L'entretien d'embauche

Voici les questions utiles à poser où les documents à demander pour un entretien d'embauche réussit. En jaune, les éléments indispensables.

Pour l'employeur
Diplôme Taux horaire net hors congés payé
Carte professionnelle Planning hebdomadaire et annuel
Autres employeur et planning hebdomadaire professionnel Prise en charge financière des photocopies des papiers à distribuer
Certificat médical (Article L3622 du code de santé publique) Prise en charge financière du matériel administratif
Certificat de médecine du travail Prise en charge financière de la trousse de secours
Expérience en enseignement La signature d'un contrat de travail, de quel type et combien d'heures
Fiche signalétique Rémunération du suivi des compétitions, démonstration, tenu de stand, défilé, stage, sorties, etc.
Titre d'arbitre ou de commissaire sportif Rémunération de l'administratif
Expérience en suivi de compétition Rémunération des réunions
Expérience de compétiteur (quelle période, jùdô ou jùjutsu) Mode de rémunération
Possession de véhicule et du permis de conduire Date de rémunération
Projet d'une progression, d’une méthodologie, d'une programmation, d'une fiche de séance (carnet de cours), d'une méthode, d'une pédagogie et d'une évaluation sur l'ensemble du club Présence de lissage et sur quelle période
La remise d'une fiche de paye quelqu'en soit le montant
Projet de formation
Public préféré Rémunération de l'installation et du rangement des tatamis
Club d'appartenance Établissement et suivi des passeports sportifs
Spécialités (jùdô, jujutsu, debout /sol, coups frappés, défense personnel) Préparation des médailles (enfiler et nouer), des diplômes (inscrire et signer) et des ceintures (couper)
Projet professionel à court, moyen et long terme Défraiement kilométrique
Disponibilité hebdomadaire (hors temps de travail) Formation interne
Projet ambitionné pour les élèves en compétition Prise en charge financière des communications avec les familles (courriel, téléphone).
Projet d'action menées le week-end Période et mode de remise des grades

 

Mener un entretien d’embauche pour recruter un professeur de judo

L’entretien d’embauche est un moment crucial pour la sélection d’un candidat. Si le président de club néglige la préparation et la réalisation de cet entretien, il sera certainement temps de le regretter une fois la saison sportive commencée. Voici quelques propositions pour mener sereinement et de façon la plus professionnelle possible les entretiens d’embauche avec les professeurs.

Mettre à l’aise le candidat

Dès le début, il est important de permettre au candidat de parler de choses simples en se présentant. Attention, il ne faut pas lui poser des questions qui laisseraient entendre que vous n’avez pas lu son CV. Exemple : Avez vous votre diplôme complet ? Quelle est votre activité principale actuellement ?
Soit vous choisissez de demander des précisions, des éclaircissements précis sur tel ou tel élément du CV (ce stage de 3 jours, avec quel organisme l’avez vous fait ?), soit vous laissez au candidat l’opportunité de se présenter spontanément : « Pouvez vous vous présenter en quelques mots ? ». Cette stratégie a l’avantage de vous donner un premier aperçu de l’aisance du candidat, de ses capacités d’expression, et des éléments du CV qui comptent le plus à ses yeux.

Les questions relatives au parcours du candidat

La première partie de l’entretien concerne donc essentiellement le parcours du candidat. L’idée est de savoir à qui vous avez affaire. Vos questions doivent vous permettre de répondre aux interrogations suivantes :
- le candidat a-t-il un projet professionnel net ou une profession dans laquelle il se sent bien ? Si la réponse est non, le candidat a-t-il au moins un cursus cohérent pour s’insérer dans la vie active ?
- quelle est la culture pédagogique du candidat : quel est son organisme de formation.
- le candidat est-il débutant, en cours de formation ou confirmé ? Selon la réponse à cette question, vous n’aurez pas les mêmes attentes dans la suite de l’entretien.
- la candidat a-t-il un profil « activité principale » ou « activités accessoires » ? Attention, rien ne dit qu’il est préférable de recruter des profils activités principales. Les professeurs ayant déjà une activité professionnelle principale dans un autre domaine sont parfois beaucoup plus motivés et imaginatifs que certains professeurs ayant un profil d'activité principale en judo.

