Là où il n'y a pas d'humour, il n'y a pas d'humanité, là où il n'y a pas d'humour il y a les camps de concentration.

L'imagination est là pour compenser de ce l'on n'est pas, l'humour existe pour nous consoler de ce que l'on est.

Selon Henri Bergson, le rire y est considéré comme une punition de la société envers les êtres qui s’écartent de la norme.

Dans le premier chapitre, Henri Bergson fait trois observations sur le rire :
- Il n’y a pas de comique en dehors de ce qui est proprement humain. Ainsi, un paysage n’est jamais risible. Un animal est risible lorsque l’on surprend chez lui une attitude ou une expression humaine.
- Le rire s’accompagne toujours d’une insensibilité ou d’une indifférence : « c’est une anesthésie momentanée du cœur, pendant laquelle l’émotion ou l’affection est mise de côté ; il s’adresse à l’intelligence pure. »
- Le rire a une signification sociale : il doit répondre à certaines exigences de la vie en commun, le rire étant toujours le rire d’un groupe.

Il en résulte, selon Henri Bergson, que « le comique naîtra, semble-t-il, quand des hommes réunis en groupe dirigeront tous leur attention sur un d’entre eux, faisant taire leur sensibilité et exerçant leur seule intelligence. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Rire_%28Henri_Bergson%29

Définition : L'humour est une forme de transgression qui vise à mettre en valeur d'une manière plaisante le caractère anormal (exagéré, improbable, inadapté ou absurde) dans le cadre d'une conivence culturel de références communes de certains aspects de la réalité pour provoquer une forme de contrôle sociale appeler le rire. Pour qu'une blague provoque le rire il faut également que le locuteur soit perçu comme un transgresseur volontaire à ces propres valeurs opposées (et donc inoffensif) à celle énoncées dans la blague, qu'on est confiance en lui. Il faut enfin que l'interlocuteur soit doué d'humilité et d'autodérision (capacité de rire de soi-même) que permet la maturité s'il en est la cible.

https://www.youtube.com/watch?v=y4DN1ZZE1_0

La société tend vers un humour basé sur l'autodérision et ne support plus l'humour sortant de ce cadre car soupsoné d'animosité envers l'objet évoqué par manque de confiance.

La pédagogie de l'humour peut se révéler être un outil intéressant pour l'enseignement. Des études ont montré que l'utilisation de l'humour, accompagné d'analogies et de métaphores, permet de mieux mémoriser l'information et surtout de capter l'attention.

L'utilisation de second degré comme l'ironie et les jeux de mots peuvent aussi être perçu comme un divertissement pour adultes néfaste aux enfants qui ne comprendraient pas. Expliquer que c'est un moyen de les tirer vers le haut quitte à expliquer à l'enfant la "pirouette" verbale peut être nécessaire aux adultes qui ne comprennent pas cette approche. Là encore attendre la question de l'enfant est une bonne chose pour l'enfant plutôt que de lui expliquer directement.

L'humour est quelque chose qui se travail et s'entretien. Faire de l'humour est donc une qualité professionnelle.

Une blague acerbes sur un sujet peut amener une réaction :
- de déprime plus ou moins silencieuse de quelqu'un manquant d'assurance sur le sujet
- de colère d'autodéfense de quelqu'un manquant d'assurance sur le sujet
- de silence de quelqu'un qui a confiance en lui sur le sujet

Prenons comme exemple une blague sur la peur du noir (Acheluophobie, kénonauphobie, kénophobie) :
Considérons que :
- un maternelle a peur du noir
- un élémentaire n'a plus peur du noir depuis peu de temps
- un adulte n'a pas peur du noir
On a alors :
- un élémentaire dit à un maternelle qu'il a peur du noir : le maternelle est touché et se met à pleurer
- un adulte dit à un élémentaire qu'il a peur du noir : l'élémentaire est touché et se met en colère
- un élémentaire ou un maternelle dit à un adulte qu'il a peur du noir : l'adulte n'est pas touché et se met à sourire
Si l'adulte sourit et ne se met pas en colère, ce n'est pas parce qu'il déprime mais parce qu'il n'est pas touché grace à sa confiance sur le sujet
Ainsi, le maternelle et l'élémentaire ne pourrons pas pratiquer l'autodérision sur le fait d'avoir peur du noir car ils sont encore touché par le sujet.

