a pas réussi à se laisser faire et j'ai donc du le faire tomber de force avec la douleur qui l'accompagne. J'ai réussi le test mais il ne m'a jamais plus adressé la parole. |
Uke doit être à l'écoute, disponible, réceptif aux actions de Tori, ne pas se désintégrer sur place, ne pas bloquer ou refuser de se laisser faire.
La confiance : de con "ensemble" et fidere "se fier", "croire"
Le contraire de la confiance est la peur.
Confiance aux autres :
Sentiment de sécurité morale,
physique ou technique
vis-à-vis de quelqu’un ou quelque chose se caractérisant
par l'intention d'accepter la vulnérabilité sur la base de croyances
optimistes sur les intentions (ou le comportement) d'autrui »
La confiance en soi :
Sentiment de sécurité morale,
physique ou technique
vis-à-vis de soi-même se caractérisant par l'intention d'accepter
sa propre vulnérabilité. La confiance en soi ce n’est pas
inné. Un peu plus d’estime
de soi, d’expérience et de courage
peuvent vous permettre de vous affirmer plus facilement. La confiance en soi
permet la ténacité,
capacité de rire de soi-même
ou de se libérer de l'ethnocentrisme
et de ses préjugés.
Elle est l'un des signes de la maturité.
Avoir du cran : un cran est une encoche qui permet, dans un méanisme, de régler les pièces les unes sur les autres avoir d'assurer un non retour en arrière, une base solide, une assurance. Au sens figuré, cela signifie donc avoir une certaine assurance qui permet d'oser, d'avoir confiance en soi mais aussi une base solide technique et physique.
Si certains en ont beaucoup trop, d’autres en manque cruellement.
"On est parfois déçu quoi qu'on fasse, mais ça
ne doit pas vous empêcher de faire confiance aux gens
"Tout le monde est déçu un jour, mais tout le monde ne déçoit
pas toujours tout le monde"
Buck Rogers
La peur est une émotion ressentie par la croyance d'un danger ou de la perspective d'un danger ou d'une menace. En d'autres termes, la peur est une conséquence de l'analyse du danger et permet au sujet de le fuir ou de le combattre, également connue sous le terme « réponse combat-fuite ».
La confiance était autrefois synonyme de la foie. Avoir foie en quelqu'un ou quelque chose signifie avoir confiance envers cette personne où cette chose.
Une critique acerbes peut amener une réaction :
- de déprime plus ou moins silencieuse de quelqu'un manquant
d'assurance
- de colère d'autodéfense de quelqu'un manquant
d'assurance
- de silence de quelqu'un qui a confiance
en lui (maturité)
Prenons comme exemple le fait d'être attaquer sur le fait
d'avoir peur du noir (Acheluophobie,
kénonauphobie, kénophobie) :
Considérons que :
- un maternelle a peur du noir
- un élémentaire n'a plus peur
du noir depuis peu de temps
- un adulte n'a pas peur du noir
On a alors :
- un élémentaire dit à un maternelle qu'il a peur
du noir : le maternelle est touché et se met à pleurer
- un adulte dit à un élémentaire qu'il a peur
du noir : l'élémentaire est touché et se met en colère
- un élémentaire ou un maternelle dit à un adulte qu'il
a peur du noir : l'adulte n'est pas
touché et se met à sourire
Si l'adulte ne réagit pas et ne se met pas en colère, ce n'est
pas parce qu'il déprime mais parce qu'il n'est pas touché grace
à sa maturité.
Ainsi, le maternelle et l'élémentaire ne pourrons pas pratiquer
l'autodérision sur le fait d'avoir peur
du noir car ils sont encore touché par le sujet.
Différence entre maturité,
orgueil et vanité
:
Une sous-évaluation des compétences de quelqu'un, reconnu
par ailleurs comme un expert par ses paires, après une réussite
d'une tâche perçue comme difficile par son interlocuteur (mais
évident par celui-ci), entraînant des félicitations
censées procurer une certaine fierté
peut produire une réaction de mépris pour souligner ce
manque de reconnaissance. Ce mépris est souvent perçu comme
de l'orgueil alors qu'elle est de la vanité.
