Là où il n'y a pas d'humour, il n'y a pas d'humanité, là où il n'y a pas d'humour il y a les camps de concentration.
L'imagination est là pour compenser de ce l'on n'est pas, l'humour existe pour nous consoler de ce que l'on est.
Selon Henri Bergson, le rire y est considéré comme une punition de la société envers les êtres qui s’écartent de la norme. Dans le premier chapitre, Henri
Bergson fait trois observations sur le rire : Il en résulte, selon Henri
Bergson, que « le comique naîtra, semble-t-il, quand
des hommes réunis en groupe dirigeront tous leur attention
sur un d’entre eux, faisant taire leur sensibilité et
exerçant leur seule intelligence. » |
Définition : L'humour est une forme de transgression qui vise à mettre en valeur d'une manière plaisante le caractère anormal (exagéré, improbable, inadapté ou absurde) dans le cadre d'une conivence culturel de références communes de certains aspects de la réalité pour provoquer une forme de contrôle sociale appeler le rire. Pour qu'une blague provoque le rire il faut également que le locuteur soit perçu comme un transgresseur volontaire à ces propres valeurs opposées (et donc inoffensif) à celle énoncées dans la blague, qu'on est confiance en lui. Il faut enfin que l'interlocuteur soit doué d'humilité et d'autodérision (capacité de rire de soi-même) que permet la maturité s'il en est la cible.
https://www.youtube.com/watch?v=y4DN1ZZE1_0
La société tend vers un humour basé sur l'autodérision et ne support plus l'humour sortant de ce cadre car soupsoné d'animosité envers l'objet évoqué par manque de confiance.
La pédagogie de l'humour peut se révéler être un outil intéressant pour l'enseignement. Des études ont montré que l'utilisation de l'humour, accompagné d'analogies et de métaphores, permet de mieux mémoriser l'information et surtout de capter l'attention.
L'utilisation de second degré comme l'ironie et les jeux de mots peuvent aussi être perçu comme un divertissement pour adultes néfaste aux enfants qui ne comprendraient pas. Expliquer que c'est un moyen de les tirer vers le haut quitte à expliquer à l'enfant la "pirouette" verbale peut être nécessaire aux adultes qui ne comprennent pas cette approche. Là encore attendre la question de l'enfant est une bonne chose pour l'enfant plutôt que de lui expliquer directement.
L'humour est quelque chose qui se travail et s'entretien. Faire de l'humour est donc une qualité professionnelle.
Une blague acerbes sur un sujet
peut amener une réaction : Prenons comme exemple une blague sur la peur
du noir (Acheluophobie, kénonauphobie, kénophobie) : |
La réaction à une blague de certaines personnes peut-être de faire semblant de d'être réfractère à la blague de manière silencieuse à la manière du clown blanc. C'est leur manière de faire valoir l'auguste, le mettre en valeur. Il est parfois difficile de distinguer ce rôle de clown blanc et les réactions négatives.
Les réactions négatives :
Sa forme, plus que sa définition, est donc diversement appréciée
d'une culture à l'autre, d'une région à une autre, d'un
point de vue à un autre, à tel point que ce qui est considéré
par certains comme de l'humour, peut être considéré par
les autres comme :
- dénué d'humour (manque de transgression ou trop peu élaborée),
intrangressive
- méchante / insultante inutilement (interlocuteur manquant d'autodérision
c'est à dire manquant
d'assurance sur le sujet) : offensive
- grossière/vulgaire inutilement (locuteur perçu comme grossière/vulgaire
inutilement) transgression non acceptée
N'avez-vous jamais pensé à vous présenter
dans un dojo sans indiquer
que vous en avez déjà fait ?
Voici un lien internet qui réalise cette idée :
Quand
un ceinture noir se fait passer pour un ceinture blanche
Pourquoi l'humour de certains comique est-il mal perçu ?
Il y a deux sortes de sujet de rire selon Ciceron :
- de re : rire des choses, humour référentiel
- de dicto : rire du dit, humour verbal
"Ciceron, c'est Poincaré !"
Certains comiques ne tiennent pas compte de la confiance
ou du manque d'assurance
de ses spectateurs. Il ne soigne pas leur image qui est une des bases essentielles
d'un effet comique. Au cirque, celui qui raconte la blague est appelé
le clown blanc alors que la blague elle même est jouée par l'auguste.
