Les niveaux : les dans

Grade

Inventé en Angleterre par Gunji Koizumi en 1926, introduit en France par Mikinosuke Kawaïshi en en 1935, les ceintures de couleurs furent précédées de 10 niveaux de grade créés en 1886 par Jigoro Kano sur les base du menkyo.

Le port de la ceinture rouge et blanche et de la ceinture rouge n’est pas obligatoire mais un privilège. Tous les pratiquants ne peuvent devenir 10e dan mais tous doivent être fières du grade obtenu. La valeur d’un grade dépend beaucoup de la valeur de celui qui le porte. Le grade, quelqu’il soit, revêt une très grande importance pour tous les pratiquants étant une source de fierté du travail réalisé.

Le mot "grade" fait référence à un niveau et connait trois significations :
- un niveau dans une hiérarchie
- un niveau de savoir
- un niveau d'initiation et d'implication
En jùdô, le mot grade fait référence à la fois au niveau de savoir, d'initiation et d'implication mais en aucun cas à un niveau dans une hiérarchie.

Au début de la création du jùdô, tout le monde portait une ceinture blanche. Jigorô Kanô, submergé par le nombre de ces élèves décida en 1883 de se faire aider par des élèves-instructeurs (yudansha , porteur d'un dan ; enseignants) qu'il distingua en 1892 (1897 pour certaines sources) des autres par une ceinture de couleur opposée à celle des autres (mudansha, non-gradés ; élèves) afin de bien les repérer à savoir le noire. Les élèves instructeurs se faisant de plus en plus nombreux à cause du nombre d'élève de plus en plus grand, il décida de différencier les élèves-instructeurs des élèves d'élèves-instructeurs et ainsi de suite jusqu'à obtenir une gradation en 10 niveaux.

L'enseignement mutuel fut la première forme d'organisation de l'enseignement du début du jùdô au Japon où en France. Le principe de l'enseignement mutuel est que le plus capable servant de maître à celui qui l'est le moins. Avantages :
- une école tout entière peut s'instruire sous la surveillance d'un seul maître.
- l'hétérogénéité n'est plus un problème
- elle enseigne la coopération, l'autonomie et la responsabilisation
- enrichissement ou redécouverte de certains savoirs produits par l'accumulation des expériences de chacun des intervenants
Inconvénients :
- amoidrissement de l'autorité centrale
- dilution de certains savoirs

 

Grade
Pourcentage par rapport au ceinture noire
Pourcentage par rapport à tous les jùdôkas
Graphique
1er dan
65%
5%
2e dan
20%
2%
3e dan
7%
1%
4e dan
4%
0,32%
5e dan
2%
0,16%
6e dan
1%
0,08%
7e dan
0,25%
0,02%
8e dan
0,04%
0,003%
9e dan
0,01%
0,001%
10e dan
0,002%
0,0002%
Somme
100%
8%
Statistiques F.F.J.D.A. 2011-2012

Voici à titre indicatif, l'essentiel des critères de promotion d'un jùdôka au Kôdôkan de Tokyo :

1) du 1er au 6e Dan : bonnes qualités morales, maîtrise des techniques, Kata, palmarès sportif, ancienneté, âge minimum. Les ponts nécessaires en compétition s'acquièrent soit par poules soit par ligne (compétition Kohaku) auquel cas le jùdôka a droit à la promotion immédiate (Batsugun).

2) les 7e et 8e Dan : vie privée en harmonie avec les principes du jùdô, maîtrise du Kata, conditions d'ancienneté, palmarès pédagogique, recherches en faveur du perfectionnement du jùdô, contribution à la promotion du jùdô.

3) les Dan honorifiques peuvent être octroyés pour récompenser les efforts méritoires déployés pour la cause du jùdô.

4) Kata requis et âge minimum pour chaque grade au Kôdôkan :
Shodan (1er Dan, 15 ans) : Nage no kata
Nidan (2e Dan, 15 ans) : Nage no kata
Sandan (3e Dan, 15 ans) : Nage no kata + Katame no kata
Yodan (4e Dan, 20 ans) : Nage no kata + Katame no kata
Godan (5e Dan, 22 ans) : Nage no kata + Katame no kata
Rokudan (6e Dan, 27 an) : Nage no kata + Katame no kata + Kime no kata ou Goshin jutsu no kata
Shichidan (7e Dan, 33 ans) : Nage no kata + Katame no kata + Kime no kata ou Goshin jutsu no kata + Itsutsu no kata ou Ju no kata
Hachidan (8e Dan, 42 ans) : Nage no kata + Katame no kata + Kime no kata ou Goshin jutsu no kata + Itsutsu no kata ou Ju no kata + Koshiki no kata

5) Les 6e et 7e Dan portent la ceinture blanche et rouge, les 8e et 9e Dan, la ceinture rouge, les 10e Dan la ceinture blanche large.

Pas en France ! !

La ceinture noire souvent perçue par les non-initiers comme le stade ultime de la progression en jùdô n'est en faite que la marque du passage, un rite initiatique, entre un simple débutant et celle d'un initier ou de celui d'enfant à celui d'adulte. En effet, elle est accessible dès l'âge de 15 ans, c'est à dire à l'adolescence ! En fait, elle représente en théorie la connaissance approximative par le pratiquant de l'ensemble des formes techniques les plus connues en jùdô et en aucun cas la maîtrise technique qui est l'affaire de toute une vie (do mu kyoku). Le premier dan correspond au moment où, dans les écoles traditionnelles, le candidat à l’apprentissage finissait sa période de probation et était considéré comme digne de recevoir le véritable enseignement. Strictement parlant, le premier dan est le grade du débutant (désigné en japonais par shodan, qui signifie, non "premier dan", mais "dan débutant").

L'obtention des différents niveaux de ceinture noire se fait par l'examen de katas devant un jury régional ou national officiel et en gagnant des points lors de combats officiels entre ceintures noires et marrons. Les dans sont authentifiés comme des diplômes officiels et sont remis par une commission présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports (qui agit évidemment par délégation). Aujourd’hui, le jùdô français compte près de 40 000 ceinture noire et plus de 100 000 ont été décernées depuis la création de la Fédération.

Chaque titulaire de la ceinture noire représente l'esprit du jùdô et se voit donc porteur de valeurs contenues dans le code des ceintures noires qu'il doit respecter jusque dans sa vie quotidienne. Dans le cas contraire, il se verrait indigne de porter ce grade. Être titulaire d'une ceinture noir de Jùdô-Jùjutsu veut dire être dignitaire de la philosophie de Jigoro Kano (jùdô) et des techniques permettant de l'aborder (partie du Jùjutsu).

Le jùdô étant une cheminement intérieur, le grade est avant tout un marqueur, ayant un triple but :
- guider la personne pour lui montrer qu'elle est bien sur la bonne voie et l'inciter à encore progresser (outil pédagogique)
- marquer la personne afin de facilité la pédagogie de l'enseignant (marqueur)
- identifier la personne afin que chacun sache plus facilement à qui s'adresser pour être guidé sur la bonne voie (un repère)
Le grade est donc un outil pédagogique, un marqueur, un repère aidant chacun à rester sur le bon chemin (cheminement intérieur) et pas une récompense ou une échelle permettant de hiérarchiser une quelconque autorité (reconnaissance sociale).

Le grade représente une expérience accumulée et validée associée à un niveau de compréhension de la discipline qui dépasse le cadre de son application technique. Il représente d’une part, le travail fait sur la technique et d’autre part, le travail accompli sur soi-même.
Si la compétence technique est systématiquement évaluée, la compétence sportive n'est systématiquement évalué qu'à partir du 1er dan et le niveau mental qu'à partir du 7e dan (du moins au Japon). Il est très intéressant de mettre en avant dans l'évaluation lors des passages de grade l'aspect sportif et l'aspect mental aussi bien que l'aspect technique dès le début de l'enseignement et ne pas baser les grades de jùdô uniquement sur la technique.

Avant tout, il est très important d'avoir deux principes essentiels en tête :
- la ceinture de jùdô sert avant tout à tenir la veste du jùdôgi (uwagi) fermée
- la couleur de la ceinture n'est absolument pas un gage de supériorité mental, technique ou physique
La ceinture indique seulement une personne qui, précédant les autres dans les étapes de l’art, peut les guider par son expérience.

Les grades sont attribués à un pratiquant et permettent d'évaluer son degré de maturité, son niveau technique et son efficacité en combat.

Les différents grade de maître sont aussi parfois défini ainsi :
Les 2e et 3e dan correspondent au nom japonais de Deshi qui signifie disciple.
Les 4e et 5e dan au Renshi (maîtrise extérieure)
Les 6e et 7e dan au Kyoshi (maîtrise intérieure)
Les 8e, 9e dan et au Hanshi (maîtrises intérieure et extérieure unifiées)

Pourquoi passer des grades ? :

Les ceintures de couleurs sont des grades initiatiques et ne font généralement pas l'objet de cette discution. En effet, vouloir passer d'une ceinture de couleurs à une autre ceinture de couleurs semble une évidence. Mais pourquoi cette évidence ? Pour bon nombre de jùdôka débutant, la ceinture noire est vue comme un but et non pas comme une étape. Dans cette vision, monter en grade signifie se rapprocher de la ceinture noire. Sans vouloir sous-estimer la fierté de monter en grade et le sentiment de légitimité pour donner des conseils aux autres pratiquants moins gradés, ce but étant atteint, la monté en grade perd pour certains tous sont attrait.
Plusieurs raisons peuvent pousser quelqu'un à passer un grade :

La raison la plus évidente est le prestige c'est à dire l'attrait pour la qualité de quelque chose, qui frappe l'imagination, impose l'admiration par son éclat, sa valeur et qui impose le respect ou l'admiration comme la possession d'un objet rare.

