I. : le sauvetage
1. Analyser
Dangers :
- électrique
- mécanique
- thermique
- toxique
2. Protéger
- supprimer le danger
- écarter le danger
- s'éloigner du danger
II. : le secourisme
1. l'examiner : retourner sur le dos
- l'écoulement du sang
- l'obstruction des voix respiratoires
- l'état de conscience
- la respiration (kokyu)
2. Alerter (SAMU 15, Pompiers 18)
3. Se protéger
4. Agir
- placer
en position confortable, rassurer
- placer
en position
latérale de
sécurité
- arrêter le saignement : compresser
- désobstruer les voix respiratoires :
taper dans le dos, presser le plexus solaire
- redonner la respiration (kokyu) :
- + de 8 ans : (30
compressions thoraciques + 2 insufflations) en boucle
- 8 ans et moins
: 05 insufflations + 30 compressions thoraciques puis (30 compressions thoraciques
+ 2 insufflations) en boucle
III. Signalement
Le Kuatsu |
Le kuatsu sont des astuces martiales pour porter secours aux judokas victimes d'une technique trop appuyée :
HISTORIQUE
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Épitaxis, saignement de nez : Accélérateur cardiaque (pression
artériel, stimulateur général) système
orthosympatique : Relaxation générale système parasympatique
: Coup reçu au de foie, rate, estomac, plexus solaire,
pancréas Stimulation générale (adrénaline, glande
surrénales) Douleur au testicules : Les étranglements
: Diafragme bloqué : |
1/ Les modes préparatoires L'abord latéral du sujet Les deux mains du sujet sont réunies à la ceinture, l'une sur l'autre. Une des mains contrôle celles du sujet tandis que l'autre se place derrière la tête. |
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2/ Retournement sur le dos L'une des mains est à la hanche, l'autre est à l'épaule pour le retournement du sujet. C'est un passage de décubitus ventral en décubitus dorsal. |
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3/ Passage en position assise Certaines techniques nécessitent que le sujet soit en position assise (ZAREI). Les deux mains viennent maintenir le cou et soulèvent le sujet. Un genou se lève pour maintenir le dos. |
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4/ Phase N°2 Le sujet est maintenu assis. Il est en position adéquate pour recevoir un TSUKI-KUATSU. |
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LES PERCUSSIONS RÉFLEXOGÈNES (TSUKI-KUATSU) Pression dorsale : TE-KUATSU C'est une technique préparatoire de décontraction. Cette technique est utilisée dans le cas d'un sujet contracté avec (ou sans) sauts convulsifs. Le sujet est en décubitus ventral, on exerce entre ses omoplates une seule pression lente et puissante. |
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Percussion dorsale : SEOIE-KUATSU Cette technique s'effectue sur la zone médio-thoracique. C'est la technique de choix des judokas pour la réanimation d'un sujet en syncope après un étranglement (syncope légère, états sub-syncopaux). La manœuvre consiste en une ou plusieurs percussions réflexogènes (2 à 5 coups en 10 secondes). |
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La zone médio-thoracique SEOIE-KUTASU (première forme) Le sujet est sur le ventre (décubitus ventral). La technique consiste en une percussion en rebond avec la main ouverte (Le plat de la main frappe). |
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La zone médio-thoracique SEOIE-KUTASU (deuxième forme) Le sujet est assis. La technique consiste en une percussion en rebond avec le poing fermé (le dessus du poing frappe). |
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La zone médio-thoracique SEOIE-KUTASU (troisième forme) Le sujet est assis. La technique consiste en une percussion en rebond avec le main ouverte (le plat de la main frappe). |
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La zone médio-thoracique SEOIE-KUTASU (quatrième forme) Le sujet est assis. La technique consiste en une percussion en rebond avec le genou. |
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Percussion lombaire : URA-KUATSU O-KUATSU : zone thoraso-lombaire. La technique O-KUATSU est recommandée spécifiquement pour les cas d'hydrocution, noyade ou " syncope blanche " |
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Percussion lombaire : URA-KUATSU JINKO-KUATSU : zone médio-lombaire. La technique JINKO-KUATSU est conseillée pour les cas de commotions nerveuses. |
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URA-KUATSU (première forme) Le sujet est assis. La technique consiste en une percussion avec le bol du pied. | |
URA-KUATSU (deuxième forme) Cette technique est réservée aux seuls cas graves. On lui préférera, dans les autres cas, la première forme. Elle consiste en une seule percussion avec le genou sur un sujet décollé du sol | |
Percussion épigastrique : KAMI-KUATSU Cette technique consiste en une percussion s'effectuant en glissant le long de la ligne médiane abdominale. Il est important pour réussir cette technique qu'un vêtement ne vienne pas gêner le mouvement. Dans le cas d'une syncope faire 3 ou 4 percussions énergiques. Dans le cas d'un dégagement des voies respiratoires (obstruction par un corps étranger) faire 1 percussion vigoureuse (réitérable). La zone épigastrique (médiane abdominale) |
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Le sujet est allongé (décubitus dorsal). On se positionne le genou du côté de la tête levé tandis que l'autre reste au sol. Avant la percussion, la paume de la main glisse le long de la médiane abdominale en exerçant une pression croissante. | |
LES TECHNIQUES RESPIRATOIRES (HAÏ-KUATSU) Bouche à bouche : AÏKI-KUATSU C'est la technique utilisée par les pompiers et secouristes dans le cas d'un sujet qui ne ventile plus. Une main pince le nez tandis que l'autre maintient le menton du sujet sans s'appuyer sur sa poitrine. Faire 5 insufflations (fermes et progressives de 2 secondes chacune), contrôler si le sujet ventile, sinon refaire la manœuvre. |
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LES TECHNIQUES RESPIRATOIRES (HAÏ-KUATSU) Refoulement abdominal : SASOÏ-KUATSU Cette technique s'applique sur la zone abdominale. Elle consiste en une percussion ferme de la fourche de la main. Si l'on répète cette manœuvre, on la synchronisera à sa propre respiration (kokyu) (10 à 12 respirations (kokyu) par minute). |
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LES TECHNIQUES RESPIRATOIRES (HAÏ-KUATSU) SASOÏ-KUATSU : zone abdominale |
https://selfdefense59.jimdo.com/medecine-secourisme/kuatsu/
Le Seifuku : remise en place des articulations :
Cette pratique est désormais interdite en raison :
- d'une possible mauvaise manipulation
- d'un déplacement articulaire doublé d'une lésions impossible
à déceler avant mais qui risque d'aggraver l'état de la
victime en cas de manipulation
https://www.youtube.com/watch?v=T0qYRaUyW1k
Syndactylie : technique consistant à relier deux doigts ou deux orteils à l'aide de bande adhésive élastique, afin de permettre la consolidation d'une fracture ou la récupération lors de luxations ou entorses, tout en maintenant une mobilité afin d'éviter un enraidissement séquellaire des articulations. Cette technique peut aussi être utilisée préventivement.
