Définition du dictionnaire Larousse


Jùdô : nom masculin (japonais jùdô, de jù, souple, et , méthode)
Sport de combat, où la souplesse et la vitesse d'exécution jouent un rôle prépondérant.

Introduction
Sport de combat à main nue qui, fondé sur la souplesse et la vitesse d'exécution, consiste à immobiliser ou à faire chuter l'adversaire par des prises visant à le déséquilibrer et non à porter des coups. D'origine japonaise, il a conquis une vaste audience après la Seconde Guerre mondiale. La pratique de ce sport se fonde également sur une philosophie des rapports entre le corps et le cosmos.

Historique
Héritier du jùjutsu
Le jùdô est issu du jùjutsu, une technique de combat à mains nues que pratiquaient au Japon les samouraïs et dont l'origine remonterait aux XVIe et XVIIe s. Mais, avec la disparition du shogounat des Tokugawa, au milieu du XIXe s., le jùjutsu tombe bientôt en désuétude.

À la fin du siècle, le maître japonais Jigorô Kanô (1860-1938), qui a reçu l'enseignement de plusieurs maîtres de jùjutsu, entreprend d'en recenser les diverses techniques. Convaincu qu'il existe en toute chose un principe de base qui consiste à utiliser au maximum l'énergie mentale et physique, il écarte les formes les plus dangereuses du jùjutsu, ne retenant que les techniques qui justifient sa théorie. Ainsi épuré, le jùjutsu donne naissance à un art martial que le maître Jigorô Kanô nomme le jùdô de kodôkan (le jùdô du « lieu pour apprendre la voie »).

C'est en 1882, à Tokyo, dans le temple Eishoji, que Jigorô Kanô ouvre le premier dôjo (la salle d'entraînement), avec seulement neuf pratiquants. Mais, très vite, le jùdô gagne de nombreux adeptes et s'étend aux provinces. Au début du XXe s., on recense ainsi plusieurs centaines de milliers de pratiquants.

En 1930 a lieu le premier Championnat national, qui consacre le jùdô comme sport officiel. Parallèlement, maître Jigorô Kanô, qui s'est déjà rendu à Paris en 1889, fait connaître son art en Occident. En 1935, le premier dôjo est ouvert en France, à Paris par le maître japonais Kawaishi Mikinosuke (1888-1969). Mais ce n'est qu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale que le jùdô s'impose définitivement. En France, d'abord pratiqué sous l'égide de la fédération française de lutte, le jùdô passe, en 1946, sous l'autorité de la Fédération Française de Jùdô et de Jùjutsu créée à cet effet et où, comme dans toutes les fédérations étrangères, c'est l'enseignement de maître Jigorô Kanô qui est dispensé. Dès 1947, une première rencontre internationale est organisée à Londres contre l'Angleterre (défaite 3 à 1). En 1950, la Fédération organise le premier tournoi féminin. L'année suivante le premier Championnat d'Europe se déroule à Paris. À ce tournoi, qui rencontre un véritable succès, participent huit nations : Autriche, R.F.A., Angleterre, Belgique, France, Italie, Pays-Bas et Suisse. La Fédération internationale de jùdô voit le jour en 1952 et, enfin, le premier Championnat du Monde se déroule à Tokyo en 1956 : dix-huit nations sont représentées par une trentaine de jùdôkas. Il y a alors une seule catégorie. En 1961, après la victoire du Néerlandais Anton Geesink, la Fédération décide de créer trois catégories supplémentaires : léger, moyen et lourd. Cette décision prend effet en 1965. Aujourd'hui, les jùdôkas hommes et femmes sont répartis en 8 catégories de poids. Ont succédé aux quatre premières, en 1969, les mi-moyens et les mi-lourds, et, en 1979, les super-légers et les mi-légers.

Sport de démonstration aux Jeux Olympiques de 1964 à Tokyo, le jùdô devient une discipline Olympique à part entière en 1972, à Munich, pour les hommes, et en 1988, à Séoul, pour les femmes (le premier Championnat de France féminin a lieu en 1975 et le premier Championnat du Monde en 1980).

Depuis 1952, la Fédération internationale organise les compétitions internationales, les Championnats continentaux ou mondiaux. Le jùdô compte, dans le Monde, une douzaine de millions de pratiquants, dont quelque 500 000 ceintures noires.