Raisons immatures :
- par envie de se prouver sa valeur (manque d'assurance). Je ne peux continuer à m'estimer qu'au travers du gain de grade.
- par besoin de reconnaissance (vanité). Mes paires me reconnaissent comme ayant de la valeur et je me sens mieux.

Raisons négatives :
- par envie de posséder un pouvoir pour dominer les autres. Si j'ai un grade plus élevé, on me respectera et les autres m'obéiront.
Cette raison est d'ailleurs illusoire puisque le grade ne donne aucun pouvoir face aux moins gradés.

Raisons positives :
- par envie de relever une épreuve, un défi. Je trouve distrayant de relever des défis.
- par envie d'aller jusqu'au bout de sa passion. Je veux tout posséder et/ou tout vivre en jùdô.
- par envie de changer le monde. Si j'ai un grade plus élevé, on m'écoutera et je pourrai faire avancer les choses.
- pour les enseignants, montrer l'exemple. On ne peut pas déplorer que ses élèves ne se décident pas à essayer de passer la ceinture noire si soi-même on ne se décide pas à essayer de monter de grade à moins de penser que passer 1er dan ("LA" ceinture noire) est le seul grade vraiment important à passer ; mais alors, que dire à ses élèves déjà ceinture noire ?

Raisons matures :
- par volonté de progresser sur le chemin de la compréhension et de la maîtrise. Les étapes successives à surmonter pour l'obtention des grades m'aide à progresser.

La détention d'un grade :
La détention d'un grade peut permettre la confiance en soi face à une agression ou une agression potentielle, avoir de la crédibilité envers soi et envers les autres pour faire avancer les choses.

Tableau récapitulatif :

posséder un objet rare
se prouver sa valeur
obtenir de la reconnaissance
relever un défi
aller jusqu'au bout de sa passion
faire avancer les choses
montrer l'exemple
progresser
dominer les autres

Les difficultés pour monter en grade :
Pour monter en grade la difficulté peut venir de 2 grands problèmes qui eux-même se subdivisent en d'autres sous problèmes :
- gagner des points en combats officiels
- travailler la technique

Gagner des points en combats officiels :
Pour cela il vous faut :
- être disponible pour s'entraîner
- être disponible pour se déplacer en compétition
- des partenaires à la hauteur disponiblent pour s'entraîner
À cela se rajoute la difficulté de marquer des points sur des adversaires :
- plus spécialisés (plus de goût, plus de talents, plus d'habitude, plus de technique, plus de puissant ou d'endurance) en combat
- de plus en plus rares (règle du grade supérieur ou égale et donc passages en shiai obligatoires)
- de plus en plus expérimentés
Tout en étant de plus en plus vieux.
Mon conseils :
Passer vos grades jusqu'au 4e dan (grade nécessitant le gain de combat en compétition) le plus tôt possible.

Travailler la technique :
Pour cela il vous faut dans le même temps :
- être disponible pour s'entraîner
- un partenaire disponible pour s'entraîner
- un dojo disponible pour s'entraîner
- un sachant (enseignant ou pas) disponible

Réussir sa préparation :
Réussir sa préparation ne signifie pas montrer des signes de bonne volonté mais tout faire pour vaincre tous les obstacles, qu'ils soient justes ou injustes, diminuer le plus possible la possibilité de malchance en se préparant à toutes les éventualités, en se renseignant auprès de plusieurs sources pour pouvoir les croiser et enfin de la sueur, du sang et des larmes.
Par exemple vous pouvez tomber sur un examinateur malveillant vous demandant des techniques rares et/ou techniquement difficiles à réaliser comme Sumi Otoshi. Si le cas de ces examinateurs malveillant sont à reconsidérer comme adaptés, ils ne constituent que des obstacles de plus à surmonter coût que coût et non pas des excuses.

Grade des enseignants en Haute-Garonne :
Être enseignant est un facteur favorisant pour monter en grade grâce aux réseaux de relation que cela entraîne (dojos et partenaires).
Concernant les enseignants, à titre indicatif :
- Les titulaires du BPJEPS doivent obligatoirement être au minimum 1er dan ; presque tous accèdent au 2e dan, quelques un au 3e dan et quasis aucun au 4e dan
- Les titulaires du CQP doivent obligatoirement être au minimum 2e dan ; plus de la moitié d'entre eux accèdent au 3e dan et quasis aucun au 4e dan
- Les titulaires du DEJEPS doivent obligatoirement être au minimum 2e dan ; 1/6 reste 2e dan, 1/3 accèdent au 3e dan et 1/3 au 4e dan, 1/6 accèdent au 5e dan et quasis aucun au 6e dan
- Les titulaires DESJEPS doivent obligatoirement être au minimum 3e dan ; 1/3 accèdent au 4e dan, 1/3 au 5e dan et 1/3 au 6e dan

En France, les grades inférieurs à la ceinture noire (mudansha) sont délivrés par un titulaire d'un brevet d'État de Jùdô/Jùjutsu, un stagiaire en formation modulaire ou un titulaire du C.F.E.B., le plus souvent suite à un passage de grades organisé par le club. Les ceintures ont été introduites essentiellement par les occidentaux pour refléter le grade. L'ordre des couleurs est le blanc, le jaune, l'orange, le verte, le bleu, le marron et le noir. Il existe également les « demi-ceintures » depuis le début des années 1990, utilisées en France pour les jùdôkas jusqu'à la catégorie minime incluse pour marquer la progression entre deux ceintures : blanche-jaune, jaune-orange et orange-verte. De plus il existe également la ceinture blanche un liseré et la ceinture blanche deux liserés pour les enfants de 4 et 5 ans. Enfin pour les ceintures noires de hauts niveaux, il existe deux ceintures supplémentaires à savoir la ceinture blanche et rouge (ceinture noire 6e, 7e et 8e dan) et la ceinture rouge (Ceinture noire 9e et 10e dan) mais elles ne sont, en théorie, portées que lors de grandes occasions (démonstrations, galas, cérémonies et autres...). Cette règle est toutefois actuellement inusitée et les 6e dans portent souvent la ceinture blanche et rouge même à l'entraînement.

Pour être encore plus précis il existe en théorie trois ceintures blanches et rouges différentes (en Europe mais pas au Japon) :
- la 6e dan dont les bandes blanches et rouges mesure 20 cm
- la 7e dan dont les bandes blanches et rouges mesure 15 cm
- la 8e dan dont les bandes blanches et rouges mesure 10 cm
Il arrive toutefois que des hauts gradés, 7e ou 8e dan, ne respectent pas cette règle et préfèrent leur ancienne ceinture blanche et rouge.

La ceinture noire souvent perçue par les non-initiers comme le stade ultime de la progression en jùdô n'est en faite que la marque du passage, un rite initiatique, entre un simple débutant et celle d'un initier ou de celui d'enfant à celui d'adulte. En effet, elle est accessible dès l'âge de 15 ans, c'est à dire à l'adolescence ! En fait, elle représente en théorie la connaissance approximative par le pratiquant de l'ensemble des formes techniques les plus connues en jùdô et en aucun cas la maîtrise technique qui est l'affaire de toute une vie (do mu kyoku). Le premier dan correspond au moment où, dans les écoles traditionnelles, le candidat à l’apprentissage finissait sa période de probation et était considéré comme digne de recevoir le véritable enseignement. Strictement parlant, le premier dan est le grade du débutant (désigné en japonais par shodan, qui signifie, non "premier dan", mais "dan débutant").

L'obtention des différents niveaux de ceinture noire se fait par l'examen de katas devant un jury régional ou national officiel et en gagnant des points lors de combats officiels entre ceintures noires et marrons. Les dans sont authentifiés comme des diplômes officiels et sont remis par une commission présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports (qui agit évidemment par délégation). Aujourd’hui, le jùdô français compte près de 40 000 ceinture noire et plus de 100 000 ont été décernées depuis la création de la Fédération.

Chaque titulaire de la ceinture noire représente l'esprit du jùdô et se voit donc porteur de valeurs contenues dans le code des ceintures noires qu'il doit respecter jusque dans sa vie quotidienne. Dans le cas contraire, il se verrait indigne de porter ce grade. Être titulaire d'une ceinture noir de Jùdô-Jùjutsu veut dire être dignitaire de la philosophie de Jigoro Kano (jùdô) et des techniques permettant de l'aborder (partie du Jùjutsu).

Après la ceinture marron, les grades ne sont plus délivrés au sein du club par les professeurs mais par la Commission Spécialisée des Dan et Grades Équivalents (C.S.D.G.E.) de la F.F.J.D.A.

Le grade de Jùdô/Jùjutsu symbolise les valeurs de l’esprit et du corps : shin-ghi-tai (maturité mentale, maturité technique, maturité physique).

L'autorité lié au grade :
Officiellement; il n'existe pas d'autorité lié au grade si ce n'est par le respect qu'il inspire. Ce respect est lié :
- au comportement du détenteur du grade
- au niveau technique (savoir et savoir faire) perçue
- au niveau du grade
- pour certains à la manière d'obtention de ce grade

Le symbôle des dans :

Le chemin vers l'étude sans fin.

1er dan (shodan, le niveau débutant) : Après l'apprentissage de la grammaire du jùdô, c'est le moment de mettre de la technique sur le naturel. On salit l'instinct premier. C'est le symbole d'une valeur technique, mais aussi la perte de l'instinct que l'on retrouvera plus tard.