Comment remettre une épaule démise
Une articulation luxée est une blessure douloureuse qui entraîne un handicap immédiat à court terme, particulièrement lorsqu'il s'agit de l'épaule : il est impossible de bouger l'articulation tant qu'elle n'est pas remise. L'épaule est particulièrement vulnérable à ce genre de blessure, car il s'agit de l'articulation du corps la plus mobile. De plus, les gens ont tendance à tomber en tendant le bras, plaçant ainsi l'articulation dans une position pénible [1]. Il est préférable de faire remettre son épaule blessée par un professionnel de la santé, bien qu'il existe des circonstances spéciales (d'urgence) dans lesquelles vous pourriez envisager de le faire vous-même. Si l'épaule blessée n'est pas remise dans un court délai, il faudra peut-être recourir à une intervention chirurgicale en vue de la soigner correctement.
S'occuper d'une épaule démise
1
Soyez capable de reconnaître les symptômes. Cette blessure survient
généralement lorsqu'on tombe sur un bras tendu ou lorsque l'on
reçoit un choc venant de l'arrière sur l'épaule. Elle entraîne
une douleur vive et importante, précédée d'un bruit ou
d'une sensation de claquage. La déformation de l'épaule devrait
être visible et par ailleurs, un gonflement et des contusions apparaîtront
rapidement. Il ne vous sera pas possible de bouger l'épaule tant qu'elle
ne sera pas remise.
L'épaule démise est plus basse que l'épaule en bonne santé
et on peut généralement observer une dépression ou une
cavité sur le muscle latéral (deltoïde) de l'épaule.
L'épaule démise est susceptible d'entraîner un engourdissement,
ainsi que des picotements/une sensation de faiblesse dans le bras et dans la
main. Si les vaisseaux sanguins sont touchés, l'avant-bras et la main
du côté affecté seront froids, avec une couleur bleutée.
Environ 25 % des luxations
de l'épaule qui surviennent pour la première fois impliquent la
présence d'une fracture dans
le haut du bras (l'humérus) ou dans la ceinture scapulaire.
2
Immobilisez votre bras. Pendant que vous patientez pour obtenir des soins, il
est primordial que vous ne bougiez pas votre épaule, car cela risque
d'aggraver la blessure. Vous pourriez aussi avoir une fracture
osseuse, un nerf abimé ou une veine déchirée et tout mouvement
est susceptible d'avoir des conséquences tragiques. Pliez le coude, enveloppez
votre avant-bras contre votre ventre et maintenez cette position grâce
à une écharpe.
Si vous n'avez pas d'écharpe sous la main, fabriquez-en une à
partir d'une taie d'oreiller ou d'un vêtement. Placez l'écharpe
autour de votre coude/avant-bras et attachez les extrémités autour
de votre cou. L'écharpe permet d'immobiliser la blessure et d'éviter
son aggravation. Souvent, elle réduit considérablement la douleur.
Environ 95 % des luxations de l'épaule
sont dans la direction antérieure, ce qui signifie que l'os du haut du
bras (l'humérus) est poussé hors de son orbite.
3
Appliquez de la glace sur votre épaule. Il est important d'appliquer
rapidement de la glace ou quelque chose de froid sur l'articulation démise
afin de réduire l'inflammation. Cela se traduit généralement
par une réduction de la douleur. La glace permet de contracter les vaisseaux
sanguins, limitant ainsi la quantité de sang qui arrive sur la blessure,
ainsi que l'étendue de l'inflammation. Appliquez de la glace pilée
sur l'épaule par sessions de 15-20 minutes (ou jusqu'à ce que
vous ressentiez un engourdissement), à peu près toutes les heures.
Enveloppez toujours la glace dans une serviette, un linge ou un sac plastique
avant de l'appliquer sur la peau nue. Cela permet d'éviter les engelures
et les irritations de la peau.
Si vous n'avez pas accès à de la glace pilée ou à
des glaçons, utilisez des légumes congelés provenant du
congélateur ou bien une pochette réfrigérante.
4
Prenez des médicaments contre la douleur. Une fois que votre épaule
démise est immobilisée et recouverte de glace, envisagez de prendre
un antalgique en vente libre afin de combattre un peu plus l'inflammation et
la douleur. On dit souvent que la douleur d'une épaule démise
est insupportable à cause de tous ces ligaments, tendons et muscles tordus
ou étirés, sans oublier les fractures
osseuses et les fissures de cartilage potentielles. L'ibuprofène (Advil,
Motrin) et le naproxène (Aleve, Naprosyn) sont probablement les meilleurs
choix d'antalgiques, car ils ont de fortes propriétés antiinflammatoires.
Le paracétamol (Tylénol) pourrait également être
utile pour contrôler la douleur.