Les différents
types de clowns |
Le clown blanc, maître
de la piste, apparemment digne
et sérieux, est le plus ancien type de
clown. L'auguste au nez rouge, personnage loufoque et grotesque, a fait
son entrée vers 1870. Avec les trios de clowns, créés
au début du XXe siècle, est apparu le contre-pitre, le
clown qui ne comprend jamais rien.
Le clown blanc, vêtu d'un costume chatoyant et sérieux, est, en apparence, digne et autoritaire. Il porte le masque lunaire du Pierrot : un maquillage blanc, et un sourcil (plus rarement deux) tracé sur son front, appelé signature, qui révèle le caractère du clown. Le rouge est utilisé pour les lèvres, les narines et les oreilles. Une mouche, référence certaine aux marquises, est posée sur le menton ou la joue. Le clown blanc est beau, élégant. Aérien, pétillant, malicieux, parfois autoritaire, il fait valoir l'auguste, le met en valeur. |
L'auguste porte un nez
rouge, un maquillage utilisant le noir, le rouge et le blanc, une perruque,
des vêtements burlesques de couleur éclatante, des chaussures
immenses ; il est totalement impertinent, se lance dans toutes les bouffonneries.
Il déstabilise le clown blanc dont il fait sans cesse échouer
les entreprises, même s'il est plein de bonne volonté.
L'auguste doit réaliser une performance (seika) dans un numéro
au cours duquel les accidents s'enchaînent. Son univers se heurte
souvent à celui du clown blanc qui le domine.
Le contre-pitre est le second de l'auguste et son contre-pied. « Auguste de l'auguste », c'est un clown gaffeur qui ne comprend rien, oublie tout, et dont les initiatives se terminent en catastrophes, relançant les rires. |
https://sites.google.com/site/clllooowwwnnn/les-differents-types-de-clowns |
https://www.arbredenoel.info/dossier-12-differents-type-clowns-spectacle.html |
Les plus intelligents apprécieraient mieux l'humour noir L'appréciation de l'humour, soulignent les auteurs d'une étude parue dans la revue Cognitive Processing, comporte un traitement d'information complexe reposant sur des opérations cognitives particulières (telles que changement inattendu de cadre contextuel d'interprétation, combinaison inusitée de différents cadres…). L'étude visait à explorer les liens entre l'appréciation de l'humour noir et certaines caractéristiques cognitives et émotionnelles individuelles. L'humour noir traite de sujets sinistres comme la mort, la maladie, la difformité, le handicap ou la guerre avec amusement et présente ces sujets tragiques, angoissants ou morbides en termes humoristique Ulrike Willinger de l'Université de Vienne et ses collègues ont mené cette étude avec 156 personnes qui ont évalué des dessins d'humour noir et passé des tests évaluant l'intelligence verbale et non verbale, les troubles de l'humeur et l'agressivité. Ils ont identifié trois groupes présentant des caractéristiques distinctes : préférence modérée pour l'humour
noir faible préférence pour l'humour noir forte préférence pour l'humour noir L'appréciation de l'humour noir et sa compréhension étaient liées à une intelligence verbale et non verbale plus élevée ainsi qu'à des niveaux d'éducation plus élevés. Aucun lien n'était constaté avec l'âge et le genre. L'instabilité émotionnelle et une plus grande agressivité semblaient entraîner une diminution de l'appréciation. Ces résultats appuient l'hypothèse selon laquelle le traitement de l'humour implique des composantes cognitives et affectives et suggèrent que ces variables influencent l'exécution d'opérations cognitives comme le changement de cadre et la combinaison conceptuelle au cours du traitement de l'humour, concluent les chercheurs. http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2017-10-09/humour-intelligence |
