La culture du jùdô

Depuis sa création, l'enseignement du jùdô est accompagné de l'inculcation au jùdôka de fortes valeurs. Certains valeurs du jùdô sont directement extraites du bushidô. La plus connue d'entre elle est peut être le fait qu'on apprend aux jeunes jùdôkas à ne pas refuser un combat. (En effet, dans un entraînement de jùdô, lorsqu'un autre jùdôka viens vous demander d'être son partenaire pour un randori, vous n'avez pas le droit de refuser, même lorsque vous savez qu'il est beaucoup plus fort que vous.

Le respect et la confiance que l'on accorde à son adversaire lors d'un combat de jùdô sont primordiaux. En effet, lorsqu'un jùdôka fait chuter son adversaire, il doit garder le contrôle de sa prise, et la plupart des prises nécessitent de retenir son adversaire pour qu'il chute "correctement". À défaut, l'adversaire pourrait être gravement blessé. Les armlock (clés de bras) pourraient facilement disloquer ou déboiter les articulation de son adversaires. Les étranglements, s'ils étaient mal exécutés ou mal maîtrisés, pourraient eux aussi être très dangereux. Mais le respect et la confiance du jùdôka envers un autre jùdôka lors d'un combat sont absolus.

Grâce a cela, et malgré la grande dangerosité des prises effectuées, le jùdô est l'un des sports ou surviennent le moins de blessures et d'accidents. (De nombreux pratiquants n'ont jamais connus la moindre blessure, que ce soit à l'entraînement ou en compétition, et ce même après plus de 10 ans de pratique régulière). Au jùdô, les valeurs morales sont plus importantes que la technique elle-même.

Trahir cette confiance est l'équivalent d'un viol. Un jùdôka, même le plus zen, aura beaucoup de mal à ne pas être emporté par la colère le cas échéant.

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