L'esprit du jùdô
Le mot jù, que l'on retrouve dans jùjutsu et dans jùdô, signifie « souplesse ». Toutefois, alors que le jùjutsu signifie art de vaincre, le jùdô désigne une méthode, une voie (dô) de souplesse qui veut que l'on cède d'abord à la force de l'adversaire avant d'obtenir la victoire. Plutôt que résister, le pratiquant du jùdô ouvre une voie à la force supérieure de son adversaire tout en conservant son équilibre. C'est pourquoi la découverte des multiples facettes du jùdô et de ses applications suscite la passion chez les pratiquants qui n'ont plus l'âge de la compétition. Ainsi, ce sport permet d'acquérir de la confiance en soi et de libérer son anxiété. Comme discipline sportive, il exige une bonne condition physique, la souplesse et la tonicité musculaires et articulaires.

L'organisation du sport
Il appartient à la Fédération Française de Jùdô, Jùjutsu, Kendô et disciplines associées (F.F.J.D.A.) conformément à ses statuts, de règlementer, d'organiser, de diriger, de contrôler et de développer le jùdô, le jùjutsu et le kendô, leur pratique et leur enseignement dans le cadre de la législation en vigueur, plus particulièrement des textes règlementant le sport en France.

La F.F.J.D.A. est affiliée à l'Union européenne de jùdô, à la Fédération Internationale de jùdô et au Comité national Olympique et sportif français.

En France, environ 800 000 personnes pratiquent le jùdô, dont 487 000 sont licenciées. Parmi les personnes détentrices d'une licence, 21 % sont des femmes.

L'équipement et les règles

La tenue et les grades
Le jùdôka doit revêtir le jùdôgi, une tenue en coton blanc ou écru. La veste est faite d'un tissu lourd aux revers capitonnés et descend à mi-cuisse. Les manches doivent couvrir la moitié des avant-bras. De tissu plus léger, le pantalon tombe à mi-mollet.

La ceinture, en tissu, fait deux fois le tour de la taille. Elle est nouée par un nœud plat. Sa couleur indique le grade de celui qui la porte.

La ceinture du débutant est blanche. À mesure de sa progression, celui-ci arbore une ceinture jaune, orange, verte, bleue et enfin marron. Ces six ceintures sont attribuées par les professeurs de clubs. En revanche, la ceinture noire est décernée par le Comité national des grades à l'issue d'un examen. Pour se présenter au passage de la ceinture noire (1er dan ou degré), il est nécessaire d'avoir au moins 15 ans et d'être ceinture marron depuis un an. La ceinture noire compte 12 dans ; seul maître Jigorô Kanô obtint, à titre posthume, le 12e dan. En France, 54 jùdôkas ont atteint le 8e dan, et 15 jùdôkas, le 9e dan.

Les installations : le dôjo
Le dôjo désigne la salle d'entraînement, y compris les vestiaires, les douches et le tatami. Ce dernier est constitué d'un assemblage de nattes en paille de riz tressée recouvertes par une bâche. La surface de compétition, de couleur verte, mesure au minimum 14 x 14 m et au maximum 16 x 16 m. La surface de combat fait au minimum 9 x 9 m et au maximum 10 x 10 m. Autour de la zone de combat se trouve la zone de danger, ou surface de sécurité, constituée d'une bande de 1 m de large.

Randoris et katas
L'enseignement du jùdô s'appuie sur deux méthodes complémentaires : le randori et le kata.

Le randori est un exercice d'entraînement à la compétition : il consiste en un assaut opposant un attaquant et un défenseur.

Le kata, qui signifie « forme », se présente comme un ensemble d'exercices codifiés comprenant des projections, des immobilisations, des étranglements, etc. L'ordre d'un kata est immuable et chaque combattant connaît donc la technique que son partenaire va exécuter. La recherche de la précision des gestes, du rythme et de la perfection des enchaînements est ici primordiale.

Les catégories de poids
Hommes
Il existe également un Championnat « toutes catégories ».

Femmes
Il existe également un Championnat « toutes catégories ».

Les combats en compétition

Durée et technique
Les combats durent de 2 à 5 min selon les catégories d'âge. Dans le cadre des Championnats du Monde et des Jeux Olympiques, la durée est de 5 min pour les hommes et de 4 min pour les femmes. Au début d'un combat, les adversaires se tiennent debout à 4 m l'un de l'autre. Ils doivent se saluer avant et après le combat. Le combat est dirigé par un arbitre, qui se tient dans la surface de compétition, et par deux juges, placés dans la surface de sécurité. Arbitre et juges sont assistés par un préposé à la marque qui indique les scores et les pénalités. Seul l'arbitre a la responsabilité de la conduite du combat et de la communication de la décision. Il dit ses décisions en japonais : – hajime : « commencez » ;

– sono-mama : « ne bougez pas » ;
– toketa : « plus d'immobilisation » ;
– yoshi (on y va, c'est partie) : « continuez l'immobilisation, le combat » ;
– shido : « observation » ;
– keikoku : « avertissement » ;
– hantei : « décision » ;
– hikiwake : « match nul » ;
– fusen-sho : « forfait » ;
– yusei-gachi : « vainqueur par supériorité » ;
– hansoku-make : « perdant par violation des règles ».

