Développer son jùdô

Ici développer est pris dans deux sens :
- créer, élaborer, fabriquer
- mettre en œuvre

Son jùdô désigne souvent le jùdô technique à savoir :
Le Shisei (la posture), le Kumi Kata (la saisie), le Tsukuri (la préparation de la mise en déséquilibre), le Kuzushi (le déséquilibre), le Kake (l'accrochage) puis le Nage (la projection) et l'Ukemi (la reception de uke au sol) mais aussi des techniques, des tactiques d'attaque et des stratégies.

On entend souvent : "Fait ton jùdô" ou "le jùdô de tel personne". Il y aurait-il plusieurs jùdô ?

Le jùdô n'est pas une chose, mais un concept. Se demander s'il y en a plusieurs jùdô n'a pas de sens. Il existe en réalité des différences d'aborder le jùdô, des préférences, des habitudes liées à notre histoire, nos qualités innées ou développées dans les différentes rencontres dans notre environnement.

Faire son jùdô c'est donc mettre en œuvre sa façon d'aborder le combat basé sur le jùdô, ces préférences et ces habitudes au travers de la posture, de la saisie, des techniques, des tactiques d'attaque et des stratégies, de la préparation de la mise en déséquilibre, du déséquilibre, de l'accrochage, de la projection et de la chute au sol.

Il peut aussi désigner, mais plus rarement, sa vision du jùdô :
- un code moral, une éthique, une attitude, Kogi-Jùdô* (humaniste) : shin
- un art martial, Kage-Jùdô (artiste martial) : ghi
- des techniques ancestrales des samouraïs, Jùdô Okuden (technicien) : ghi
- une activité physique permettant un développement harmonieux du corps
- un jeu, un sport de combat, un loisir, un plaisir, Kyogi-Jùdô ou Jùdô-Sport ou Jù-Sport désigné dans ce site par l'appelation "Jùdô sportif" (sportif)* : tai