Les gens drôles sont plus intelligents (et vice-versa) D’après une récente étude, humour et intelligence seraient étroitement liés. Des chercheurs autrichiens ont découvert que les gens drôles, en particulier ceux qui apprécient l’humour noir, ont des Q.I. plus élevés que la normale. Non seulement les gens drôles font rire les autres, mais ils rient aussi plus eux-mêmes. Et la science a prouvé que le rire entraîne des changements cérébraux comme la production de dopamine pouvant expliquer le lien entre humour et intelligence. En plus de nous procurer une sensation de bien-être, la dopamine ouvre également les centres d’apprentissage du cerveau permettant de maintenir plus de connexions neuronales. Conséquence : nous devenons plus créatifs, flexibles et aptes à résoudre les problèmes. L’humour, une histoire de Q.I., mais pas que… L’humour, une qualité aux multiples vertus Vous avez déjà tenté de détendre l'atmosphère à l’aide d’une petite blague ? Les personnes qui ont tendance à user de leur humour pour désamorcer les conflits ont généralement une plus haute estime d’eux-mêmes et un meilleur sens du relationnel. Avoir une vision humoristique de la vie et de ses tracas du quotidien aiderait également à mieux gérer le stress (la tension) et à faire face à l’adversité. L’humour rendrait attirant D’après les chercheurs, le fait d’avoir un bon sens de l’humeur serait lié à une intelligence émotionnelle élevée, ce qui est une qualité très recherchée chez un partenaire. Dans les études d’attractivité, les hommes tout comme les femmes s’accordent pour dire que les gens drôles sont plus attirants et citent le sens de l’humour comme l’un des traits les plus importants chez un partenaire à long terme. https://www.marieclaire.fr/gens-droles-plus-intelligents,1241345.asp |
Les gens drôles sont-ils plus intelligents ? Les gens drôles sont-ils plus intelligents ? C’est notamment une étude nord américaine, menée par Gil Greengross et Geoffrey Miller pour l’Université de New Mexico, qui nous met sur la piste. En effet pour mener à bien cette étude, ils ont demandé à 400 participants (200 hommes et 200 femmes) de faire des tests pour mesurer le Q.I., de mesurer « l’intelligence verbale », soit la richesse du vocabulaire, ainsi que leur capacité à être drôle, mesurée à l’aide d’images drôles, de blagues et autres, auxquelles ils devaient réagir. C’est donc sans surprise que les gens qui avaient un Q.I. plus élevé et un meilleur vocabulaire, étaient ceux qui avaient le meilleur sens de l’humour. Autre fait intéressant, les hommes étaient beaucoup plus nombreux que les femmes à être drôles. Savoir rire de soi La particularité des gens drôles, c’est qu’avant de pouvoir rire des autres, ils savent rire d’eux-mêmes. D’ailleurs, ils ont tendance à rire beaucoup plus que les autres, car ils sont capables de s’amuser de tout, et de faire connecter leurs neurones pour placer le bon mot, au bon moment, ou de raconter une histoire de façon à faire rire l’auditoire. Mais faire rire n’est pas seulement un signe d’intelligence. C’est le fait de rire tout court qui augmente la production de dopamine dans notre cerveau. Et c’est cette hormone qui permet « l’ouverture de l’esprit » au sens propre comme au sens figuré, puisque la dopamine permet de faire plus de connexions neuronales au cerveau… Cela permet donc d’être plus créatifs, flexibles, et de développer son sens de l’adaptation. L’humour a d’autres avantages Non seulement l’humour aide à voir la vie du bon côté, c’est aussi un gage de meilleure estime de soi. En effet les gens drôles sont bien souvent plus sociables et ont naturellement une position de leader. De plus, le sens de l’humour est un atout bien particulier dans la séduction. Qui n’a jamais mentionné cette qualité en dressant le portrait du partenaire idéal ? Les gens ont besoin d’avoir à leur côté quelqu’un qui sache prendre la vie avec humour et philosophie, mais c’est aussi un signe d’intelligence. https://www.fourchette-et-bikini.fr/actus/les-gens-droles-sont-ils-plus-intelligents-56180.html |
Citations :
"La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle,
car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons
qu'une partie de la vérité et sous des angles différents."
Gandhi
" On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde." Pierre
Desproges
"Ceux qui critiquent l'humour sont plus à pleindre qu' à
condamner." Inconnu
10 PETITS MENSONGES POUR
AMENER VOTRE ENFANT À FAIRE DU JÙDÔ
!