Combat et comptage des points
Les combats debout (tachi-waza) font appel à des techniques de projection (nage-waza) et quoique rarement utilisées aux techniques de contrôle (katame-waza excepté les osae-komi-waza).

Les combats au sol (ne-waza) font appel aux techniques de contrôle (katame-waza) c'est à dire d'immobilisation (osae-komi-waza), aux clés de coude (kansetsu-waza) et aux étranglements (shime-waza).

En fonction de la réussite de la technique utilisée, un combattant marque :

– ippon (point), quand la projection, l'immobilisation, la strangulation ou la clé sont techniquement parfaites (le combat est alors terminé) ;
– waza-ari, quand le mouvement est presque parfait et le combat se poursuit (deux waza-ari valent ippon) ;
– yuko, avantage en absence de waza-ari ;

Lorsqu'aucun des combattants n'a marqué d'avantages, il appartient au juge de désigner le vainqueur en levant un drapeau. Il ne peut y avoir de match nul, sauf en cas de compétition par équipes.

Les grandes épreuves
Les Jeux Olympiques
Le jùdô fit une première apparition aux Jeux Olympiques de Tokyo (1964). Puis il prit officiellement place dans le programme en 1972 (pour les hommes) et en 1992 (pour les femmes).

Les Championnats du Monde
Hommes
– TOUTES CATÉGORIES
– SUPER-LÉGERS
– MI-LÉGERS
– LÉGERS
– MI-MOYENS
– MOYENS
– MI-LOURDS
– LOURDS

Femmes
– TOUTES CATÉGORIES
– SUPER-LÉGÈRES
– MI-LÉGÈRES
– LÉGÈRES
– MI-MOYENNES
– MOYENNES
– MI-LOURDES
– LOURDES

Les Championnats d'Europe
Hommes
– PAR ÉQUIPES
– TOUTES CATÉGORIES
– SUPER-LÉGERS
– MI-LÉGERS
– LÉGERS
– MI-MOYENS
– MOYENS
– MI-LOURDS
– LOURDS

Femmes
– PAR ÉQUIPES
– TOUTES CATÉGORIES
– SUPER-LÉGÈRES
– MI-LÉGÈRES
– LÉGÈRES
– MI-MOYENNES
– MOYENNES
– MI-LOURDES
– LOURDES

Les grands jùdôkas
ALEXANDRE (Marc) [France, né en 1959]
Jùdôka, poids léger.
Champion d'Europe en 1984 et Champion Olympique des légers en 1988.

Bouras (Djamel) [France, né en 1971]
Jùdôka, poids mi-moyen.
Champion d'Europe et Champion Olympique des mi-moyens en 1996.

Canu (Fabien) [France, né en 1960]
Jùdôka, poids moyen.
premier Français à avoir été Champion du Monde deux fois de suite (1987 et 1989), il fut trois fois Champion d'Europe des moyens.

Coche (Jean-Paul) [France, né en 1947]
Jùdôka, poids moyen.
Trois fois Champion d'Europe des moyens (1972, 1974, 1976) et médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de 1972.

Douillet (David) [France, né en 1969]
Jùdôka, poids lourd.

Geesink (Anton) [Pays-Bas, né en 1934]
Jùdôka, poids lourd.

Inoue Kosei [Japon, né en 1978]
Jùdôka, poids mi-lourd.
Champion Olympique des mi-lourds en 2000, Champion du Monde des mi-lourds en 1999, 2001 et 2003.

Kawagashi (Takao) [Japon, né en 1950]
Jùdôka, poids léger.
Champion du Monde en 1971 et Champion Olympique en 1972 des légers.

Nakamura Yoshio (Japon, né en 1968)
Jùdôka, poids mi-léger.
Champion du Monde des mi-légers en 1993. Frère de Nakamura Yushimasa et de Nakamura Kenzo.

Nakamura Yushimasa (Japon, né en 1971)
Jùdôka, poids moyen.
Champion du Monde des moyens en 1993. Frère de Nakamura Yoshio et de Nahamura Kenzo.

Nakamura Kenzo (Japon, né en 1974)
Jùdôka, poids léger.
Champion Olympique des légers en 1996 et Champion du Monde en 1997. Frère de Nakamura Yushimasa et de Nakamura Yoshio.

