L'histoire des grades |
Les grades en jùdô
Bref historique Les divers grades en jùdô en font une spécificité par rapport à la grande majorité des autres disciplines sportives, mais il faut se souvenir que le jùdô est issu du japon où le système hiérarchique est très répandu dans de nombreuses activités courantes. Jigorô Kanô le père du jùdô, n’a jamais eu de grade en jùdô, mais ayant pratiqué des jujutsus, qui sont la base du jùdô, il a reçu un menjo (certificat) attestant qu’il a étudié la totalité des techniques du ryu (école) soit le Menkyo kaiden, le grade le plus élevé. Les écoles de jujutsu avaient un système de gradation comme suit: KiriKami shoden D’où les titres de : Renshi, Kyoshi, Hanshi, Meijin. Shihan. Un certain nombre de ses premiers élèves avaient ce genre de grades. Il leur a accordé une équivalence dans son propre système soit les « dan » qu’il échelonna de un à dix. Tous les détenteurs de dan avaient le privilège de porter une ceinture noire. Ils formaient le groupe des yudansha De ce groupe est issu un sous-groupe formé des détenteurs des 6e à 10e dan qu’il a appelé les kodansha ou grade supérieur. Les 6e, 7e et 8e dan ont le privilège de porter une ceinture rouge et blanche et les 9e et 10e dan une ceinture rouge. Pour les nouveaux adeptes il instaura le système des Kyu qu’il limite à six pour marquer la progression dans l’étude du jùdô qui avait comme objectif une approche basée sur le développement physique et mental. Du 6e kyu au 2e kyu tous les membres portaient une ceinture blanche, les détenteurs du 1er kyu une ceinture marron. On appelle ce groupe les mudansha. Au début du jùdô il n’y avait pas d’enfant, ni de femme qui pratiquaient mais avec l’ouverture à la pratique à ces groupes le principe des kyu a du s’adapter avec quelques particularités. Pour les femmes, la ceinture noire avait une barre blanche au centre de la ceinture et tout du long, car à l’époque les femmes ne faisaient pas de compétition (Maitre Jigorô Kanô n’y était pas en faveur ) Cette pratique est encore répandue au Japon et dans quelques pays a travers le monde mais de moins en moins populaire. Seuls quelques irréductibles maintiennent cette coutume dans le monde. La raison de cette distinction fait partie d’un sujet sensible. L’arrivée des enfants à la pratique n’a amené au départ, au Japon, que de légères modifications dans l’attribution des grades ; seule une ceinture de couleur violette entre le 2e et le 1er kyu a été ajoutée. Maitre Jigorô Kanô a toujours porté le obi traditionnel blanc qui ne correspond à aucun grade en jùdô. Il faut noter que les premiers à pratiquer étaient des hommes de tous les milieux qui, à cette époque, portaient le Obi, ceinture traditionnelle qui avait plusieurs fonctions : Elle servait à tenir, fixer les divers éléments de l’habit, elle servait aussi de ceinture de maintien pour le bas du dos et pour maintenir une certaine chaleur au corps et enfin pour ceux qui avaient le privilège de porter l’épée (le katana) cet obi servait à fixer le katana au corps et à maintenir le fourreau (la saya) en place quand celui-ci était dégainé. En France Maitre Mikinosuke Kawaishi assisté de Jean Gailhat a déterminé une couleur de ceinture pour chaque Kyu, de la couleur la plus claire à la plus foncée Soit la : blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron. Cette visibilité des ceintures correspondait plus à la mentalité Européenne ce qui permettait de voir la progression accomplie. Ce Príncipe a été adopté par de nombreux pays et adapté par d’autres arts martiaux. |
Il a existé deux systèmes de grades au Japon. L’ancien système appelé Menkyo et un plus récent datant de 1902.
L’ancien système japonais de graduation
: Menkyo
Ce certificat de transmission date du 16e siècle environ. Il était
utilisé par les écoles traditionnelles d’arts martiaux
au japon. Il est encore utilisé de nos jours par certaines écoles
et parfois en parallèle avec le système Kyu/Dan.
Durant la période féodale le systeme de Menkyo n’était pas unifié et chaque Ryu (école traditionnelle d’arts martiaux) avait son propre système de Menkyo de 3 niveaux à 5 niveaux avec ses propres critères d’évaluation.