2e et 3e dan (deshi, le disciple) :
Le 2e dan induit la dualité, c'est l'apprentissage du double doute. C'est le combat pour la maîtise du corps.
Le 3e dan est un grade important. Il symbolise l'union des trois principes, le corps, la technique et l'esprit qui domine. C'est ce que les japonais expriment par l'expression "Shin-Ghi-Tai" ; L'esprit, la technique et le corps ensemble.

4e et 5e dan (renshi, personne forgée)
Le 4e dan symbolise la maîtrise de la matière. C'est le niveau où la pratique doit acquérir le contrôle de ses émotions viscérales. La peur frappe au ventre et empoisonne l'esprit. La peur paralyse la réaction. À ce stade, les émotions ne doivent plus troubler l'esprit qui commande le geste.
Le 5e dan est le niveau où il y a la maîtrise parfaite de l'art. C'est le temps de l'ouverture, des échanges pour confronter et comparer. C'est à ce niveau que Jigoro Kano incitait ses élèves à aller voir d'autres écoles et d'autres disciplines.

6e et 7e dan : hanshi, la maîtrise intérieure)
Le 6e dan est une étape essentielle car c'est la fin du parcours volontaire. Tout ce qui pouvait être fait sur le travail technique est terminé. On entre dans le véritable travail de l'esprit.
Le 7e dan est le passage à autre chose. Le travail de la maîtrise est accompli. Le mental plus lent à arriver à maturité continue, lui, de grandir. C'est le moment où le pratiquant ne se retourne pas sur son passé glorieux mais au contraire, contemple le chemin qu'il a encore devant lui.

8e et 9e dan : hanshi, maîtrise intérieur et extérieur unifiées)
Le 8e dan est une lisière qui sépare deux mondes, celui du visible et de l'invisible, qui, pour les japonais, sont intimement liés. À ce grade, le pratiquant (qui peut avoir l'appellation de maître) se tient sur la ligne entrelacée de ces deux mondes.
Le 9e dan est le moment où le cercle du visible commence à s'estomper. L'esprit du pratiquant est orienté vers celui de l'invisible et laisse derrière lui les limites du matériel.

10e dan : meijin, le trésor vivant)
Le 10 dan c'est le moment ou seul l'esprit reste. C'est un cercle ou un point parfait, un peu comme celui que les samourais dessinaint avant la bataille pour indiquer qu'ils étaient dégagés de leur vie et de ces contingences. C'est le dépouillement, le détachement complet, qui n'est plus troublé par rien. Cela représente le retour aux origines, à la pureté, à la modestie du blanc, le symbole de la renaissance, du renouveau. La boucle est bonclée, le voyage est terminé.

Les principes des Arts Martiaux :

Les différents grades de Jùdô-Jùjutsu forment un ensemble dans la progression des connaissances en Jùdô-Jùjutsu. Les valeurs morales, la maîtrise technique et la participation aux épreuves sportives sont l’aboutissement normal de l’enseignement et de l’exemple dispensé, de l’étude technique et de l’entraînement. (shin-ghi-tai)

Nul ne peut participer à la délivrance des grades par l’intermédiaire de quelque organisme que ce soit, autre que la Commission Nationale Spécialisée des Dans et Grades Équivalents de la F.F.J.D.A. et se prévaloir ou avoir accepté un grade qui n’aurait pas été délivré par cette commission.

Principes d'attribution des grades

Le grade de Jùdô-Jùjutsu symbolise les valeurs de l’esprit et du corps : shin-ghi-tai (maturité mentale, maturité technique, maturité physique).

La partie sportive "tai" est une condition absolument indispensable en particulier du premier au quatrième dan inclus - mais qui ne se suffit pas à elle-même : d’autres valeurs essentielles doivent toujours entrer en ligne de compte.

Le sport, on l’oublie trop souvent, est un jeu, c’est-à-dire une source de joie et d’émulation, une forme d’éducation, c’est-à-dire un apport et un enrichissent, enfin une ascèse, c’est-à-dire une ligne de conduite et un état d'esprit () : être libre, c’est respecter la discipline que l’on s’est fixée.

Par conséquent et plus encore que pour toute autre manifestation de Jùdô-Jùjutsu, un examen de passage de grade doit se signaler, chez tous les participants, par la volonté jamais démentie d’avoir une tenue exemplaire, à tous les points de vue, à tous les instants.

Si cette préoccupation constante de se comporter de façon irréprochable venait, si peu que ce soit, à faire défaut, cela prouverait que le jùdôka n’est pas digne de se présenter : s’il est examinateur, qu’il n’est pas digne de faire subir l’examen : s’il est enseignant, qu’il n’est pas digne d’enseigner : s’il est dirigeant, qu’il n’est pas digne de ses responsabilités administratives.

Le respect de ce que l’on fait est la condition première et la première garantie de la valeur de nos actes.

Des délais de présentation sont imposés entre les passages de grades successifs.

Les candidats - et leurs enseignants - doivent se rappeler que ces délais correspondent non pas à du temps mort, inemployé, mais au temps minimum de maturation indispensable, qui doit être effectivement consacré à l’entraînent et permettre ainsi de progresser dans l’étude du Jùdô-Jùjutsu : un an de pratique c’est au moins une centaine de séances intenses sur le tapis : pour cette raison, un âge et un temps minimum sont fixés pour l’accession aux différents grades.

Dans le principe, aucun grade, n’est obtenu sans examen. Cependant, la Commission Nationale Spécialisée des Dans et Grades Équivalents de la F.F.J.D.A.. a pleine et entière autorité pour décider de toute promotion exceptionnelle en dehors des règlements.

La ceinture noire suppose un développement suffisant de : shin-ghi-tai et une connaissance satisfaisante des deux principes de base du jùdô Seiryoku-zenyo (utilisation efficace de l'énergie), Jitai kyoe (entraide et prospérité mutuelle).

Dans cet esprit, la Commission Nationale Spécialisée des Dans et Grades Équivalents de la F.F.J.D.A. a pensé qu’il était logique de tenir compte de tous ces critères dans l’élaboration des programmes d’examens.

Grades
Noms des grades
shodan
nidan
sandan
yondan, aussi shidan
godan
rokkudan (ou rokudan)
nanadan (shichidan ou sitchidan)
Noms des titulaires
étudiant
(sho-mokuroku)
Catalogage débutant
disciple
(jo-mokuroku)
Catalogage supérieur
disciple confirmé
(hon-mokuroku ou jo-mokuroku)
Catalogage fondamentaux
expert, renshi
(personne forgé)
(hon-mokuroku)
Catalogage fondamentaux
renshi
(personne forgé)
kyoshi
(personne enseignante)
kyoshi
(personne enseignante)
Âges planchers
15 ans (Cadet 1)
17 ans (Junior 1)
20 ans (Senior 1)
24 ans
29 ans
- 40 ans pour les nationaux
- 50 ans pour les médaillé nationaux 1re div.
- 47 ans pour les titulaire du B.E.E.S. 1er degré
- 57 ans pour les titulaire du B.E.E.S. 2e degré
- 50 ans pour les non-nationaux
- 60 ans pour les non-médaillé nationaux 1re div.
Délais dans les grades
1 an minimum de ceinture marron
2 ans minimum de 1er dan
3 ans minimum de 2e dan
4 ans minimum de 3e dan
5 ans minimum de 4e dan
- 8 ans de 5e Dan pour les nationaux
10 ans de 6e Dan
- 10 ans de 5e Dan pour les non-nationaux
25 ans minimum de ceinture noire
Arbitrages

- titulaire du titre de commissaire sportif de club délivré par le professeur
- stage pratique de mise en situation en tant que commissaire sportif au cours d'animation ou de manifestation sportive départementale validé par le formateur des commissaires sportif

- titulaire du titre d'arbitre de club délivré par le professeur
- stage pratique de mise en situation en tant que juge arbitre départemental au cours d'animation ou de manifestation départementale n'engageant pas l'avenir sportif des combattants validé par l'instructeur d'arbitrage départemental

- stage pratique de mise en situation en tant qu'arbitre au cours d'animation ou de manifestation régionale ou départementale n'engageant pas l'avenir sportif des combattants validé par l'instructeur d'arbitrage régional
-

-

Deux titres parmi :
A- En cours de validité :
- responsable de Commission technique régionale.
- juge de niveau IR.
- label enseignants niveau IR en cours de validité.
- formateur niveau IR.
B- Être ou avoir été arbitre F2.
Trois titres parmi :
- responsable de Commission Technique Régionale.
- arbitre F3.
- juge national.
- label enseignants niveau national.
- formateur national.
- breveté d'état.
katas/Épreuves

- Jù no kata
- Travail debout/sol
- Jùjutsu
- Un document écrit relatant le détail de la prestation


- Koshiki no kata
- Travail debout.
- Travail au sol.
- Jùjutsu
- Un document écrit relatant le détail de la prestation
-
Points
-
-
-

Notons que les 5e et 6e dan demandent également un investissement financié conséquent attendu que le passage de grade s'effectue à Paris, généralement avec plusieurs partenaires à qui il faut aussi payer le voyage et l'herbergement sur place.

