Les postures font partie des kihons (techniques de base).

Entre le moment du hajime et de la saisie du kumi kata il existe un moment d'observation en déplacement des deux combattants et de mise en place de la posture afin de mettre en place mentalement les fonctions automatiques semi-consciente non dirigé par la volonté (migatte).

Les sept phases de la technique permettant une projection :
Le Shisei (la posture), le Kumi Kata (la saisie), le Tsukuri (la préparation de la mise en déséquilibre)
, le Kuzushi (le déséquilibre), le Kake (l'accrochage) puis le Nage (la projection) et l'Ukemi (la reception de uke au sol) :

Le Shisei (la posture) permet le Kumi Kata (la saisie) permet le Tsukuri (le (dé)placement et placement) de Tori permet le Kuzushi (le déséquilibre) (ou le Kumi Kata (la saisie) permet le Kuzushi (le déséquilibre d'Uke) permet le Tsukuri (le (dé)placement et placement) de Tori) amenant le Kake (la mise au "point de non retour"), le Nage (la projection) et enfin l'Ukemi (la réception de Uke au sol).

Toutes les techniques de jùdô peuvent s'effectuer à droite ou à gauche.

Debout il existe 6 postures de bases :

Shizentai :
posture naturelle
Migi Shizentai :
posture naturelle avec le pied droit avancé
Hidari Shizentai :
posture naturelle avec le pied gauche avancé
Jigotai :
posture défensive
Migi Jigotai :
posture défensive avec le pied droit avancé
Hidari Jigotai :
posture défensive avec le pied gauche avancé

Aspect différentiel de la pratique du judo sur l'équilibre postural.
Serge MESURE, Jacques CREMIEUX.
CNRS NBM, B.P. 71, 13402 MARSEILLE CEDEX 09

Le contrôle de l'équilibre postural chez l'être humain en position debout est un phénomène qui dépend d'un grand nombre de facteurs. En effet, de nombreux paramètres peuvent influencer ce contrôle, tels que les caractéristiques physiques des sujets: l'environnement, l'âge, l'entraînement, le niveau de pratique dans un sport d'équilibre... Nous avons voulu étudier l'effet de l'entraînement sportif sur le contrôle de l'équilibre postural, en fonction d'un type de sport particulier (le judo), et de caractères physiques des sujets (sexe, taille, poids...). Pour cela, nous avons placé les sujets dans une situation de Romberg sensibilisée (un pied devant l'autre), en faisant varier les conditions de sol (sol mou et sol dur). Le champ visuel des sujets se constituait d'un environnement cylindrique composé de bandes blanches et noires verticales, et trois types de conditions visuelles était proposées : lumière normale, lumière stroboscopique à la fréquence de 2Hz et obscurité.
Le recueil des oscillations posturales a été fait à l'aide d'accéléromètres placés aux différents niveaux anatomiques (tête, hanches et chevilles). Les données ont été ensuite traitées par une analyse en transformée de Fourrier, puis l'intégrale du spectre de puissance nous permettait d'obtenir une valeur représentative du contrôle postural de chaque individu. Cette valeur était moyennée à partir des 8 essais de chacune des 6 conditions. C'est ainsi que le traitement a porté sur 4 groupes de sujets : un groupe de 15 hommes et un de 15 femmes, tous novices en ce qui concerne les sports d'équilibre, un groupe de 15 hommes et un de 8 femmes experts en judo (ceinture noire 1er dan ou plus).
Nous avons analysé le type et l'utilisation des entrées sensorielles privilégiées lors du contrôle postural à partir de quotient du Romberg (performance (seika) en condition de privation sensorielle / performance (seika) en condition normale * 100). Les résultats montrent que les femmes et les hommes n'utilisent pas les même indices sensoriels (hommes plutôt le proprioceptif et les femmes le visuel), que les sujets novices ont un contrôle postural plus difficile que les experts (hommes ou femmes). Une comparaison avec un groupe de danseuses confirmées montrent que les judokates, bien qu'ayant des performances (seika) posturales statiques inférieures aux danseuses, sont moins dépendantes des informations visuelles et proprioceptives que celles-ci.
Nous avons donc vérifié un effet de la pratique sportive sur le contrôle de l'équilibre se traduisant par une meilleure performance (seika) posturale et des différences de dépendances vis à vis des entrées sensorielles. Cet effet variait en fonction du sport et du sexe des sujets. Une typologie des sujets en fonction des indices sensoriels préférentiellement utilisés pour contrôler la posture pourrait être mise en évidence.
Nous pouvons en conclure la possibilité d'améliorer par un entraînement l'équilibre postural ; entraînement provenant soit de la pratique d'un sport d'équilibre, soit d'exercices spécifiques d'équilibre, et ainsi, d'envisager l'entraînement ou la rééducation des données sensorielles de base (visuelles, vestibulaires et proprioceptives). La posture n'est pas le seul fait des jambes mais aussi des bras. Elle s'effectue dés la fin du salut.

