Records divers

Précocité :
Bien que le Kodokan ouvrit en février 1882, le premier élève jùdôka est Tsunejiro Tomita (17 ans, né Tsunejiro Yamada le 28/02/1865 et mort 7e an le 13/01/1937) qui s'inscrivit le 5 juin 1882. Les élèves avaient entre 15 et 18 ans sur une surface de 20 m² et étaient nourris et logés par Jigoro Kanô, le père du jùdô. Les deux premiers 1er dan du Monde sont Tsunejiro Tomita (19 ans) et Shiro Saigo (17 ans né 04/02/1866 et mort 6e dan le 22/12/1922 dit "le chat" et "les pieds de poulpe") promus en 1884 (qui avec Yoshitsugu Yamashita et Sakujiro Yokoyama composent les 4 gardiens du Kodokan "Kodokan Shitennnô").
Sueko Ashiya a commencé en 1883 en tant que première élève judokate de Jigoro Kano. Il lui a appris dans sa maison.
Les trois premières femmes inscrites au Kodokan en 1926 sont Ayako Akutagawa (promu au 1er dan en 1934),Yasuko Morioka et Masako Noritomi qui a commencé la formation à 10 ans. Celle-ci a été promue directement au 2e dan en 1934, en sautant 1er dan. Elle était l'une des premières femmes de haut rang et est devenu instructeur pour la division des femmes. Katsuko Osaki est la première femme 1er dan, promu en 1933.
Compétitions :
Jeux Olympiques
Ilías Iliádis né le 10 novembre 1986, est devenu à 17 ans et 9 mois Champion Olympique en 2004 à Athènes. Ilías Iliádis n’est pas né sur le territoire grec, mais en Géorgie. À l’origine, son nom était d’ailleurs Jarij Zviadauri. Fuyant son pays natal, qui traversait alors une crise économique et sociale causée par l’éclatement de l’URSS en 1991, le jeune Géorgien est arrivé en Grèce à l’âge de 14 ans. Pour l’anecdote, son cousin Zurab Zviadauri a été sacré Champion Olympique (-90 kg) la même année que lui.
Jeux Olympiques féminins
Kye Sun-hui, née le 2 août 1979 est une judokate nord-coréenne qui à 16 ans, a remporté la médaille d'or en moins de 48 kg à Atlanta en 1996 en battant la Japonaise Ryoko Tani en finale.

Championnat du monde
À Rio de Janeiro en 2007, Teddy Riner, né le 7 avril 1989, est devenu Champion du monde à 18 ans et 5 mois. Il est également le plus jeune Champion d'Europe en 2007 à 18 ans et un jours.
Championnat du monde féminin
À Bakou en 2018, Daria Bilodid née le 10 octobre 2000 est devenue la plus jeune détentrice d'un titre mondial, à l'âge de 17 ans et 11 mois. Près d'un mois suivant son titre de championne du monde en sénior, elle remporte celui chez les juniors à Nassau (Bahamas) faisant d'elle la première judoka à établir cet exploit. Ryoko Tani née le 6 septembre 1975 est la seconde plus jeune championne du monde de l'histoire après Daria Bilodid puisque sacrée à 18 ans et 1 mois en 1993 à Hamilton.

Anton Geesink, né le 6 avril 1934 est un jùdôka hollandais, combattant dans la catégorie des lourds. Il est à l'origine d'un traumatisme pour le Japon : en 1961 à Paris, il est le premier jùdôka à battre un japonais lors des Championnats du Monde. Pour le contrer, des catégories de poids sont introduites. Malgré cela, en 1964, lors des premiers Jeux Olympiques de Tokyo, bien que prévenus, les japonais ne peuvent l'empêcher de devenir Champion Olympique du titre suprême des toutes catégories.

Jean de Herdt est le premier Champion de France en 1943.

Les premiers Champions d'Europe français datent de la création des Championnat d'Europe en 1951 :
Tous les français terminèrent 1er
1er dan : Bernard Pariset
2e dan : Guy Cauquil
3e dan : Jean de Herdt
Ceinture marron : Michel Dupré
Toutes catégories : Jean de Herdt

Jean-Luc Rougé est le premier Champion du Monde français est en 1975.
Thierry Rey et Angelo Parisi sont les premiers Champions Olympiques français en 1980.

Ippon officiel le plus rapide :
Sharoffiddin Boltaboev un jùdôka né le 19/11/1995 en Ouzbékistan réalisa l’ippon le plus rapide de l’histoire en 2,88 secondes comprenant une saisie de jùdôgi et un mouvement d’épaule face au Chinois Nai Rigaqi le 21/09/2019 au Grand Prix Tashkent (devenu Grand Chelem de Tachkent en 2021) une compétition de judo organisée annuellement à l'automne par l'Union asiatique de judo.

Progression de grade la plus rapide :
Après son entrée au Kodokan en juin 1903 à 20 ans, Kyuzo Mifune né le 21/04/1883, devient ceinture noire 1er dan (shodan) en octobre 1904 (en quinze mois) et il ne lui faut que quatre mois pour devenir 2e dan (nidan) en février 1905, 3e dan en 1906, 4e dan en 1907, 5e dan en 1909. Un peu avant 1912 (ou 2017), il est 6e dan et professeur de judo. 7e en 1923, 8e en 1931, en 1937, Jigoro Kano l’élève au 9e dan (kudan). Kyuzo Mifune atteint le 10e dan (judan) le 25 mai 1945.