Ogawa Naoga (Japon, né en 1968)
Jùdôka, poids lourd.
Champion du Monde toutes catégories en 1987, 1989, 1991 et des lourds en 1989.

Parisi (Angelo) [France, né en 1953]
Jùdôka, poids lourd.
Six fois Champion d'Europe (individuel et par équipes) toutes catégories, il fut Champion Olympique des lourds en 1980 (le premier jùdôka français Champion Olympique, en même temps que Thierry Rey).

Rey (Thierry) [France, né en 1959]
Jùdôka, poids mi-moyen.
Champion du Monde (1979), Champion Olympique (1980) [le premier jùdôka français Champion Olympique, en même temps qu'Angelo Parisi] et Champion d'Europe (1983) [ce qui fait de lui l'un des rares sportif français vainqueurs en individuel aux Jeux Olympiques, aux Championnats du Monde et aux Championnats d'Europe].

Riner (Teddy) [France, né en 1989]
Jùdôka, poids lourd.

Rougé (Jean-Luc) [France, né en 1949]
Jùdôka, poids mi-lourd.
Il est le premier Français à avoir été Champion du Monde de jùdô, grâce à son titre dans les mi-lourds en 1975. Il a été 4 fois Champion d'Europe en individuel.

Ruska (Wilhem) [Pays-Bas, né en 1940]
Jùdôka, poids lourd.
Champion Olympique des lourds et toutes catégories en 1972, deux fois Champion du Monde en 1967 et 1971 et Champion d'Europe en 1967, 1969, 1971 et 1972.

Saito Hitoshi (Japon, né en 1961)
Jùdôka, poids lourd.
Champion du Monde toutes catégories en 1983 et deux fois Champion Olympique des lourds (1984 et 1988).

Sokolov (Youri) [U.R.S.S., né en 1961]
Jùdôka, poids mi-léger.
Champion du Monde (1985) et d'Europe (1986) des mi-légers.

Traineau (Stéphane) [France, né en 1966]
Jùdôka, poids mi-lourd.
Quatre fois Champion d'Europe (1990, 1992, 1993, 1999), Champion du Monde en 1991 des mi-lourds. En 2000, il a obtenu une médaille de bronze aux Jeux Olympiques.

Veritchev (Grigori) [U.R.S.S., né en 1957]
Jùdôka, poids lourd.
Trois fois Champion d'Europe (1981, 1985, 1988) et Champion du Monde des lourds (1987).

Yamashita Yashuhiro (Japon, né en 1957)
Jùdôka, poids lourd.
Trois fois Champion du Monde des lourds (1979, 1981, 1983) et Champion du Monde toutes catégories (1981). Champion Olympique toutes catégories (1984). Neuf fois Champion du Japon, il s'est retiré en 1985 après 203 victoires consécutives (invaincu de 1976 à 1985).

Les grandes jùdôkates
Arnaud (Catherine) [France, née en 1963]
Jùdôkate, poids léger.
Quatre fois Championne d'Europe (1987, 1988, 1989, 1990) et Championne du Monde (1987, 1989) des légères.

Berghmans (Ingrid) [Belgique, née en 1961]
Jùdôkate, poids mi-lourd.
Six fois Championne du Monde (mi-lourdes et toutes catégories), six fois Championne d'Europe et Championne Olympique des mi-lourdes en 1988. Le plus beau palmarès du jùdô féminin.

Blasco (Miriam) [Espagne, née en 1964]
Jùdôkate, poids léger.
Championne Olympique (1992), d'Europe (1991) et du Monde (1991) des légères.

Briggs (Karen) [Grande-Bretagne, née en 1963]
Jùdôkate, poids super-léger.
Quatre titres de Championne du Monde (1982, 1984, 1986, 1989) et cinq fois Championne d'Europe des super-légères (1982, 1983, 1984, 1986, 1987).

Décosse (Lucie) [France, née en 1981]
Jùdôkate, moins de 63 kg.

Deydier (Brigitte) [France, née en 1958]
Jùdôkate, poids moyen.
Trois fois Championne du Monde des moyennes (1982, 1984, 1986) et quatre fois Championne d'Europe (1979, 1984, 1985, 1986). Neuf titres nationaux.

Emane (Gévrise) [France, née en 1982]
Jùdôkate, poids moyen.
Vice-Championne du Monde en 2005, elle est Championne d'Europe (2006 et 2007) et Championne du Monde (2007) des moyennes.

Fleury-Vachon (Catherine) [France, née en 1966]
Jùdôkate, poids mi-moyen.
Championne du Monde et d'Europe des mi-moyennes (1989), Championne Olympique (1992) [ce qui fait d'elle l'une des rares sportives françaises vainqueurs en individuel aux Jeux Olympiques, aux Championnats du Monde et aux Championnats d'Europe].