NOUVELLES (2017) CONDITIONS DE PRÉSENTATION,
CONTENUS D'EXAMEN ET CONDITIONS D'HOMOLOGATION

TABLEAU SYNOPTIQUE DU 1er au 4e DAN (dominante compétition et dominante technique)
GRADE
CONDITIONS DE PRÉSENTATION : du 01/01/2018 au 31/12/2018
CONTENU TECHNIQUE DE L'EXAMEN
Unité de Valeur 1 : KATA
Unité de Valeur 2 : TECHNIQUE Unité de Valeur non FRACTIONNABLE
Unité de Valeur 3 : EFFICACITÉ
Unité de Valeur 4 : ENGAGEMENT PERSONNEL
HOMOLOGATION POSSIBLE DU GRADE
1er DAN
ANNÉE DE NAISSANCE :
2003 ou avant
DÉLAI MINIMUM DANS LE GRADE PRÉCÉDENT :
1 an de ceinture marron
CONDITIONS RÉGLEMENTAIRES : Ordre des épreuves libre MAIS
seul le kata doit être validé avant de se présenter au test shiai (Passage De Grade)
DOMINANTE COMPÉTITION 3 premières séries du Nage No Kata en entier dans le rôle de Tori et tout ou partie dans le rôle de Uke (Pour les judokas né(e)s en 1973 et avant, uniquement dans le rôle de Tori) Démonstration après tirage au sort de 12 techniques issues de l'annexe 1 :
- 6 en nage waza,
- 4 en ne waza
- 2 techniques de défense libre et adaptée (en réponse aux attaques imposées des séries A,B & C).
5’ max.
Une méconnaissance par secteur est admise
Sur 1 manifestation : justifier de 5 victoires consécutives (ippon ou waza-ari) totalisant 44 points au minimum.
OU
Sur plusieurs manifestations = justifier de 100 points. Shiai (Passage De Grade), Relation Grade Championnat, jujitsu, ne waza
Implication personnelle dans le développement du judo jujitsu validé par le professeur (À défaut, participer à l’encadrement d’une manifestation sur 2 demi-journées organisée par l’Organisme Territorial Délégataire)
=> HOMOLOGATION POSSIBLE : au minimum à 15 ans révolus
+
1 an de ceinture marron
DOMINANTE TECHNIQUE
voie réservée pour les judokas nés 1993 et avant
Nage no kata ou Kodokan Goshin jitsu en entier dans le rôle de Tori et tout ou partie dans le rôle de Uke (Pour les judokas né(e)s en 1973 et avant, uniquement dans le rôle de Tori)

A) Démonstration après tirage au sort de 12 techniques issues de l'annexe 1 :
6 nage waza, 4 ne waza et 2 techniques de défense libre et adaptée (en réponse aux attaques imposées des séries A,B & C). 5’ max.
Une méconnaissance par secteur est admise
B) Démonstration des acquis techniques dans des exercices d’application uchi komi avancée et recul 2x 1'30 et type kakari geiko et/ou yaku soku geiko de 2x2’.

20 points en compétition : shiai (Passage De Grade), Relation Grade Championnat, Jujitsu, ne waza
Les candidats né(e)s en 1983 et avant, sont dispensés de l’Unité de Valeur 3
2e DAN
ANNÉE DE NAISSANCE :
2003 ou avant ET 15 ans révolus
DÉLAI MINIMUM DANS LE GRADE PRÉCÉDENT :
présentation possible aux épreuves du 2e dan dès l'homologation du 1er dan.
CONDITIONS RÉGLEMENTAIRES :
Ordre des épreuves libre
DOMINANTE COMPÉTITION Nage no kata en entier dans le rôle de Tori

A) Démonstration d'une technique en nage waza, 1 en ne waza et 1 de défense au choix dans un contexte dynamique 5’ max.
B) Après tirage au sort, démonstration de 2 techniques en nage waza, 2 en ne waza et 2 techniques de défense issues de l'annexe 1 5' max
=> Techniques de défense libre et adaptée (en réponse aux attaques imposées des séries A, B & C)

Sur 1 manifestation : justifier de 5 victoires consécutives (ippon ou waza-ari) totalisant 44 points au minimum.
OU
Sur plusieurs manifestations = justifier de 100 points. Shiai (Passage De Grade), Relation Grade Championnat, jujitsu, ne waza
Implication personnelle dans le développement du judo jujitsu validé par le professeur (À défaut, participer à l’encadrement d’une manifestation sur 2 demi-journées organisée par l’Organisme Territorial Délégataire)
=> HOMOLOGATION POSSIBLE :au minimum à 17 ans révolus
+
1 an de ceinture noire 1er dan
DOMINANTE TECHNIQUE
voie réservée pour les judokas nés 1993 et avant
Nage no kata ou Kodokan Goshin jitsu en entier dans le rôle de tori (Celui non présenté pour le 1er dan) A) Démonstration d'1 technique en nage waza, 1 en ne waza et 1 de défense au choix contexte dynamique 5’ max
B) Après tirage au sort, démonstration de 2 techniques en nage waza, 2 en ne waza et 2 techniques de défense issues de l'annexe 1 5'max
=> Techniques de défense libre et adaptée (en réponse aux attaques imposées des séries A, B & C)
C) Démonstration des acquis techniques dans 4 exercices d’application uchi komi 2x 1'30, nage komi 2x1'30 et type kakari geiko et/ou yaku soku geiko de 2x2’
20 points en compétition : shiai (Passage De Grade), Relation Grade Championnat, Jujitsu, ne waza. Les candidats né(e)s en 1983 et avant, sont dispensés de l’Unité de Valeur3
GRADE
CONDITIONS DE PRÉSENTATION : du 01/01/2018 au 31/12/2018
CONTENU TECHNIQUE DE L'EXAMEN
UV1 : KATA
Unité de Valeur 2 : TECHNIQUE Unité de Valeur non FRACTIONNABLE
Unité de Valeur 3 : EFFICACITÉ
Unité de Valeur 4 : ENGAGEMENT PERSONNEL
HOMOLOGATION POSSIBLE DU GRADE
3e DAN
ANNÉE DE NAISSANCE :
2001 ou avant ET 17 ans révolus
DÉLAI MINIMUM DANS LE GRADE PRÉCÉDENT : présentation possible aux épreuves du 3e dan dès l'homologation du 2e dan.
CONDITIONS RÉGLEMENTAIRES :
Ordre des épreuves libre
DOMINANTE COMPÉTITION
Katame no kata et Kodokan Goshin jitsu en entier dans le rôle de tori A) 3 techniques au choix en nage waza dans 3 directions différentes et en dynamique 3’ mini + 2 techniques au choix en ne waza (en situation de combat) 3’ mini + des techniques de défense (saisies, coups et armes) 1’ mini
L’ensemble des 3 parties ne devra pas dépasser 9 minutes.
B) Après tirage au sort, démonstration de 2 techniques en nage waza, 2 en ne waza et 2 techniques de défense issues de l'annexe 1 5'max
=> Techniques de défense libre et adaptée (en réponse aux attaques imposées des séries A, B, C & D)
Sur 1 manifestation : justifier de 5 victoires consécutives (ippon ou waza-ari) totalisant au minimum 44 points
OU
Sur plusieurs manifestations = justifier de 120 points. Shiai (Passage De Grade), Relation Grade Championnat, jujitsu, ne waza
Implication personnelle dans le développement du judo jujitsu justifiée par le candidat par attestation délivrée par le Comité d'Organisation Régional des Grades et attestant d’au moins un titre ou une fonction depuis son dernier grade parmi :
- Enseignant en exercice,
- Commissaire sportif départemental,
- Arbitre départemental,
- Juge,
- Élu au sein d’un club,
- Bénévole au sein d’un Organisme Territorial Délégataire.
(À défaut, participer à l’encadrement d’une manifestation sur 4 demi-journées organisée par l’Organisme Territorial Délégataire)
=> HOMOLOGATION POSSIBLE :
au minimum à 20 ans révolus
+
3 ans de ceinture noire 2e dan
DOMINANTE TECHNIQUE
voie réservée pour les judokas nés 1993 et avant
Katame no kata et soit le Nage no kata soit le Kodokan Goshin jitsu dans le rôle de tori A) 3 techniques au choix en nage waza dans 3 directions différentes et en dynamique 3’ mini + 2 techniques au choix en ne waza (en situation de combat) 3’ mini + des techniques de défense (saisies, coups et armes) 1’ mini
L’ensemble des 3 parties ne devra pas dépasser 9 minutes.
B) Après tirage au sort, démonstration de 2 techniques en nage waza, 2 en ne waza et 2 en défense issues de l'annexe 1 5' max
=> Techniques de défense libre et adaptée (en réponse aux attaques imposées des séries A, B, C & D)
C) Démonstration des acquis techniques dans 4 exercices d’application uchi komi 3x1' nage komi 2x1' type kakari geiko et/ou yaku soku geiko de 2x2'
20 points en compétition : F7
Les candidats né(e)s en 1983 et avant, sont dispensés de l’Unité de Valeur 3
4e DAN
ANNÉE DE NAISSANCE :
2003 ou avant ET 20 ans révolus
DÉLAI MINIMUM DANS LE GRADE PRÉCÉDENT : présentation possible aux épreuves du 4e dan dès l'homologation du 3e dan.
CONDITIONS RÉGLEMENTAIRES :
Ordre des épreuves libre
DOMINANTE COMPÉTITION
Le candidat démontrera, dans le rôle de tori, le Kime no kata et un autre kata en entier parmi le Nage no kata, le Katame no kata, le Kodokan Goshin jitsu et le Go no sen. Démonstration de ses tokui wazas en nage waza 3’ mini, ne waza 2’ mini et techniques de défense 2’ mini
La durée maximale de l’ensemble de la démonstration est 10 minutes.
Sur 1 manifestation : justifier de 5 victoires consécutives (ippon ou waza-ari) totalisant au minimum 44 points
OU
Sur plusieurs manifestations = justifier de 120 points. Shiai (Passage De Grade), Relation Grade Championnat, jujitsu, ne waza
Implication personnelle dans le développement du judo jujitsu justifiée par le candidat par attestation délivrée par le Comité d'Organisation Régional des Grades et attestant d’au moins un titre ou une fonction depuis son dernier grade parmi :
- Enseignant en exercice,
- Commissaire sportif départemental,
- Arbitre départemental,
- Juge,
- Élu au sein d’un club,
- Bénévole au sein d’un Organisme Territorial Délégataire.
(À défaut, participer à l’encadrement d’une manifestation sur 4 demi-journées organisée par l’Organisme Territorial Délégataire)
=> HOMOLOGATION POSSIBLE :
au minimum à 24 ans révolus
+
4 ans de ceinture noire 3e dan
DOMINANTE TECHNIQUE
voie réservée pour les judokas nés 1993 et avant
Le candidat démontrera, dans le rôle de tori, le Kime no kata et un autre kata en entier parmi le Nage no kata, le Katame no kata, le Kodokan Goshin jitsu et le Go no sen. A) Démonstration de ses tokui wazas en nage waza 3'mini, ne waza 2’ mini et techniques de défense 2’ mini
La durée maximale de l'ensemble de la démonstration est de 10 minutes
B) Démonstration des acquis techniques dans 4 exercices d’application uchi komi, nage komi, type kakari geiko et/ou yaku soku geiko de 10'max
20 points en compétition : shiai (Passage De Grade), Relation Grade Championnat, Jujitsu, ne waza.
Les candidats né(e)s en 1983 et avant, sont dispensés de l’UV3

