Éducateur sportif niveau IV
Le Brevet d’État d’Éducateur Sportif du 1er degré
(BEES1) permet
d’encadrer la pratique des activités sportives contre rémunération.
Il s’applique à une soixantaine de spécialités sportives
différentes. Il est délivré à l’issue d’une
formation comportant une partie théorique et une partie pratique.
1. Le métier
D’une façon générale l’Éducateur
Sportif du 1er degré est avant tout un animateur.
Il fait vivre et anime, au sens le plus large du terme, la structure dans laquelle
il travaille, assure la promotion de celle-ci et de la discipline dont il est
spécialiste. Il participe aux travaux des instances départementales
et éventuellement régionales de sa spécialité.
Il est aussi un technicien et un pédagogue. Il assure auprès des
différents types de publics adhérents la découverte, l’accompagnement,
l’initiation et l’entraînement de l’option sportive
considérée dans le respect des règles spécifiques
à l’activité en préservant l’intégrité
et la sécurité des pratiquants et des tiers. Il organise également
les manifestations et/ou compétitions en tant que de besoin.
Il peut par ailleurs être appelé à participer, avec l’équipe
dirigeante, à la gestion financière et/ou administrative de l’entreprise
pour laquelle il travaille.
En application de l’article L 363-1 du code de l’éducation,
le BEES1 confère
à son titulaire des prérogatives qui lui permettent d’enseigner,
d’animer, d’encadrer ou d’entraîner une activité
sportive contre rémunération, dans la ou les disciplines considérées.
Régi par le code du sport, le Brevet d’État d’Éducateur
Sportif (BEES1.)
est un diplôme professionnel
indispensable pour pouvoir exercer contre rémunération une activité
d’accompagnement, d’animation , d’encadrement, d’entraînement,
d’enseignement ou d’expertise dans une activité physique
ou sportive (Code du Sport - Livre II Chapitre II).
S’appliquant à environ une soixantaine de spécialités
sportives différentes il confère à son titulaire le titre
d’Éducateur Sportif communément appelé, selon les
disciplines, moniteur, entraîneur, professeur…. et permet de travailler
dans tout établissement d’activités physiques et sportives
(associations, clubs, entreprises) ou encore comme travailleur indépendant.
2. Les modalités d’obtention
La partie commune
Essentiellement théorique elle comporte des sciences biologiques (anatomie,
biomécanique, physiologie), des sciences humaines (pédagogie,
psychopédagogie, sociopédagogie), de la règlementation,
législation et organisation du sport, de la communication et promotion
dans les activités physiques et sportives.
Elle peut s’obtenir :
Soit par la réussite à un examen qui comporte :
— une épreuve écrite (durée 2h ; coefficient 2),
composée de deux questions, l’une sur les sciences biologiques,
l’autre sur les sciences humaines,
— une épreuve orale (également coefficient 2) avec trois
questions, l’une portant sur le cadre institutionnel (règlementation,
législation, organisation), l’autre sur la communication et la
promotion dans les activités physiques et sportives, et la dernière
sur l’éthique et
l’esprit sportif,
Soit par un contrôle continu de connaissances
portant sur le même programme
Soit encore par la procédure de Validation des Acquis de l’expérience
(VAE).
Remarque : Il existe aussi une partie commune du 1er degré spécifique
aux métiers de la Montagne. Plus spécialisée, elle comprend,
entre autres, des épreuves orales de cartographie et d’orientation,
de connaissance
du milieu montagnard, de langue, de pédagogie générale.
Elle s’adresse plus particulièrement aux candidats ayant choisi
les diplômes d’Accompagnateur
en Moyenne Montagne, d’escalade, de ski
N.B La préparation à l’examen est libre ; elle peut se faire
soit individuellement par le candidat, soit en suivant des préparation
par correspondance (par le CNED), soit encore en suivant des préparations
proposées par des organismes de formation.
La partie spécifique
Beaucoup plus pratique et spécialisée dans la discipline choisie,
elle comporte des connaissances
techniques, règlementaires, pédagogiques et pratiques de l’activité.
Elle peut s’obtenir, selon les spécialités :
Soit par la réussite à un examen comportant :
— une épreuve de technique générale (en général
un écrit plus un oral socio-économique),
— une épreuve pédagogique (élaboration et conduite
de séance(s) et entretien avec le jury),
— une épreuve pratique (démonstration ou performance (seika)
ou autres selon les spécialités). La préparation est alors
laissée à l’initiative du candidat.