Dans le cas d'une épaule démise accompagnée d'une hémorragie
interne importante (cela se voit avec les contusions), évitez de prendre
de l'ibuprofène ou du naproxène, car ces médicaments ont
tendance à fluidifier le sang et à réduire sa capacité
à coaguler.
Si vous avez des spasmes musculaires autour de l'articulation démise,
la prise de relaxants musculaires pourrait être indiquée. Toutefois,
vous ne devriez jamais mélanger plusieurs types de médicaments
en même temps. Choisissez-en un seul.
Remettre l'épaule en urgence
1
Ne remettez votre épaule vous-même que dans une situation d'urgence.
Dans la plupart des cas, il vaut mieux attendre de recevoir une aide médicale
professionnelle. C'est l'option la plus sure, toutefois elle n'est pas toujours
possible. Si vous êtes isolé, loin de toute possibilité
de secours médical (au camping, en sortie d'escalade, à l'étranger),
les risques potentiels liés à votre acte de remettre vous-même
votre épaule (ou qu'un proche le fasse) pourraient ne pas faire le poids
par rapport aux avantages de réduire immédiatement la douleur
et de retrouver la mobilité du bras et de l'épaule.
La règle d'or est que si vous pouvez obtenir une assistance médicale
dans les 12 heures, vous devriez attendre patiemment et essayer de réduire
la gêne grâce à la glace, aux antalgiques et à une
écharpe. Si vous ne pouvez pas obtenir d'assistance dans ce délai
et que vous avez particulièrement besoin de retrouver la mobilité
de votre épaule pour pouvoir vous rendre à l'hôpital, alors
vous pourriez envisager de remettre vous-même votre épaule.
Les principales complications reliées à ce geste sont l'aggravation
de la déchirure des muscles, ligaments et tendons, l'endommagement des
nerfs et vaisseaux sanguins, le déclenchement d'une hémorragie
fatale ou d'une douleur tellement forte qu'elle entraine une perte de conscience.
2
Demandez de l'aide dans une situation d'urgence. Si vous êtes obligé
d'envisager de vous remettre l'épaule vous-même en urgence, sachez
qu'il est quasiment impossible de procéder seul. Si la situation est
urgente, demandez à quelqu'un de vous aider ou proposez votre aide à
la personne blessée. Les gens seront peut-être réticents
à l'idée de vous aider, car ils n'auront pas envie
d'aggraver votre douleur ou votre blessure. Essayez de les rassurer et dégagez-les
de toute responsabilité en cas de problème.
Si vous êtes la personne qui doit remettre l'épaule de quelqu'un
d'autre, assurez-vous que cette personne est bien consentante et informez-la
clairement que vous n'avez pas de compétence médicale (si c'est
le cas). Vous essayez simplement de porter assistance à une personne
en danger et il vous faut éviter d'éventuels problèmes
juridiques si cela se passait mal.
Si vous avez un téléphone et que vous pouvez passer un appel,
essayez d'appeler les urgences afin d'avoir des conseils et du soutien. Même
s'ils ne peuvent pas vous envoyer tout de suite les secours, ils vous donneront
probablement des instructions utiles.
3
Allongez-vous sur le dos et dégagez votre bras. La méthode la
plus facile pour remettre son épaule lorsqu'on n'est pas professionnel
consiste probablement à s'allonger sur le dos, le bras blessé
dégagé du corps à un angle de 90°. Demandez ensuite
à votre ami ou à la personne qui vous aide de tenir fermement
votre main / votre poignet et de tirer lentement (mais fermement) sur votre
bras, afin de créer un mouvement de traction. Cette personne devra peut-être
placer ses pieds contre votre torse afin de créer un effet de levier
supplémentaire. Le fait de tirer le bras avec cet ange permet de faire
glisser la tête de l'humérus sous l'os de l'omoplate et de le remettre
dans sa cavité assez facilement.
Continuez à tirer le bras vers l'extérieur du corps lentement
et sans à-coups, jusqu'à ce que l'articulation de l'épaule
se remette.
L'intensité de la douleur diminue de façon significative dès
que l'épaule est remise. L'épaule restera toutefois instable,
donc vous devriez si possible immobiliser le bras dans une écharpe.
Obtenir des soins médicaux
1
Consultez un médecin dès que possible. Dans le cas d'une épaule
démise, il est important de se rendre rapidement chez le docteur (ou
chez un professionnel formé), car lorsque les muscles, tendons et ligaments
autour de la blessure se resserrent, la tête de l'humérus devient
très difficile à remettre sans intervention chirurgicale. La plupart
des médecins souhaiteront faire un examen de la blessure aux rayons X
avant de tenter quoi que ce soit, au cas où il y aurait une fracture.
Si rien n'est cassé ou tordu, votre médecin réalisera probablement
une manœuvre de réduction fermée sur l'articulation de l'épaule.
Vous aurez besoin d'un sédatif, d'un puissant relaxant musculaire ou
d'une anesthésie générale avant cette manipulation
qui entraine une douleur importante.
L'une des méthodes couramment utilisées pour remettre l'articulation
de l'épaule est la manœuvre de Hennepin, qui consiste en une rotation
externe de l'épaule. Vous êtes allongé sur le dos, le médecin
plie votre coude à un angle de 90° et tourne progressivement votre
épaule vers l'extérieur (rotation externe). En général,
plusieurs petits coups sur l'épaule dans cette position suffisent à
remettre l'articulation.
Il existe de nombreuses autres techniques de réduction. L'utilisation
de l'une ou l'autre dépend de la préférence des praticiens.
2
Préparez-vous à l'éventualité de subir une chirurgie.