SYSTÈME D'ÉQUIVALENCES

SYSTÈME D'ÉQUIVALENCES : ANCIENNE ET NOUVELLE RÉGLEMENTATIONAPPLICABLE À COMPTER DU 1er JANVIER 2019
RAPPELS DES DATES D'APPLICATION DES DISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES
À partir du 01/01/2018
Entrée en vigueur du nouveau dispositif réglementaire.Les judokas n'ayant pas encore terminé leurs épreuves pour l'accès au grade supérieur pourront rester sous le régime de l'ancienne réglementation jusqu'au 31/12/2018. Cette disposition ne s'appliquera pas aux judokas qui auraient uniquement obtenu leur requis (qui à partir du 1er Septembre 2017 sera remplacé par l'Unité de Valeur 4) On considère que le judoka a débuté son grade s'il a obtenu soit son kata, soit des Unités de Valeurs techniques, ou bien a acquis des points en Relation Grade Championnat ou shiai (Passage De Grade).
À partir du 01/01/2019
Fin de l'ancien dispositif réglementaire.Les judokas n'ayant pas terminé leurs épreuves pour l'accès au grade supérieur pourront bénéficier des équivalences comme indiquées ci-après.
GRADESCONCERNÉS
Ancienne Réglementation
Équivalence dans la nouvelle réglementation
du 1er au 4e dan
Unité de Valeur 1 : LE KATA Unité de Valeur 1 : LE KATA
Unité de Valeur 2 + Unité de Valeur 3 + Unité de Valeur 4 Unité de Valeur 2 : TECHNIQUE
Requis Unité de Valeur 4 : ENGAGEMENT PERSONNEL
SYSTÈME D'ÉQUIVALENCES : CHANGEMENT DE DOMINANTEAPPLICABLE À COMPTER DU 1er JANVIER 2018
du 1er au 4e dan
Unité de Valeur 1 : KATA
- Transférable intégralement pour les 2e, 3e, 4e dan pour le passage de l'une à l'autre dominante- 1er dan de la dominante technique à la dominante compétition : kata transférable intégralement- 1er dan de la dominante compétition à la dominante technique : il sera demandé au candidat de repasser le kata dans le contenu règlementaire tel que précisé pour la dominante technique
1er dan et 4e dan
Unité de Valeur 2 : TECHNIQUE
- de la dominante technique à la dominante compétition : transférable intégralement- de la dominante compétition à la dominante technique : on demande en plus de l'Unité de Valeur 2 de réaliser le contenu technique B de l'Unité de Valeur 2 dominante technique
2e et 3e dan
Unité de Valeur 2 : TECHNIQUE
- de la dominante technique à la dominante compétition : transférable intégralement- de la dominante compétition à la dominante technique : on demande en plus de l'Unité de Valeur 2 de réaliser le contenu technique C de l'Unité de Valeur 2 dominante technique

III – CONDITIONS GÉNÉRALES DE PRÉSENTATION
Licenciés à la F.F.J.D.A.
- Les postulants doivent être présentés par l’enseignant de la F.F.J.D.A. déclaré sur le contrat club dans lequel ils sont licenciés au cours de la saison.
- Pour qu’un club puisse présenter des candidats, il doit être en conformité avec les statuts et règlements de la F.F.J.D.A.
- Pour le 1er dan, avoir au moins trois années de licence à la F.F.J.D.A. ou à une fédération affiliée à la Fédération Internationale de Jùdô à la date de la première épreuve de l’examen.
- Pour tous les dan, les conditions figurent dans le tableau récapitulatif annexe n°10, les candidats doivent être licenciés à la F.F.J.D.A.
- Pour pouvoir se présenter au dan supérieur, il faut que le précédent ait été authentifié par la Commission Spécialisée des Dans et Grades Équivalents de la F.F.J.D.A.
- La date officielle du grade fixée par la C.S.D.G.E. de la F.F.J.D.A. est celle inscrite sur le diplôme.
- Présenter un certificat médical (Article L3622 du code de santé publique) conforme à la règlementation en vigueur.

Si vous perdez votre passeport sportif :
Télécharger sur le site de la F.F.J.D.A. une attestation de grade.
http://84.14.143.104/espacelicence/Licence.aspx?a=i

Conditions particulières pour les non licenciés à la F.F.J.D.A.
Les postulants adhérents des Fédérations Multisports, Affinitaires, Scolaires et Universitaires agréées.
Au-delà des conditions générales de présentation précisées à l’annexe 10, les postulants doivent :
- être inscrits par un club affilié à l’une de ces fédérations et présentés par un enseignant habilité,
- soit posséder un passeport F.F.J.D.A. validé par trois timbres de licence F.F.J.D.A. ou trois timbres de licence de la fédération concernée (3 saisons différentes).
F.F.J.D.A. Classement : Recueil des Textes Officiels
Règlement de la Commission spécialisée des dan et grades équivalents de la F.F.J.D.A.
Si le postulant est licencié à la F.F.J.D.A. pour l’année en cours, il bénéficie des conditions définies par l’Assemblée Générale de la F.F.J.D.A. pour les différents tests d’accès aux grades. Ses résultats seront consignés sur le passeport F.F.J.D.A.
- soit, s’il ne possède pas le passeport F.F.J.D.A., présenter le carnet de grades réservé aux non-licenciés à la F.F.J.D.A.
N.B. : le carnet de grades est délivré par les ligues régionales. Son prix est fixé par l’Assemblée Générale de la F.F.J.D.A.
- posséder une attestation d’assurance en cours de validité,
- posséder un certificat médical (Article L3622 du code de santé publique) d’aptitude à la pratique du Jùdô, Jùjutsu, Kendô et Disciplines Associées en cours de validité. Pour pouvoir se présenter au dan supérieur, il faut que le précédent ait été authentifié par la Commission Spécialisée des Dans et Grades Équivalents de la F.F.J.D.A. La date officielle du grade est celle qui est inscrite sur le diplôme de la C.S.D.G.E. de la F.F.J.D.A. Autres En plus des conditions générales de présentation précisées à l’annexe 10, les postulants doivent :
- être inscrits par la structure d’enseignement,
- être présentés par un enseignant diplômé d’État qui atteste d’un niveau technique,
- attester de trois années de pratique minimum,
- fournir les justificatifs d’assurance de la structure d’enseignement et du postulant
- posséder un certificat médical (Article L3622 du code de santé publique) d’aptitude à la pratique du Jùdô, Jùjutsu, Kendô et Disciplines Associées en cours de validité.
- présenter le carnet de grades délivré par les ligues régionales pour couvrir les frais d’organisation et de gestion administrative et s’acquitter d’un droit de présentation.
N.B. : Le tarif des carnets de grades, ainsi que le montant du droit de présentation par test, sont fixés chaque année par l’Assemblée Générale de la F.F.J.D.A.
Pour pouvoir se présenter au dan supérieur, il faut que le précédent ait été authentifié par la Commission Spécialisée des Dans et Grades Équivalents de la F.F.J.D.A.
La date officielle du grade est celle qui est inscrite sur le diplôme de la C.S.D.G.E. de la F.F.J.D.A.

IV – AUTHENTIFICATION DES GRADES
1. HOMOLOGATION

Les grades sont authentifiés par des diplômes officiels de la C.S.D.G.E. de la F.F.J.D.A.

2. PASSEPORT DU JÙDÔ, JÙJUTSU FRANÇAIS OU CARNET DE GRADES

- Pour être homologués ou authentifiés, les résultats enregistrés par les C.O.R.G. doivent figurer sur le passeport F.F.J.D.A., le carnet de grades ou tout autre document de la F.F.J.D.A.
- Pour le 1er dan, le passeport ou le carnet de grades doivent être validés par trois timbres de licences dont un de la saison en cours, ou par une attestation de 3 ans de pratique pour les non-licenciés F.F.J.D.A.; pour les autres dan le passeport ou le carnet de grades (où figure le grade de ceinture noire) ainsi que, la licence-assurance F.F.J.D.A. de la saison en cours, ou une licence-assurance des Fédérations Multisports, Affinitaires, Scolaires, Universitaires agréées de la saison en cours, ou une attestation d’assurance pour les non-licenciés, suffisent.
- Le certificat médical (Article L3622 du code de santé publique) doit être conforme à la règlementation en vigueur.
- Le passeport ou le carnet de grades sont délivrés par la ligue dont ressort le pratiquant. Ils doivent être dûment remplis et signés.
- Une tolérance de validité du passeport est accordée jusqu’au 31 Août de la saison en cours.
- Avant chaque présentation, la signature et le nom lisible de l’enseignant diplômé d’État ou ayant le certificat fédéral provisoire pour l’enseignement bénévole doivent être apposés sur le passeport ou le carnet de grades à la page correspondant à l’examen.