Par exemple :
Féliciter un jùdôka
de 30 ans d'expérience de sa connaissance
d'une technique de base pourrait entrainer un certains mépris de ce judoka
pour ces félicitations et une perception des autres comme étant
un être orgueilleux. Cette réaction
de mépris et cette perception d'orgueil
est dû à un manque de niveau de maturité
des différents interlocuteurs (notament du niveau 4).
Trop d'assurance entraîne l'échec
: si je suis sûr de gagner je ne fais pas d'effort, je ne fais pas
attention. Trop peu d'assurance entraîne l'échec : si je suis sûr de perdre, je perds. |
"Tout est une question de mesure." Aristote |
La parabole du clou :
Si l'on tape sur un clou avec un marteau pour l'enfoncer alors soit :
- le clou ne s'enfonce pas car même si le marteau est assez gros, le clou
est déjà totalement enfoncé
- le clou s'enfonce car le marteau est assez gros et que le clou n'est pas totalement
enfoncé
- le clou ne s'enfonce pas car le marteau n'est pas assez gros pour le clou
La maturité est lié à notre rapport à
l'objet :
Distance 0 : pris par
l'objet
Distance 1 : trop prés
de l'objet pour le voir en intégralité
Distance 2 : suffisamment
distant de l'objet pour le voir en intégralité
Par exemple dans l'enseignement :
Distance 0 : je ne peux
pas enseigner car je ne maîtrise pas l'objet de mon enseignement
Distance 1 : je ne peux
pas enseigner car je n'ai pas suffisament de recule sur mon propre apprentissage
(seicho) de l'objet enseigné
Distance 2 : je peux
enseigner car je suis suffisament distant de l'objet pour avoir du recule sur
mon propre apprentissage (seicho) de l'objet enseigné
L'effet Dunning-Kruger :
L’effet Dunning-Kruger, aussi appelé effet de surconfiance
est un biais cognitif
selon lequel les moins qualifiés dans un domaine surestiment leur compétence
:
- la personne incompétente tend à surestimer son niveau de compétence
;
- la personne incompétente ne parvient pas à reconnaître
la compétence de ceux qui la possèdent véritablement ;
- la personne incompétente ne parvient pas à se rendre compte
de son degré d’incompétence ;
- si une formation de ces personnes mène à une amélioration
significative de leur compétence, elles pourront alors reconnaître
et accepter leurs lacunes antérieures.
- "La grenouille au fond du puits ne connaît pas l'océan."
-"Qui s'assied au fond d'un puits pour contempler
le ciel le trouvera petit.."
Han
Yu
"L’ignorance engendre plus fréquemment la
confiance en soi que ne le fait la connaissance"
Charles Darwin
"L'ignorant affirme, le savant doute,
le sage réfléchit"
Aristote
"L'intelligence, c'est la chose la mieux répartie
chez les hommes n'est-ce pas, parce que, quoi qu'il en soit pourvu, il a toujours
l'impression d'en avoir assez vu que c'est avec ça qu'il juge"
Coluche (imspiré du Discours de la méthode de Descartes)
Dunning et Kruger attribuent ce biais à une difficulté métacognitive
des personnes non qualifiées qui les empêche de reconnaître
exactement leur incompétence et d’évaluer leurs réelles
capacités.
Cette étude suggère aussi les effets corollaires : les
personnes les plus qualifiées auraient tendance à sous-estimer
leur niveau de compétence et penseraient à tort que des tâches
faciles pour elles le sont aussi pour les autres.
Les études sur l'effet Dunning-Kruger ont surtout été réalisées sur des Occidentaux. Une étude sur des sujets est-asiatiques suggère que dans ce cas un effet inverse (sous-estimation de sa propre valeur et motivation pour s'améliorer) pourrait être à l’œuvre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dunning-Kruger
La mauvaise-foie :
Être de mauvaise-foie signifie s'exprimer sans reconnaitre ce que l'on
pense être vrai. Penser que celui qui n'est pas d'accord avec moi est
nécessairement de mauvaise foie est une gageure puisque ce raisonnement
est basé sur l'infaibilité de mon raisonnement et du raisonnement
de l'autre.
Apprentissage
de l'objet |
Apprentissage
de mon propre apprentissage |
Enseignement |
Voir aussi :
- la peur
- le respect
- le courage
- l'estime de soi
- le manque d'assurance
- la maturité