Si votre épaule se démet régulièrement (à
cause d'une difformité osseuse ou d'une laxité du ligament), si
vous avez une fracture ou si un nerf/vaisseau
sanguin est déchiré, vous aurez besoin d'une intervention chirurgicale
pour réparer les dégâts et réduire l'articulation
de l'épaule de façon ouverte. La chirurgie s'impose parfois comme
la meilleure option, car elle permet de réparer tous les dommages internes
et de stabiliser l'articulation, diminuant ainsi le risque de luxation
dans le futur.
Plusieurs types de procédures chirurgicales peuvent être réalisés.
La technique utilisée dépend des dégâts et du mode
de vie / niveau d'activité physique du patient.
Certaines études suggèrent que la réduction « ouverte
» est la meilleure méthode pour soigner les adultes actifs de moins
de 30 ans, car cela permet d'éviter les luxations
à répétitions et une meilleure qualité de vie dans
le futur.
3
Rééduquez votre épaule. Que vous ayez subi une réduction
fermée manuelle ou une réduction chirurgicale ouverte, vous devrez
suivre une kinésithérapie et renforcer l'articulation de votre
épaule. Les kinésithérapeutes, chiropraticiens et/ou médecins
du sport pourront vous montrer des étirements spécifiques en vue
de retrouver la mobilité totale de votre épaule, ainsi que des
exercices permettant de renforcer et de resserrer l'articulation de façon
à éviter qu'elle ne se démette à nouveau dans le
futur.
Il faut généralement attendre entre 2 et 4 semaines avant de suivre
une kinésithérapie. Le port de l'écharpe, l'application
de glace et la prise d'antalgiques en vente libre font partie intégrante
du processus de guérison.
Il faut entre 3 et 6 mois pour rééduquer et guérir totalement
son épaule démise. Cela dépend de la gravité de
la blessure et du niveau sportif du patient.
Conseils
Lorsque la douleur et l'inflammation ont diminué après quelques
jours, l'application de chaleur humide sur l'épaule pourrait permettre
de détendre les muscles douloureux et contractés. Les sachets
de tisane que l'on peut mettre au four à microonde peuvent faire l'affaire.
Limitez cependant leurs applications à des sessions de 15-20 minutes.
Essayez de remettre votre épaule rapidement après l'accident,
car plus le temps passe, plus la manœuvre est difficile.
Une épaule démise est différente d'une luxation
acromioclaviculaire. Cette dernière est une entorse
du ligament dans l'articulation qui relie la clavicule à la ceinture
scapulaire. L'articulation gléno-humérale n'est pas démise.
Lorsque vous vous êtes démis l'épaule une fois, vous devenez
plus vulnérable à des luxations
ultérieures, particulièrement si vous pratiquez un sport de contact.
Avertissements
Après avoir remis une épaule démise, vous devez toujours
contrôler le pouls dans le membre qui se trouve en dessous de la zone
blessée. Il doit être similaire à celui de l'autre bras
(le bras qui n'est pas affecté). Si le pouls est plus lent ou que vous
ne le sentez pas, il s'agit d'une urgence qui nécessite une attention
médicale immédiate. La mort des
cellules survient très rapidement et vous risquez de perdre votre bras.
https://fr.wikihow.com/remettre-une-épaule-démise
Attention :
Lors d'un combat en compétition basée sur le jùdô, n'indiquez au secouriste que vous avez mal au dos que si vous pensez avoir une blessure grave.
En cas de blessure au dos, les secouristes sont obligés de vous mettre une armature sur tout le corps qui vous empêchera de faire le moindre geste et que vous ne pourrez enlever que sur consigne d'un médecin :
Il en résultera :
- un départ sur civière
- des mesures de votre saturation en oxygène avec si problème
la pose d'un masque à oxygène
- un questionnaire sur votre états physique et psychologique
- un questionnaire sur vos antécédent médicaux
- une mesure de votre tension
- une douleur à l'arrière du crâne de plus en plus grande
dû à l'armature (durant 4 heures)
- une douleur au lombaire dû à la position allongée des
jambes (durant 4 heures)
- un départ dans le camion des pompiers (mal des transports garantis
durant 25 minutes)
- une arrivé à l'hôpital sur civière
- une radio du dessus + une radio de côté
- un électrocardiogramme
- d'autres mesures de la saturation en oxygène
- d'autres mesures de la tension
- teste d'urine
Durée de l'opération 7 heures
Hoquet
Le mot « hoquet » est apparu au début du XIVe siècle, d'après l'onomatopée hok, exprimant l'interprétation du bruit de coup. Le hoquet est un réflexe ventilatoire caractérisé par une succession de contractions inspiratoires spasmodiques, incontrôlables et involontaires des muscles inspiratoires (essentiellement diaphragme, muscle du cou et muscles intercostaux) concomitante d'une inhibition des muscles expiratoires, suivies 35 ms plus tard d'un resserrement circulaire de la glotte. L'arrivée d'air est alors freinée et a du mal à pénétrer dans la trachée et les poumons, ce qui provoque une incommodité et une vibration des cordes vocales, au niveau de l'épiglotte : le bruit glottal caractéristique du hoquet s'échappe. Le hoquet est momentané et complètement inoffensif. Il touche l'ensemble de la population humaine.
- Distension de l'estomac (l'origine la plus courante du hoquet) :
quand l'estomac est rempli d'air ou de liquide, il se dilate, et provoque des
irritations au nerf phrénique
et donc au diaphragme,
proches de lui.
La distension de l'estomac peut être provoquée par un repas trop
copieux, ou ingurgité trop rapidement.
- Aérophagie (avaler de l'air en mangeant), une absorption excessive de boissons gazeuses ou alcoolisées (ces dernières neutralisent également les inhibiteurs naturels du hoquet, au niveau du cerveau, excitant aussi le nerf phrénique), un repas trop chaud ou trop froid ;
- Changement brusque de la température :
il peut être provoqué en absorbant un liquide très froid
ou très chaud, ou en changeant de pièces de températures
très différentes.