Voici un exemple de progression de grade :

Les points sont attribuées lors :
- des tests d'efficacité combat (shiai appelé aussi Passage De Grade) (souvent appelés shodan et accessible aux personnes ayant été admises au passage des 3 premières séries du Nage-No-kata et à partir de la catégorie Junior.
- du championnat de France Individuels masculin/féminin 1re division
- du championnat de France Individuels masculin/féminin 2e division
- du championnat de France Individuels masculin 3e division
- de la coupe des ceintures de couleur au niveau régionale
- des coupes nationales Individuelles des entreprises au niveau régional et national (dan et kyu)
- des tournois labélisés ayant obtenus l'attribution de la relation grades-championnats
- du championnat de France F.F.S.U. au niveau national + les Interrégions ayant fait l'objet d'une autorisation de bénéficier de la relation grades-championnats par la C.S.D.G.E. de la F.F.J.D.A.
- du championnat de France F.S.G.T. au niveau national + les Interrégions ayant fait l'objet d'une autorisation de bénéficier de la relation grades-championnats par la C.S.D.G.E. de la F.F.J.D.A.
- de la coupe de France U.N.S.S. au niveau national
- du Challenge National de l'Union Sportive des Cheminots de France ayant fait l'objet d'une autorisation de bénéficier de la relation grades-championnats par la C.S.D.G.E. de la F.F.J.D.A.
- du championnat de France Individuels masculin/féminins juniors
- de la coupe de France cadet et cadette

Les points sont attribuées selon le grade de l'adversaire (qui, comme le veut l'usage, ne peut être inférieur à la ceinture marron malgré la non-précision des textes fédéraux) :

grade supérieur ou identique
7
10

On notera que les victoires par pénalité de permettent pas de marquer de point.

ou

En une seule fois ou en deux passages sans défaites intermédiaires marquer 44 points minimum avec au moins 5 victoires consécutives par Ippon et Waza-ari.

Il existe égalent la possibilité de passer ces grades en expression technique.

Les candidats sont autorisés à prendre un ou plusieurs partenaires pour les U.V. N° 1, 2 et 4. Le candidat et son/ses partenaire(s) devront répondre aux conditions générales de participation prévues dans les règles techniques et le code sportif des textes officiels de la F.F.J.D.A.

EXAMEN DE 1er DAN PAR UNITÉS DE VALEURS CAPITALISABLES

Connaissances requises sur l'environnement d'organisation des manifestations sportives.
- Titulaire du titre de commissaire sportif de club délivré par le professeur.
- L’attribution des connaissances requises sera validée par le formateur des commissaires sportifs à la suite d’une mise en situation pratique, d’une durée maximale de 3 heures, évaluée satisfaisante, comme commissaire sportif au cours d'une animation ou manifestation sportive départementale. Les candidats seront encadrés par le formateur départemental des commissaires sportifs et des commissaires sportifs titulaires.
Équivalence : le titre de commissaire sportif départemental dispense de l'épreuve.

U.V. N°1 kata

Le candidat choisit une des propositions suivantes :
- Nage-no-kata (3 premières séries).
- Goshin-Jitsu : les 12 premières techniques.
Rôle : uke et tori.

U.V. N°2 Techniques Debout et Sol

1re option
Debout : Tachi-waza
- Le candidat démontrera 2 techniques de projection de son choix (1 projection sur l’avant de uke, 1 projection sur l’arrière) tirées du programme de l’annexe 6.
La démonstration comprendra au moins, pour chacune des 2 techniques :
- Uchi Komi en statique et déplacent.
- Nage Komi en statique et déplacent.
- 2 opportunités.
- A la suite, le jury demandera la démonstration en statique de 3 techniques qu’il aura choisies dans l’annexe 6-1 (l’ensemble des 4 familles devra être couvert).
Sol : katame-waza
- Le candidat démontrera 2 techniques de contrôle au sol qu’il aura choisies dans 2 familles différentes de
l’annexe 6.
Les techniques seront démontrées à partir d’une liaison debout-sol et de 2 situations de travail différentes
choisies dans l’annexe 6.
- Le jury demandera ensuite la démonstration de 3 nouvelles techniques, 1 dans chacune des familles (annexe 6-1).
Le candidat choisira la situation de travail.
2e option
Tachi-waza
- Le candidat devra démontrer 2 techniques différentes de projection choisies dans l’annexe 6 (une sur l’avant de uke, l’autre sur l’arrière) après installation de saisies sur le jùdôgi et à partir de deux des situations choisies cidessous :
- Défense et riposte sur tentative de saisie de face.
- Défense et riposte sur saisies installées et tentative de technique de projection.
- Défense et riposte sur coups avec bras ou jambes.
Le candidat choisira ensuite dans l’annexe 6-4, 2 techniques (spécifiques) de projections ou amenés au sol qu’il démontrera à partir de situations d’agression variées, de face, par l’arrière, sur le côté.
En incluant les liaisons debout-sol et les techniques spécifiques de contrôle au sol.
- Le candidat devra présenter les procédés d’entraînent tendoku renshu, uchi komi, nage komi des techniques qu’il aura choisies.
- Le jury demandera ensuite 3 techniques choisies dans l’annexe 6-4 : projections, coups, clés sur les différentes articulations, étranglents, que le candidat démontrera à partir des situations de son choix.
Ne waza
- Self défense
Après une liaison debout-sol, présenter deux techniques de contrôle au sol de l’adversaire.
- Combat Jùjutsu.
À partir de la position quadrupédique de uke, ou à partir de la situation tori assis ou sur le dos, uke entre les jambes, démontrer, une technique d’immobilisation, une technique de clés, une technique d’étranglent choisies dans les annexes 6 et 6-4.

U.V. N°3 Exercices d’application jùdô

Préambule :
Pour l’exécution de cette unité de valeur, les deux candidats devront montrer leur maîtrise, leur vitesse d’exécution, leur sens du placent en exécutant un ensemble de techniques variées et adaptées aux opportunités et situations offertes ou créées.
Les candidats devront respecter les principes suivants :
- Sécurité : adaptation au partenaire et contrôle de la chute.
- Sincérité du candidat dans son travail sans empêcher le partenaire de s’exprimer techniquent.
- Justesse du comportent en tant que uke (adaptation aux consignes).
Les candidats participeront à 4 exercices d’application de type kakari geiko* et/ou yaku soku geiko* de 3 minutes en respectant les recommandations énoncées dans le préambule ci-dessus. Des consignes d’actions seront données pour chacun des exercices, par un coordonnateur de l’épreuve. À la suite le candidat participera à 1 randori au sol et à 2 randori debout de 2 minutes.
Les candidats de plus de 45 ans participeront à :
- 3 exercices d’application de 3 minutes.
- 1 randori au sol et à 1 randori debout de 2 minutes.
Pour être admis le candidat devra avoir été déclaré reçu à la moitié des exercices d’application plus un.
Remarque : Il est recommandé au jury, dans la mesure du possible, de répartir les candidats en groupes de poids et de regrouper les féminines.

U.V. N°4 Techniques de défense Jùjutsu

Le candidat devra démontrer les 12 défenses imposées prévues en risposte des 3 premières techniques d’attaque de chacune des colonnes de l’exercice “20 attaques défenses imposées Jùjutsu“ présentées dans le tableau de l’annexe 6-5.

EXAMEN DU 2e DAN PAR UNITÉS DE VALEURS CAPITALISABLES

Connaissances requises sur l'environnement d'organisation des manifestations sportives.
- Titulaire du titre d’arbitre de club délivré par le professeur.
- L’attribution des connaissances requises, d’une durée maximale de 3 heures, sera validée par l’instructeur d’arbitrage départemental à la suite d’une mise en situation pratique évaluée satisfaisante comme juge arbitre au cours d'une animation ou manifestation départementale n'engageant pas l'avenir sportif des combattants (sélection pour les échelons supérieurs). Les candidats seront encadrés par l’instructeur d’arbitrage et des arbitres titulaires. Équivalence : le titre de juge départemental dispense de l’épreuve.

U.V. N°1 kata

Le candidat devra présenter les 5 séries du Nage no kata.
Rôle : uke et tori.
Remarque : Les candidats de 51 ans et plus ne seront examinés que dans le rôle de tori.

U.V. N°2 Techniques Debout et Sol

Debout : Tachi-waza
- Le candidat démontrera 3 techniques de projection de son choix, 2 projections sur l’avant de uke, (1 sur l’avant droit et l’autre sur l’avant gauche de uke) et une projection sur l’arrière tirées du programme de l’annexe 6. La démonstration comprendra au moins, pour chacune des 3 techniques :
- Uchi Komi en statique et déplacent.
- Nage Komi en statique et déplacent.
- 2 opportunités au minimum sur chacune des techniques.
- 1 séquence tactique au moins incluant chacune des techniques.
- A la suite, le jury demandera la démonstration en statique et déplacent de 2 techniques qu’il aura choisies dans l’annexe 6-2.
Sol : katame-waza
- Le candidat démontrera 3 techniques de contrôle au sol (1 technique dans chacun des 3 groupes de l’annexe 6) qui seront démontrées à partir d’une liaison debout-sol et d’une ou de plusieurs situations de travail.
- Le jury demandera ensuite la démonstration de 2 techniques qu’il aura choisies dans l’annexe 6-2. Le candidat choisira les situations de travail correspondantes.

