Participer

Du latin participare (« prendre part à »), composé de la racine pars, partis (« partie ») et du verbe capere, captus (« prendre », « capter », « saisir »).

Dans le cadre d'une compétition ou d'un combat, participer signife prendre part à la compétition ou au combat, c'est dire se comporter en compétiteur ou combattant et donc faire de son mieux (ganbaru) pour gagner tout en respectant l'adversaire et les règles établies.

Avant le combat vous ne devez pas vous demander si vous allez gagner mais comment vous aller gagner. La victoire ne doit pas faire de doute non pas parce que vous êtes meilleur mais parce que vouloir gagner de manière déterminé (en respectant l'adversaire et les règles établies) son adversaire fait partie du jeu.

Ce qui compte ce n'est pas de gagner mais c'est être totalement maître de soi et de montrer que son esprit est invaincible afin d'obtenir la sérénité et la paix de l'esprit (agatsu, la victoire morale sur soi-même). C'est tenir tête à la situation, faire face à ces responsabilités.

On ne s'engage pas dans une compétition qu'on ne veut pas gagner.

En compétition basée sur le jùdô, on ne se bat pas contre des adversaires pour obtenir un prestige mais contre l'adversité par et pour l'amélioration de soi.

"J'arrive maintenant à la dernière étape de ma méthode d'édification spirituel et je voudrais aborder ce qui constitue l'essence même du jùdô et de son application : "si tu gagnes, ne t'enorgueillis pas de cette victoire ; si tu perds, ne soit pas abattu de cette défaite ; dans le calme, ne relâche pas ta vigilence, dans le danger, ne soit pas effrayé ; continue d'arpenter ce même chemin "
Jigoro Kano

"Du point de vue du combat de jùdô, cette phrase signifie qu'il faut combattre en rassemblant tout son esprit, sans tirer vanité d'une victoire, car il arriverra encore de perdre ; et ce qui est également vain de se déprécier au motif d'une défaite. Il n'y a aucune raison, sous prétexte que l'on est dans une situation tranquille ou à l'inverse dans une posture fâcheuse, de faire une différence quant à la façon d'engager son esprit."
Commentaire d'Yves Cadot

"N'essaies rien : Fais-le ou ne le fais pas"
Yoda

"Ne vous souciez pas d'être meilleur que vos comtemporains ou de vos prédecesseurs essayez d'être meilleur que vous-même"
Faulkner

"Ce qui fait la force d'un homme ceux-sont ses échecs"

"Ce qui compte, c’est pas la force des coups que tu donnes, c’est le nombre de coups que tu encaisses tout en continuant d’avancer. Ce que t’arrives à endurer tout en marchant la tête haute. Personne ne frappe aussi fort que la vie, c’est pas d’être un bon cogneur qui compte, l’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant, c’est de pouvoir encaisser sans jamais, jamais flancher. C’est comme ça qu’on gagne !"
Rocky Balboa

Ganbatte

Ganbatte signifie "Fais de ton mieux". Ganbatte est un mot dont le but est d'encourager les gens pour qu'ils se donnent à fond et qu'ils fassent de leur mieux. S'il est utilisé juste avant une performance (seika), il peut aussi avoir le sens de "Bonne chance". C'est la notion de "tout donner" et de "ne rien lâcher", c'est également un état d'esprit. Elle doit s'appliquer dans sa pratique mais aussi dans la vie.
Avant le combat le maître dit à son élève Ganbatte ! (fait de ton mieux)
Après le combat l'élève dit à son maître Ganbatta ! (j'ai fais de mon mieux)

Théorie de la motivation intrinsèque et extrinsèque

Cette théorie, initialement présentée par Richard Deci en 1975 et enrichie par Deci et Ryan (1985, 2002), présente l’originalité par rapport aux précédentes théories, de distinguer deux types de motivation suivant qu’elle est "imposée" ou non

- La motivation intrinsèque : l’action est conduite uniquement par l’intérêt et le plaisir que l’individu trouve à l’action, sans attente de récompense externe.

- La motivation extrinsèque : l’action est provoquée par une circonstance extérieure à l’individu (punition, récompense, pression sociale, obtention de l’approbation d’une personne tièrce...).

Ces deux types de motivations sont complétés par un troisième état : l’amotivation
- L’amotivation : l’individu a le sentiment d’être soumis à des facteurs hors de tout contrôle. L’amotivation se distingue de la motivation extrinsèque par l’absence de motivation liée au sentiment de ne plus être capable de prévoir les conséquences de ses actions.
Motivation et auto-détermination

Une deuxième originalité de cette théorie est d’organiser ces motivations entre elles suivant une échelle continue de régulation (ou d’auto-détermination)

Motivation et auto-détermination

Une deuxième originalité de cette théorie est d’organiser ces motivations entre elles suivant une échelle continue de régulation (ou d’auto-détermination)

Motivation intrinsèque
Régulation intrinsèque
Motivation extrinsèque
Régulation intégrée
Régulation identifiée
Régulation introjectée
Régulation externe
Amotivation
Absence de régulation

- Absence de régulation : absence complète de motivation Exemple pour le suivi d’une thérapie : Honnêtement, je ne comprends vraiment pas ce que je peux retirer de la thérapie.

- Régulation externe : correspond à la définition initiale de la motivation extrinsèque. Le comportement de l’individu est régulé par des sources de contrôle extérieures à la personne, telles des récompenses matérielles ou des contraintes imposées par une autre personne Exemple pour le suivi d’une thérapie : Parce que je ne veux pas contrarier mes proches qui veulent que je sois en thérapie.

- Régulation introjectée : l’individu commence à intérioriser les contraintes externes en se culpabilisant notamment. L’action n’est pas encore librement choisie puisque l’individu agit pour éviter une conséquence désagréable qu’il s’impose en se culpabilisant Exemple pour le suivi d’une thérapie : Parce que je me sentirais mal face à moi-même de ne pas poursuivre la thérapie.

- Régulation identifiée : même si l’activité au final est réalisée à des fins externes, elle devient valorisée et importante pour l’individu qui s’identifie alors à cette activité Exemple pour le suivi d’une thérapie : Parce que j’aimerais apporter des changements à ma situation actuelle.

- Régulation intégrée : l’activité est cohérente avec le concept de soi de la personne, qui peut alors s’approprier l’action et trouver des sources d’auto-motivation complémentaires à la source externe à l’origine de l’action Exemple pour le suivi d’une thérapie : Parce qu’à travers la thérapie, je sens que je peux maintenant prendre la responsabilité de faire des changements dans ma vie.

- Régulation intrinsèque : correspond à la définition initiale de la motivation intrinsèque. L’action est conduite uniquement par l’intérêt et le plaisir que l’individu trouve à l’action, sans attente de récompense externe Exemple pour le suivi d’une thérapie : Pour le plaisir que je ressens lorsque je suis complètement absorbé dans une séance de thérapie.

Conséquences
De nombreuses études ont été menées sur les conséquences du niveau d’auto-détermination. Globalement, il ressort que les comportements intrinsèquement motivés font preuve de meilleure créativité, d’une plus grande persévérance face à l’adversité et d’une meilleure concentration.

Applications
Cette théorie est donc à l’origine de nombreuses études autour des facteurs pouvant faire évoluer l’auto-détermination d’un individu, notamment dans le milieu scolaire (motivation des élèves) et du monde médical (motivation des patients).

http://alain.battandier.free.fr/spip.php?article19

Voir aussi :
Le rôle de l'enseignant en compétition
Le soutien psychologique
Le championisme
L'adversité