Les réunions d'enseignants |
La formation initiale des enseignants
est très insuffisante. Encore actuellement, ce métier doit s'apprendre
en grande partie appris sur le tas. En effet, l'essentiel de sa formation de
base se borne à l'étude technique,
la règlementation,
une fiche de séance
et en partie d'une méthode.
Outre la regrettable carence (qualitative et quantitative) de la littérature
sur le sujet, trois causes peuvent expliquer cette état de fait :
- il y a un grand désaccord sur la manière d'enseigner et on ne
peut pas aller plus loin sans accuser le formateur de trop prendre partie
Solution —› exposer les grandes catégories de manière
d'enseigner en détaillant au mieux selon le temps imparti à la
formation à l'aide de cours prévues à cette effet bien
sûr mais aussi à des polycopiées ou de conseils bibliographiques
- il n'y a pas beaucoup d'enseignant qui savent former des enseignants et/ou
ceux-ci ne savent pas où n'ont pas eu l'idée de transmettre leur
savoir par écrit
- il y a une volonté de cacher un fond de commerce (ce qui explique la
regrettable carence (qualitative et quantitative) de la littérature sur
le sujet). Il y a une peur que le
livre remplace l'homme.
Solution —› se rappeler qu'avant d'être des professionnels,
les enseignants sont avant tout
des jùdôkas à savoir des personnes qui ont notamment choisi
de vivre dans l'entraide et la prospérité
mutuelle (jitai kyoei).
De plus, les enseignants
doivent faire l'effort de se mettre à jour des divers changements survenues
dans le monde du jùdô (règlementation)
ou pour entretenir et /ou amélioré leur niveau technique
(katas). L’éducateur
sportif doit se comporter comme un chercheur, poursuivant ainsi l’enrichissement
de ses cadres de références (bonne analyse de sa discipline et
des facteurs de la performance (seika), l'habile et bonne utilisation de la
méthodologie
d’entraînement, etc.) Il a tout intérêt à beaucoup
écouter et observer ces élèves, à rencontrer d'autres
collègues, à participer à des discussions et à des
débats qui l’aideront à rester sur une dynamique de progrès
et d’amélioration de ses compétences. L'important c'est
de se donner à fond jusqu'au
bout c'est à dire essayer,
de ne jamais perdre espoir et en toutes circonstances, de faire
de son mieux pour ne pas avoir de regret, avoir foi en ce que l'on fait
et rechercher inlassablement à s'améliorer.
Les stages d'enseignants sont centrés sur la technique,
la règlementation
et l'arbitrage. Toutes ces matières sont secondaires par rapport à
la pédagogie qui devrait constituer le centre de nos préoccupations
sous la forme d'atelier tournant par thème où chacun échangerait
ses expériences.
Le
blog :
Un
blog ou cybercarnet est un type de site web contenant des notes ou des articles
agglomérés au fil du temps sur un sujet donné. Le blog
est un moyen efficace de communiquer des informations dans le cadre d'un groupe
restreint et de faire avancer les choses.
Un blogueur a aujourd'hui loisir de mélanger textes, hypertexte et éléments multimédias (image, son, vidéographie, application) dans ses billets ; il peut aussi répondre aux questions et commentaires des lecteurs car chaque visiteur d'un blog peut ou bien laisser des commentaires sur le blog lui-même, ou bien contacter le blogueur par courrier électronique.
L'enseignement est très différent d'un enseignant
à l'autre et les élèves ont l'impression de recommencer
à chaque changement ou remplacement.
L'harmonisation d'une progression,
d’une méthodologie,
d'une programmation,
d'une fiche de
séance, d'une méthode,
d'une pédagogie
et d'une évaluation
sur l'ensemble du club est une des conditions indispensables à la bonne
marche de celui-ci.
Les enseignants
n'ont pas assez de support méthodologique,
méthodique et pédagogique.
Mettre en place d'un cercle des métiers 1 fois par mois suivi d'une parution
d'un magazine et à viser didactique destiné aux enseignants
de jùdô. Créer des regroupements
par ateliers où les enseignants
échangeraient leurs savoirs (progression,
méthodologie,
programmation, fiche
de séance, méthode,
pédagogie et
évaluation)
afin d'établir un enseignement de qualité (entraide
et la prospérité mutuelle (jitai kyoei).
Les clubs sont directement en concurrence et ne souhaitent
pas partager leurs idées où leur ressources matérielles
et humaines.
Les clubs doivent revenir à l'essence du jùdô
à savoir obtenir le bon
et habile usage de l'énergie (seiryoku
zenyo) dans l'entraide et la
prospérité mutuelle (jitai kyoei).
Le stage national de rentrée des enseignants :
Ce stage n'a pas pour but de former des enseignants mais de mettre en marche
la politique de la fédération et informant des nouveautés
mises en place et en essayant de rectifier certaines dérives perçues
par la fédération qui ne vont pas dans son sens. Il concerne avant
tout les inovations souvent mises en place pour aller vers les minorités
et ainsi pense-t-on agrandir le nombre de licencié alors que le problème
n'est pas tant de trouver de nouveaux licenciés mais de garder les anciens.
Le stage national de rentrées devrait avoir pour objet l'amélioration
de la qualité des préstations non seulement de l'enseignant mais
aussi du club et non des structures fédérales et notamment du
public type des 4 à 10 ans et des adolescents.
Les conditions matériels :
Les espaces étant trop petits, trop loins, avec un mauvais accoustique
qu'il faudrait mettre entre place une multitude de stages locaux.
La mauvaise accoustique peut être palier par l'utilisation de microphones
autonomes tel que :
Voir aussi :
La réunion de rentrée