U.V. N°3 Exercices d’application jùdô

Préambule :
Pour l’exécution de cette unité de valeur, les deux candidats devront montrer leur maîtrise, leur vitesse d’exécution, leur sens du placent en exécutant un ensemble de techniques variées et adaptées aux opportunités et situations offertes ou créées.
Les candidats devront respecter les principes suivants :
- Sécurité : adaptation au partenaire et contrôle de la chute.
- Sincérité du candidat dans son travail sans empêcher le partenaire de s’exprimer techniquent.
- Justesse du comportent en tant que uke (adaptation aux consignes).
Les candidats participeront à 4 exercices d’application de type kakari geiko* et/ou yaku soku geiko* de 3 minutes en respectant les recommandations énoncées dans le préambule ci-dessus.
Des consignes d’actions seront données pour chacun des exercices par un coordonnateur de l’épreuve. À la suite le candidat participera à 1 randori au sol et à 2 randori debout de 2 minutes.
Les candidats de plus de 45 ans participeront à :
- 3 exercices d’application de 3 minutes.
- 1 randori au sol et à 1 randori debout de 2 minutes.
Pour être admis le candidat devra avoir été déclaré reçu à la moitié des exercices d’application plus un.
Remarque : Il est recommandé au jury, dans la mesure du possible, de répartir les candidats en groupes de poids et de regrouper les féminines.

U.V. N°4 Techniques de défense Jùjutsu

Le candidat devra démontrer les 20 défenses imposées de l’exercice “20 attaques défenses imposées Jùjutsu“ présentées dans le tableau de l’annexe 6-5.

EXAMEN DU 3e DAN PAR UNITÉS DE VALEURS CAPITALISABLES

Connaissances requises sur l'environnement d'organisation des manifestations sportives. L’attribution des connaissances requises sera validé par l’instructeur d’arbitrage régional à la suite d’une mise en situation pratique, d’une durée maximale de 3 heures, évaluée satisfaisante comme arbitre au cours d'une animation ou manifestation régionale ou départementale n'engageant pas l'avenir sportif des combattants (sélection pour les échelons supérieurs). Les candidats seront encadrés par l’instructeur d’arbitrage régional et des arbitres titulaires.
Équivalence : Le titre d’arbitre départemental dispense de l'épreuve.
Remarque : exceptionnellent pour les mises en situation pratique, la Commission d'arbitrage est en droit d'intervenir pour une éventuelle modification des erreurs commises par les candidats (elle fait office de jury d'appel dans ce cas).

U.V. N°1 kata

Le candidat sera interrogé sur les 2 katas ci-dessous :
- Katame no kata.
- Goshin jitsu.
Les deux katas complets dans le rôle de tori et tout ou partie dans le rôle de uke.
Remarque : les candidats de 51 ans et plus ne seront examinés que dans le rôle de tori.

U.V. N°2 Techniques Debout et Sol

Debout : durée : 5 à 6 minutes
- Le candidat démontrera 4 techniques de projection (dans 4 directions différentes) tirées du programme de l’annexe 6
La démonstration comprendra au moins, pour chacune des 4 techniques :
- Uchi Komi en statique et déplacent.
- Nage Komi en statique et déplacent.
- 2 opportunités au minimum sur chacune des techniques.
- au moins 4 séquences tactiques intégrant chacune des techniques choisies.
- A la suite, le jury demandera la démonstration en statique et sur une ou plusieurs opportunités d’une technique qu’il aura choisie dans l’annexe 6-3.
Sol : durée : 5 à 6 minutes
- Le candidat démontrera à partir d’une situation de travail qu’il aura choisie un ensemble de techniques couvrant les 3 familles de l’annexe 6 qui s’adapteront aux actions et réactions de uke.
- Le jury demandera ensuite la démonstration d’une technique qu’il aura choisie dans l’annexe 6-3 en précisant la situation de travail correspondante.

U.V. N°3 Exercices d’application jùdô

Préambule :
Pour l’exécution de cette unité de valeur, les deux candidats devront montrer leur maîtrise, leur vitesse d’exécution, leur sens du placent en exécutant un ensemble de techniques variées et adaptées aux opportunités et situations offertes ou créées.
Les candidats devront respecter les principes suivants :
- Sécurité : adaptation au partenaire et contrôle de la chute.
- Sincérité du candidat dans son travail sans empêcher le partenaire de s’exprimer techniquent.
- Justesse du comportent en tant que uke (adaptation aux consignes)
Les candidats participeront à 4 exercices d’application de type kakari geiko* et / ou yaku soku geiko* de 3 minutes en respectant les recommandations énoncées dans le préambule ci-dessus. Des consignes d’actions seront données pour chacun des exercices, par un coordonnateur de l’épreuve
A la suite le candidat participera à 1 randori au sol et à 2 randori debout de 2 minutes.
Les candidats de plus de 45 ans participeront à :
- 3 exercices d’application de 3 minutes.
- 1 randori au sol et à 1 randori debout de 2 minutes.
Pour être admis le candidat devra avoir été déclaré reçu à la moitié des exercices d’application plus un.
Remarque : Il est recommandé au jury, dans la mesure du possible, de répartir les combattants en groupes de poids et de regrouper les féminines.

U.V. N°4 Techniques de défense Jùjutsu

Démonstration de 20 défenses, choisies par le candidat venant en réponse aux « 20 attaques imposées » présentées dans le tableau de l’annexe 6-5.

EXAMEN DU 4e DAN PAR UNITÉS DE VALEURS CAPITALISABLES

U.V. N°1 kata

Le candidat sera interrogé sur les 2 katas ci-dessous :
- Kime no kata.
- Go no sen
Les deux katas complets dans le rôle de tori et tout ou partie dans le rôle de uke.
Remarque : les candidats de 51 ans et plus ne seront examinés que dans le rôle de tori.

U.V. N°2 Techniques Debout et Sol

Debout : durée : 6 à 7 minutes
Le candidat démontrera son mouvent spécial (tokui-waza) dans les différents contextes qu’il aura choisi ainsi que plusieurs techniques de son choix qui ont un lien tactique avec ce mouvent. Un plan écrit de la démonstration sera remis au jury.
Sol : durée : 6 à 7 minutes
Le candidat démontrera son mouvent spécial (tokui-waza) dans différents contextes (situations de travail) qu’il aura choisis ainsi que les différentes techniques liées tactiquent à ce mouvent et qui lui permettent de s’adapter aux actions et réactions de uke.

U.V. N°3 Exercices d’application jùdô

Préambule :
Pour l’exécution de cette unité de valeur, les deux candidats devront montrer leur maîtrise, leur vitesse d’exécution, leur sens du placent en exécutant un ensemble de techniques variées et adaptées aux opportunités et situations offertes ou créées.
Les candidats devront respecter les principes suivants :
- Sécurité : adaptation au partenaire et contrôle de la chute.
- Sincérité du candidat dans son travail sans empêcher le partenaire de s’exprimer techniquent.
- Justesse du comportent en tant que uke (adaptation aux consignes)
Les candidats participeront à 4 exercices d’application de type kakari geiko* et / ou yaku soku geiko* de 3 minutes en respectant les recommandations énoncées dans le préambule ci-dessus. Des consignes d’actions seront données pour chacun des exercices, par un coordonnateur de l’épreuve
A la suite le candidat participera à 1 randori au sol et à 2 randori debout de 2 minutes.
Les candidats de plus de 45 ans participeront à :
- 3 exercices d’application de 3 minutes.
- 1 randori au sol et à 1 randori debout de 2 minutes.
Pour être admis le candidat devra avoir été déclaré reçu à la moitié des exercices d’application plus un.
Remarque : Il est recommandé au jury, dans la mesure du possible, de répartir les combattants en groupes de poids et de regrouper les féminines.

U.V. N°4 Techniques de défense Jùjutsu

Expression personnelle du candidat d’une durée de 3 à 4 minutes couvrant les différents secteurs du Jùdô-Jùjutsu.
Le candidat devra exécuter :
- des techniques de défense mettant en œuvre l’ensemble des habiletés techniques fondamentales dans les différents contextes de la pratique (garde, saisies, postures, déplacents…)
- des défenses et ripostes pertinentes adaptées aux situations d’attaques, couvrant l’ensemble des familles (atémis, clés, projections, liaisons debout-sol, contrôles au sol…), exécutées avec précision et vitesse.

EXAMEN DU 5e DAN – PRÉSTATION TECHNIQUE

Épreuve :
Prestation de 25 minutes articulée en trois parties qui peuvent être présentées dans un ordre choisi par le candidat. Les candidats devront démontrer leur connaissance des différentes formes d’expression du jùdô, Jùjutsu.

Jù no kata

Le candidat démontrera le jù no kata dans le rôle de tori

JÙDÔ debout et sol

Le candidat présentera en travail debout et sol, tout ou partie de son style d’attaque et tout ou partie de son sysle de défense. La démonstration devra être organisée selon un plan clair et précis et fera apparaître les principes généraux qui organisent l’ensemble de la démonstration et au choix du candidat :
- Les points clés des principales techniques retenues
- Le kumi-kata et les postures
- Les opportunités, les séquences tactiques etc.
Le candidat devra obligatoirent consacrer au minimum 10 minutes au Jùdô debout et sol.