L'obtention de la ceinture noire française moderne le plus rapide :
En théorie, il faut au minimum 2 ans de judo : moins d'un ans pour obtenir la ceinture marron + 1 an d'attente réglementaire + moins d'un an pour passer la première partie du Nage no kata puis marquer 44 points en un seul fois.
Le temps moyen nécessaire pour devenir ceinture noire de judo est de 4 à 6 ans d’entraînement constant. Cela dit, obtenir une ceinture noire en judo n’est pas basé sur une chronologie, mais plutôt sur la rapidité avec laquelle vous apprenez. Certaines personnes ont obtenu des ceintures noires de judo en quelques années alors que cela peut prendre 10 ans à d’autres. Yohann Brault, 38 ans, originaire d'Alençon, lui, a mis trois ans et demi pour passer de la ceinture blanche à la ceinture noire. Arrivé au dojo Jean-Pilorge à Lisieux, il a commencé le judo en 2009. Ceinture verte en 2010, ceinture marron en 2011 (manquant de quelques points la ceinture noire), il a réussi à obtenir les 100 points nécessaires dans des compétitions officielles en 2012. Il aurait donc pu obtenir la ceinture noir en 3 ans.
https://www.ouest-france.fr/normandie/lisieux-14100/yohann-ceinture-noire-1er-dan-en-quatre-ans-779088

Grade :
Le premier 1er dan français :
Moshe Feldenkrais
qui avait pratiqué le jiu-jitsu avant l'arrivée de Mikinosuke Kawaïshi, qui s'est toujours considéré comme ceinture noire française car il a pratiqué en France et a été nommé Ceinture Noire par Mikinosuke Kawaïshi à Paris le 10 février 1939, n'a jamais figuré sur la liste établit par le Collège des Ceintures Noires car il était de nationalité britannique. Certains judokas ont été nommés ceinture noire avant la rédaction des cartes du Collège des Ceintures Noires. Ainsi Henri Birnbaum et Robert Sauvenière ont un numéro qui ne correspond pas à leur ordre chronologique, respectivement nommé le 12 juin 1940, classé 51e et le 18 décembre 1941, classé 49e. Ces différences n'apparaissent que dans les années 1942 à 1947. Lors de l'établissement de la première liste par le Collège des Ceintures Noires, Jean de Herdt fut inscrit en tant que "numéro 1". On s'aperçut alors que Maurice Cottereau avait été oublié. Après correction, il prit le numéro 1 et Jean de Herdt, le "numéro 1 bis". L'ordre exact des nominations fut donc légèrement différent de celui des cartes officielles. Les premiers gradés était : 1. Maurice Cottereau (20-04-39) ; 2. Jean de Herdt (12-06-40) ; 3. Henri Birnbaum (12-06-40) ; 4. Paul Bonet Maury (01-08-40) ; 5. Robert Sauvenière (18-12-41) ; 6. Charles Malaisé (26-03-42) ; 7. Jean Andrivet (26-03-42), etc. Pour certains (pas de source fiable), Maurice Cottereau aurait dû obtenir le 1er dan le 20 avril 1939 mais n'a pas participé au stage alors obligatoire et n'a pas validé son grade à l'époque. Enfin, après quelques recherches, on a retrouvé le nom d'un français, Fortuné Aubrée qui très probablement serait devenu ceinture noire en 1918 à Yokohama.

Jean de Herdt est le premier 1er dan officiel, le premier 2e dan, le premier 3e dan et le premier 4e dan.

Henri Courtine né le 11 mai 1930 à Paris et mort le 19 février 2021 est le premier français à avoir obtenu le 10e dan le 10 décembre 2007 à 77 ans.
Jean-Luc Rougé né le 30 mai 1949 à Clichy est le deuxième français à avoir obtenu le 10e dan le 13 décembre 2023 à 74 ans.
Henri Courtine est, avec Bernard Pariset, (né le 21 décembre 1929) le 3 mai 1956, le premier Français à participer à un Championnat du Monde en 1956 au cours duquel il se classe 3e. En janvier 1968, ils deviennent les deux premiers Français à être honorés du 6e dan et sont promus 7e dan le 14 septembre 1975. Henri Courtine et Bernard Pariset, accèdent au 8e dan le 31 mai 1985 et sont les premiers Français à être honorés du 9e dan le 9 décembre 1994.

Roland Burger est le plus ancien 6e dan vivant ou mort encore 6e dan en France. Il a été est promu le 16.12.1970.
Lucien Colonges est le plus ancien 6e dan vivant encore 6e dan. Il a été est promu en France le 10.12.75
Jean Burger est le deuxième le plus ancien 6e dan vivant encore 6e dan. Il a été est promu en France le 29.01.83.
Didier Menu est le plus ancien 7e dan vivant encore 7e dan. Il a été est promu en France le 01.12.91.
Michel Algisi est le plus ancien 8e dan vivant encore 8e dan. Il a été est promu en France le 22.12.97.
David Starbrook est le plus ancien 9e dan vivant encore 9e dan. Il a été est promu en France le 01.01.06.