Ce changement brusque rend alors le nerf phrénique
hypersensible ;
- Tabagisme excessif (plus de dix cigarettes par jour) :
le tabac provoque l'excitation du nerf phrénique,
ce qui favorise le hoquet et entraîne la toux qui irrite aussi
le diaphragme ;
- Causes psychologiques :
le hoquet peut être lié à des changements d'humeurs, au
stress (à une tension) ou à une émotion
forte. Chez les enfants, le hoquet peut surgir après ou pendant une crise
de pleurs ;
rire ou toux, qui irritent le diaphragme
; stimulation extérieure du diaphragme,
par des chatouilles abdominales ;
Faire disparaitre le hoquet :
Faire disparaitre le hoquet est lié au contrôle du nerf
phrénique et du diaphragme
et de la glotte et donc
de sa respiration (kokyu) et donc au retour
au calme.
Astuce simple mais lente : Demander à la personne atteinte de
hoquet de se concentrer
sur votre doigt et sur ses plus petits détails ou mouvements afin qu'elle
reprenne le contrôle de son diaphragme
Astuce difficile mais rapide : Demander à la personne de jouer
sur la contraction sa glotte
par la contraction du diaphragme
Les
méthodes asiatiques ancestrales de réanimation sont elles
efficaces ? Quelques jours après l’obtention de ma Ceinture Noire, le Maître réunit tous les nouveau promus, fit soigneusement fermer les portes à clef, de façon que personne ne puisse pénétrer dans le Dojo. « Maintenant vous Ceinture Noire, nécessaire étudier KUATSU, dit-il, mais c’est enseignement secret, nécessaire promesse avant, jamais parler ». Chacun individuellement, à genoux, doit prononcer le serment, main droite levée, de ne jamais révéler, sauf à une Ceinture Noire ou autorisation spéciale, l’enseignement du KUATSU. Le KUATSU est nécessaire aux Ceintures Noires, car prenant souvent
la responsabilité d’un cours, ils devaient être en
mesure de réanimer celui qui aurait accidentellement perdu connaissance
ou subi un étranglement
poussé. Les techniques de réanimation étaient remarquablement efficaces et quelques secondes suffisaient pour « ressusciter » le patient. Cela nous donnait un sentiment de grande sécurité. Le Maître insistait sur la nécessité de calme absolu et d’absence de précipitation chez celui qui réanime. Son exemple était impressionnant, il saisissait sans hâte, avec une sorte de solennité, le « gisant » et avec précision, concentration, résolution, appliquait les techniques du KUATSU qui devenaient alors extrêmement efficaces. Suivait l’enseignement de quelques techniques de SEIFUKU qui, elles, n’étaient pas secrètes, pour la remise de quelques luxations, quelques réductions de fractures, précautions de médecine d’urgence, etc. Cette séance nous fît pénétrer plus avant dans le côté intime du Judo et nous commencions à nous sentir vraiment Ceinture Noire avec la fierté et la responsabilité qui s’attachaient à cette dignité .J.-L. Jazarin, L’esprit du Judo, entretiens avec mon Maître. Introduction Les KUATSU sont des thérapeutiques manuelles de tradition asiatique.
Comme procédés de réanimation, ils sont utilisés
depuis des siècles dans des pays de tradition commune, et plus
particulièrement au Japon, dans le cadre du traitement des accidents
du Judo et d’autres arts martiaux : Aïkido, Karaté-do,
Kendo, Kyudo,... Jusqu’à une date récente, l’initiation aux
KUATSU suivait un rituel visant à frapper l’imagination. Caractéristiques générales Les KUATSU se caractérisent essentiellement comme des techniques manuelles, associant des manoeuvres abdomino-thoraciques à des percussions de zones privilégiées. Les KUATSU peuvent être appliqués par un seul opérateur ou avec l’aide d’un ou de plusieurs assistants synchronisant leurs efforts. Principes d’action Si, après syncope provoquée par compression carotidienne
bilatérale, on relâche brutalement la compression après
la perte de conscience et la pause cardio-respiratoire, le sujet peut
revenir spontanément à la conscience, avec plus ou moins
de troubles secondaires : nausées, vertiges, céphalées,
ataxie transitoire. Si, par contre, le KUATSU est immédiatement
appliqué, la réanimation est immédiate et sans
aucun désordre. Si, enfin, l’étranglement
est plus prolongé, on est obligé de recourir d’urgence
au KUATSU pour ne pas risquer une issue fatale, le retour spontané
à la conscience étant beaucoup plus relatif. Action cardio-circulatoire L’action cardio-circulatoire des KUATSU peut être secondaire à des compressions mécaniques directes (trans-thoraciques), indirectes (trans-diaphragmatiques) et/ou à des percussions sismiques ébranlant le cœur (pour « relancer » le cœur). Par ailleurs, de nombreux KUATSU ont pour effet de mobiliser la masse sanguine abdominale (splanchnique) séquestrée et isolée de la circulation générale lors des syncopes, par pression abdominale. Action respiratoire Les KUATSU agissent essentiellement par le biais d’une expiration maximale prolongée, avec refoulement des masses viscérales abdominales vers le thorax. Cette « expression abdomino-thoracique » longue et lente cesse brusquement et doit être suivie, chaque fois que possible, d’une manœuvre d’expansion thoracique provoquant activement un mouvement d’inspiration. L’interprétation physiologique serait la suivante : le centre régulateur bulbaire de la fonction respiratoire serait stimulé par des voies ascendantes en provenance de récepteurs thoraciques, de sorte qu’une expiration forcée susciterait par voie réflexe une inspiration à la fois passive (par retour élastique des parois thoraciques) et active (par stimulation bulbaire). Action réflexogène Les zones d’intervention pour les KUATSU sont des régions privilégiées, centrées sur des repères que l’on a tentés de réduire à des points. En réalité, ces zones ne sont pas ponctuelles, et les propriétés