La spécificité du jùdô

Pour ce qui concerne les grades, le jùdô a ceci de particulier en France qu'il prend en compte la maturité psychsociale (Shin) de l'enfant à savoir qu'il impose des âges planchés avant la ceinture noire, chose qu'il n'existe pas dans aucun autre art martial.

L'esprit sportif est aujourdhui, en théorie, partagé par l'ensemble des sports. Le jùdô à ceci de particulier qu'il en était un des précurseurs (1882) et qu'il l'a toujours particulièrement cultivé. Le jùdô est donc aujourd'hui l'un des portes parole légitime et privilégié de l'esprit sportif.

Un combat basé sur le jùdô ressemble, vue de l'extérieur, à une bagarre ou un rappochement intime que l'on partage avec l'autre. Le respect et la confiance que l'on accorde à son adversaire lors d'un combat basé sur le jùdô sont absolus et primordiaux. Grâce à cela, et malgré la grande dangerosité des prises effectuées, le jùdô est l'un des sports où surviennent le moins de blessures et d'accidents ; de nombreux pratiquants n'ont jamais connu la moindre blessure, que ce soit à l'entraînement ou en compétition, et ce même après plus de dix ans de pratique régulière. Au jùdô, les valeurs morales sont plus importantes que la technique elle-même.