Soit en suivant une formation de type modulaire comportant
un certain nombre d’Unités de Formation, selon la spécialité,
et terminée par un examen final, du même type que l’examen
ci-dessus mentionné. L’entrée en formation modulaire est
conditionnée par la réussite à des tests de sélection
et à un examen de préformation sanctionnant un stage de préformation
Lors de ces tests de sélection j'ai été associé à un partenaire qui ne se laissait pas faire pour effectuer une démonstration demandées. Il n'arrivait pas à me faire confiance. Je lui ai demandé de se laisser faire sans succès. Je lui ai donc précisé que s'il ne se laissait pas faire durant le test, je devrais le faire tomber de force. Il n'a pas réussi à se laisser faire et j'ai donc du le faire tomber de force avec la douleur qui l'accompagne. J'ai réussi le test mais il ne m'a jamais plus adressé la parole. Uke doit être à l'écoute, disponible, réceptif aux actions de Tori, ne pas se désintégrer sur place, ne pas bloquer ou refuser de se laisser faire. |
Soit par un contrôle continu de connaissances
après réussite à des tests de sélection
Soit encore par la procédure de Validation des Acquis de l’Expérience
(VAE).
3. Les conditions d’inscription
Partie commune du 1er degré
Le candidat doit être titulaire au moment de l’inscription (soit
deux mois avant le début des épreuves ou de la sélection
d’entrée en formation) de l’unité d’enseignement
Prévention Secours Civiques de niveau 1 - PSC1
(ou équivalent AFPS,
BNS...), diplôme de secourisme
de 1er niveau de la Protection Civile. Certains organismes assurent cette formation,
particulièrement les pompiers, la Croix Rouge, la Protection Civile et
certains organismes de secourisme
habilités (liste disponible sur le site de la préfecture de votre
département).
Il n’est pas obligatoire d’être âgé de 18 ans,
mais dans ce cas là le candidat doit fournir une autorisation parentale
à l’exception des mineurs émancipés. Il n’y
a pas de limite d’âge supérieure.
Partie spécifique du 1er degré
Le candidat doit être âgé de 18 ans au moins aux dates de
l’examen traditionnel, de l’examen de préformation des formations
modulaires ou des épreuves de sélection pour le contrôle
continu de connaissances.
Il doit être titulaire de la partie commune pour l’inscription à
l’examen traditionnel, à l’examen final de formation modulaire
ou aux épreuves de sélection d’un contrôle continu
de connaissances.
Pour certaines disciplines le candidat doit pouvoir justifier d’un grade
ou classement (ceinture noire 2e Dan pour le jùdô,
classement à 15 pour le tennis, handicap de 7 pour le golf… par
exemple) ou d’être préalablement titulaire de Brevet Fédéraux
(initiateur 1ou 2, moniteur fédéral, pour les sports collectifs
ou l’athlétisme par exemple) ou de niveau comme pour la plongée.
4. Dispenses et dispositions particulières
Les titulaires d’un DEUG ou DEUST STAPS sont dispensés de la formation
commune du 1er degré.
Les titulaires d’une licence STAPS sont dispensés des parties communes
des 1er et 2e degrés.
Les titulaires d’une licence STAPS avec la mention ENTRAÎNEMENT
SPORTIF obtenue donc à partir de l’année 2000 peuvent, à
leur demande au moment de l’inscription, être dispensés des
groupes d’épreuves A et B pour l’examen traditionnel ou l’examen
final de formation modulaire de la partie spécifique du 1er degré.
(arrêté du 27 juillet 1999)
Les titulaires d’un BPJEPS sont dispensés de la formation commune
du 1er degré.
Par dérogation prévue par l’arrêté du 16 Novembre
1998, certains candidats peuvent être autorisés à présenter
la partie spécifique du 1er degré avant d’être titulaires
de la partie commune, étant entendu qu’il ne seront titulaire du
Brevet d’État qu’après avoir satisfait (ou obtenu
la dispense) à cette partie commune.
Dans ces quatre cas ils doivent cependant fournir le diplôme
du PSC1
(secourisme)
Dans le cas de l’examen traditionnel ou de l’examen final de formation
modulaire les candidats ayant échoué peuvent demander à
conserver, lors d’une session ultérieure, le bénéfice
des notes obtenues dans le ou les groupes d’épreuves où
ils ont obtenus la moyenne.
Les sportifs de haut niveau, inscrits ou ayant été inscrits depuis
moins de cinq ans sur la liste des sportifs de haut niveau, peuvent obtenir
le Brevet d’État d’Éducateur Sportif du 1er et du
2e degré à l’issue d’une formation aménagée
et évaluée en contrôle continu de connaissances
qui leur est réservée. Dans ce cas la formation englobe les parties
commune et spécifique.