JÙJUTSU

Le candidat présentera :
- Des techniques de défense mettant en œuvre l’ensemble des habiletés techniques fondamentales dans les différents contextes de la pratique (garde, saisies, postures, déplacements…)
- Des défenses et ripostes pertinentes adaptées aux situations d’attaques, couvrant l’ensemble des familles (atémis, clés, projections, liaisons debout-sol, contrôles au sol…), exécutées avec précision et vitesse. (Le candidat devra obligatoirent consacrer au minimum 5 minutes à l’expression du Jùjutsu).
Remarques :
- Pour l’ensemble des épreuves de mettre en évidence la qualité des connaissances et les savoirs faire techniques permettant de percevoir l’efficacité, de préférence à la réalisation de trop nombreuses techniques.
- Un document écrit relatant le détail de la prestation (6 exemplaires) devra être adressé à la Commission spécialisée des dan et grades équivalents de la F.F.J.D.A. 30 jours avant la date de l’examen. Il devra inclure une présentation succinte du candidat (état civile, âge, région d'appartenance, activités et parcours en judo) et devra être plcé en début de document.
Échec à la prestation :
Si une des parties de la prestation est jugée insuffisante, le candidat aura la possibilité de représenter cette seule partie au prochain examen ou, dans le cadre des examens grades stages nationaux réservés aux professeurs. Si plus d’une partie est jugée insuffisante, le candidat devra représenter l’ensemble de la prestation.

Hauts gradés (6e, 7e, 8e et 9e dan)

Les 5e dan, répondant aux critres de présentation au 6e dan, devront faire acte de candidature auprès de la Commission spécialisée des dans et grades équivalents (il n'y aura plus d'invitation préalable à se présenter). Après étude du dossier, la Commission spécialisée des dans et grades équivalents décide de l'acceptation ou du refus de celui-ci. Dans ce dernier cas, la Commission spécialisée des dans et grades équivalents justifie son refus. En ce qui concerne les dossiers acceptés, les intéressés sont informés des conditions dans lesquelles ils pourront accéder à ce grade supérieur. Pour les grades supérieurs à partir du 7e dan, les postulants n'ont pas à faire acte de candidature, leur promotion s'effectuera après traitent direct et décision de la Commission spécialisée des dans et grades équivalents. D'une façon générale, l’efficacité combat est une condition nécessaire au cours de la période “TAI”, mais elle n'est pas suffisante. La continuité et l'assiduité dans la pratique entrent en compte pour l'attribution des DAN. En ce qui concerne les hauts grades, le comportent et le dévouent sous toutes ses formes à la cause du Jùdô-Jùjutsu, donc à la prospérité mutuelle, sont des conditions indispensables et essentielles. En plus des conditions précisées au paragraphe 1, seuls les candidats des catégories HC, A et B et CN1 et CN2, pourront accéder au 7e dan. Seuls les candidats des catégories HC, A et B et à titre exceptionnel CN1 et CN2 pourront accéder au 8e dan. Sur décision de la Commission spécialisée des dans et grades équivalents, les jùdôka des 2 catégories "hors classe" pourront accéder aux grades supérieurs sans examen. La Commission spécialisée des dans et grades équivalents pourra accorder cet avantage à ceux qui, ayant obtenu cette classification, continueront d'œuvrer pour la cause du jùdô jùjutsu. En cas de refus de cet avantage, ces candidats pourront demander à accéder au grade supérieur dans les conditions normales. Ne s’agissant pas de grade exceptionnel, les candidats auront la possibilité de progresser dans les grades. L'accès aux hauts grades est subordonné à l'étude et à l'acceptation du dossier du candidat.

1- Attribution du 6e dan

Conditions de présentation :
2 catégories :
- CN1 : postulants ayant participé à la phase nationale d'un Championnat de France séniors individuels par catégorie de poids ou équivalent à la 1re ou 2e division actuelles.
- CN2 : postulants n'ayant pas ce niveau sportif,
Age plancher :
- 1re catégorie : 40 ans.
- 2e catégorie : 50 ans (pour les brevetés d'état, l'âge plancher est de 47 ans).
Délai dans le grade :
- 1re catégorie : 8 ans de 5e dan.
- 2e catégorie : 10 ans de 5e dan.
Pour les deux catégories :
25 ans de ceinture noire ainsi que la possibilité de justifier d'au moins deux titres et implications depuis le dernier grade dans les domaines de l'environnent spécifique technique de l'activité jùdô Jùjutsu suivants :
- En cours de validité :
- responsable de Commission technique régionale.
- juge de niveau IR.
- label enseignants niveau IR en cours de validité.
- formateur niveau IR.
- Être ou avoir été arbitre F2.
Voir règles techniques et code sportif des textes officiels de la F.F.J.D.A.
Les conditions de présentation doivent être remplies entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année précédent la date de l’examen (ex : pour la promotion 2004 : examen au mois de mars 2005 et conditions exigées remplies au 31 Décembre 2004).
Épreuve :
Prestation de 30 minutes. Les candidats devront démontrer leur connaissance des différentes formes d'expression du Jùdô, Jùjutsu.
Les candidats devront obligatoirent consacrer au minimum 5 minutes aux :
- Travail debout.
- Travail au sol.
- kata (Koshiki-no-kata).
- Jùjutsu.
Remarque : Il est recommandé aux candidats :
- Pour l'ensemble des épreuves : de mettre en évidence la qualité des connaissances techniques, l'efficacité et la réalité du Jùdô, Jùjutsu pratiqué, paramètres indispensables au rayonnent d'un 6e dan, de préférence à la réalisation de trop nombreuses techniques.
- Pour le travail debout et au sol, ainsi que pour le jùjutsu, d'expliquer éventuellent les démonstrations.
- Pour les katas : Koshiki-no-kata imposé, respecter le cérémonial et exécuter en totalité dans le rôle de tori.
- De plus, un document écrit relatant le détail de la prestation (6 exemplaires) devra être adressé à la Commission Spécialisée des Dans et Grades Équivalents.
Remarque :
Au cas où ce document serait volumineux, il conviendrait de joindre une fiche individuelle ne comportant que le plan détaillé de la prestation (à présenter au jury).
Échec à la prestation :
Le candidat refusé à la suite de sa prestation pourra se représenter à sa convenance et sans limite de présentation.

2- Attribution du 7e dan

Conditions de présentation : pas de déclaration de candidature
2 catégories :
- CN 1 : postulants ayant obtenu au moins un classent dans les trois premiers d'un Championnat de France
Individuels séniors équivalent à l'actuelle 1re Division.
- CN2 : postulants n'ayant pas ce niveau sportif.
Age plancher :
- 1re catégorie : 50 ans.
- 2e catégorie : 60 ans (57 ans pour les B.E.E.S. 2e degré).
Délai minimum dans le grade :
- 1re catégorie : 10 ans de 6e dan.
- 2e catégorie : 10 ans de 6e dan.
Pour les deux catégories : pouvoir justifier d'au moins 3 titres et implications depuis le dernier grade dans les domaines de l'environnent spécifique technique de l'activité jùdô, Jùjutsu suivants :
- responsable de Commission Technique Régionale.
- arbitre F3.
- juge national.
- label enseignants niveau national.
- formateur national.
- breveté d'État.
Épreuve :
Pas de prestation technique. Une étude préalable des dossiers des ceintures noires 6e dan remplissant les conditions administratives d’accès au grade supérieur sera effectuée par la Commission spécialisée des dan et grades équivalents de la F.F.J.D.A.

 

Usage irrégulier d'un titre :

L’usage irrégulier d’un titre protégé (les dans) est constitutif d’une usurpation de titre susceptible de faire l’objet de poursuites sur la base de l’article 259 du code pénal. Cet article puni d’un emprisonnent de 6 mois à 2 ans et d’une amende de 1 500 F à 40 000 F "celui qui, sans remplir les conditions exigées pour le porter aura fait usage ou se sera réclamé d’un titre attaché à une profession légalent règlentée, d’un diplôme officiel ou d’une qualité dont les conditions d’attribution ont été fixées par l’autorité publique".

Voici à titre indicatif, l'essentiel des critères de promotion d'un jùdôka au Kôdôkan de Tokyo :

1) du 1er au 6e Dan : bonnes qualités morales, maîtrise des techniques, Kata, palmarès sportif, ancienneté, âge minimum. Les ponts nécessaires en compétition s'acquièrent soit par poules soit par ligne (compétition Kohaku) auquel cas le jùdôka a droit à la promotion immédiate (Batsugun).

2) les 7e et 8e Dan : vie privée en harmonie avec les principes du jùdô, maîtrise du Kata, conditions d'ancienneté, palmarès pédagogique, recherches en faveur du perfectionnement du jùdô, contribution à la promotion du jùdô.

3) les Dan honorifiques peuvent être octroyés pour récompenser les efforts méritoires déployés pour la cause du jùdô.

4) Kata requis et âge minimum pour chaque grade au Kôdôkan :
Shodan (1er Dan, 15 ans) : Nage no kata
Nidan (2e Dan, 15 ans) : Nage no kata
Sandan (3e Dan, 15 ans) : Nage no kata + Katame no kata
Yodan (4e Dan, 20 ans) : Nage no kata + Katame no kata
Godan (5e Dan, 22 ans) : Nage no kata + Katame no kata
Rokudan (6e Dan, 27 an) : Nage no kata + Katame no kata + Kime no kata ou Goshin jitsu no kata
Shichidan (7e Dan, 33 ans) : Nage no kata + Katame no kata + Kime no kata ou Goshin jitsu no kata + Itsutsu no kata ou Jù no kata
Hachidan (8e Dan, 42 ans) : Nage no kata + Katame no kata + Kime no kata ou Goshin jitsu no kata + Itsutsu no kata ou Jù no kata + Koshiki no kata

5) Les 6e et 7e Dan portent la ceinture blanche et rouge, les 8e et 9e Dan, la ceinture rouge, les 10e Dan la ceinture blanche large.

Pas en France ! !