"Tu seras invincible" "Tu auras un costume de ninja" "Tu iras t’entraîner
dans un temple qu'on appelle Dojo" "Tu ne rentreras jamais tout crado du sport" "Tu sauras parler couramment japonais" "Tu ne perdras plus jamais une baston à la récré" "Du coup, tu apprendras à faire des Makankosappo
et des Kamé Hamé Ha" "Tu seras poli, courageux,
sincère, respectueux,
modeste et maître
de toi" "Tu gagneras toujours tout comme Teddy
Riner le gros monsieur qui fait de la pub pour pitch" "T'auras des blessures vraiment classe" "C'est un bon moyen de se faire des potes" |
POURQUOI NE PAS INSCRIRE VOTRE ENFANT AU JÙDÔ 01- Votre enfant va avoir de moins en moins de temps pour regarder
la télé et va manquer de nombreux épisodes de séries
débiles. |
Les blagues : | |||
Un jour le Diable défia Dieu à un tournoi de jùdô. Amusé, Dieu lui dit : "Vous n'avez aucune chance, j'ai avec moi Jigorô Kanô le père du jùdô ainsi que tous les premiers grands maîtres du jùdô. "C'est vrai ...", s'exclama le Diable, "...mais moi j'ai tous les arbitres ! Lors d'un cours de kata, des enseignants discutent entre eux : |
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J'ai le 4e dan, shidan, le dan de la mort ! | |||
Perle du jùdô
(Par égard pour les auteurs de ces propos, aucun nom de sera cité
ci-dessous...) "Kinza ça s'écrit Q U I N Z A" "La création du jùdô vient de Jigorô Kanô qui a mis d'accord les différentes écoles de jùjitsu qui n'y arrivaient pas." "On ne peut pas te verser un salaire lissé à l'année car tu ne travailles pas tous les mois" "Si on bronze en montagne c'est qu'il fait chaud car on est plus près du Soleil" "Tu ne peux pas décerner de grade car tu es une jeune diplômée DEJEPS" "Le mot kata signifie technique" |
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Quel est la différence entre
une relation entre deux partenaires de kata et une relation amoureuse
? - les deux partenaires kata commencent par communiquer sans se comprendre puis finissent pas se comprendre sans communiquer alors que, - les amoureux commencent par se comprendre sans communiquer et finissent par communiquer sans se comprendre |
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Quel est le plus grand mensonge au jùdô
? - On y va souple d'accord ? |
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Au jùdô, ce n'est pas si mal d'être Douillet ! | |||
Vidéo : | |||
Pourquoi le jùdô est supérieur au Karate | |||
Expressions de jùdôka : | |||
Je lui ai mit une boîte (une chute sévère). Je lui est collé le tatami dans le dos. Je l'ai arraché. Je l'ai fait monter au plafond. Ça fait longtemps que je n'ai pas tiré (combattu). Ça fait longtemps que je ne suis pas monté sur un tatami. J'ai battut une ceinture noire. Je l'ai verrouillé au sol. Il m'a verrouillé à la garde. Il a mis les brancards. C'est pas des bras qu'il a c'est des pistons. C'est un treuille. Je l'ai mis en drapeau avant de lui mettre une boîte. Il a pris un G et demi dans le dos. |
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Vocabulaire : | |||
FRANÇAIS |
JAPONAIS |
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Slip(H) | Sakazizi | ||
Slip(F) | Sakafoufoun | ||
Slip(enfant) | Sakakaka | ||
String | Filakuku | ||
Soutien-gorge | Sakanéné | ||
Minijupe | Oraduku | ||
Minijupe plus courte | Ymatouvu | ||
Minijupe provocante | Oradukutakataté | ||
Moto en panne | Yamamotokadératé | ||
Moto accidentée | Takassétamoto | ||
Inventeur du marteau | AyayaMédoi | ||
Il ait froid ce matin | Sakaïsakaï! | ||
Femme enceinte | Ymatoumi | ||
Femme n'arrivant pas à être enceinte | Takékétaraté-takarataké | ||
Femme venant de faire l'amour | Ymaniké | ||
Femme poilue | Tétoufu | ||
Rhume | Nékicoul | ||
Cassoulet | Takapété | ||
Soixante-neuf | Kisuski | ||
Enlève tes chaussures | Takakitététong | ||
Où sont tes chaussures? | Outamitétong | ||
Déshabille-toi entièrement | Takatoukité | ||
Prendre une photo | Yakapabougé | ||
Devant la porte | Nakasoné | ||
Amiral de la flotte | YchiDuoduma | ||
Terrain glissant | Tadérapétéfoutu | ||
Ta femme te trompe | Tekoku | ||
Femme trompée | Imafékoku | ||
Ta femme t'a largué | Tananatakité | ||
Fonctionnaire mal noté | Imasaké | ||
Recours en notation rejeté | Tuladanlku | ||
Pourquoi commencer le jùdô ? | |||