Récapitulatif des premières attributions de grade en France :

Grades
Noms
Dates
1er dan Article du Premier 1er dan Article du Premier 1er dan
2e dan Jean de Herdt
-
3e dan Jean de Herdt
-
4e dan Jean de Herdt 1951
5e dan
?
?
6e dan Henri Courtine et Bernard Pariset janvier 1968
7e dan Henri Courtine et Bernard Pariset 14 septembre 1975
8e dan Henri Courtine et Bernard Pariset 31 mai 1985
9e dan Henri Courtine et Bernard Pariset 09 décembre 1994
10e dan Henri Courtine 10 décembre 2007

Les premières françaises 1er dan :
- Janine Levannier promu le 22 avril 1951
- Suzanne Agisson promue le 6 juillet 1952
- Yvette Malaisé promue le 6 juillet 1952
- Métheline de Barbentane promue le 3 mai 1953
https://docplayer.fr/68578364-A-i-j-info-la-lettre-de-l-amicale-des-internationaux-de-judo.html

Judo féminin :
Jigorô Kanô avait des élèves féminine dès 1893 (Sueko Ashiya), et a officiellement ouvert la Joshi-bu (section des femmes) du Kôdôkan en 1926.

Un championnat de France de jùdô féminin fut organisé à Paris le 1er mai 1950. Ce championnat, ouvert à toutes les femmes titulaires de la ceinture orange, se déroula en marge du championnat d'Europe et fut arbitré par Mikinosuke Kawaishi. Toutes les techniques étaient autorisées, y compris les étranglements. Suzanne Agisson fut la première championne de France. Il faudra attendre 1968 pour que la Grande-Bretagne organise son premier championnat de jùdô féminin, remporté par une certaine Elaine Birch, JC Tipton.

Après ce championnat qui ressemblait plus à un tournoi, les premières championnes de France féminin de 1974 sont :
-48 1re Mazeau
-52 1re Christiane Herzog
-56 1re Sallamme
-61 1re Martine Rottier
-66 1re Galbart
-72 1re Paulette Fouillet
+72 1re Monique Lamare
Toutes catégories 1re Martine Rottier

Les premières Championnes d'Europe françaises datent de la création des Championnat d'Europe féminin en 1975 :
- 52 kg : Christiane Herzog
- 61 kg : Martine Rottier
- 66 kg : Paulette Fouillet
- 72 kg : Catherine Pierre
Toutes catégories : Catherine Pierre

Jocelyne Triadou est la première Championne du Monde française en 1980.

Seuls huit femmes ont été nommées 8e dan en France :
Jocelyne Triadou le 28.11.13
Paulette Fouillet le 20-11-14 †
Brigitte Deydier le 26.11.15
Jane Bridge le 01.11.16
Miwako Le Bihan le 13.12.17
Catherine Pierre-Andréazzoli (née Catherine Pierre) le 19.11.19
Catherine Arnaud le 03.12.20
Cécile Grasso (née Cécile Nowak) le 08.12.22

Keiko Fukuda (née le 12 avril 1913 et décédée le 9 février 2013), était une jùdôka américaine d'origine Japonaise. Elle était la jùdôka la plus haut gradée de l'histoire. En 1953, elle a été promue au grade de 5e dan par le Kôdôkan À cette époque, elle était l'une des quatre seules femmes au monde détenant le 5e dan de jùdô, et était l'une des deux seuls instructeurs féminins au Kôdôkan (l'autre étant Masako Noritomi, également classé 5e dan). Elle fut promue au 6e dan en 1972. Le 8 janvier 2006 (en 2001 par l'USJF) elle fut promu au grade de 9e dan par le Kôdôkan et 10e dan en 28 juillet 2011 par la Fédération des États-Unis de jùdô (USJF). Elle était la dernière élève survivante de Jigorô Kanô. Janine Levannier fut la première française à enseigner le jùdô. Elle ouvrira à Paris un club féminin réputé qui fonctionnera une vingtaine d'années (années 50 jusqu'aux années 70).

David Douillet né le 17 février 1969 est le plus jeune jùdôka français a avoir reçu son 8e dan le 18 janvier 2020 à l'âge de 50 ans et 11 mois.

10e dan : 47

15 judokas se sont vu attribués le 10e dan du Kodokan
32 judokas se sont vu attribués le 10e dan par d'autres organisations dont 5 par la Fédération Internationale de Judo

Yamashita, Yoshitsugu (1865-1935) Assistant de Jigoro Kano à de la fondation du Jùdô Kôdôkan, est allé aux États-Unis où il a enseigné le jùdô au Président Theodore Roosevelt. Jigorô Kanô lui a attribué le premier 10e Dan après sa mort le 26 octobre 1935, bien qu'il ait daté le certificat deux jours avant sa mort.
Isogai, Hajime (1871-1947) promu 10e Dan en 1937 à 66 ans est le premier promu vivant par Jigorô Kanô
Kyuzo Mifune (1883-1965) promu en 1945 est resté 10e dan du Kodokan pendant 19 ans 8 mois et 2 jours.
Nagaoka, Shuichi (ou Hidekazu) (1876-1952) est le plus jeune promu 10e dan du Kodokan à 61 ans en 1937 promu par Jigorô Kanô.
Abe, Ichiro (1922-2022) est le plus âgé promu 10e Dan vivant en 2006 à 83 ans.

