Adversité

Rigueurs du sort, forces qui s'opposent à une personne ou un groupe de personnes dans la recherche de son bien-être, de ses objectifs et de son bonheur.

En compétition basée sur le jùdô, on ne se bat pas contre des adversaires pour obtenir un prestige mais contre l'adversité par et pour l'amélioration de soi.

Le soutien de l'élève est parfois vu comme une exacerbation du caratère agressif de celui-ci afin d'assouvir la véritable finalité de la victoire à tout prix qui serait vu comme disproportionné au vu des enjeux alors que soutenir son élève en combat basé sur le jùdô c'est comme soutenir un escaladeur à monter en haut d'une montagne. Il n'y a aucune animosité envers un adversaire mais une lutte contre l'adversité et contre soi-même.

Lors d'un objectif de groupe, il s'agit de tenter de parvenir à se rapprocher le plus d'un objectif. Les autres groupes sont donc vus comme plus ou moins concurrents en fonction de l'éloignement de cet objectif et des objectifs des autres. Vouloir indistinctement l'échec de tous des autres après son propre échec est une vision orgueilleuse qui n'a rien à voir avec l'esprit du jùdô. Ainsi vouloir la réussite de l'adversaire responsable de son échec est logique puisqu'elle met en avant sa propre qualité au travers de la qualité de cet adversaire. Vouloir l'échec de cet adversaire est la marque d'un orgueil important. Une sorte de vengeance sensée amoindrir la blessure narcissique de l'échec comme dans le jugement de Salomon. Ainsi en compétition par équipe, un jùdôka ne verra pas sa non-selection dans l'équipe comme un échec puisque l'ojectif n'est pas sa propre réussite mais la réussite l'objectif de l'équipe. Réussir n'a de sens qu'au travers de la réussite de l'équipe. Si je gagne mes combats mais que mon équipe perd alors j'ai perdu et inversement. Je préfère que mon équipe gagne avec ou sans moi plutôt que je gagne mes combats.

Voir aussi :
Le rôle de l'enseignant en compétition
Le soutien psychologique
Le championisme
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