Le jùdô n'est pas un sport dangeureux, je vous assure. Le respect de l'enseignant est très important au jùdô. De plus, les jùdôkas font toujours très attention à l'intégrité physique de l'adversaire. En outre, la modestie des jùdôkas est inscrite dans le code moral du jùdô. Bien sûr, si le physique est un élément à considérer, la technique et la volonté sont aussi très important dans un combat. Si certains jùdôkas parviennent à rester debout et à ne pas tomber sur le dos en s'accrochent au jùdôgi, on peut également gagner au sol par des techniques souvent très sophistiquées. | |||
Liens : | |||
http://bushido.fol.nl/nieuw/spel/hoofd.htm | |||
https://www.youtube.com/watch?v=cdLgWWjCWwo | |||
https://www.youtube.com/watch?v=zb_swrGihP8 | |||
https://www.youtube.com/watch?v=pRZqRjxkHpk |
Lettre cynique aux jùdôkas « La première chose à apprendre dans ce sport,
et c'est la plus importante, c'est d'apprendre
à tomber. » Le Jùdô est un sport de combat régulé par des règles incompréhensibles pour les non-néophytes, créé dans l'optique d'éduquer le corps et l'esprit. On trouve pourtant chez les vieux jùdôkas un nombre particulièrement élevés de phalanges abîmées, de fractures multiples des orteils, de ligaments croisés détruits, d'oreilles en chou-fleur (appelées également oreilles de lutteurs), d'histoires de nez cassés, d'arcades explosées et d'autres joies similaires acquises sur le tatami, lors de stages, compétitions ou entraînements. Mais le nombre d'anecdotes d'amitié, de camaraderie, de fêtes, de soirées arrosées et de beuveries entre jùdôkas étant également proportionnel au nombre de blessures (certaines beuveries étant également à la source d'autres blessures plus ou moins graves), le jùdô reste un sport très populaire. Les jùdôkas se donnent d'ailleurs eux même le titre de meilleurs ambianceurs de soirées (cf. une source très très sûre et sérieuse, j'ai nommée facebook... hum), tout comme ils se sont décernés sur la même plate-forme le titre de meilleurs amants, voir le ne-waza (jùdô au sol) dans le chapitre "comment se pratique le jùdô" ci-dessous. Les Maximes du jùdô
: Origine et Nom Le Jùdô est né
il y a environ 200 ans, lorsque Jigorô Kanô se promenait dans un parc pour
réfléchir. À l'instar d'Isaac
Newton, qui déduit la loi de l'attraction terrestre en se
promenant et en recevant une pomme sur la tête, Jigorô Kanô eu l'idée de créer
le jùdô après
avoir été enseveli par un tas de neige qui lui est tombé
dessus. Comment se pratique le Jùdô ? Très simple. Également très fin. Il faut juste mettre son partenaire sur le dos, l'immobiliser, ou le faire abandonner avec une clé de bras ou un étranglement. Le plus difficile est de trouver l'adversaire d'accord de subir tout ça. Malgré le coté masochiste de la plupart des jùdôkas - c'est vrai ça, faut être jùdôka pour aimer avoir autant de bleus, de courbatures, de blessures, se faire jeter par terre et étrangler - la plupart sont également de fortes têtes, et c'est pourquoi ils luttent encore et toujours comme les gaulois contre l'envahisseur. Malgré ce côté simple du jùdô,
il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup,
beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup,
beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup,
beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup,
beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup,
beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup,
beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup,
beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup
de règles
pour réussir à tout comprendre à la compétition,
à un tel point que les arbitres
eux-mêmes ne sont pas toujours très sûrs des
points et pénalités
qu'ils donnent. D'où l'intérêt d'avoir un coach
pour crier sur l'arbitre
et l'engueuler en cas d'erreurs, le jùdôka n'étant
pas habilité à parler pendant le combat, et le coach endossant
en général très bien et très volontiers
ce rôle-là. Le jùdô comporte 2 grandes part, le tachi-waza (jùdô debout) et ne-waza (jùdô au sol). La partie sol semble très ambiguë pour les non-jùdôkas, étant donné le contact très rapproché des deux partenaires et certaines positions très équivoques. Cependant, pour le jùdôka, c'est plutôt habituel. Certes, vers 16-18 ans, avec l'arrivée des hormones affolées, les jeunes jùdôkas sont parfois très troublés par la promiscuité (du corps de sa partenaire, mais ne s'en plaignent en général pas trop, recherchent même le ne-waza. Les jùdôkas n'ont d'ailleurs en général pas comme principale caractéristique la pudeur, ce qui est pratique, étant donnée qu'en compétition il faut changer de kimono entre deux combats et que les vestiaires sont en général bien trop loin. C'est d'ailleurs les premiers à se déshabiller pour des paris stupide comme faire le tour du chalet à poil dans la neige... Les jeunes (et parfois aussi moins jeunes) jùdôkas mâles sont souvent très fiers de leurs muscles et aiment tout particulièrement se promener et pavaner torse nu aux abords des tatamis. Leur bronzage laisse cependant à désirer, vu qu'ils passent leurs étés en stage et pas en vacances. Le code moral - ou le code mural Sur tous les murs des dojos