ESSAI D'EXPLICATION RATIONNELLE D'UNE TECHNIQUE SPORTIVE
À PARTIR D'UNE ANALYSE MÉCANIQUE: EXEMPLE DU JÙDÔ.
Francis TRILLES, Patrick LACOUTURE, Roger CADIÈRE
URA 131 du CNRS et CRITT Sport-Loisirs 40, Avenue du Recteur Pineau
86022 POITIERS Cedex. Tel : 49 46 24 22

Trop souvent, les propositions didactiques dans le domaine de l'E.P.S. (les sports de combat ne sauraient faire exception) sont le fruit d'approches inductives fondées sur l'observation de la pratique. Il en résulte un foisonnement de propositions "personnelles" disparates. En conséquence, la difficulté, voire l'impossibilité d'apporter de réelles justifications renvoie ces conceptions parfois très élaborées, au rang de croyances.
Quelquefois, des supports scientifiques sont avancés mais le lien théorie-pratique n'est pas fermement établi. Parfois même, par manque de maîtrise du champ scientifique utilisé, les situations pédagogiques proposées sont en contradiction avec les théories qui sont sensées les étayer. Pour amener les différents intervenants dans le domaine du judo à une compréhension réciproque, condition indispensable à l'établissement d'un authentique dialogue, il apparaît urgent de créer un vocabulaire de base fondé sur la connaissance des principes biomécaniques qui régissent l'activité.
Nous tenterons de montrer qu'une analyse rigoureuse de la pratique du judo fondée sur l'emploi d'outils de mesure adaptés peut apporter une compréhension plus fine de la réalité. Cette compréhension qui constitue l'enjeu d'une approche objective d'un phénomène est, à notre sens, un préalable indispensable à toute proposition didactique. Les résultats seront certes limités, le plus souvent réducteurs, mais n'est-ce pas là un passage obligé pour ouvrir la voie à une didactique fondée sur les résultats d'analyses objectives.

L'Entraînement DE JÙDÔ SE TRADUIT - IL PAR L'UTILISATION DE NOUVELLES STRATÉGIES SENSORI - MOTRICES DANS LE
CONTRÔLE POSTURAL - Serge MESURE, Jacques CREMIEUX CNRS NBM B.P. 71 13402 MARSEILLE CEDEX 20.