mécaniques de leur stimulation pourraient être mises en relation avec les caractères anatomo-physiologiques des régions considérées. La plupart des techniques de KUATSU agissent par percussion d’une zone réflexogène appelée TSUBO, zone réflexogène médio-thoracique centrée sur la 6e vertèbre dorsale. Traditionnellement, le repérage du TSUBO n’est guère précis, d’autant plus qu’il s’agit de faire vite devant l’urgence vitale de la situation. Dans la pratique, on étend la main sur le dos du sujet, le majeur localisant l’apophyse épineuse la plus saillante à la base du cou (C7 ouD1 selon les sujets). Le TSUBO se situe sous la paume de la main, à environ 1/3 de la distance entre le talon de la main et la ligne des commissures des doigts. D’autres zones réflexogènes sont décrites au niveau de L3 (zone médio-lombaire) ou C7 (cervico-thoracique). L’action d’une percussion au niveau d’une de ces zones réflexogènes provoque un ébranlement mécanique qui serait à l’origine d’une stimulation intense des centres nerveux médullaires situés dans la zone du canal rachidien adjacente. Sur cette base, on note que la percussion des niveaux vertébraux D6/D7 provoquerait une systole cardiaque avec hypertension et vasoconstriction, celle de D3/D4 un effet inverse avec diastole cardiaque et vasodilatation et celle de C7 un effet vasoconstricteur avec élévation de la pression artérielle. Les percussions en L3/L4 n’auraient pas d’effet expliquant
directement leur rôle dans la réanimation. On note cependant
leur action stimulante sur les glandes surrénales avec décharge
catécholaminergique. Le KIAÏ La légende confère au KIAÏ des pouvoirs extraordinaires. « Pousser le KIAÏ », c’est émettre une sonorité intense « partant du ventre » pour accompagner un effort qui sera ainsi synchronisé et donc plus puissant. Le KIAÏ se pousse également lors de la réalisation des KUATSU, et a même été proposé comme seul procédé de réanimation. Traditionnellement, les KUATSU se pratiquent donc avec émission du KIAÏ, mais ils donnent d’excellents résultats même en l’absence du KIAÏ. Les KUATSU majeurs : SO-KUATSU Cette série de KUATSU associe les effets des trois actions précédemment décrites : stimulation cardiaque, essentiellement par voie indirecte transdiaphragmatique, expression abdomino-thoracique et percussion réflexogène vive, rapide et brève. TANDEN-SO-KUATSU -Préparation : Victime en décubitus dorsal, bras en croix,
sauveteur aux pieds de la victime. AGURA-SO-KUATSU - Préparation : Victime en position assise, le sauveteur se
place derrière la victime, place ses bras et ses jambes autour
de la victime. Les mains du sauveteur sont entrecroisées, ses
pieds reposent sur ou entre les cuisses de la victime. Le sternum du
sauveteur se place au niveau de la zone réflexogène médio-dorsale
(TSUBO) de la victime. Autres KUATSU KUATSU qualifiés de mineurs et proposés dans le traitement des syncopes incomplètes ou secondaires à un étranglement non prolongé. Ils sont nombreux et peuvent être classés en fonction de leur action principale : HAI-KUATSU pour les KUATSU respiratoires, SHINZO-KUATSU pour les KUATSU cardiaques. Quelques unes de ces techniques méritent notre attention. SEI-KUATSU La technique du SEI-KUATSU (procédé authentique), classée
dans les HAI-KUATSU, doit être relevée : elle constitue
la première des techniques à appliquer en cas de syncope.
Elle est d’ailleurs souvent qualifiée de KUATSU fondamental.
Ce n’est qu’en cas d’inefficacité de cette
technique ou devant une syncope complète ou d’emblée
qualifiée comme grave par le sauveteur, que sera pratiqué
un SO-KUATSU, en particulier le TANDEN-SO-KUATSU. Temps réflexogène : par percussion de la zone médio-dorsale avec le genou (pas toujours décrit dans la technique selon les auteurs). Temps expiratoire : expiration puissante, prolongée, entraînant une « expression thoracique ». Les deux mains sont situées sur la partie supéro-externe du plastron thoracique, au niveau des deltoïdes. Le sauveteur se penche en avant en tassant la victime sur elle-même et fait descendre ses deux mains vers le creux épigastrique. Dans le même temps, le genou pousse la zone médio-dorsale en avant. Temps inspiratoire : le relâchement brusque de la pression réalise une inspiration passive par élasticité des parois thoraciques, qui est amplifiée par un « redressement » du dos de la victime sur le genou du sauveteur. Les mains remontent de l’épigastre vers les pectoraux du patient, tendant à « ouvrir » son thorax. Dans le même temps, le genou effectue une contre-poussée vers l’avant. AÏKI-KUATSU Également classée dans les HAI-KUATSU, cette technique
met en œuvre une assistance respiratoire par « ventilation
artificielle » afin de suppléer la ventilation absente
ou inefficace de la victime en syncope. Ce KUATSU est souvent décrit
en association avec un SHINZO-KUATSU réalisé par un second
sauveteur. - Préparation : La victime est en décubitus dorsal, tête en hyper-extension. - Technique : Phase inspiratoire : le sauveteur inspire un volume d’air maximal et applique sa bouche grande ouverte sur celle de la victime aussi hermétiquement que possible, soit en obturant le nez avec deux doigts, soit en le masquant avec sa joue. Le sauveteur peut également appliquer sa bouche sur le nez de la victime et fermer la bouche de la victime afin d’éviter les fuites. L’insufflation sera lente, progressive, complète et maintenue jusqu’à expansion du thorax. Phase expiratoire : passive par arrêt de l’insufflation, elle pourra être active en appliquant l’avant bras sur le thorax du sujet pour peser sur lui au temps expiratoire (très recommandé). Le rythme est rapide au début, afin de renouveler l’air pulmonaire vicié. Ultérieurement, il sera ralenti