Abitrage : Pendant le combat |
http://www.ffjda.org/Portal/Arbitrage/Re%CC%81glement%20arbitrage%20FIJ%20-%20e%CC%81te%CC%81%202020_Rul-1597761161.pdf
FIJ Abitrage
Un combat basé sur le jùdô dans une compétitions se joue à 5 : l'adversaire, les deux coachs, l'arbitre et vous même.
Le but : Maîtriser (déséquilibrer et contrôler) son adversaire en le faisant tomber sur le dos, en l'immobilisant au sol sur le dos ou en le faisant abandonner en exerçant une clé de bras ou un étranglement.
La surface de compétition : C'est le lieu où se déroule la compétition.
Les termes pour diriger le combat : Ils permettent à l'arbitre de diriger le combat.
Les niveaux d'avantage : Il existe 4 niveaux d'avantage.
Le signal sonore de la fin de combat
Les niveaux de pénalité : Il n'existe que 2 niveaux de pénalité.
L'intervention des médecins : Elle est soumise à des règles strictes.
Pour ce qui concerne les combat de Jùjutsu :
- il est interdit de porter des coups sans les contrôler c'est à
dire sans qu'il y est de retour
- il est interdit de venir saisir sans mettre d'atémi avant
- pour gagner le combat il faut :
- soit marquer plus de point
que l'adversaire durant le temps de combat (plusieurs ippon sont possible dans
un même secteur.
- soit marquer ippon :
-
en atémi
+
-
en projection
+
-
en immobilisation,
stragulation ou arthralgie
Nouvelle règle d’arbitrage
pour janvier 2025 (source IJF)
01) Le retour du yuko. En ne-waza,
cette valeur sera donnée au bout de cinq secondes d’immobilisation.
02) L’utilisation de la tête pour projeter ou se défendre
est à nouveau autorisée. Dans la catégorie cadets, cette
action sera pénalisée d’un shido.
03) Toutes les saisies dont celles à la veste sous la ceinture en haut
de la cuisse intérieure sont autorisées. En revanche, si la saisie
de la veste en dessous de la ceinture ou en haut de la cuisse intérieure
est réalisée de manière négative, un shido sera
donné.
04) Accrocher les jambes, avec la main ou le bras, en dessous du haut de la
cuisse intérieure, sera sanctionné d’un shido.
05) Une fois le kumikata installé, le combattant disposera de trente
secondes pour lancer une attaque.
06) La « prise de l’ours » sera autorisée. Par contre,
si les bras ou les mains sont joints — formant donc un cercle autour de
son adversaire — un shido sera donné.
07) Sortir de manière non intentionnelle de la surface de combat, en
tachi-waza comme en ne-waza, donnera lieu à un « matte ».
08) Les clés de bras appliquées lors d’une projection avec
un risque élevé de blessure pour Uke seront sanctionnées
d’un hansokumake. Si le risque de blessure est faible et exécuté
avec les deux mains sur un bras, l’arbitre dira « matte »
puis pénalisera d’un shido.
09) L’activité en ne-waza sera prise en considération par
le corps arbitral.
10) Le seoi-nage inversé est à nouveau autorisé sauf chez
les cadets où il sera pénalisé d’un shido.
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QUESTIONS :
Point 3 et 4 : On autorise uniquement la saisie de la veste mais pas les jambes
sous la ceinture ...donc on continue d’amputer 20 % des techniques de
la nomenclature.
Point 8 : Projection avec une clé installée est sanctionnée
par Hansokumake ou shido suivant si le risque est élevé ou faible.
Comment déterminer le risque ? Uke a le bras cassé alors «
hansokumake » (mais le mal est fait), uke a simplement une entorse et
là c’est shido (ce qui change pas grand-chose puisque avec une
entorse uke déclare forfait!!)
ARBITRAGE : Culture, Histoire, Principes
Le jujutsu est le terme générique qui regroupe toutes les méthodes
de combats à mains nues que pratiquaient les guerriers du moyen-âge
japonais.
