L'arbitrage : Les niveaux d'avantage |
Les avantages sont attribués en fonction de l'efficacité des techniques effectuées debout et au sol par les combattants. Il existe deux niveaux d'avantage pouvant être attribués lors d'une projection ou d'une immobilisation :
- Kinsa : de peu, presque rien
Un kinsa est attribué lors d'une
projection ou d'un temps d'immobilisation de 1 à 4 secondes (varie
en fonction de l'âge). Il y a plusieurs moyens de marquer kinsa sur une projection : - le partenaire chute sur une épaule, - le partenaire est projeté avec contrôle, force et vitesse sur les fesses ou les cuisses. Attention : concernant les cuisses, si le partenaire chute sur le côté de la cuisse jusqu'en haut du corps, il y a Yuko. Mais si le bras de celui qui chute est replié sous son corps, alors on considère qu'il faut prendre en compte le seul impact des cuisses. Il y a donc kinsa et non Yuko. Les kinsa peuvent s'additionner mais ne permettent pas de marquer un avantage supérieur tel qu'un yuko, un waza-ari ou un ippon. |
- Yuko (petite supériorité a existé de 1973 à 2017 et retour en 2025)
Un yuko est attribué
lors d'une projection ou d'un temps d'immobilisation de 5 à 9
secondes Yu = supériorité et Ko = petit |
- Waza Ari (il y a technique existe depuis 1941 au sol (30 s) et 1951 debout au Kodokan et 25 s au sol) :
Un Waza Ari est
attribué lors d'une projection ou d'un temps d'immobilisation
de 10 à 19 s.
Étymologie : |
- Ippon (une barre) :
Un Ippon (ichi hon, une barre, un point) est attribué lors d'une projection réalisée avec vitesse, force, contrôle et largement sur le dos ou d'un temps d'immobilisation de 20 secondes (25 secondes en 1997) ou bien encore de l'abandon de l'adversaire manifesté par un ma-iri (2 petites tapes sur le tatami, le partenaire ou soi-même) ou en criant Ma-itta (j'abandonne) lors d'un étranglement ou d'une clé de bras (à partir de cadet).
C'est un KO technique et non physique qui est recherché. Nihon (ni hon, deux barres, deux points) est attribué lors d'une projection réalisée avec vitesse, force, contrôle et largement sur le dos ou d'un temps d'immobilisation de 20 secondes ou bien encore de l'abandon de l'adversaire manifesté par un ma-iri (2 petites tapes sur le tatami, le partenaire ou soi-même) ou en criant Ma-itta (j'abandonne) lors d'un étranglement ou d'une clé de bras (à partir de cadet) après avoir déjà obtenu un Ippon.
Cas d'attribution : |
Ces avantages sont données indépendament les uns des autres.
Si deux techniques marquantes sont faites simultanément par deux adversaires alors le score reste inchangé.
On notera également qu'une technique qui ne permet pas d'annoncer un avantage, parce que le partenaire ne chute pas selon les critères énoncés ci-dessus, doit être comptabilisée dans l'esprit des juges. En effet, en cas d'égalité des combattants à l'issue du temps règlementaire, ce ou ces "Kinsa" (faible marge, de peu) permettront de désigner le vainqueur. Des avantages d'un niveau en dessous seront également comptabilisé.
Voici les valeurs attribuées lors d'un Osae Komi selon sa durée et la catégorie d'âge des compétiteurs.