à environ 16 insufflations par minute. En cas d’association avec un SHINZO-KUATSU, un rythme de quatre compressions cardiaques pour une insufflation sera adopté. Le soulèvement du thorax permet un bon contrôle de l’efficacité mécanique des insufflations. SHINZO-KUATSU Les SHINZO-KUATSU sont constitués d’une série de KUATSU dont l’action élective est cardiaque. Plusieurs techniques sont recensées mais les trois principales sont décrites. SHINZO-KUATSU par pression cardiaque directe. Ce KUATSU est décrit comme le moins élaboré et le plus traumatisant des techniques de la série, et correspond à des pressions rythmées de la région précordiale avec dépression du grill chondro-costal. Différentes positions du sauveteur sont proposées et décrites. Les deux mains du sauveteur recouvrant l’aire précordiale de la victime, des compressions sont réalisées de manière brève et verticale, à une fréquence de une par seconde. Les risques de fractures costales et de luxations sterno-costales ou chondro-costales sont signalées. Il est également intéressant de noter que les principes de ce KUATSU sont superposables à ceux de la technique du massage cardiaque externe décrit par Jude, Kouwenhoven et Knickerboker dans les années 1960, et aujourd’hui encore enseignée et réalisée dans le cadre de la prise en charge d’une victime en arrêt cardio-respiratoire. SHINZO-KUATSU par pression cardiaque indirecte transdiaphragmatique KUATSU thérapeutique asiatique de réanimation Ce KUATSU est décrit comme devant être préféré au précédent car moins traumatisant. Son principe repose sur la possibilité de réaliser un massage cardiaque externe transdiaphragmatique par voie sous-costale gauche. - Préparation : - Technique : En fin de manœuvre, le sauveteur peut reprendre son équilibre en s’appuyant sur le thorax de la victime et en réalisant ainsi une pression directe accessoire analogue au KUATSU précédent, avec dépression du grill thoracique, mais de manière moins puissante. SHINZO-KUATSU par percussion cardiaque. Le principe de ce KUATSU repose sur la réalisation d’ébranlements sismiques du cœur par percussion de la région précordiale, afin de « relancer » une activité cardiaque inhibée. On retrouve dans ce KUATSU le principe du « coup de poing sternal » qui, il y a encore quelques années, était proposé dans les techniques de réanimation des victimes en arrêt cardio-respiratoire. Une des mains du sauveteur se place sur l’aire précordiale et forme un « écran ». L’autre est fermée en « poing marteau » et les percussions sont réalisées directement sur l’écran formé par la première main. Les percussions sont sèches, brèves et sismiques : elles réalisent un ébranlement de l’aire précordiale sans imposer de déplacements mécaniques importants. Le poing doit rebondir et ne pas s’appesantir. La fréquence des percussions doit être de une par seconde. Techniques de SEI-FUKU De nombreuses techniques issues du SEI-FUKU ne sont pas à proprement
parler des techniques de réanimation. Mais de nombreux auteurs,
prenant partie pour désigner le tout, ont conservé le
terme de KUATSU pour qualifier ces diverses techniques manuelles proposées
dans le traitement antalgique de différents traumatismes rencontrés
au sein des Dojo. - Les KIN-KUATSU proposés dans les douleurs secondaires aux
traumatismes testiculaires, Quelques unes de ces techniques méritent notre attention : INNO-KUATSU (KIN-KUATSU) KUATSU proposé dans les traumatismes secondaires à un choc direct au niveau des testicules ou de la région abdominale basse. Ce type de traumatisme peut être observé dans les sports de combat (arts martiaux,…), mais également dans les sports de balle (tennis, football,…). Un choc dans cette région, même peu violent, peut provoquer des réactions de trois ordres : Douleur, toujours intense, brutale et instantanée, bloquant toute activité, partant du bas-ventre pour irradier à tout l’abdomen. Le sujet peut présenter des signes d’hypertonie vagale avec pâleur, lipothymie, acouphènes, collapsus cardiovasculaire, bradycardie, nausées, vomissements,… Syncope secondaire à la douleur, avec collapsus cardiovasculaire, parfois, véritable « état de mort apparente ». Rétraction scrotale réflexe par contraction brusque des muscles crémastériens, entraînant les testicules vers le haut et les plaquant contre l’orifice du canal inguinal. Ce KUATSU consiste en des percussions du périnée de la victime en faisant retomber le corps sur le dos du pied du sauveteur. Zone élective : Relativement mal définie, sur la ligne médiane du périnée, à sa partie moyenne, juste en arrière de la naissance des bourses, là où commence le corps spongieux érectile de la verge. Manœuvre : Le sauveteur maintient la victime en position assise
en la contrôlant par ses épaules, passe ses avants-bras
sous ses aisselles afin de la soulever. Le sauveteur décolle
la victime du sol, et la laisse retomber sur le sol en y interposant
son pied de telle sorte que la cambrure du dos du pied du sauveteur
fasse obstacle et percute la zone élective périnéale
de la victime. Cette technique est également décrite sans l’interposition du pied du sauveteur, dans ce cas, la victime retombe sur ses ischions, avec une efficacité relativement comparable. : KUATSU proposés dans les palpitations et les tachycardies paroxystiques Une première technique, connue en occident, consiste à provoquer, par un réflexe oculo-cardiaque, un ralentissement de la fréquence cardiaque par compression des globes oculaires. Cette technique est douloureuse et non dénuée de risque car risquant d’aggraver une arythmie ou d’être à l’origine d’une syncope Une seconde technique consiste à provoquer un étranglement par la technique du Gyaku-Juji-Jime en surveillant l’état de conscience de la victime et en ne poussant pas la strangulation jusqu’à la syncope. Par stimulation bilatérale des carrefours vasculo-nerveux carotidiens, une inhibition réflexe avec bradycardie est obtenue. TSUKI-KUATSU KUATSU proposé dans les malaises vagaux avec symptomatologie associant pâleur, lipothymie, acouphènes, collapsus cardiovasculaire, bradycardie, nausées, vomissements,… Cette technique semble également être efficace sur des syncopes mineures. Zone élective : Apophyse épineuse la plus saillante au niveau de la ligne inter-épineuse (C7-D1). Manœuvre : Le sauveteur maintient la victime en position assise