Les farouches combats entre les diverses écoles de jujutsu contribuaient
à la renommée de leurs Maître et Élèves ;
c’était en général des duels entre les écoles
qui opposaient le meilleur pratiquant de chacune d’entre elles. Jigorô
Kanô à la fin du XIXe siècle développa
une école de jujitsu, qu’il appellera « JÙDÔ
» et qui se différenciait des autres « Ryu » avant
tout par son objet. Le Jùdô
cultivait en effet l’efficacité maximale comme les autres écoles
mais le but était tout autre :
« L’amélioration de l’Homme et de la société
»
Le jùdô
est une méthode d’éducation physique, intellectuelle et
morale par la pratique d’un art martial. Le jùdô
est le seul art martial issu du Jujitsu où la saisie de l’adversaire
est obligatoire, c’est ce qui a fait sa richesse technique, sa finesse
et son intelligence. L’affrontement en jujitsu ne permettait pas le combat
réel
puisque le but était de tuer sans l’être soi-même.
Jigorô Kanô
créa une discipline où les affrontements devaient permettre de
porter complètement les techniques, mais que l’on ne devait en
aucun cas blesser l’adversaire. Le ippon n’était accordé
que si l’on maîtrisait jusqu’au sol la chute de son partenaire
ou ses techniques de soumission pour sa sécurité. En dehors des
clés de coude où l’on doit laisser la possibilité
à son adversaire d’abandonner, toutes les techniques sont exécutées
dans le sens des articulations et jamais en hyper extension. Le contrôle
de la direction de chute, l’impact « plein dos » et la vitesse
d’exécution sont la définition de la réussite parfaite
de la technique de projection. Le jùdô
n’est pas une lutte où l’on accumule des avantages ou des
points, que ce soit au sol ou debout, le jùdô
est un duel codifié. Le seul but et le ippon, toutes les autres valeurs
ne peuvent être comptabilisées que s’il y a la volonté
de marquer Ippon.
Les combats et leur arbitrage ont bien évolué
au fil des années
Des défis inter-écoles de jujutsu sans merci, on est
passé, en un peu plus de 100 ans plus tard, à une discipline membre
du Comité International Olympique. La compétition est aujourd’hui
très règlementée et correspond pleinement à la «
Charte Olympique », humaniste, éducative et sociale. Le jùdô
n’en reste pas moins un art martial où le duel à 100% doit
être la règle. Une accumulation de points ne donne pas la victoire,
c’est la technique parfaite récompensée par le ippon qui
met fin au combat. La seule exception est le «Waza-ari-awasete-ippon»
qui, dans le cas où deux techniques qui auraient pu être évaluées
Ippon sont exécutées, il est estime qu’elles pourraient
correspondre à « la mise hors combat » de l’époque
des guerriers du moyen-âge et sont comptabilisées en jùdô
comme un « Ippon ». L’arbitrage doit philosophiquement prendre
en compte l’aspect du duel entre les deux combattants, récompenser
par la juste valeur ou la juste sanction les jùdôkas
qui s’opposent. Ces récompenses sont :
- Ippon ou presque Ippon (Waza Ari) et Yuko (pour les intentions de faire Ippon
et qui n’ont pas eu un succès complet)
Les sanctions sont :
- un avertissement ou disqualification, selon la gravité, pour ceux qui
mettent en danger leur propre santé ou celle de leurs adversaires, ceux
qui refusent le combat, qui empêchent le combat de se dérouler
loyalement, qui sortent de l’ère de combat. Toute action contraire
à l’esprit du jùdô
doit également être sanctionnée.
Celui qui gagne est celui qui a fait « LA » meilleure technique
ou, s’il n’y a pas de résultat technique, qui a démontré
sa loyauté par une attitude offensive et fair-play.
Culturellement et en complément, le jùdô
ne se réduit pas à son expression Olympique, le jùdô
reste un art martial, le jùdô
est plus qu’un sport, toutes les techniques du Gokyo font partie du patrimoine
du jùdô et doivent toujours
être enseignées. Il en est de même pour les « kuatsu
», techniques de réanimations et de mobilisations articulaires
pratiquées il y une quarantaine d’années par les enseignants
de jùdô
et les arbitres et qui sont à ce jour interdites dans certains pays.
Leur pratique est interdite mais leur connaissance
fait partie du patrimoine jùdô
et en aucun cas ne doit tomber dans l’oubli. Les arbitres sont les gardiens
de l’expression physique, culturelle et philosophique du Jùdô.
Le jùdô pour bien s’apprécier doit se comprendre.
La disparition du koka est regrétable pour les catégories d'éveil jùdô à poussin pour plus d'accompagnement des progrès réalisé en combat. L'apparition du kinsa a jeté un flou sur le résultat des combats.