Nos expériences ont montré que l'entraînement de Judo pendant de années se traduisait par de meilleures performances (seika) posturales chez des judokas ceintures noires que chez des sujets novices en sports d'équilibre. Un résultat complémentaire montrait que ces mêmes judokas étaient moins dépendants des informations visuelles et proprioceptives que les sujets novices pour contrôler leur posture. Néanmoins, ces résultats ne permettaient pas de déterminer si la réduction des oscillations posturales était due à un changement quantitatif ou s'il y avait un changement qualitatif dans la réalisation du contrôle postural. Les sujets experts utilisent-ils les mêmes stratégies sensori-motrices que les sujets inexpérimentés ? Par stratégie, nous entendons un plan d'action coordonné entre les différentes parties du corps impliquées dans cette activité, dans le but de maintenir ou de récupérer une attitude posturale appropriée.
Pour tenter de répondre à cette question, nous avons utilisé une nouvelle méthode d'analyse statistique à l'aide de la méthode des inter-corrélations conjuguées (Amblard et al., Journal Motor Behavior, 1994). Cette méthode permet l'étude des relations entre les mouvements de différents niveaux anatomiques. Considérons deux niveaux de mesure à l'aide d'un descripteur donné du mouvement étudié mettant en jeu une chaîne de segments corporels, comme c'est le cas lors du contrôle postural continu·en l'absence de perturbation expérimentale. Dans ce cas, ce descripteur sera l'accélération instantanée de chacun des points de mesure dans une direction donnée. Chaque mesure constitue une série temporelle de valeurs. Pour un couple de séries de mesures de même durée, il est possible de calculer leur fonction d'inter-corrélation. Lorsque deux niveaux anatomiques considérés sont coordonnés avec un certain décalage temporel, la fonction de corrélation de leur descripteur présente un pic de corrélation pour l'abscisse correspondant à ce décalage. Les courbes présentent donc un certain nombre de pics de corrélations pour lesquels il est possible d'estimer le degré de signification statistique du taux de corrélation, et il existe autant de modes de mouvements corrélés à deux niveaux qu'il existe de pics significatifs.
Cette analyse a été appliquée aux résultats obtenus lors de deux expériences comparant les performances (seika) posturales dans des tâches statiques et quasi-dynamiques (sur balancelles), dans différentes conditions, de deux groupes de sujets : des judokas ceinture noire et des sujets novices en sport d'équilibre. Les données expérimentales étaient recueillies à plusieurs niveaux du corps par l'intermédiaire d'accéléromètres linéaires ou d'un système ELITE (calcul d'accélération angulaire).
Les résultats montrent que, suivant la difficulté des tâches posturales demandées et les informations sensorielles disponibles, les deux groupes n'utilisent pas les mêmes stratégies sensori-motrices, qui ne restent identiques que dans les situations les plus clémentes (sol stable avec vision). L'augmentation de la difficulté de la tache entraîne chez les sujets inexpérimentés une augmentation du nombre de stratégies utilisées. La pratique prolongée du judo se traduit par une réduction du nombre de modes de mouvements corrélés à deux niveaux utilisés, ce qui pourrait traduire une simplification du mode de gestion de la motricité chez les judokas.

Le shizentaï
En réalité, Shizentai signifie littéralement « corps naturel » (shizen = nature, tai = corps) et par conséquent, ce terme ne désigne pas, à proprement parler, une position particulière mais plutôt une attitude physique et mentale. Il s’agit donc d’une notion beaucoup plus générale qui peut s’appliquer tous les arts martiaux japonais (et autres), quelles que soient la nature des techniques pratiquées, les positions ou les formes de déplacement utilisées. Pour définir un corps naturel, les japonais font référence à la notion de Sanjûmonji (les trois croix). Selon cette approche, une position, quelle qu’elle soit, est vraiment naturelle lorsque l’axe vertical du corps (tate sen) est coupé à angle droit par les trois axes horizontaux (yoko sen) qui se superposent exactement et qui passent à la hauteur des épaules pour l’axe supérieur, au niveau des hanches pour l’axe médian et au niveau des pieds pour l’axe inférieur. Dans ce type de position, le
centre de gravité du corps se situe à l’intersection de l’axe vertical et de l’axe horizontal médian. Physiquement, une position naturelle présente un certain nombre d’avantages. D’abord, elle permet d’éliminer toutes les tensions ou contractions parasites qui sont une source de fatigue inutile et qui constitue, la plupart du temps, un frein dans l’exécution des techniques. Ensuite, elle permet des réactions immédiates et spontanées. Enfin elle favorise la fluidité des gestes ce qui permet d’obtenir une plus grande vitesse, facteur de puissance et d’efficacité. Le fait d’avoir une position, des déplacements, des gestes naturels, créé une attitude mentale particulière. Shizentai, le corps naturel, favorise la vigilance et la perception de l’environnement immédiat. A cela s’ajoute le fait de se savoir capable de réactions immédiates ce qui permet de réduire le stress en situation de combat et donc de procurer une relative sérénité.

https://jujitsu-efjjsd.club/images/stories/fichiers/pdf/edito-efjjsd-decembre-2013-shizentai.pdf

Le jigotaï:
L'expression jigotaï peut être décomposée en trois parties :
ji, soi-même,
go, défense,
taï, attitude.
Il consiste à baisser le centre de gravité et élargir la base de sustentation afin de permettre une plus grande stabilité :
Le jigotai se caractérise par trois critères :
- les jambes écartées
- les jambes pliées
- le buste droit

Cette position s'effectue naturellement pour reprendre son équilibre. On peut s'en rendre compte en demandant à un partenaire de nous tenir par les épaules lors d'un important déséquilibre avant. Au moment où celui-ci s'efface, nous adopteront automatiquement la position jigotai pour ne pas tomber en replaçant le centre de gravité au-dessus de la base de sustentation.