Menkyo signifie permission,
certificat. (Men vient de Manuka être libéré ; Kyo signifie
autorisé). Le Menkyo se présentait
sous forme de rouleau où sont inscrites différentes informations
concernant celui qui le reçevait, comme son nom, son niveau, les techniques
apprises. Il était réalisé par la main du maître
et parfois par son disciple le plus doué en calligraphie.
Dans le système Menkyo les
critères de sélection et les différents tests étaient
utilisés étaient très particuliers et peuvaint choquer
; les élèves étaient filtrés et seuls ceux qui
se montraient dignes étaient initiés aux différents niveaux.
Dans le système Menkyo on
pouvait parfois attendre 10 voire 20 ans avant d’avoir le titre supérieur.
Ils étaient une attestation d’initiation de niveau à la
fois physique et mental irréversible contrairement aux Dan où
l’on obtient un degré supérieur même si on a perdu
l’efficacité d’autrefois.
Le Menkyo exprimait aussi le degré
de confiance
que donnait le maître à l’élève, reconnaissance
qui offrait au disciple la possibilité d’être initié
au niveau supérieur puis progressivement aux secrets de l’école.
Le Menkyo était aussi un véritable
gage de confiance et de moralité.
L’élève était jugé sur plusieurs années
tant sur le plan technique que sur son comportement. Plusieurs épreuves
bien particulières permettaient au maître de connaître
parfaitement son élève sur tous les plans.
Le premier Menkyo décerné,
tout comme le premier Dan, désigne le pratiquant comme un débutant
certes avancé mais encore très perfectible. Il marque le début
du travail véritable et non la fin.
Composition du système Menkyo
:
Menkyo Shoden : niveau débutant,
enseignement préliminaire.
Menkyo Chuden : niveau moyen.
Menkyo Okuden : niveau avancé,
entrainement approfondi. Les techniques okuden étaient en générale
enseignées uniquement aux élèves internes (Uchi deshi).
Menkyo Kaiden : niveau supérieur.
C’est le plus haut niveau dans l’autorisation d’enseigner
la technique et l’esprit d’un art martial classique. Ce titre
était remis par le maître d’une école à son
élève le plus proche. Il était considéré
comme l’attestation de transmission ultime qui faisait entrer l’élu
dans la généalogie officielle des maîtres de l’école
et lui permetait soit de succéder au maître, soit de fonder sa
propre école ou une nouvelle branche de l’école du maître.
Il existe un livre s'intitulant "Jùdô
no gokui" qui signifie la sublimation (le
plus haut niveau de maîtrise d'un art ou d'une technique)
du jùdô c'est à dire l'idéal d'expertise
technique à atteindre. Cf. "Judo no Gokui (Secrets du Judo)" 1922 de Sadamoto Hisamatsu |
Le système japonais actuel de graduation.
Il est créé en 1902 par la Dai
Nippon Butokaï (association des vertus martiales du grand japon).
C’est une célèbre organisation paramilitaire ultra nationaliste
japonaise, créée en 1895 dans le but de sauvegarder les arts
anciens et de promouvoir les arts modernes. Elle était constituée
d’anciens samouraïs, tous maîtres de haut niveau. Sa fonction
était de reconnaître les Budo et les Ryu authentiques.
Cette organisation a mis au point un système de reconnaissance se basant
sur l’ancien système Menkyo.
Ce système de grades est composé de 4 titres de maîtrise
qui étaient utilisés au Japon avant l’adoption système
Kyu/Dan. Il est encore utilisé par certaines écoles en parallèle
avec le système Kyu/Dan.
Renshi : créé en 1928,
disciple avancé de l’école (5e – 6e Dan)
Kyoshi : instructeur de l’école
(7e – 8e Dan)
Hanshi : maître de l’école
(9e – 10e Dan)
Shihan : grand maître, ce titre
ne peut être obtenu qu’a partir du 8e Dan.
http://itaaf.free.fr/Articles%20sur%20l'Aikido/Les%20grades%20d'enseignement.html
Attribution des premières ceintures noires
en France :
La manière d'attribuer la ceinture noire 1er dan à beaucoup
évolué :
Pour les pionniers :
-
1er dan : gagner 5 combats (ippon) en moins de 5 minutes
-
2e dan : automatiquement après 2 ans d'ancienneté
-
3e dan : la discrétion de Mikinosuke Kawaishi
Les candidats au premier Dan de la ceinture noire devront vainre ces cinq adversaires dans un délai ne dépassant pas cinq minutes. Toutefois, en cas de match nul avec le dernier candidat, le jury pourra, selon les circonstances, accorder la ceinture noire aux candidats.