Poids :
Étrange surpoids :

Double Champion du Monde, Arash Miresmaeli était le favori dans la catégorie des -66 kg à l’occasion des Jeux olympiques d’Athènes, en 2004. Le porte-drapeau de la délégation iranienne a pourtant été disqualifié avant même son premier combat, et pour cause : il affichait un surpoids de 5,5 kg au moment de la pesée. Une manière d’éviter d’affronter l’Israélien Ehud Vaks, son adversaire du premier tour, alors que les tensions entre l’Iran et Israël étaient des plus vives. Certains éléments pouvaient en effet laisser penser qu’il s’agissait là d’un “boycott” motivé par des raisons politiques. Après avoir mené son enquête, la FIJ n’a finalement rien reproché à Miresmaeli, qui a été accueilli tel un héros national à son retour au pays.

JO 2024. La “parade” d’un judoka algérien pour boycotter un concurrent israélien : arriver en surpoids

Messaoud Redouane Dris a dépassé les 73 kilos, limite de sa catégorie, lors de la pesée qui précède le combat, vraisemblablement pour éviter d’affronter l’Israélien Tohar Butbul. Il s’expose à des sanctions. “Tout sur l’Algérie” décrit une situation inextricable pour les sportifs algériens.

Le site TSA-Tout sur l’Algérie évoque un “coup de théâtre aux JO de Paris 2024”. Mais en est-ce vraiment un ? Dimanche 28 juillet 2024, à la veille du combat qui devait l’opposer à l’Israélien Tohar Butbul, le judoka algérien Messaoud Redouane Dris a été retiré du tableau de la compétition. Engagé dans la catégorie des moins de 73 kilos, il a dépassé ce poids (73,4 kilos) lors de la pesée.

Lire aussi : Jeux olympiques. Judo : Saeid Mollaei et Sagi Muki, “la victoire du sport sur la politique”
https://www.courrierinternational.com/article/jeux-olympiques-judo-saeid-mollaei-et-sagi-muki-la-victoire-du-sport-sur-la-politique

Le fait que l’opposition n’ait pas lieu est tout sauf une surprise. L’Algérie ne reconnaît pas l’État hébreu et reste solidaire de la cause palestinienne. “Le boycott des sportifs d’Israël par les athlètes algériens est devenu la règle ces dernières années dans les compétitions internationales”, explique le média algérois, qui ajoute :

“Une énorme pression pesait sur [les épaules de Dris] pour déclarer forfait et ne pas affronter le judoka israélien.”

Lors des Jeux olympiques de Tokyo, en 2021, son compatriote Fethi Nourine avait refusé d’affronter ce même Tohar Butbul. La Fédération internationale de judo (FIJ) l’avait alors banni des tatamis pour dix ans.

“Il n’avait pas le choix”

Reste que la manière employée par Dris a de quoi étonner. Le quotidien algérien El Watan (https://elwatan-dz.com/jo-de-paris-2024-le-judoka-dris-messaoud-disqualifie-pour-surpoids) décrit le natif d’Oran âgé de 22 ans comme un “potentiel médaillable”, plusieurs fois sacré lors des championnats d’Afrique de judo. Pour TSA, conscient que la FIJ “l’attendait sans doute au tournant” et de la lourde sanction à laquelle il s’exposait, Dris a cherché une “parade” pour ne pas affronter l’athlète israélien.

À lire aussi : Sport. Aux JO de Paris, huit Palestiniens concourent “à l’ombre de la guerre Israël-Hamas”
https://www.courrierinternational.com/article/sport-aux-jo-de-paris-huit-palestiniens-concourent-a-l-ombre-de-la-guerre-israel-hamas

“Dris peut être sanctionné par la FIJ s’il a volontairement renoncé au combat pour des raisons politiques”, remarque le site The Times of Israel. C’est d’ailleurs ce qu’a dénoncé le Comité olympique israélien, condamnant l’attitude du judoka algérien.

“En réalité, Messaoud Redouane Dris n’avait pas le choix”, avance TSA. “S’il [acceptait] d’affronter un Israélien, et au-delà de ses convictions politiques, il perdrait le soutien du public algérien et s’exposerait à une campagne virulente sur les réseaux sociaux.”

Comme le rapporte l’AFP, la FIJ a annoncé l’ouverture d’une “enquête approfondie” sur cette disqualification. Visiblement lucide sur la situation, l’instance dirigeante du judo mondial a dénoncé à demi-mot les pressions politiques pesant sur les athlètes, qui seraient “victimes de conflits politiques plus larges”, écrit-elle dans un communiqué.

https://www.courrierinternational.com/article/la-parade-d-un-judoka-algerien-pour-boycotter-un-concurrent-israelien-arriver-en-surpoids_220760

Régime express :
Pour les Jeux d’Athènes de 2004, la Fédération a choisi de sélectionner Larbi Benboudaoud en -66 kg. Pas de chance pour Benjamin Darbelet, sacré champion d’Europe dans cette catégorie un an plus tôt et qui a hérité d’une place en -60 kg. Accompagné par une diététicienne, le super-léger français a perdu 14 kg en l’espace de quatre mois seulement (son poids de corps était de 74 kg). Éliminé au deuxième tour par Choi Min-ho (Champion du Monde en titre), il a ensuite repris 12 kg en seulement vingt-quatre heures ! Quatre ans plus tard, à Pékin en 2008, Benjamin a pu donner la pleine mesure de son talent en -66 kg et s’est paré d’une médaille d’argent.