(lieu ou l'on pratique le jùdô,
sans compter les bars, les prés, le goudron, les salles de classe,
les tas de foin, et accessoirement le lit pour certaines catégories
mixtes), on trouve le fameux code "mural" si peu observé,
"moral" si plus appliqué. La compétition / les régimes À l’entraînement,
les jùdôkas changent souvent de partenaires - ce qui fait
bonheur de certains échangistes - et travaillent avec d'autres
jùdôkas de tout gabarit, mais en compétitions,
ils sont répartis par catégories d'âge et de poids. Le jùdô, une école de vie Le jùdôka pense parfois être un être à
part, pense avoir vécu la guerre quand il rentre de stage ou
de compétition
en mille morceaux et plein de marques, pense avoir vécu la famine
en Afrique après un régime, sait ce que c'est que de vomir
ses tripes après un footing où il a trop poussé. Certes, le jùdôka est un animal particulier, mais au combien attachant, qui connaît les valeurs de l' amitié et qui se sacrifie toujours pour une bière après l'entraînement. |
Faits cocasses et véridiques de l’arbitrage recueillis
par Raymond Damblant
au cours de sa longue carrière d’arbitre Sourions et pourquoi
pas en rire. En jùdô
comme dans beaucoup d’autres occasions certains faits cocasses peuvent
se produire en voici quelques uns :
– L’arbitre étant en jùdôgi un compétiteur le prenant pour son adversaire lui saute dessus et s’excuse. – L’arbitre étant à plat ventre pour mieux voir le combat se trouve dans l’action coincé sous les combattants (peut être un ancien arbitre de lutte) – L’arbitre tombe d’une estrade montée sur des bidons où se trouve la surface de compétition, se blesse et ne peut continuer à arbitrer. – Un arbitre en se baissant pour contrôler un combat au sol déchire son fond de pantalon (gênant !) – Un arbitre éternue et se retourne, par politesse, au même moment un compétiteur fait un ippon. Les juges ont eu la majorité. – En annonçant ippon, un arbitre se démet l’épaule et fait le geste de Koka et finalement termine d’officier le combat avec une attelle et comme juge le ippon a été accordé. – Internationalement une certaine connaissance de l’anglais est obligatoire. Lors d’une consultation entre l’arbitre et les juges, deux se parlent en anglais l’autre ne comprenant rien, lâche la phrase classique : my tailor is rich, se qui provoque le fou rire des trois, au grand étonnement de tous. Il a depuis pris des cours d’anglais. – Un juge est renversé par un compétiteur de la surface adjacente. (il n’y avait pas de surface de protection entre des deux surfaces de compétition.) Moralité : méfiez-vous de vos voisins. – Un juge s’endort sur sa chaise, ses deux collègues sortent du tapis en le laissant somnoler. Une plaisanterie à ne pas faire, même à un ami. – Un arbitre débute le combat en annonçant Ippon (un combat très court !) – Un arbitre est aveuglé par un projecteur de caméra arrête le combat pour quelques instants. Faut-il porter des lunettes de soleil ? – L’arbitre perd ses lunettes, un compétiteur marche dessus, l’arbitre sans lunettes doit se faire remplacer par un juge. Penser aux lunettes de secours. – Panne d’électricité, les combats s’arrêtent. Reprise 20 minutes plus tard. Les compétiteurs demandent à se réchauffer- refus – beaucoup de polémique etc.… C’était à Panama en été…. – Tout est prêt pour la compétition. Les arbitres arrivent 45 minutes en retard, ils avaient eu un accident avec l’autobus qui les conduisait au site de compétition (pas de mécano parmi les arbitres!) – Suite à une fuite d’eau importante sur les tatamis à cause d’un orage, les combats sont arrêtés pendant une heure et demie. – Un chef arbitre fume à la table, c’est un compétiteur qui lui demande d’écraser sa cigarette. (C’est le chef qui a obéi) – Arrêt des combats pour demander au « cheer leader » de se calmer le pompon. – Alors que l’arbitre se trouve coincé dans un coin, il fait une chute avant par-dessus les compétiteurs (on avait recommandé aux arbitres de ne pas sortir de la surface de compétition.) un arbitre bien obéissant et en forme! – Un arbitre monte sur le tapis pieds nus et le bas de pantalon retroussé. Toutefois