L'examen de la ceinture noire évolue avec le temps, mais l'épreuve de compétition ou shiaï et la démonstraion de technique ou kata persistent sous diverses formes. Les points obtenus sont comptabilisés. Mikinosuke Kawaishi, qui a seul autorité en la matière, donne un nom significatif à l'épreuve de connaissance qu'il intitule : examen technique et mental.
Les grades avant Jigoro Kano :
Avant l'arrivée du jùdô, les grades n'existaient pas dans les arts martiaux sous la forme actuelle. La méthode traditionnelle pour attester des capacités d'un bushidoka était la rédaction d'un parchemin ou d'un certificat. C'est dans ce contexte que Jigorô Kanô créa l'école du jùdô Kôdôkan en 1882. En 1883, ce dernier fut le premier à établir une distinction hiérarchique en établissant deux classes : les mudansha (non-gradés ; élèves) et les yudansha (gradés, porteur d'un dan; enseignants), et nommant deux de ses meilleurs élèves shodan (1er dan), mais ceux-ci n'en portait que le titre, et aucune couleur de ceinture ne les différentiaient encore de leurs camarades. Kanô prit l'habitude de faire porter à ses yudansha une ceinture noire vers 1886. Les ceintures de couleurs (6e au 1er kyu) ont été inventées en Angleterre au milieu des années 1920 puis introduites à son arrivée à Paris en 1935 par le professeur Mikinosuke Kawaïshi.
Il pensait que les jùdôkas européens seraient d'avantage motivés si leur progression était ponctuée par d'avantage de niveaux intermédiaires qu'au Japon. Ouvert aux adaptations. Il disait : « Le jùdô, c’est comme le blé ou le riz, il doit s’adapter au terroir ». Il comprend qu’en France, les gens, les enfants notamment, ont besoin de reconnaissance plus vite et plus jeune qu’au Japon. Là-bas, ils attendent patiemment plusieurs années avec la ceinture blanche. Mikinosuke Kawaishi reprend le cursus d’enseignement des techniques, et ponctue l’apprentissage par les remises de ces ceintures de couleurs. Pour l’anecdote, Mikinosuke Kawaishi, qui avait passé plusieurs années en Angleterre, s’est inspiré des couleurs du billard anglais, le snooker.
N.B. : La ceinture verte-bleue n'existe plus depuis 1994 (mais qui a existé de 1989 à 1994) et la ceinture violette, parfois utilisée entre la ceinture bleue et la ceinture marron, la ceinture avec un liseré rouge ainsi que la ceinture rose parfois utilisée pour les enfants de 4 ou 5 ans n'existent pas en France. La ceinture noire ou blanche et rouge avec un liseré blanc portée par les femmes n'a existé qu'au Japon pour marquer une différence entre homme et femme jusqu'en 1999.
Une ceinture verte et bleu qui faisait partie de ces nouvelles ceintures sera supprimé en 1995 afin de passer la ceinture noire de 16 ans à 15 ans.
Le tableau qui suit liste les premières ceintures noires décernée par Maitre Kawaishi avant 1943 en France.
