Valeurs développées dans un cours de jùdô

 

La vision biaisée du combat comme étant une bagarre (querelle violente, mêlée bruyante et désordonnée), une exacerbation du caratère agressif de l'athlète afin d'assouvir la véritable finalité, de la victoire à tout prix est malheureusement encore trop répandue.
En réalité, le jùdô c'est (entre autres) passer d'Arès à Athéna. De la bagarre (querelle violente, mêlée bruyante et désordonnée) au combat. Le salut est là pour marquer le fait qu'on entre dans un combat réglementé sans animosité (Athéna) et non pas dans une bagarre physique brutale chargée de rancune (Arès).
Hormis les Tandoku Renshu et les jeux d'équipe, les exercices de jùdô nécessitent quatre étapes :
- trouver un partenaire
- trouver un endroit libre sécurisé
- décider qui jouera le rôle de Tori et qui jouer le rôle de Uke
- effectuer la technique
Tori et uke sont les deux rôles lors du duo-coopératif dans les arts martiaux japonais ; tori est celui qui exécute l'exercice (qui fait l’action) et uke est celui qui réceptionne l'action.
Lors de l'entraînement il y un contrat tacite entre tori et uke. Tori s'engage à mettre en confiance uke et ne pas lui faire mal c'est à dire à le respecter et uke s'engage à avoir confiance en tori et coopérer.
Si tori fait mal à uke, uke n'aura plus confiance en tori et ne se laissera plus faire.
Si uke n'a plus confiance en tori et ne se laisse plus faire, tori finira par faire mal à uke.
Le courage est la capacité de faire face et/ou d'agir de manière adaptée (c'est à dire dans un sens perçu comme bon, juste ou nécessaire par la culture dans laquelle vit la personne) en proie à une sensation physique, une émotion, une envie, un désir ou un sentiment.