Contrôle de soi :
Vainqueur de Larbi Benboudaoud en place de 3 du Tournoi de Paris-Bercy en 2004, Joao Pina n’a pas pu retenir sa joie. Complètement euphorique, il a retiré sa veste de judogi et s’est mis à sauter dans tous les sens, torse nu, au milieu de l’aire de combat. Une attitude qui n’a pas du tout plu à la FIJ, dont le code d’éthique exige notamment modestie et contrôle des émotions de la part de chaque combattant. Pina n’a pas échappé à la sanction et a été privé de podium.

JO 2024 : « Il n’a pas supporté », pourquoi Tushishvili a pété un plomb contre Teddy Riner
DERAPAGE•L’adversaire géorgien du double champion olympique a connu un pétage de câble comme on n’en voit quasiment jamais dans le monde du judo, ce vendredi en quart de finale des JO de Paris 2024

Guram Tushishvili s'est transformé en pétard ambulant, dans la foulée du ippon réalisé par Teddy Riner, ce vendredi midi en quart de finale des + 100 kg. - J. Gruber/USA TODAY Network/Sipa USA/SIPA / SIPA

L'essentiel

Qualifié en demi-finale pour reconquérir l’or olympique chez les + 100 kg, Teddy Riner a dû se sortir ce vendredi midi, en quart de finale, d’un combat très tendu contre le Géorgien Guram Tushishvili.
Vaincu sur ippon, celui-ci a eu une très mauvaise réaction envers la meilleure chance du judo français pour l’or.
Directeur de la performance au sein de la Fédération française de judo, Bastien Puget apprécie la réaction de Teddy Riner, qui n’a pas cherché à réagir.

A l’Arena Champ-de-Mars (et son tatami transformé en octogone),

En tant que « Tatamix » assumé, on a passé toute notre semaine sur ces JO de Paris 2024 à admirer béatement le respect ultime des judokas envers des décisions arbitrales parfois limites, mais aussi envers leur adversaire, quel que soit le contexte ou l’éventuel contentieux. Enfin ça, c’était jusqu’à ce vendredi midi et le quart de finale des + 100 kg entre Teddy Riner, grand favori pour un troisième sacre olympique en individuel, et le Géorgien Guram Tushishvili.

« C’est un combat qui sentait la poudre, qui s’annonçait électrique, confie a posteriori Bastien Puget, directeur de la performance au sein de la Fédération française de judo. On voyait Tushishvili comme un vrai client venant chercher l’or ici. Lors de leur dernier affrontement, en 2022 en Géorgie en Ligue des champions [entre les clubs de Tbilissi et du PSG], Teddy avait été battu sur un vol manifeste par Tushishvili, avant que ce résultat ne soit annulé. »

Une jambe relevée en direction de l’entrejambe de Riner

Voilà pour le contexte, en sachant que l’un des onze titres de champion du monde du Guadeloupéen avait suivi une demi-finale contre Guram Tushishvili, en 2017 à Budapest. Historiquement invaincu dans ce duel, Teddy Riner était tout de même en train de s’enliser dans « un combat tendu » à l’Arena Champ-de-Mars. Et puis, après 2'30'' bien maîtrisées par le Géorgien, notre colosse a magnifiquement su saisir sa chance pour contrer une nouvelle attaque et balancer au sol son adversaire. Ippon clair et net, et l’histoire aurait dû en rester là, comme tout le temps dans le judo.

Sauf que l’antagonisme a débuté à cet instant-là. Teddy Riner a regardé l’arbitre pour s’assurer de la décision tout en conservant son bras vers le visage du Géorgien, avant de lever les poings et de le fixer pour célébrer sa qualif. « Teddy a un peu laissé éclater sa joie, le Géorgien ne l’a pas supporté et il a eu un coup de sang », indique Bastien Puget. Dans le même temps, le grand battu a relevé sa jambe gauche en direction de l’entrejambe du double champion olympique, au point de le faire décoller du tapis, avec peu de doute sur l’intentionnalité de cette réaction. Il a ensuite poursuivi son mauvais geste pour faire basculer en arrière Teddy Riner.

OK, notre Teddy a quand même pris soin de bien fêter sa victoire comme il faut. On dirait une photo qui suit un « poster dunk » dans chaque nuit de NBA ou presque. - Capture d'écran Eurosport France

« S’il avait réagi, Teddy aurait aussi été disqualifié »

Fin d’une embrouille rarement vue dans le monde du judo ? Pensez-vous, Guram Tushishvili s’est relevé pour s’en aller le défier du regard, avec probable trash-talk en bonus, ainsi qu’une main traînant au niveau du visage. Puis il a fait mine de filer, avant de se retourner pour repousser au sol Teddy Riner, un brin dans l’acting sur cette ultime chute. Et notre Teddy dans tout ça, sous pression dans sa quête d’une ultime médaille d’or olympique à 35 ans ? Et bien il n’a pas répondu, il s’est contenté de rester au sol avant de se redresser, poing levé fièrement vers le public, déclenchant une drôle de ferveur.