Dans certaines disciplines, peuvent être dispensés de certaines
épreuves du groupe C (pratique), les candidats présentant une
attestation de performance (seika) établie par le Directeur Technique
National de la discipline ou certains diplômes
fédéraux particuliers.
Textes de référence :
Le code du sport (avril 2008) règlemente l’organisation des activités
physiques et sportives ainsi que l’exercice de la profession d’éducateur
sportif.
Réussir sa formation :
Deux de mes camarades de club se sont fait convaincre de ne pas suivre
cette formation afin d'obtenir le diplôme plus rapidement sous la
houlette d'un organisme en cours de création. J'ai moi-même
refusé cette proposition. Ils ont finalement obtenu leur diplôme
après moi. J'ai moi-même payé ma formation en économisant
sur mon maigre salaire d'animateur et d'enseignant de judo et en restant
chez mes parents. J'ai également dû taper du point sur la table
pour ne pas participé à une fête du club car elle tombait
le même week-end qu'une de mes formations. Réussir sa formation ne signifie pas montrer des signes de bonne volonté mais tout faire pour vaincre tous les obstacles, qu'ils soient justes ou injustes, diminuer le plus possible la possibilité de malchance en se préparant à toutes les éventualités, en se renseignant auprès de plusieurs sources pour pouvoir les croiser et enfin de la sueur, du sang et des larmes. Par exemple vous pouvez tomber sur un examinateur malveillant vous demandant des techniques rares et/ou techniquement difficiles à réaliser comme Sumi Otoshi ou bien demander de réaliser des parties de katas très proches comme le Kodokan Goshin Jutsu et le Kime no Kata. Si le cas de ces examinateurs malveillant sont à reconsidérer comme adaptés, ils ne constituent que des obstacles de plus à surmonter coût que coût et non pas des excuses. |
"Ne changez pas d'objectif, changez juste de méthode"
- Inconnu.
"L'état ne te rendra pas riche, l'école ne te rendra pas intelligent. C'est à toi de prendre tes responsabilités et de te battre pour ce que tu veux."
Bilan financier de la formation modulaire
Tuteur |
Intervenants réguliers |
||||||
Technique debout/sol |
Technique debout/sol |
Kata |
Pédagogie |
Responsable |
Entraînement sportif |
Histoire et réglementation |
Alexandre Rucel, 7e dan |
Guillaume Sevestre, 6e dan |
Claude Dubos, 7e dan |
Martine Delpech, 6e dan |
Jean-Louis Juan, 7e dan |
Catherine Arnaud, 8e dan |
Nino Herrero, 2e dan |
Intervenants ponctuels |
|||||
Technique debout/sol |
JuJutsu |
Technique debout/sol |
Technique debout/sol |
JuJutsu |
Anatomie |
Didier Cucchi, 6e dan |
Jean-Louis Mourlan, 3e dan |
Marc Rey, 5e dan |
Stéphane Bodson, 6e dan |
Christian Jordan, 6e dan |
Promotion 2004 :
Reçu à l'examen final du lundi 22 au mercredi 24 novembre 2004
à Toulouse
BADIA Carole ; BAQUE Olivier ; BARBUT Samuel ; CASANOVA Cédric ; CERUTI
Thomas ; COUNOR-FILHES Nelly ; DELFOUR Isabelle ; DROUET Jean Claude ; FEUILLATRE
Caroline ; FIALIPS Laurent ; FLOIRAS Audrey-Gaelle ; FLOIRAS Benoit ; FOURGEAUD-ROMEU
Laurence ; GLORIAN Jacques-Bernard ; HOLLOSI Yann ; LAMOTHE
Xavier ; LARRET Frédéric ; LATASTE Stéphane ; LESPERON
Fabien ; MALOTTE Jean-Philippe ; MARROT Sandrine ; MOLA Brigitte ; PONS
Robert ; RAMIREZ Patrick ; RIZO Corinne ; SOULA Claude ; THICOIPE Sylvie
; TREMOUILLE Thierry ; VACHER Emmanuelle ; WENDLIN Natacha ; ZINEZI Sébastien
;
Inscrits : 37 + 2 rajouts
Absents à l'examen : 7 (CATHER Fanny ; DRUETTI Thomas
(reçu le 24/05/2005) ; HAUFFSCHETEDER Rudy ; KAYA Kubilay ; LIEVRE
Michel ; RAMIREZ Guillaume (CQP le 30/08/2018) ; SARDE Nicolas (reçu
le 24/06/2005 et BEES 2 le 05/11/2009)
Reçus à l'examen : 30 + 1 rajout
Taux de réussite : 79 %
Mon arbre généalogique
de passation du savoir :
Je suis donc un jùdôka
de : |