L'arbitrage : L'intervention des médecins |
Sport de combat, le jùdô n'est pas pour autant considéré comme un sport dangereux.
Mais il arrive qu'un combattant
se blesse et il faut alors faire appel aux médecins présents sur
le lieu de compétition.
L'arbitre constate la blessure
et suspend le combat (hypothèse
du SONOMAMA (tel quel, sans modification) ou l'interrompt (hypothèse
du MATTE (attendez)). Puis il appelle le médecin le plus fort possible
en levant le bras vers le compétiteur blessé. D'une main, l'arbitre
désignera le compétiteur blessé (de son fait, c'est à
dire non d'une faute
de son partenaire) et de l'autre indiquera de l'index le premier examen, de
l'index et du majeur le second. À la troisième intervention du
médecin, le compétiteur blessé (toujours de son fait) perd
le combat. Sauf cas grave où
le blessé doit être évacuer par le corps médical,
le combat reprend une fois que le médecin
a achevé son office. Le combat
reprend ensuite d'un YOSHI (c'est bon, on y va, c'est partie) s'il avait été
suspendu d'un SONOMAMA (tel quel, sans modification) et d'un HAJIME (commencez)
s'il avait été interrompu par un MATTE (attendez).
Plusieurs cas sont possibles:
- Le combattant qui décide
de faire appel au médecin pour autre chose qu'une blessure
mineure (saignement ou ongle cassé), sera déclaré perdant.
- L'arbitre peut faire le médecin pour cas exceptionnel : un doute
de l'état physique d'un athlète.
- L'athlète n'a droit qu'à deux interventions du médecin
pour une même blessure.
À la troisième intervention, il est déclaré perdant.
Comment donner la décision :
Une fois que le docteur arrive sur la surface de combat,
l'arbitre peut si nécessaire appeler les juges. Ils discutent rapidement
de la situation et, une fois la décision prise, les juges reviennent
à leur place respective. L'arbitre annonce la décision prise.
Remarque : Lorsqu'un athlète est blessé, seul le médecin
et l'arbitre sont présents à ses côtés. Les juges
restent à leur place, mais sans perdre de vue ce qui se passe sur la
surface de combat.
Il arrive que des athlètes profitent du temps d'intervention du médecin
et l'utilisent dans un but purement tactique : se reposer ou casser le rythme
de l'adversaire. Et ceci plusieurs fois au cours d'un même combat,
ce qui n'est pas bien pour l'image du jùdô.
Lorsqu'un athlète tombe avec force sur la tête ou l'épaule,
l'arbitre doit lui laisser le temps de récupérer.
Sources : http://acsamjudo.free.fr/arbitrage_judo_medecins.php