« Je salue la bonne réaction de Teddy, même en pleine montée d’adrénaline, confie Bastien Puget. Il a été à la fois lucide et intelligent. S’il avait réagi, il est certain qu’il aurait été disqualifié lui aussi. Il est venu pour un boulot, et il le fait quoi qu’il arrive. » La prochaine étape de sa « journée de boulot » ? Une demi-finale à partir de 16h40 contre le Tadjik Temur Rakhimov. Quant à notre Géorgien chaud bouillant, il a enchaîné avec une poignée de main très fraîche avec Riner, un haut de kimono enlevé avec rage dans l’Arena puis une serviette balancée dans la zone d’interview, où il ne s’est pas arrêté.

L'essentiel

Qualifié en demi-finale pour reconquérir l’or olympique chez les + 100 kg, Teddy Riner a dû se sortir ce vendredi midi, en quart de finale, d’un combat très tendu contre le Géorgien Guram Tushishvili.
Vaincu sur ippon, celui-ci a eu une très mauvaise réaction envers la meilleure chance du judo français pour l’or.
Directeur de la performance au sein de la Fédération française de judo, Bastien Puget apprécie la réaction de Teddy Riner, qui n’a pas cherché à réagir.

A l’Arena Champ-de-Mars (et son tatami transformé en octogone),

En tant que « Tatamix » assumé, on a passé toute notre semaine sur ces JO de Paris 2024 à admirer béatement le respect ultime des judokas envers des décisions arbitrales parfois limites, mais aussi envers leur adversaire, quel que soit le contexte ou l’éventuel contentieux. Enfin ça, c’était jusqu’à ce vendredi midi et le quart de finale des + 100 kg entre Teddy Riner, grand favori pour un troisième sacre olympique en individuel, et le Géorgien Guram Tushishvili.

« C’est un combat qui sentait la poudre, qui s’annonçait électrique, confie a posteriori Bastien Puget, directeur de la performance au sein de la Fédération française de judo. On voyait Tushishvili comme un vrai client venant chercher l’or ici. Lors de leur dernier affrontement, en 2022 en Géorgie en Ligue des champions [entre les clubs de Tbilissi et du PSG], Teddy avait été battu sur un vol manifeste par Tushishvili, avant que ce résultat ne soit annulé. »
Une jambe relevée en direction de l’entrejambe de Riner

Voilà pour le contexte, en sachant que l’un des onze titres de champion du monde du Guadeloupéen avait suivi une demi-finale contre Guram Tushishvili, en 2017 à Budapest. Historiquement invaincu dans ce duel, Teddy Riner était tout de même en train de s’enliser dans « un combat tendu » à l’Arena Champ-de-Mars. Et puis, après 2'30'' bien maîtrisées par le Géorgien, notre colosse a magnifiquement su saisir sa chance pour contrer une nouvelle attaque et balancer au sol son adversaire. Ippon clair et net, et l’histoire aurait dû en rester là, comme tout le temps dans le judo.

Sauf que l’antagonisme a débuté à cet instant-là. Teddy Riner a regardé l’arbitre pour s’assurer de la décision tout en conservant son bras vers le visage du Géorgien, avant de lever les poings et de le fixer pour célébrer sa qualif. « Teddy a un peu laissé éclater sa joie, le Géorgien ne l’a pas supporté et il a eu un coup de sang », indique Bastien Puget. Dans le même temps, le grand battu a relevé sa jambe gauche en direction de l’entrejambe du double champion olympique, au point de le faire décoller du tapis, avec peu de doute sur l’intentionnalité de cette réaction. Il a ensuite poursuivi son mauvais geste pour faire basculer en arrière Teddy Riner.
OK, notre Teddy a quand même pris soin de bien fêter sa victoire comme il faut. On dirait une photo qui suit un « poster dunk » dans chaque nuit de NBA ou presque.
OK, notre Teddy a quand même pris soin de bien fêter sa victoire comme il faut. On dirait une photo qui suit un « poster dunk » dans chaque nuit de NBA ou presque. - Capture d'écran Eurosport France
« S’il avait réagi, Teddy aurait aussi été disqualifié »

Fin d’une embrouille rarement vue dans le monde du judo ? Pensez-vous, Guram Tushishvili s’est relevé pour s’en aller le défier du regard, avec probable trash-talk en bonus, ainsi qu’une main traînant au niveau du visage. Puis il a fait mine de filer, avant de se retourner pour repousser au sol Teddy Riner, un brin dans l’acting sur cette ultime chute. Et notre Teddy dans tout ça, sous pression dans sa quête d’une ultime médaille d’or olympique à 35 ans ? Et bien il n’a pas répondu, il s’est contenté de rester au sol avant de se redresser, poing levé fièrement vers le public, déclenchant une drôle de ferveur.

« Je salue la bonne réaction de Teddy, même en pleine montée d’adrénaline, confie Bastien Puget. Il a été à la fois lucide et intelligent. S’il avait réagi, il est certain qu’il aurait été disqualifié lui aussi. Il est venu pour un boulot, et il le fait quoi qu’il arrive. » La prochaine étape de sa « journée de boulot » ? Une demi-finale à partir de 16h40 contre le Tadjik Temur Rakhimov. Quant à notre Géorgien chaud bouillant, il a enchaîné avec une poignée de main très fraîche avec Riner, un haut de kimono enlevé avec rage dans l’Arena puis une serviette balancée dans la zone d’interview, où il ne s’est pas arrêté.
Disqualifié, Tushishvili n’ira pas chercher le bronze

Ses Jeux olympiques s’arrêtent là, puisque son mauvais comportement lui a valu d’être disqualifié par l’arbitre, sans pouvoir donc prétendre à une médaille de bronze. Via une annonce au micro, l’organisation du tournoi a également expliqué que son « comportement contraire à l’esprit du judo » lui vaut d’être suspendu pour le tournoi par équipe de samedi. Rencontré autour de l’Arena, le président de la Fédération turque de judo Sezer Huysuz regrette cet incident : « Ça ne donne vraiment pas une bonne image de notre sport. Le judo, ça n’est certainement pas ça ».