Jossinet (Frédérique) [France, née en 1975]
Jùdôkate, moins de 48 kg.

Lebrun (Céline) [France, née en 1976]
Jùdôkate, moins de 78 kg.

Lupino (Natalina) [France, née en 1963]
Jùdôkate, poids lourd.
Championne du Monde des lourdes (1982), Championne d'Europe toutes catégories (1984).

Nowak (Cécile) [France, née en 1967]
Jùdôkate, poids super-léger.
Quatre fois Championne d'Europe (de 1989 à 1992), Championne du Monde (1991) et Championne Olympique (1992) des super-légères (ce qui fait d'elle l'une des rares sportives françaises vainqueurs en individuel aux Jeux Olympiques, aux Championnats du Monde et aux Championnats d'Europe).

Restoux-Gasset (Marie-Claire) [France, née en 1968]
Jùdôkate, poids mi-léger.
Championne du Monde des mi-légères (1995 et 1997) et Olympique (1996).

Seriese (Angeliça) [Pays-Bas, née en 1968]
Jùdôkate, poids lourd.
Cinq fois Championne d'Europe des lourdes (1988, 1989, 1993, 1994, 1996) et toutes catégories (1989), Championne du Monde (1995).

Tamura-Tani (Ryoko) [Japon, née en 1975]
Jùdôkate, poids super-léger.
Double Championne Olympique (2000, 2004) et sept fois Championne du Monde (1993, 1995, 1997, 1999, 2001, 2003, 2007) des super-légères.

Triadou (Jocelyne) [France, née en 1954]
Jùdôkate, poids lourd.
Quatre fois Championne d'Europe des lourdes (1979, 1980, 1981, 1982) et Championne du Monde des mi-lourdes (1980).

Van de Caveye (Gella) [Belgique, née en 1973]
Jùdôkate, poids mi-moyen.
Championne du Monde des mi-moyennes (1993) et d'Europe (1994, 1996 à 2001).

Werbrouck (Ulla) [Belgique, née en 1972]
Jùdôkate, poids mi-lourd.

Quatre fois Championne d'Europe des mi-lourdes (1994, 1995, 1996 et 1997) et Championne Olympique (1996).

Les grands jùdôkas
Alexandre (Marc) [France, né en 1959]
Bouras (Djamel) [France, né en 1971]
Canu (Fabien) [France, né en 1960]
Coche (Jean-Paul) [France, né en 1947]
Douillet (David) [France, né en 1969]
Geesink (Anton) [Pays-Bas, né en 1934]
Inoue Kosei [Japon, né en 1978]
Kawagashi (Takao) [Japon, né en 1950]
Nakamura Yoshio (Japon, né en 1968)
Nakamura Yushimasa (Japon, né en 1971)
Nakamura Kenzo (Japon, né en 1974)
Ogawa Naoga (Japon, né en 1968)
Parisi (Angelo) [France, né en 1953]
Rey (Thierry) [France, né en 1959]
Riner (Teddy) [France, né en 1989]
Rougé (Jean-Luc) [France, né en 1949]
Ruska (Wilhem) [Pays-Bas, né en 1940]
Saito Hitoshi (Japon, né en 1961)
Sokolov (Youri) [U.R.S.S., né en 1961]
Traineau (Stéphane) [France, né en 1966]
Veritchev (Grigori) [U.R.S.S., né en 1957]
Yamashita Yashuhiro (Japon, né en 1957)
Les grandes jùdôkates
Arnaud (Catherine) [France, née en 1963]
Berghmans (Ingrid) [Belgique, née en 1961]
Blasco (Miriam) [Espagne, née en 1964]
Briggs (Karen) [Grande-Bretagne, née en 1963]
Décosse (Lucie) [France, née en 1981]
Deydier (Brigitte) [France, née en 1958]
Emane (Gévrise) [France, née en 1982]
Fleury-Vachon (Catherine) [France, née en 1966]
Jossinet (Frédérique) [France, née en 1975]
Lebrun (Céline) [France, née en 1976]
Lupino (Natalina) [France, née en 1963]
Nowak (Cécile) [France, née en 1967]
Restoux-Gasset (Marie-Claire) [France, née en 1968]
Seriese (Angeliça) [Pays-Bas, née en 1968]
Tamura-Tani (Ryoko) [Japon, née en 1975]
Triadou (Jocelyne) [France, née en 1954]
Van de Caveye (Gella) [Belgique, née en 1973]
Werbrouck (Ulla) [Belgique, née en 1972]