COMMENT DEVENIR COMMISSAIRE SPORTIF

Stages

Les commissaires sportifs sont toutes les agents exécutant de l'organisation d'une compétition à savoir ceux qui assurent :
- l'inscription à la pesée
- la gestion des tableaux de marque

A – PRÉALABLE

Un grand nombre de jùdôka sont attirés par les activités du secteur arbitral. Être présent autour des tatamis, dans un rôle actif intéresse un grand nombre de pratiquants. La prise de responsabilités et l'animation directe sont des facteurs de motivation pour des jùdôkas entreprenants.
La Commission Nationale d'Arbitrage insiste auprès des dirigeants, des cadres techniques, des enseignants, sur la nécessité d'informer les jùdôkas garçons ou filles, sur les possibilités qui leur sont offertes pour intégrer le corps arbitral. Au-delà de l'information nous devons sensibiliser les jùdôkas sur l'importance de faire partie du corps arbitral pour :
- l'obtention des pré-requis, grades
- participer activement à la vie de leur club
- la connaissance des règles du jeu "le jùdô jùjutsu"
- l'accès aux responsabilités

B - CONDITIONS GÉNÉRALES

Quel que soit son niveau sportif, le jùdôka, garçon ou fille, peut suivre une formation pour évoluer dans l'arbitrage départemental, sous réserve des conditions suivantes :
- Pour les garçons et les filles : être au minimum Benjamin(e), ceinture jaune et commissaire sportif de club.
Inscriptions :
Le candidat doit s'inscrire par l'intermédiaire de son professeur au niveau départemental.
Cycle de formation :
Le candidat doit assister aux séances d’arbitrage, de formation et participer à la tenue des tables suivant les convocations proposées par le département.
Examens :
Après avoir suivi les cours et une bonne pratique, le candidat sera présenté aux différents examens qui prouveront sa compétence.

NORME INTERNATIONALE NORME FRANÇAISE

L'arbitre et les deux juges, pour diriger le combat, sont assistés de commissaires sportifs, marqueurs et chronométreurs.

Généralement, les arbitres et les juges sont supervisés par une commission d'arbitrage.

Les chronométreurs, responsables de tableaux, marqueurs et assistants doivent avoir :

21 ans au moins

trois ans d'expérience d'arbitrage national

une bonne connaissance des règlements de compétition

Le comité organisateur doit vérifier leur formation avant leur entrée en fonction.

Il y a au moins :

un chronométreur du temps de combat

un chronométreur du temps des immobilisations

dans la mesure du possible, une troisième personne pour éviter les erreurs ou les oublis

Le combat est dirigé par un arbitre et deux juges assistés de commissaires sportifs.

Les commissaires sportifs doivent être du niveau de la compétition.

Le comité organisateur les informer du déroulement de la manifestation et s'assurer de leur niveau de connaissances.

Composition d'une table :

deux commissaires sportifs

Les commissaires sportifs assurent les fonctions de :

coordonnateur

chronométreur

suivi du tableau d'affichage

tenue de poule de compétition

annonceur

L'ANNONCEUR

Il effectue les annonces des combats en cours et des combats en préparation. Il appelle les compétiteurs devant se présenter sur la surface de compétition et mettre leur ceinture. Le premier appelé porte la ceinture rouge et le second porte la ceinture blanche.

LE MARQUEUR

Il reçoit la feuille de poule de compétition sur laquelle est inscrit les noms des compétiteurs d'une catégorie.
Il assure les fonctions de :

transmettre à l'annonceur les noms des prochains concurrents sur la liste
prendre note du nom du vainqueur ainsi que le niveau de supériorité de la victoire. Il inscrit ce nom avec le nom d'un autre vainqueur de la poule de façon à faire une nouvelle paire.
Il arrive que deux catégories alternent sur un tapis pour éviter les temps morts.

LE CHRONOMÉTREUR PRINCIPAL (temps de combat)

Le chronométreur du temps de combat lève son drapeau jaune au moment où les concurrents se saluent. Lorsque l'arbitre donne le signal du début de combat (hajime), le chronométreur principal baisse son drapeau jaune et met son chronomètre en marche.