sans épuisette à crevettes. – Un arbitre trop proche des compétiteurs, ne se recule pas assez vite et se fait marcher sur le bout du pied et se retrouve, presque, sans chaussette. (Un arbitre ne doit pas se laisser marcher sur les pieds) – Un arbitre se penche et perd sa monnaie sur le tapis et certains spectateurs lui lance quelques pièces. (Un arbitre ne s’achète pas !) – Un arbitre contesté, se fais lancer des pièces de monnaies et les ramassent une à une et perd le contrôle du combat. Quelle ambiance ! – Un arbitre se fait lancer une tomate mais l’évite et c’est le juge qui la reçoit, elle était bien mûre. Bonjour les dégâts! Le juge à a vu rouge. – Invité à arbitrer les sélections U.S .A . les trois groupes de jùdô étant en désaccord, je suis rester une heure et vingt sur le tapis à attendre les compétiteurs, appelés trois fois selon les règles. Aucun ne se présente. Je rentre à Montréal et ce sont les juges d’un tribunal de Los Angeles qui finalisent la sélection. Plus besoin d’arbitre ! – À la fin d’un combat le chronométreur lance une « poche » pour indiquer la fin du temps, elle rebondit et vas « visiter » les « poches » de l’arbitre. Rencontre douloureuse. – Lors d’une compétition en Amérique du sud tenue à ciel ouvert un arbitre en attente d’officier reçoit une substance de la part d’un oiseau tropical sur le dessus de la tête – il s’est rasé depuis afin de se laver plus facilement en cas de récidive. – Un arbitre ayant bien compris le principe du déséquilibre s’assoit sur le coin de la chaise de juge, un pied casse, le déséquilibre étant parfais la chute fut facile mais imprévue, Ni l’arbitre, ni l’autre juge n’ont donné d’évaluation!! – Lors d’un combat l’arbitre annonce waza ari puis shimé waza et abandon. L’arbitre annonce waza ari awasate ippon Le combat n’est pas fausser mais le protocole en prend un coup. – Un arbitre annonce matte au sol à plusieurs reprise mais les compétiteurs ne s’arrête pas, l’arbitre eu le reflexe de donner un coup de pieds à un combattant qui arrête immédiatement. Moralité le geste est plus convaincant que la parole. – Un arbitre annonce waza ari d’un geste énergique, sa montre se détache et revole dans la figure d’un spectateur. – L’arbitre se place à genoux et attribue keikoku à un compétiteur et réalise que c’est le compétiteur qui devait être à genoux. – Le téléphone portable de l’arbitre sonne dans la poche de celui-ci, il annonce Maté et place le téléphone sur silence et fait continuer le combat. – À la fin du combat verdict nul …L’arbitre sort une pièce de monnaie de sa poche et tire au sort le vainqueur. (Un arbitre joueur) – L’arbitre annonce wa…….yu…… koka ! (les techniques se dévalues rapidement ou arbitre indécis) – Un arbitre fait débuter le combat. Le chef arbitre lui demande de l’arrêter pour que celui-ci puisse enlever ses lunettes de soleil qu’il avait sur la tête. |
Quelques perles des entraîneurs : Pousse du ventre
Juliette ! Jùdô
sport de contact |
À partir de quel âge votre enfant rira-t-il (enfin) à vos blagues ? Les enfants comprennent le second degré entre 3 et 5 ans Des équipes de recherche travaillent sur différentes hypothèses pour expliquer l'avènement de l'ironie chez nos chers bambins. Essayez de faire un jeu de mots ou de lancer un sarcasme à un tout-petit: en retour, vous risquez fort de ne récolter qu’un regard vide. Les réactions des bébés peuvent être imprévisibles – s’ils ignorent vos meilleures prestations de clowns, ils peuvent se mettre à rire pour quelque chose de complètement anodin. Bien sûr, les enfants ne sont pas complètement dénués d’humour. Mais comment savoir ce qui va les amuser à tel ou tel âge? Et quand sont-ils capables de percevoir l’ironie et le sarcasme ? Depuis peu, mon fils de deux ans s’amuse à attraper mon nez et à faire semblant de le jeter dans la poubelle de la cuisine, ce qui lui donne des fous rires. Ce n’est peut-être pas une plaisanterie que je testerai lors de mon prochain dîner en ville mais cela montre que son sens de l’humour s’éveille. La socialisation est l’un des principaux ingrédients nécessaires à son développement. Les enfants doivent au préalable prendre conscience de la résonance que leurs réactions peuvent avoir chez les autres. C’est ce que nous faisons typiquement quand nous rions et échangeons des impressions – des interactions possibles dès que le nouveau-né peut établir un contact visuel et sourire. Le psychologue Lev Vygotsky pensait que les interactions sur le registre de l’humour facilitent le