en la contrôlant par ses deux épaules. En effectuant une
rotation interne des deux humérus, il permet ainsi une meilleure
visualisation de la zone de percussion. Du talon de son autre main,
il réalise des percussions en TSUKI (percussions vives de bas
en haut imposant une nette vibration du rachis). KUATSU proposés dans les " points de côtés Technique bien connue consistant à exercer une pression profonde sous-costale, le plus souvent gauche, en expiration forcée afin de permettre un relâchement des muscles abdominaux. Quand on pratique cette manœuvre sur soi, il est recommandé de se pencher en avant. KUATSU proposés dans le hoquet Le hoquet est une contraction rythmée spasmodique du diaphragme, muscle innervé par le nerf phrénique dont le tronc se constitue au niveau des vertèbres cervicales moyennes (C4 à C6). Le KUATSU consiste tout simplement à opérer une compression prolongée de ce nerf sur un relief osseux. Sur sujet assis, le sauveteur se place derrière la victime et applique ses pouces sur la colonne vertébrale pour, des quatre derniers doigts, venir comprimer le nerf phrénique sur les flancs de ces vertèbres. La compression doit aller de l’extérieur vers le centre du cou dans un plan frontal et légèrement vers l’arrière et le milieu. Plusieurs variantes de cette technique sont décrites. KUATSU proposés dans le spasme diaphragmatique. Un choc violent au niveau thoracique (antérieur, latéral ou dorsal), comme une chute à plat dos par exemple, peut être à l’origine d’un spasme diaphragmatique. Le sujet est en apnée inspiratoire et ne peut reprendre son souffle. Dans la majeure partie des cas, il se trouve « bloqué » en inspiration profonde, avec contraction de tous les muscles abdominaux poussant les viscères vers le diaphragme. Le KUATSU suivant est simple et rapidement efficace. Le sujet étant allongé sur le dos, le sauveteur se place au-dessus de lui du côté de sa tête, et exerce une pression brève et rapide sur les dernières côtes de la victime, provoquant ainsi une expiration forcée. Une manœuvre unique est suffisante en général, mais l’absence d’efficacité doit conduire à la répétition de la technique. Le sujet reprend alors rapidement le contrôle de sa respiration. Le sauveteur conseillera alors de régulariser fréquence, amplitude et rythme respiratoire afin d’éviter un essoufflement délétère. Conclusion Répondre à la question « les KUATSU sont-ils efficaces » n’est pas simple. Tenter de trouver une explication physiopathologique claire à chacune des techniques est encore plus difficile, quand celles-ci ne sont pas clairement décrites dans des ouvrages, et qu’encore aujourd’hui, elles sont enseignées au sein des Dojo, de la part des Maîtres envers leurs élèves. Certains, comme de Winter ou Philippe ont tenté de rationaliser ces techniques, de les classer et d’identifier des mécanismes physiologiques pouvant expliquer l’efficacité des KUATSU. Mais leurs travaux n’ont eu que peu d’impact vis à vis du corps médical. Aux temps où Safar publiait l’intérêt de la technique de la ventilation artificielle et où Jude, Kouwenhowen et Knickerbocker celui de la technique du massage cardiaque externe, ces techniques étaient déjà connues et décrites depuis des siècles dans les HAI-KUATSU pour la première et dans le SHINZO-KUATSU pour la seconde. Aucune étude scientifique n’a étudié l’efficacité de ces techniques, mais tous les judoka vous diront que ces techniques sont efficaces pour les avoir vu pratiquer des dizaines de fois dans les Dojo, pour les avoir pratiquées sur d’autres ou pour en avoir bénéficié eux-mêmes. Certaines de ces techniques sont sans danger, d’autres présentent un risque potentiel qu’il faut évaluer et corréler à la gravité de la situation. Toutes ces techniques, comme toutes les techniques médicales, nécessitent un entraînement régulier, mais leurs avantages résident dans le fait qu’elles ne nécessitent ni matériel, ni expert, et qu’elles peuvent être réalisées par un non-médecin. Ces techniques sont efficaces à la phase aiguë de la détresse, et trouvent ainsi toute leur place dans les Dojo et sur les terrains de sports. Leur efficacité est beaucoup plus relative à un stade plus tardif de la détresse. Ces techniques mériteraient d’être connues, étudiées et très probablement enseignées et diffusées afin d’être plus encore réalisées sur les terrains de sports et Dojo. Références - Jazarin, J.-L. L’esprit du Judo, entretiens avec mon Maître. Le pavillon, Roger Maria éditeur, Paris, 1972. - Kawaishi, M. Ma méthode secrète de Judo. Éditions Judo International, 1962. - Philippe, M. Seifuku et Kuatsu, techniques secrètes japonaises de reboutage sportif. Éditions Judo International, 1967. - De Winter, Éric. Les kuatsu, thérapeutique manuelle de tradition asiatique. Thèse de médecine, Faculté de Médecine de Paris, 1962, n° 908. - De Winter, Éric. Kuatsu de réanimation, traitement traditionnels asiatiques des syncopes, 2e édition. Éditions Chiron, Paris, 1981. - De Winter, Éric. Kuatsu antalgiques, traitement traditionnels asiatiques des douleurs, 2e édition. Éditions Chiron, Paris, 1981. |