Le chronométreur principal abaisse le drapeau jaune et déclenche son chronomètre à l'annonce de "hajime" ou "yoshi"

Le chronométreur principal lève le drapeau jaune et arrête son chronomètre à l'annonce et à la vue du geste de "matte" ou "sanomama"

Quand le temps imparti au combat est expiré, le chronométreur doit en avertir l'arbitre au moyen d'un signal sonore clairement audible.

LE CHRONOMÉTREUR DES IMMOBILISATIONS

Le chronométreur des immobilisations intervient lorsque l'arbitre annonce le début d'une immobilisation. Il comptabilise le temps d'osaekomi.

Le chronométreur principal abaisse le drapeau vert et déclenche son chronomètre à l'annonce ou à la vue du geste de "osaekomi" (maintient total) ou "yoshi" (c'est bon, on y va, c'est partie)

Le chronométreur principal lève le drapeau vert et arrête son chronomètre à l'annonce et à la vue du geste de "matte" (attendez), de "toketa" (se dénouer, se délier, se défaire) ou "sonomama" (tel quel, sans modification)

Le chronométreur d'osaekomi peut remettre son chronomètre à zéro :

Lorsque le temps impartie de l'immobilisation sera atteint et que l'arbitre aura attribué le point équivalent
À l'annonce de "matte" (attendez) ou "toketa"(se dénouer, se délier, se défaire), après avoir indiquer à l'arbitre le temps comptabilisé de l'osaekomi et que celui-ci aura attribué le point équivalent
Par contre à l'annonce de "sonomama" (tel quel, sans modification), le chronométreur d'osaekomi arrête son chronomètre mais ne le remet pas à zéro, le temps de l'immobilisation reprendra à l'annonce de "yoshi" (c'est bon, on y va, c'est partie).

Quand le temps imparti à l'immobilisation est expiré, le chronométreur doit en avertir l'arbitre au moyen d'un signal sonore clairement audible.

Le chronométreur des osaekomi doit vérifier que le compétiteur n'a pas eu l'attribution d'un waza-ari ou que son adversaire n'a pas eu l'attribution d'une pénalité keikoku, car le temps imparti de l'immobilisation est écourté de 5 seconde (waza-ari awasete ippon, il y a deux techniques combinées qui donnent une barre).

LE SUIVI DU TABLEAU D'AFFICHAGE

Le préposé au tableau d'affichage doit connaître les gestes d'arbitrage et les équivalences afin d'indiquer correctement les résultats sur le tableau (points, pénalités, médecin).
Il affiche grâce à deux jeu complet de chiffres de 0 à 9, le résultat des concurrents attribué par l'arbitre (points, pénalités, médecin).

Source : http://perso.wanadoo.fr/judoclubdelongueau/arbitrage/commissaires.htm

CONDITIONS D’ACCESSION
AUX DIFFÉRENTS TITRES DE COMMISSAIRE SPORTIF

NIVEAU
ÂGE
GRADE
TEMPS DE FORMATION
STAGES
APPLICATION PRATIQUE ET CONNAISSANCE
Club
À l’initiative des
professeurs
À l’initiative des professeurs
- Organisation et tenue des poules
- Les gestes de l’arbitre
- Attitude
- etc… à l’initiative de l’enseignant
Département
1 an minimum
2 au niveau département
(soit 6 heures)
- 3 manifestations
- Pesée, passeport, licences,
Initiation à tous les postes : chronos feuilles de poule, tableaux d'affichage
- Connaissance des gestes de l’arbitre
Attribution des points et pénalités
Région
1 an de niveau
régional
2 dont un en région
(environ 8 heures)
- 2 en département + 2 en région
- Utilisation de la sonorisation
- Faire un repêchage
- Suivi de tableau,
- Gestion de la table en relation avec le responsable de la manifestation,
- Information sur le déroulement d’un tirage au sort
- Coordonnateur au responsable de la formation
Inter-Région
2 ans de niveau
interrégional
1 stage spécifique en région en parallèle avec les arbitres
- 2 manifestations en région + 2 en département,
- Gestion d’une manifestation départementale et régionale
- Bonne connaissance de l’arbitrage, être du niveau départemental
National
4 an au niveau National
2 stages en I.R. avec sélection
- Activité permanente en Département, Région, Interrégion
- Gestion des manifestations I.R.
- Très bonne connaissance de l’arbitrage, être du niveau régional