Judoka |
Date |
Ordre retenu par le Collège des Ceintures Noires |
Grade actuel |
|
1 |
Moshe Feldenkrais | 10 février 1939 |
- |
inférieur au 6e dan |
2 |
Maurice Cottereau | 20 avril 1939 |
1 |
inférieur au 6e dan |
3 |
Jean de Herdt | 12 juin 1940 |
1 bis |
6e dan |
4 |
Henri Birnbaum | 12 juin 1940 |
51 |
6e dan |
5 |
Paul Bonet-Maury | 2 |
6e dan |
|
6 |
Robert Sauvenière | 18 décembre 1941 |
49 |
inférieur au 6e dan |
7 |
Charles Malaisé (ou Jean) | 26 mars 1942 |
3 |
inférieur au 6e dan |
8 |
Jean Andrivet | 4 |
4e dan |
|
9 |
Roger Piquemal (ou Robert) | 25 juin 1942 |
5 |
inférieur au 6e dan |
10 |
Jacques Laglaine | 25 juin 1942 |
6 |
8e dan |
11 |
Guy Pelletier | 1er novembre 1942 |
7 |
9e dan |
12 |
Jean Beaujean | 26 novembre 1942 |
8 |
inférieur au 6e dan |
Jean de Herdt est aussi le premier français a obtenir le 2e dan ainsi que le 3e dan. Moshe Feldenkrais qui avait pratiqué le jiu-jitsu avant l'arrivée de Mikinosuke Kawaïshi, qui s'est toujours considéré comme ceinture noire française car il a pratiqué en France et a été nommé Ceinture Noire par Mikinosuke Kawaïshi à Paris en 1939, n'a jamais figuré sur la liste établit par le Collège des Ceintures Noires car il était de nationalité britannique.
La liste ci-après, établie avec la collaboration
du Collège des Ceintures Noires, appelle les remarques suivantes :
Lors de l'établissement de la première liste par le Collège
des Ceintures Noires, Jean
de Herdt fut inscrit en tant que "numéro 1". On s'aperçut
alors que Maurice
Cottereau avait été oublié. Après correction,
il prit le numéro 1 et Jean
de Herdt, le "numéro 1 bis".
Certains judokas ont été nommés ceinture noire avant
la rédaction des cartes du Collège des Ceintures Noires. Ainsi
Henri Birnbaum
et Robert Sauvenière
ont un numéro qui ne correspond pas à leur ordre chronologique,
respectivement nommé le 12 juin 1940, classé 51e et le 18 décembre
1941, classé 49e. Ces différences n'apparaissent que dans les
années 1942 à 1947. L'ordre exact des nominations est donc légèrement
différent de celui des cartes officielles. Les premiers gradés
sont : 1. Maurice
Cottereau (20-04-39) ; 2. Jean
de Herdt (12-06-40) ; 3. Henri
Birnbaum (12-06-40) ; 4. Paul
Bonet Maury (01-08-40)
; 5. Robert Sauvenière
(18-12-41) ; 6. Charles Malaisé (26-03-42) ; 7. Jean
Andrivet (26-03-42),
etc.
Il n'y a actuellement aucune liste précise et complète, avec les dates de nomination, de la totalité des ceintures noires françaises. Les archives des organismes officiels ont permis l'établissement de la présente liste dans laquelle il y a encore de petites erreurs.
01 COTTEREAU Maurice.......20-04-1939 | 26 PIMENTEL Jean................22-06-1944 | 52 LANDRA René................04-03-1946 | 78 GOIN Olivier .....................28-01-1948 |
01 bis DE HERDT Jean............12-06-1940 | 27 CREMMER Jean ...............18-01-1944 | 53 ZIN Jean..........................28-05-1946 | 79 BONNET Raymond ...........26-02-1948 |
02 BONET-MAURY Paul.......01-08-1940 | 28 FRIMAT René ...................07-08-1944 | 54 DUCHÊNE Georges............Juill. 1946 | 80 BOGAERT Robert .............26-02-1948 |