développement cognitif de l’enfant. Cependant, pour être en mesure de faire une plaisanterie au-delà de la simple grimace, un certain nombre de compétences cognitives entrent en jeu. Les plus importantes sont l’imagination, la capacité à changer de perspective et le langage. Étant donné que ces aptitudes se développent à des rythmes différents selon les enfants et qu’elles continuent à évoluer au fil de l’adolescence et de l’âge adulte, il n’y a pas de théorie solide permettant de déterminer quelles sont les étapes précises dans le développement du sens de l’humour. Un pré-requis : maîtriser la langue Il peut donc sembler que la maîtrise de la langue soir un pré-requis à l’humour. Les nourrissons et les enfants avec des capacités d’expression encore limitées sont en général plus sensibles au comique de geste comme les jeux de cache-cache. Mais des blagues simples de ce genre, même si elles supposent moins de compétences cognitives que les blagues jouant sur les mots, reposent aussi sur la réalisation d’événements incongrus. Il y a un élément de surprise qui intervient lorsqu’on joue à « caché, coucou » avec un bébé, puisqu’il s’agit de faire surgir, soudain, quelqu’un de nulle part. En fait, de nombreux chercheurs soutiennent que c’est la communication qui est cruciale et que l’humour facilite l’apprentissage d’une langue. Le pouvoir de l'imagination L’imagination commence à se manifester chez les enfants autour de douze à dix-huit mois. Il est intéressant de noter que cela correspond à l’époque où les enfants amorcent des tentatives pour copier les plaisanteries de leurs parents, ce qui leur permet de forger leur propre style d’humour. En fait, dès l’âge de sept mois, les bébés peuvent imiter les comportements qui les font rire, comme des expressions du visage qu’ils trouvent drôles, ou des gestes de cache-cache. Quand ils font des blagues, les enfants s’inspirent
souvent de ce qu’ils sont en train d’apprendre. Cela les
aide à se familiariser avec les règles de vie en société. Quand ils font des blagues, les enfants s’inspirent souvent de ce qu’ils sont en train d’apprendre. C’est important car cela les aide à se familiariser avec les règles de vie en société. Ainsi, mon fils plaisante souvent en disant que son amie Lilly « a fait caca par terre ». C’est parce que l’apprentissage de la propreté est au centre de sa vie actuelle. Rire de ces rituels est un bon moyen de se les approprier et d’apprivoiser les émotions qui les accompagnent – en particulier quand il s’agit d’accidents. Comprendre le second degré De fait, certaines recherches ont montré que cette connaissance est essentielle pour que les enfants puissent comprendre des plaisanteries plus complexes impliquant du sarcasme et de l’ironie. Une étude a montré que certains enfants pouvaient comprendre dès trois ans (en général plutôt à partir de cinq ans) certaines formes d’ironie. Au cours de l’expérience, les enfants regardaient un spectacle de marionnette puis on leur posait quelques questions sur ce qu’ils avaient vu. L’ironie surgissait par exemple quand un des personnages cassait une assiette et qu’une autre lançait le commentaire suivant: « ta maman va être très contente ». Certains enfants ont ri, comprenant que la phrase n’était pas à prendre au premier degré et qu’il y avait peu de chances que la mère en question se réjouisse. D'autres recherches soutiennent que faire des plaisanteries
est un acte social et culturel et s’apprend donc au fil des interactions. Quand les enfants ont acquis un minimum d’empathie et d’imagination, ils peuvent passer par l’humour pour explorer les émotions possibles et réelles. Ainsi, en prétendant jeter autour d’eux de la nourriture et en criant « je suis désordonné », un enfant peut amener ses parents à jouer un scénario dans lequel ils font semblant d’être en colère. La plaisanterie lui permet de s’y confronter sans crainte. En ce qui concerne les enfants et l’humour, il faut donc être patient. Et tant mieux –nous, adultes, aurions bien du mal à regarder jusqu’au bout les films de Disney et Pixar sans ces blagues plus subtiles qui passent bien au-dessus de la tête des enfants. Pour un certain temps, nous nous contenterons de rire quand ils font semblant de nous voler notre nez. https://www.slate.fr/story/172272/humour-enfants-developpement-cognitif-apprentissage Voir aussi : https://www.slate.fr/story/219861/quel-age-enfants-commencent-apprecier-humour-blagues |
Voir aussi :
- le respect
- la liberté
ou la sécurité
- la dignité humaine