Les questions relatives aux conceptions éducatives du candidat

Même si certains n’en ont pas conscience, tous les professeurs ont un positionnement éducatif. Comment desceller celui de votre candidat ?
Tout d’abord, vous pouvez l’interroger sur sa formation : qu’en a-t-il retenu, lui-a-t-il été bénéfique, qu’a-t-il appris de plus à travers sa pratique ? Ces questions sont assez difficiles à traiter pour le candidat, mais l’obligent à entrer « dans le vif du sujet ». Certains professeurs vont spontanément se souvenir essentiellement des jeux, des outils pédagogiques qu’ils ont appris.
D’autres vont garder en mémoire les débats, les éléments relatifs à la connaissance de l’enfant, ou encore la législation. Cela vous servira de base de discussion pour pousser le professeur à en dire plus : Pourquoi ce jeu vous est-il resté en mémoire, l’avez vous testé par la suite, quel est son intérêt pour l’enfant/pour le groupe, etc...
Évidement, il faudra donc approfondir cette discussion avec d’autres angles d’attaque.
Si le candidat est débutant, il faut lui donner l’occasion d’exprimer d’avantage ses motivations que ses connaissances. C’est l’occasion de voir si lesdites motivations sont en adéquation avec vos besoins et vos conceptions éducatives : Pourquoi vous intéressez vous au monde de l'enseignement du judo ? Que voulez vous transmettre à l’enfant ? etc...
Attention, ce genre de questions sont assez difficiles pour des professeurs n’ayant pas de grandes capacités d’expression ou de théorisation. Si vous sentez que le professeurs risque d’être en difficulté, vous pouvez opter pour des questions plus concrètes, par exemple, en proposant vous mêmes des réponses au choix : Si vous deviez définir l'enseignement de judo, vous diriez que c’est avant tout un lieu pour :
- pour inculquer les principes du judo
- pour transmettre un canevas technique
- pour former des champions
Vous verrez alors grossièrement quelles sont les priorités du professeurs dans son approche de cours de judo.

Les questions relatives à la capacité du candidat à se fondre dans un club

Là, indirectement, vos allez rechercher les traits de caractère, la personnalité du candidat. Vous pouvez lui demander quelle place il a habituellement dans des groupes de travail (le but étant de savoir s’il se positionne comme leader, indépendant, complémentaire, effacé…). Selon les professeurs que vous avez déjà recruté, vous pourrez alors éviter l’erreur de constituer une équipe ne comprenant que des leaders ou que des indépendants...
D’autres formulations de cette question sont possibles : Comment vos anciens collègues vous décrieraient, avez vous évolué dans votre positionnement au sein d’une équipe de travail, quelles sont les qualités et défauts que vous aimez retrouver chez les autres ? Que pouvez-vous apporter dans une équipe de professeurs ?

Pour finir

N’oubliez jamais que le professeurs doit lui aussi pouvoir vous choisir. Il faut donc lui donner l’opportunité de poser toutes les questions qu’il souhaite et lui donner des réponses précises lors desquelles vous pourrez démontrer votre degré de maitrise de votre propre sujet.
Sachez qu’il n’est jamais conseillé de donner sa réponse lors de l’entretien, car vous avez besoin d’un temps de réflexion pour remettre tout à plat. Pour ne pas biaiser cette réflexion, il est utile de prendre des notes pendant l’entretien, afin que votre cerveau ne sélectionne pas ce qui l’arrange en mettant de côté ce qui le dérange (très fréquent dans le domaine du recrutement).
Enfin, pensez à donner une date de réponse définitive, et à vous renseigner sur les autres candidatures en cours de votre interlocuteur : s’il est bon, il vous faudra peut-être devancer vos concurrents !

 

Passer un entretien d’embauche pour être recruter

L’entretien d’embauche est un moment crucial pour la sélection d’un candidat. Si le professeur de judo néglige la préparation et la réalisation de cet entretien, il sera certainement temps de le regretter une fois la saison sportive commencée. Voici quelques propositions pour mener sereinement et de façon la plus professionnelle possible les entretiens d’embauche avec les présidents de club.

Mettre à l’aise le président de club

Dès le début, il est important de permettre au président de club de parler de choses simples en se présentant. Attention, il ne faut pas lui poser des questions qui laisseraient entendre que vous n’avez pas lu son annonce où le site interne du club
Soit vous choisissez de demander des précisions, des éclaircissements précis sur tel ou tel élément de l'annonce, soit vous laissez au président de club l’opportunité de se présenter spontanément.

Les questions relatives aux orientations du président de club

Même si certains n’en ont pas conscience, tous les présidents de club ont une orientation. Comment le desceller ?
Demander l'orientation du club :
- inculquer les principes du jùdô
- transmettre un canevas technique
- former des champions
Vous verrez alors grossièrement quelles sont les priorités du professeurs dans son approche du cours de judo.

Pour finir

N’oubliez jamais que le président de club doit lui aussi pouvoir vous choisir. Il faut donc lui donner l’opportunité de poser toutes les questions qu’il souhaite et lui donner des réponses précises lors desquelles vous pourrez démontrer votre degré de maîtrise de votre propre sujet.
Sachez qu’il n’est jamais conseillé de donner sa réponse lors de l’entretien, car vous avez besoin d’un temps de réflexion pour remettre tout à plat. Pour ne pas biaiser cette réflexion, il est utile de prendre des notes pendant l’entretien, afin que votre cerveau ne sélectionne pas ce qui l’arrange en mettant de côté ce qui le dérange (très fréquent dans le domaine du recrutement).
Enfin, pensez à donner une date de réponse définitive, et à vous renseigner sur les autres candidatures d'embauche en cours de votre interlocuteur : il vous faudra peut-être devancer vos concurrents !

Les questions pièges :
Quelles sont vos qualités et vos défauts ?
1re réponse possible : présenter une qualité comme une si c'était un défaut
Par exemple : je suis trop perfectionniste
2e réponse possible : donner un vrai défaut qui n'est pas préjudiciable pour le poste
Par exemple : gourmand / bon vivant

Comment répondre à la question des points faibles en entretien ?