03 MALAISÉ Charles (ou Jean)..26/03/1942 | 29 DELESQUE LÉANDRE..........01-09-1944 | 55 VALIN Alain....................13-11-1946 | 81 BONNOT Roger ..................Mars 1948 |
04 ANDRIVET Jean................26-03-1942 | 30 MEYER Léon.....................01-10-1944 | 56 NOCQUET André ..........12-09-1946 | 82 MIDAN Bernard ................28-04-1948 |
05 PIQUEMAL Roger (ou Robert).25-06-1942 | 31 VALLÉE Jean-Georges......01-10-1944 | 57 PHAM DANG CAO P....14-04-1947 | 83 FERLET Jean .....................28-04-1948 |
06 LAGLAINE Jacques...........25-06-1942 | 32 SARDINA Jean .................01-10-1944 | 58 LIVET Jean......................28-04-1947 | 84 DUMONT Marcel...............28-04-1948 |
07 PELLETIER Guy.................01-11-1942 | 33 LEHNERT André.............. 22-06-1944 | 59 DARGAU D Georges.........30-4-1947 | 85 NAUDIN Albert..................10-09-1948 |
08 BEAUJEAN Jean ...............26-11-1942 | 34 ROSSIGNOL André .........01-01-1945 | 60 BRUEZIÈRE Jacques...... 01-05-1947 | 86 BORSI Armand ..................27-09-1948 |
09 LENORMAND Robert.......25-03-1943 | 35 MARTEL Pierre.................01-03-1945 | 61 LOINTIEZ Henry............ 01-05-1947 | 87 LE TREUT Maurice.............27-11-1948 |
10 LOUFTI..............................25-03-1943 | 36 LEVANNIER Lucien..........01-05-1945 | 62 IMBERT Thérésius ..........20-05-1947 | 88 JARRY Roland.....................03-12-1948 |
11 LONDON Georges….....…01-04-1943 | 37 BOUVARD Max................27-03-1945 | 63 ANTONINI Jean-T..........25-06-1947 | 89 BONHOTTE Marcel............. Déc. 1946 |
12 GUILLAUME ....................01-04-1943 | 38 FOUQUET.........................23-07-1945 | 64 LEROUX Georges...........22-02-1947 | 90 DUCROT Roland ...............30-06-1948 |
13 MERCIER André................20-07-1943 | 39 STROLH ...........................01-08-1945 | 65 VERRIER Guy.................23-12-1947 | 91 GODET Robert |
14 PORTIER Jean....................20-07-1943 | 40 LAFOSSE Jean..................06-11-1945 | 66 GARAIX Jean-Paul .........23-12-1947 | 92 BÉNAZET Jean ..................23-01-1949 |
15 GERBAUD Hervé...............20-07-1943 | 41 PHILIPPE Maurice.............29-11-1945 | 67 MARCELIN Jean-René...23-12-1947 | 93 GICK Henri.........................23-01-1949 |
16 LAMOTTE Manus..............20-07-1943 | 42 BELAUD Jacques...............01-01-1946 | 68 OUDARD Serge..............05-10-1946 | 94 JAZARIN Pierre .................23-01-1949 |
17 TOPIN Marcel....................20-07-1943 | 43 PÉGON Pierre ...................01-03-1946 | 69 AUDRAN René ..............15-04-1947 | 95 MOLLE Jean-Jacques .........23-01-1949 |
18 GIRAUD Jean.....................20-07-1943 | 44 LENORMAND Marcel .....12-09-1946 | 70 BESSE Georges...............28-06-1948 | 96 PLÉE Henry ........................23-01-1949 |
19 LEROUX............................25-11-1943 | 45 ROUSSEL Pierre................22-12-1946 | 71 CAUQUIL Guy................26-02-1948 | 97 RIGAL Pierre ......................23-01-1949 |
20 CHELLY.............................25-11-1943 | 46 CHANCEREL René...........01-01-1945 | 72 CROLL-PICARD F....................1947 | 98 LEFORT Jean .....................23-01-1949 |