Jigotaï est donc l'attitude de défense personnelle ou posture défensive. Ainsi que nous venons de le voir par son étymologie, jigotaï est la posture que l'on prend lorsque l'on n'est personnellement en danger et qu'il est nécessaire de défendre son "soi-même". Il y a là une notion assez subtile que l'on pourrait essayer de rendre ainsi : "le pratiquant de jùdô en principe doit conserver l'attitude naturelle dans toutes les circonstances. Et l'on a vu que shizentaï est une attitude plus mentale que physique. Cependant, il peut se faire que le corps, "le soi-même", se trouve en danger et pour y parer, on fait prendre momentanément au corps la posture de défense personnelle "jigotaï".
Jigotaï ne procède donc pas de la technique. C'est une posture qui n'est pas reliée au jùdô et à ses buts généreux mais à la lutte, à soi-même et à son égoïsme. C'est pourquoi jigotaï ne permet pas de progresser en jùdô et doit être évité dans la pratique. À plus forte raison est à proscrire le "mental en "jigotaï" des pratiquants raidis, acharné à ne pas perdre.

https://www.jctomodachi.fr/actualites-du-club/une-autre-posture-du-judo-debout-276675

La position Migi Jigotai ou Hidari Jigotai est la position de départ de tout combattant avant la saisie du kumikata.

Happo-no-kuzushi : les 8 directions du déséquilibre correspondantes :

Shizentai/Jigotai
-
avant (man mae) : poids porté sur les orteils des deux pieds
- latéral droit (migi yoko) : poids amené sur l'extérieur du pied droit
- latéral gauche (hidari yoko) : poids amené sur l'extérieur du pied gauche
- arrière (ma ushiro) : poids amené sur les deux talons

Migi Shizentai/Migi Jigotai
- arrière droit (migi ato sumi) : poids amené sur le talon droit
- avant gauche (hidari mae sumi) : poids sur les orteils du pied gauche

Hidari Shizentai/Hidari Jigotai
- avant droit (migi mae sumi) : poids porté sur les orteils du pied droit
- arrière gauche (hidari ato sumi) : poids amené sur la talon gauche

Trois principes peuvent être utilisé pour bloquer une attaque debout :
 - les postures défensives : elles consistent à baisser le centre de gravité et élargir la base de sustentation afin de permettre une plus grande stabilité : jigotai (les jambes écartées, les jambes pliées et le buste droit)
 - l'éloignement par la rupture du contacte par un décrochage de la saisie avant ou pendant l'exécution de la technique ou par la mise en avant d'une hanche
 - le blocage de la bascule de complément par le(s) mains ou le(s) pieds par un crochetage
             - le pied de Tori opposé au sens de la projection sur le pied opposé au sens de la projection de Uke :
                       - par l'intérieur pour Uchi Mata
                       - par l'extérieur pour Seoi Nage
             - le pied de Tori opposé au sens de la projection sur le pied identique au sens de la projection de Uke par l'extérieur pour des technique de hanche

À noter qu'il est interdit d'adopter, une posture défensive exagérée debout (généralement de 3 à 5 secondes)

La musculation :

Les pompes
Les abdominaux

Debout, il y a deux dimensions de placement :
- verticale : baissé ou redressé
- horizontale : l'allonge
Un grand jùdôka :
Point fort : Allonge important (dimension horizontale)
Point faible : Capacité réduite pour passer sous l'adversaire (dimension verticale)
Un petit jùdôka :

Point fort : Capacité importante pour passer sous l'adversaire (dimension verticale)
Point faible : Allonge réduite (dimension horizontale)

La position en W (que les anglo-saxons appellent la « TV position »),:

Certains spécialistes de la santé, comme les ergothérapeutes et les pédiatres, s’inquiètent de la position assise en « W » (les jambes repliées vers l’intérieur, les fesses entre les genoux). En effet, une étude a révélé que cette position est considérée comme très néfaste pour le développement physiologique de l’enfant.Cette position peut entrainer plusieurs problèmes.
En effet, elle peut entraîner une rotation interne de la hanche et une prédisposition au développement de problèmes orthopédiques ! Cette posture empêche complètement l’enfant de transférer son poids et freine le développement de la musculature. En effet, elle peut se créer une compensation des muscles, des hanches et des cuisses qui ont tendance à trop se contracter amenant une perte d’amplitude ainsi qu’un mauvais développement des os. Cette position engendre également une grande tension sur les ligaments des genoux pouvant causer de la douleur et de l’instabilité au niveau des genoux et une déviation des pieds vers l’intérieur ou l’extérieur faisant marcher les enfants avec les pieds en dedans ou en dehors de sorte que les muscles du torse ne peuvent pas maintenir le bon équilibre du corps.