L'une des questions les plus fréquemment posées à un candidat lors d’un entretien d’embauche est celle des points faibles, ou « axes d’amélioration ». Une question qui ne supporte ni l’improvisation ni les stéréotypes ! Mieux vaut donc se préparer à cette question fort prisée des recruteurs, pour ne pas être pris au dépourvu

1. Pourquoi cette question lors d'un entretien d'embauche ?

La première chose à avoir à l'esprit, c'est l'intention de celui qui pose la question. Il ne s'agit pas, contrairement à ce que pourrait ressentir le candidat, de faire échouer le postulant : l'entretien d'embauche a pour but de pourvoir un poste, et in fine le processus se terminera, sauf exception, par le recrutement effectif d'un des candidats.

La question vise au contraire à estimer la connaissance de soi et la lucidité du candidat sur ses lacunes, sa capacité à se remettre en question : des éléments essentiels dans le cadre de son avenir professionnel.

2. Que répondre ?

Le premier constat à établir, c’est qu’il n’existe pas de bonne ou de mauvaise réponse. Il est essentiel d’être transparent avec votre futur employeur sur vos points faibles, pour éviter les déconvenues si vous êtes finalement embauché par l’entreprise. Vous pouvez tout à fait travailler ce point avec le cabinet de recrutement qui a suggéré votre profil à l’entreprise.

Veillez toutefois à ne pas apporter un point faible totalement inadéquat par rapport au poste que vous convoitez, comme l’explique Laure Charbonneau, Directrice chez Robert Half : « si vous postulez pour un poste de comptable, n’avancez pas comme point faible le manque d’organisation par exemple, car la fiabilité et la précision sont des soft skills indispensables pour ce poste. Invoquez toujours un point faible réel, mais sans impact pour le poste convoité. Avouer une difficulté à parler devant une salle n'est par exemple guère important pour un comptable, qui n'aura pas à s'exprimer que devant de petits comités. »

Parmi les points faibles généralement cités lors des entretiens d’embauche par les candidats, on retrouve des lacunes techniques, telles que l’anglais ou Excel, mais ces points ne sont pas assez explicites pour les recruteurs, car ils ne reflètent pas la personnalité du candidat.

« Je conseille toujours aux candidats de citer un point faible personnel et pas seulement technique en entretien. Cela démontre que vous avez bien identifié les axes sur lesquels vous souhaitez progresser. La notion de dépassement de soi est davantage importante pour les entreprises aujourd'hui. » — Laure Charbonneau (Regional Managing Director chez Robert Half)

Autre conseil : veillez à toujours citer des points faibles qui s’avèrent exacts dans la réalité ! Si vous regrettez par exemple d'être perfectionniste, cela pourra être positif pour un poste où la qualité des réalisations est primordiale, mais cela le sera beaucoup moins si le recruteur retrouve des fautes d’orthographe dans votre CV !

Une autre possibilité est d'avancer un point faible qui est un atout pour le poste considéré : dire que l'on ne supporte pas d'être enfermé dans un bureau et a besoin de contact humain est plutôt un plus pour un commercial itinérant, amené à rencontrer de nombreux clients et à ne passer que rarement à son siège...

3. Quel est le pire point faible à avancer en entretien d’embauche ?

La pirouette classique correspondant à répondre que l'on n'a aucun défaut, aucun point faible est sans doute la pire des réponses : d'une part cela montre que vous ne jouez pas le jeu du processus de recrutement, ce qui n'est jamais bien vu, d'autre part cela sera en général perçu comme de l'arrogance, ce qui est rarement positif pour un recrutement.
4. Appuyez-vous sur des situations concrètes pour définir vos points faibles

La plus élégante des réponses reste de citer une faiblesse réelle, mais que vous savez retourner à votre avantage. Avouer par exemple que vous avez tendance à accepter plus de travail que vous ne devriez montre déjà en soi votre implication dans la réussite de vos projets. Si vous ajoutez que vous en êtes conscient, et avez appris désormais à déléguer les tâches pour lesquelles vous n'êtes pas indispensable afin de dégager du temps pour les autres, vous aurez transformé une faiblesse en force !

N'hésitez pas également à solliciter l’avis de vos anciens employeurs ou collègues, ou de vus inspirer de ce que votre manager disait de vous lors de vos entretiens de fin d’année. Ces retours concrets vous donneront de la matière objective pour préparer votre réponse face au recruteur.

2 maîtres-mots sont à retenir avant votre entretien d’embauche sur le sujet des ponts faibles :
1. La transparence : soyez le plus honnête possible et démarrez votre éventuelle collaboration avec votre futur employeur sur des bases saines.
2. La préparation : plus vous serez capable de répondre à cette question avec facilité et sans aucun stress et plus votre recruteur y verra en vous un candidat de qualité.

https://www.roberthalf.com/fr/fr/tendances/aide-recrutement/point-faible-entretien-embauche-comment-repondre

Voir aussi :
Le CV
Présentation de l'enseignant