Les progressions |
Organisation réfléchie, par étapes extensibles ou non, d'un savoir s'insrivant dans une durée probable dont les limites sont conditionnellement liées au cheminement cognitif et mental de l'apprenant.
L'étude par le jeune enseignant de ces différentes progressions et la mise en pratique de la progression française de jùdô de 1989 est nécessaire dans un premier temps afin de permettre l'élaboration de sa propre progression personnelle.
Le Gokyo de 1895 : 42 techniques
Le Gokyo de 1920 (shin-gokyo) : 40 techniques
Progression
Kawaishi de 1956 : 146 techniques
première progression en France créé par Mikinosuke
Kawaishi. L'auteur avait la volonté
d'être exhaustif et de donner un nom spécifique à chaque
variante en numérotant les techniques
par catégorie.
Progression
Française de Jùdô de 1967 : 55 techniques
Première progression française créé par
les français. Les auteurs ont voulu donner moins d'importance aux techniques
en regroupant les variantes tel la progression originel. On remarquera un début
de prise de conscience de l'importance du travail de préparation du (dé)placement
(tsukuri).
Synthèse des
progressions de 1895, 1920 et 1967 :
Évolution des modifications apportées
Progression
Française de Jùdô de 1989 : 43 techniques
Deuxième progression française créé par les français.
Les auteurs mettent en avant que l'essentiel n'est pas de connaître un
maximum de prises mais bien de savoir effectuer un travail de préparation
indispensable au (dé)placement (tsukuri) de la technique.
Progression
Française de Jùdô de 2012
Troisième progression française créé par les français.
Les auteurs vont au-delà de la précédentes en mettant au
cœur de la pédagogie la connaissance les principes de base. Seul
problème, la mise en œuvre de concepte un peu flou qui rend l'enseignement
très hétérogène d'un enseignant à l'autre.
Progression
Française de 2019 + Kodomo
no Kata de 2020
Quatrième progression française créé par les français.
Les auteurs retournent à un contenu plus concrêt et s'appui sur
la vidéographie ainsi que sur un kata
créer pour l'enfant. Une particularité est la pise en compte de
la catégorie Éveil-jùdô
et à la mise en place d'un contenu technique qui lui est associé
s'ajoutant aux simples concepts de préhension, locomotion et équilibration.
La progression de 2019 n'a pas été appliquée dans les faits
faute d'une campagne de communication publicutaire suffisante à cause
des confinemnts dûs à la Coid-19. Les liserets sont toujours attribués
aux maternelles et les ceintures verte et bleues et bleue-s ne sont toujours
pas attribuées.
Synthèse
des progressions de 1895, 1920, 1967 et 1989 :
Évolution des modifications apportées
Lors d'un combat basé sur le jùdô, on constate bien souvent que trois ou quatre techniques seulement sont utilisées. Pourtant, chacun des protagonistes sait en appliquer plus d'une cinquantaine sur un partenaire lors de l'entraînement. Cela montre que l'essentiel n'est pas de connaître un maximum de prises mais bien de savoir effectuer un travail de préparation indispensable au placement (tsukuri) de la technique. Cette aspect essentiel ne signifie pas qu'il ne faut pas apprendre un maximum de technique mais seulement précise ce que l'on entend par apprendre. En effet, passer en revue superficiellement un maximum de technique est inefficace. En revanche, connaître en profondeur une petit nombre de technique en sachant effectuer un travail de préparation indispensable au placement (tsukuri) est certes plus efficace mais n'empêche pas de connaître un maximum de technique tout en restant dans cette optique.
L'harmonisation d'une évolution technique, d'une progression, d’une méthodologie, d'une programmation, d'une fiche de séance, d'une méthode, d'une pédagogie et d'une évaluation sur l'ensemble du club est une des conditions indispensable à la bonne marche de celui-ci.