Ayant noté, avant même cette stupéfiante séquence, certains comportements antisportifs durant ces JO de Paris 2024, la Fédération internationale de judo (IFJ) a envoyé plusieurs courriers de rappel aux fédérations nationales, tout au long de la semaine, au sujet d’effusions de joie et de décisions contestées. Leur prochaine lettre (corsée) risque d’être uniquement adressée à la Fédération géorgienne.

Jérémy Laugier

Publié le 02/08/2024 à 15h00 • Mis à jour le 02/08/2024 à 17h41

https://www.20minutes.fr/sport/jo_2024/4104237-20240802-j0-2024-supporte-pourquoi-tushishvili-pete-plomb-contre-teddy-riner?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

Judo handicap :
Cyril Jonard possède le plus beau palmarès du judo handisport français, et peut-être même l’un des plus fournis de la FFH. C’est simple, le Limougeaud a tout gagné : champion paralympique, nonuple champion du monde, triple champion d’Europe, Champion de France à maintes reprises (au moins 11 fois). Cyril Jonard est le seul combattant handisport 6e dan. Et jusqu’au 5e dan, il a passé tous ses grades avec des valides, malgré son handicap (il est sourd et malvoyant).

Nage Komi :
Le Britannique Ashley McKenzie (-60 kg) et Virgile Pavia sont entrés dans le Guinness World Records en mai 2018. Sous les yeux du jury et devant les caméras de la BBC, les deux hommes ont battu le record du nombre de nage-komi en une minute avec un total de… 41 chutes ! McKenzie (Tori) et Pavia (Uke) ont dû se plier à des règles bien précises : effectuer à chaque fois la même technique et ne pas sauter au moment de la projection. Je dois dire que ce record m’a laissée bouche bée. J’ai surtout eu une pensée pour celui qui s’est fait projeter 41 fois en l’espace d’une minute.

https://www.pourlesnuls.fr/articles/article/10-anecdotes-sur-le-judo-par-lucie-decosse

Problème de téléphone :
Lors du Paris Grand Slam, le 5 février 2022, la judoka française Priscilla Gneto, alors qu’elle faisait face à la japonaise Momo Tamaoki en demi-finale des -57 kg, a fait tombé son téléphone portable de son judogi en plein mouvement. Malheureusement, ceci a entraîné directement sa défaite par disqualification. Elle l'avait oublié dans sa poche. Ce n’est pas la première fois qu’une telle erreur arriva. En septembre 2019, lors des mondiaux de judo, la kazakhe Ayana Satkynaliyeva, avait été disqualifiée des Mondiaux cadets, au premier tour des -52 kg, à Almaty (Kazakhstan) à cause de la chute de son téléphone sur le tatami. Idem en mai 2019, le portugais Anri Egutidze avait lui aussi fait tomber son smartphone en plein combat, lors du Grand Slam de Bakou en Azerbaïdjan.

Dopage :
Lors des Jeux olympiques de 1972, le Mongol Bakaava Buidaa, battu en finale de la catégorie des -63 kg (poids légers) et donc médaillé d'argent à l'issue de la compétition, est déclassé après la révélation d'un contrôle antidopage positif. Il reste à ce jour l'un des deux judokas disqualifiés alors qu'il avait remporté une médaille olympique. En 1988 à Séoul, le Britannique Kerrith Brown, déjà médaillé de bronze quatre ans plus tôt à Los Angeles, est contrôlé positif au furosémide et disqualifié après avoir avoué sa faute.

Boycott :
Les Jeux Olympiques de 1980 à Moscou furent marqués par le boycott d'une cinquantaine de nations (Albanie, Albanie, Allemagne de l'Ouest, Antigua-et-Barbuda, Arabie saoudite, Argentine, Bahamas, Bahreïn, Belize, Bermudes, Bolivie, Canada, Îles Caïmans, Chili, Chine, Corée du Sud, Égypte, États-Unis, Fidji, Gambie, Ghana, Haïti, Honduras, Indonésie, Iran, Israël, Japon, Kenya, Liberia, Liechtenstein, Malawi, Malaisie, Mauritanie, Île Maurice, Maroc, Monaco, Norvège, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Philippines, Salvador, Singapour, Somalie, Swaziland, Taïwan, Thaïlande, Tunisie, Turquie, Uruguay, Îles Vierges américaines et le Zaïre) à la suite de l'invasion de l'Afghanistan par l'Union soviétique en 1979.

Invincibilité :
Ryoko Tani (née Tamura) est une jùdôka japonaise née le 9 juin 1975.
Elle ne totalise que cinq uniques défaites officielles en près de 15 ans de carrière dont deux en finale des Championnats du Japon et une alors qu'elle n'a que 15 ans + deux finales Olympiques.