21 BOURDIAUX Pierre….......24-02-1944 | 47 PAISANT-DU-CLOS | 73 GILLET Jean .....................Mars 1948 | 99 KUNTZLER Armand ..........23-01-1949 |
22 WEISSENTHANNER E.....01-02-1944 | 48 DUPONT Georges ............14-10-1948 | 74 LE TROQUER Jacques ...01-01-1945 | 100 BERTHET Roger...............23-01-1949 |
23 LEFÈVRE Paul ...................24-02-1944 | 49 SAUVENIÈRE Robert...... 18-12-1941 | 75 MARTINEZ Alphonse .....28-04-1948 | |
24 DEBARD André..................15-04-1944 | 50 VÉRAIN Roger .................09-03-1943 | 76 MINGAND Marcel | |
25 CHALIER Jean-Maxime......22-06-1944 | 51 BIRNBAUM Henri ............12-06-1940 | 77 GUÉNIOT André................Sept.1948 |
101 SASIA Raymond | 127 RÉMY Ted | 153 KLASSER André | 179 TARQUINY François |
102 BEAUDOIN Jack | 128 ANDRAULT Michel | 154 PATIN Albert | 180 DUJOUX Aimé |
103 CHAMBORD Jean | 129 VAUCHER Robert | 155 PERRIN Jacques | 181 MORGAND Roger |
104 MALLET Claude | 130 GOURHAND Henri | 156 VAN DEN BRANDEN Louis | 182 COUZINIE Émile |
105 STRADI René | 131 ROUSSEL Raymond | 157 CHARRIÈRE Michel | 183 KARPMAN Gilbert |
106 PICARD Robert | 132 VIMEUX Albert | 158 LE DREF François | 184 MICHOY Louis |
107 MORIN René | 133 HÉLIAS Raymond | 159 ROSSIN Raymond | 185 BURGAT Henri |
108 GEORGES Robert | 134 SALES José | 160 PERETTI Jacques | 186 BLAIN Georges |
109 CAYRON | 135 DESTRUHAUT René | 161 LE SOLLIEC Gérard | 187 MENNESSIER Henri |
110 ANGEVIN Raymond | 136 VALLADON Noël | 162 POUGET Claude | 188 D'AUTHEVILLE Claude |
111 JAZARIN Jean-Lucien | 137 LALLÉE Jean | 163 KNABEL Jean | 189 REDON Jean |
112 LAISNÉ Marcel | 138 BROQUEDIS Jean | 164 AGISSON Henry | 190 ROUSSEAU Jean-Pierre |
113 NAYROLLES Gaston | 139 Joseph Robert | 165 COLONGES Lucien | 191 KOSEK Jean |
114 PROUVOT Michel | 140 MAZÉAS Jean | 166 LACAY Marc | 192 VAN DER VEKEN René |
115 VERGNE Roger | 141 NIEDZLIELSKI Jean | 167 MULLER Paul | 193 LÉVY Maurice |
116 ROUX Jean | 142 CHAMUZEAU Clément | 168 CHALON Guy | 194 MICHAUDET André |
117 PROVERBIAU Édouard | 143 MAUREL Gilles | 169 OVADIA Jacques | 195 MANET Edouard |
118 POULAIN | 144 VIEVILLE Francisque | 170 ROTH René | 196 RINNERT Aribert |
119 JOUAN Roger | 145 CARRÉGA Roméo | 171 BRAEKEN Raymond | 197 ANGLES Marcel |
120 GAIHAT Jean | 146 HENDERYCKSEN René | 172 ÉTIENNE Aimé | 198 BERGOUNIOUX Jean |
121 DELANGE Roland | 147 NICOLLE Raymond | 173 DELAURENT Maurice | 199 MOREAU Raymond |
122 COLLARD Claude | 148 RAGOT Pierre | 174 JOURDAN Gilbert | 200 BARDIN André |
123 OGÉ André | 149 MARTINET Pierre | 175 AZÉMA Jean | |
124 PARISET Bernard | 150 BLANC Jacques | 176 MAROUX Georges | |
125 COMBE Claude | 151 DELFORGE Jean | 177 ROUMENDAS Henri | |
126 SCALA Marc | 152 DONGE Adrien | 178 DUNOYER Joseph |
Tableau des 103 premiers ceinture noire français selon l'ordre chronologique
N.B : Moshe
Feldenkrais n'est pas non-plus dans ce tableau car pour être dans
les premières ceintures noires français il faut :
- être ceinture noire
- être français
00 | AUBRÉE Fortuné 1918 * | ||||||||