Rester assis au sol est difficile pour les enfants et pour les adultes :
L’idéal est d'alterner régulièrement entre plusieurs positions :
- assis sur les pieds
- assis sur le sol jambes pliées et couchées sur un coté
- assis sur le sol, jambes pliées avec les pieds posés au sol : Taiiku-zuwari ou sankaku-zuwari
- assis sur le sol, jambes croisées devant

Quelles sont les principales causes de la marche en rotation interne ?
Il y en a trois :
L’antétorsion fémorale importante
Le défaut de torsion tibiale externe
Le métatarsus adductus

L’antétorsion fémorale importante
Dans ce cas précis, la coissance naturelle en rotation des fémurs n’est pas dans la moyenne des enfants : l’antétorsion fémorale est donc plus importante que ne le voudrait l’âge.
L’examen clinique peut à lui seul confirmer le diagnostic :
1. en effet, la marche se fait non seulement avec des pieds en rotation interne mais aussi avec des genoux en rotation interne (notion de strabisme rotulien convergent),
2. les enfants sont capables de s’assoir en W,
3. l’examen en position couchée montre une augmentation du secteur de rotation interne de hanche (souvent confondue avec de la souplesse) et la méthode de Netter permet de quantifier le degré d’antétorsion du col du fémur.

La position seiza :
Seiza ("assise correcte") est la façon la plus exigeante de s’asseoir, une position difficile même pour de nombreux Japonais. Exiger d’un élève qu’il reste assis en seiza pendant une période prolongée est considéré comme de la maltraitance. De la même façon, bon nombre de seniors, même s’ils ont l’habitude de s’asseoir sur des tatamis, évitent cette position en raison de douleurs dans les genoux ou dans le bas du dos. Les genoux sont pliés et le poids du torse repose entièrement sur les mollets et les talons, perturbant la circulation sanguine et provoquant des paresthésies (fourmiement) voir une ankylose (rigidification des articulations) des jambes en cas de pratique prolongée. Cependant, cette position s’observe toujours abondamment lors d’occasions formelles. Si vous avez des fourmis dans les jambes lorsque vous êtes assis en seiza, la même position en orteils accrochés (kiza) peut être un bon moyen pour faire circuler à nouveau le sang dans cette partie du corps.

https://judosaintgermaindupuch33750.e-monsite.com/pages/culture-judo/culture-judo/le-salut.html


https://www.nippon.com/fr/japan-topics/gu020002/

Au sol il existe 5 postures de base :

Shiho gatame (la "pierre," le "cocon", la "tortue", l'escargot" :
Les genoux doivent être le plus proches possibles des coudes. Les genoux doivent être le plus écarté possible. On crochète les orteils (les freins) pour pousser.
Le poids du corps doit reposé le plus possible sur les épaules d'Uke (ceinture scapulaire de Tori sur ceinture scapulaire d'Uke).
Gesa Gatame (en"zig zag", le "Z", les "ciseaux cassés" :
Le coude droit doit être placée le plus possible sous l'épaule droite. Les genoux doivent être le plus écarté possible. On crochète les orteils (les freins) de la jambe des derrière pour pousser.
Le poids du corps doit reposé le plus possible sur les épaule d'Uke (aisselle droite de Tori sur ceinture scapulaire d'Uke).
Sur le ventre ("la feuille) :
Les jambes tendue, les mains face au sol.
Sur le dos (ippon) :
Les jambes pliées (les deux montagnes), les bras le long du corps, la tête relevée.
Bien souvent, une jambe est allongée.
Entre le dos et le coté (Montagne-Rivière, waza-ari) :
Les jambes décroisées, la main du côté où se pose le flanc face au sol, le long du corps, la tête relevée. Une jambe pliée pied au sol (la montagne), un jambe allongée tournée sur le côté (la rivière)

Les gesa gatame :

Les deux montagnes
(bien souvent, une jambe est allongée).
Montagne-Rivière (yama-kawa)
allongé entre le dos et le coté
Montagne-Rivière assis sur un côté de fesse et appué sur le coude
Sur un genou