Yasuhiro Yamashita né le 1er juin 1957 en +90 kg
Il se retire en 1985, invaincu depuis octobre 1977. De plus, il n'a jamais été battu par un non japonais.
528 combats pour 16 nuls et 16 défaites
203 victoires consécutives et 7 victoires partagées

Teddy Riner né le 7 avril 1989 est un jùdôka français qui n'a subi durant sa carrière que quatre défaites défaites officielles : lors des Jeux Olympiques de 2008 face à Abdullo Tangriev, lors des mondiaux 2010 face à Daiki Kamikawa, au Grand Slam de Paris de 2020 face à Kokoro Kageura et en quarts de finale aux Jeux de Tokyo à nouveau face à Kokoro Kageura. De 2010 à 2020 il totalise 154 victoires consécutives.

Résultats :
Teddy Riner né le 7 avril 1989 est le jùdôka français le plus titré avec 11 titres Mondiaux et 4 victoires Olympiques (dont 1 en équipe).

Tadahiro Nomura né le 10 décembre 1974 est le jùdôka japonais et Teddy Riner sont les plus titrés Olympiques individuel avec 3 titres.

Antonio Tenorio est un jùdôka brésilien en parajudo né le 24 octobre 1970. Il est le plus titré Paralympiques avec 4 titres.

Cyril Jonard est un jùdôka français en parajudo né le 23 février 1976. Il totalise le plus de titre Mondiaux avec 9 titres.

Ryoko Tani (née Tamura) est une jùdôka japonaise née le 9 juin 1975 est la judokate la plus titrée avec 2 titres Olympiques et 7 titres de championne du Monde.

Anton Geesink est détenteur de 21 titres européens.

Roger Vachon est le jùdôka le plus titré aux Championnats de France avec 14 titres.

Le championnat du Japon (Zen Nihon) : Le tournoi de judo le plus ancien au monde :
" Zennihon (tout le Japon) Judo Senshuken (champion de judo ) Taikai (tournoi) " (parfois appelé Zen Nihon)= Tournoi du champion de judo de tout le Japon (toutes catégories)
Les 39 meilleurs judokas Japonais s'affrontent en élimination directe tous les 29 avril.

Le Championnat du Japon de judo « Zen Nihon » et le Championnat du Japon de judo féminin « Kougouhai » sont une compétition nationale de judo avec une seule catégorie : poids ouvert. Avant que le judo ne soit largement reconnu au niveau international en tant que sport olympique, les compétitions étaient organisées sans catégories de poids. Ces deux compétitions perpétuent ainsi la tradition des poids ouverts. Les judokas japonais considèrent cette compétition comme l'un des trois titres majeurs, avec les Championnats du monde et les Jeux Olympiques. Les judokas gagnent leur droit de participer à cette compétition en se qualifiant via leurs qualifications régionales de poids ouvertes respectives.

Le Championnat du Japon masculin, « Zen Nihon », a eu lieu pour la première fois en 1948.
Le Championnat du Japon de judo féminin « Kougouhai » a eu lieu pour la première fois en 1986.

Yasuhiro Yamashita né le 1er juin 1957 est un jùdôka en +90 kg est le plus titré du Championnat du Japon en toutes catégories avec 9 titres consécutifs entre 1977 et 1985.
Chez les femmes, en tête du classement des médailles, se trouve Maki Tsukada, également avec 9 titres consécutifs, entre 2002 et 2010.

La plus jeune gagnante était Noriko Anno, âgée de seulement 16 ans et 11 mois, en 1993.

Compte tenu du format de la compétition, on est toujours curieux de savoir si les poids légers peuvent interférer dans la hiérarchie des poids lourds. Ce fut le cas à plusieurs reprises et à ce jour, les hommes les plus légers à avoir remporté le Zen Nihon étaient le médaillé d'or des Jeux Olympiques de Tokyo de 1964 (-80 kg), Isao Okano né le 20 janvier 1944 est un jùdôka japonais. Combattant dans la catégorie - 80 kg est le plus léger jùdôka de l'histoire à avoir remporté deux fois les Championnats du Japon toutes catégories en 1967 et 1969 (2e en 1968). Le médaillé d'or des Jeux Olympiques de Munich de 1972 (-80 kg), Sekine Shinobu (1972). Chez les femmes, la plus légère gagnante était en 1986, Kaori Hachinohe (-61kg).

Résultats aux Jeux Olympiques depuis 2021 :

Rang
Nation
Or
Argent
Bronze
Total
1
Japon
48
21
27
96
2
France
13
28
57
3
Corée du Sud
11
17
18
46

https://fr.wikipedia.org/wiki/Judo_aux_Jeux_olympiques

Résultats aux Championnat du Monde depuis 2023 :

Rang
Nation
Or
Argent
Bronze
Total
1
Japon
176
108
123
407
2
France
44
86
193
3
Corée du Sud
29
11
66
106

https://fr.wikipedia.org/wiki/Championnats_du_monde_de_judo

Compétition par équipe :
Championnat d'Europe par équipe :
Depuis 1978, la France a obtenu 28 titres, 13 places de 2e et 4 places de 3e soit 45 podiums sur 57 (12 hors podium).
Championnat du Monde par équipe :
Depuis 1994, la France a obtenu 5 titres, 7 places de 2e et 6 places de 3e soit 18 podiums sur 30 (12 hors podium).
Jeux Olympiques par équipe :
La France a gagné la seule compétition par équipe en 2020.