Éthique

Étymologie : du grec ethikos, moral, de ethos, mœurs dans le sens de comportement.

Réflexion argumentée en vue du bien agir sur le pensé, le dire et le faire à adopter pour rendre le monde humainement habitable. En cela, l'éthique est une recherche d'idéal de société et de conduite de l'existence. Étymologiquement le mot "éthique" est un synonyme d'origine grecque de "morale". Il a cependant, de nos jours, une connotation moins péjorative que "morale" car plus théorique ou philosophique. Tandis que la morale est un ensemble de règles ou de lois ayant un caractère universel, irréductible, voire éternel pour ses partisans, l'éthique s'attache aux valeurs et se détermine de manière relative dans le temps et dans l'espace, en fonction de la communauté humaine à laquelle elle s'intéresse. Elle propose de s’interroger sur les valeurs morales et les principes moraux qui devraient orienter nos actions, dans le but d’agir conformément à ceux-ci. Un code éthique est toujours mûrement réfléchie et argumenté. Il se traduit toujours par une règle ou n loi accompagné d'une sanction et donc d'une explication. Par exemple, si la coprophilie et la zoophilie sont moralement inacceptable, seule la zoophilie est éthiquement inacceptable.

Cadre commun (ethikos)
Morale (moralitas)
Éthique (ethos)
Séparation entre le bien entre le mal comme absolu :
- qui ne se discute pas
- éternel
- qui sont transcendant
- auquel on obéit, on se soumet
Séparation entre les mœurs (dans le sens de "ethos" comportement qui découle de la norme local du moment) d'aujourd'hui et les mœurs du passé.
Punition Sanction (responsabilité)
Commande Recommande (informe des conséquences)
Définie par Dieu (non préétablis car éternelle) Définie par les groupes humains (préétablis)

Trois caractéristiques de l'éthique sont à considérer :
- le caractère, les motivations et l'intention (éthique de la vertu) ; pourquoi ? (Shin, la cause et donc le futur)
- le type d'action (éthique déontologique) ; quoi (Ghi, la conséquences instatanée et donc le présent)
- les conséquences (éthique conséquentialiste) ; pour quoi (Taï, la conséquence durable et donc le passé)

Par exemple, vous trouvez une valise de billet dans la rue, comment réagissez-vous ?
- vous vous en servez pour faire des cadeaux à vos amis (éthique de la vertu)
- vous le rendez à la police (éthique déontologique)
- vous le donnez aux pauvres (éthique conséquentialiste)

Les plus importants à maîtriser sont les causes puisqu'elles peuvent réimpacter le futur de manière inobservable.
En second lieu c'est le passé qui impact le présent de manière observable.
La conséquence instantanée n'existe ni dans le futur, ni dans le passé. Elle n'est donc pas importante.

Par exemple, quelqu'un allume une robinet d'eau puis l'éteind en mettant de l'eau partout, comment réagissez-vous ?
- le plus important est de se demander si la personne va recommencer
- en second lieu, il est important d'éponger.

Le code moral du jùdôka doit être respecté en considérant ses trois critères :
- par une éducation au cœur
- par respect d'une déontolologie
- dans le but de tendre vers le bien-être et le développement humain (kojin no kansei).

Parvenir à suivre cette ligne de conduite dans la vie de tous les jours est un cheminement intérieur (démarche personnelle) de toute une vie (do mu kyoku) nécessitant un dévouement (shin) constant envers soi et les autres.