01 | COTTREAU Maurice 20/04/1939 | 25 | CREMMER Jean 18/01/1944 | 45 | FOUQUET 23/07/1945 | 60 | ROUSSEL Pierre 22/12/1946 | 78 | BONNOT Roger 01/03/1948 GILLET Jean 01/03/1948 |
02 | DE
HERDT Jean 12/06/1940 BIRNBAUM Henri 12/06/1940 |
26 | WEISSENTHANNER E 01/02/1944 | 46 | STROLH 01/08/1945 | 61 | CROLL-PICARD F 01/01/1947 | 80 | MIDAN Bernard
28/04/1948 FERLET Jean 28/04/1948 DUMONT Marcel 28/04/1948 MARTINEZ Alphonse 28/04/1948 |
04 | BONET-MAURY Paul 01/08/1940 | 27 | BOURDIAUX Pierre 24/02/1944 LEFÈVRE Paul 24/02/1944 |
47 | LAFOSSE Jean 06/11/1945 | 62 | LEROUX Georges 22/02/1947 | 84 | MINGAND Marcel |
05 | SAUVENIÈRE Robert 18/12/1941 | 29 | DEBARD André 15/04/1944 | 48 | PHILIPPE Maurice 29/11/1945 | 63 | PHAM DANG CAO P 14/04/1947 | 85 | BESSE Georges 28/06/1948 |
06 | MALAISÉ Charles (ou Jean) 26/03/1942 ANDRIVET Jean 26/03/1942 |
30 | PIMENTEL Jean
22/06/1944 LEHNERT André 22/06/1944 CHALIER Jean-Maxime 22/06/1944 |
49 | BELAUD Jacques 01/01/1946 | 64 | AUDRAN René 15/04/1947 | 86 | DUCROT Roland 30/06/1948 |
08 | PIQUEMAL Roger
(ou Robert) 25/06/1942 LAGLAINE Jacques 25/06/1942 |
33 | FRIMAT René 07/08/1944 | 50 | PÉGON Pierre 01/03/1946 | 65 | LIVET Jean 28/04/1947 | 87 | GODET Robert |
10 | PELLETIER Guy 01/11/1942 | 34 | DELESQUE LÉANDRE 01/09/1944 | 51 | LANDRA René 04/03/1946 | 66 | DARGAU D Georges 30/04/1947 | 88 | GUÉNIOT André 01/09/1948 |
11 | BEAUJEAN Jean 26/11/1942 | 35 | MEYER Léon 01/10/1944 VALLÉE Jean-Georges 01/10/1944 SARDINA Jean 01/10/1944 |
52 | ZIN Jean 28/05/1946 | 67 | BRUEZIÈRE Jacques 01/05/1947 LOINTIEZ Henry 01/05/1947 |
89 | NAUDIN Albert 10/09/1948 |
12 | VÉRAIN Roger 09/03/1943 | 38 | ROSSIGNOL André 01/01/1945 CHANCEREL René 01/01/1945 LE TROQUER Jacques 01/01/1945 |
53 | DUCHÊNE Georges 01/07/1946 | 69 | IMBERT Thérésius 20/05/1947 | 90 | BORSI Armand 27/09/1948 |
13 | LENORMAND Robert 25/03/1943 LOUFTI 25/03/1943 |
41 | PAISANT-DU-CLOT | 54 | NOCQUET André
12/09/1946 LENORMAND Marcel 12/09/1946 MAUREL GILLES 1946 |
70 | ANTONINI Jean-T 25/06/1947 | 91 | DUPONT Georges 14/10/1948 |
15 | LONDON Georges
01/04/1943 GUILLAUME 01/04/1943 |
42 | MARTEL Pierre 01/03/1945 | 57 | OUDARD Serge 05/10/1946 | 71 | VERRIER Guy 23/12/1947 GARAIX Jean-Paul 23/12/1947 MARCELIN Jean-René 23/12/1947 |
92 | LE TREUT Maurice 27/11/1948 |
17 | MERCIER André 20/07/1943 PORTIER Jean 20/07/1943 GERBAUD Hervé 20/07/1943 LAMOTTE Manus 20/07/1943 TOPIN Marcel 20/07/1943 GIRAUD Jean 20/07/1943 |
43 | BOUVARD Max 27/03/1945 | 58 | VALIN Alain 13/11/1946 | 74 | GOIN Olivier 28/01/1948 | 93 | JARRY Roland 03/12/1948 |
23 | LEROUX 25/11/1943 CHELLY 25/11/1943 |
44 | LEVANNIER Lucien 01/05/1945 | 59 | BONHOTTE Marcel 01/12/1946 | 75 | BONNET Raymond 26/02/1948 BOGAERT Robert 26/02/1948 CAUQUIL Guy 26/02/1948 |
94 | BÉNAZET Jean 23/01/1949 GICK Henri 23/01/1949 JAZARIN Pierre 23/01/1949 MOLLE Jean-Jacques 23/01/1949 PLÉE Henry 23/01/1949 RIGAL Pierre 23/01/1949 LEFORT Jean 23/01/1949 KUNTZLER Armand 23/01/1949 BERTHET Roger 23/01/1949 |
* Après quelques recherches, on a retrouvé le nom d'un français, Fortuné Aubrée qui très probablement serait devenu ceinture noire en 1918 à Yokohama.