La réaction à une blague de certaines personnes peut-être de faire semblant de d'être réfractère à la blague de manière silencieuse à la manière du clown blanc. C'est leur manière de faire valoir l'auguste, le mettre en valeur. Il est parfois difficile de distinguer ce rôle de clown blanc et les réactions négatives.

Les réactions négatives :
Sa forme, plus que sa définition, est donc diversement appréciée d'une culture à l'autre, d'une région à une autre, d'un point de vue à un autre, à tel point que ce qui est considéré par certains comme de l'humour, peut être considéré par les autres comme :
- dénué d'humour (manque de transgression ou trop peu élaborée), intrangressive
- méchante / insultante inutilement (interlocuteur manquant d'autodérision c'est à dire manquant d'assurance sur le sujet) : offensive
- grossière/vulgaire inutilement (locuteur perçu comme grossière/vulgaire inutilement) transgression non acceptée

N'avez-vous jamais pensé à vous présenter dans un dojo sans indiquer que vous en avez déjà fait ?
Voici un lien internet qui réalise cette idée :
Quand un ceinture noir se fait passer pour un ceinture blanche

Pourquoi l'humour de certains comique est-il mal perçu ?

Il y a deux sortes de sujet de rire selon Ciceron :
- de re : rire des choses, humour référentiel
- de dicto : rire du dit, humour verbal
"Ciceron, c'est Poincaré !"
Certains comiques ne tiennent pas compte de la confiance ou du manque d'assurance de ses spectateurs. Il ne soigne pas leur image qui est une des bases essentielles d'un effet comique. Au cirque, celui qui raconte la blague est appelé le clown blanc alors que la blague elle même est jouée par l'auguste.

Les différents types de clowns
Le clown blanc, maître de la piste, apparemment digne et sérieux, est le plus ancien type de clown. L'auguste au nez rouge, personnage loufoque et grotesque, a fait son entrée vers 1870. Avec les trios de clowns, créés au début du XXe siècle, est apparu le contre-pitre, le clown qui ne comprend jamais rien.

Le clown blanc, vêtu d'un costume chatoyant et sérieux, est, en apparence, digne et autoritaire. Il porte le masque lunaire du Pierrot : un maquillage blanc, et un sourcil (plus rarement deux) tracé sur son front, appelé signature, qui révèle le caractère du clown. Le rouge est utilisé pour les lèvres, les narines et les oreilles. Une mouche, référence certaine aux marquises, est posée sur le menton ou la joue. Le clown blanc est beau, élégant. Aérien, pétillant, malicieux, parfois autoritaire, il fait valoir l'auguste, le met en valeur.

L'auguste porte un nez rouge, un maquillage utilisant le noir, le rouge et le blanc, une perruque, des vêtements burlesques de couleur éclatante, des chaussures immenses ; il est totalement impertinent, se lance dans toutes les bouffonneries. Il déstabilise le clown blanc dont il fait sans cesse échouer les entreprises, même s'il est plein de bonne volonté. L'auguste doit réaliser une performance (seika) dans un numéro au cours duquel les accidents s'enchaînent. Son univers se heurte souvent à celui du clown blanc qui le domine.

Le contre-pitre est le second de l'auguste et son contre-pied. « Auguste de l'auguste », c'est un clown gaffeur qui ne comprend rien, oublie tout, et dont les initiatives se terminent en catastrophes, relançant les rires.

https://sites.google.com/site/clllooowwwnnn/les-differents-types-de-clowns
https://www.arbredenoel.info/dossier-12-differents-type-clowns-spectacle.html

 

Les plus intelligents apprécieraient mieux l'humour noir

L'appréciation de l'humour, soulignent les auteurs d'une étude parue dans la revue Cognitive Processing, comporte un traitement d'information complexe reposant sur des opérations cognitives particulières (telles que changement inattendu de cadre contextuel d'interprétation, combinaison inusitée de différents cadres…).

L'étude visait à explorer les liens entre l'appréciation de l'humour noir et certaines caractéristiques cognitives et émotionnelles individuelles.

L'humour noir traite de sujets sinistres comme la mort, la maladie, la difformité, le handicap ou la guerre avec amusement et présente ces sujets tragiques, angoissants ou morbides en termes humoristique

Ulrike Willinger de l'Université de Vienne et ses collègues ont mené cette étude avec 156 personnes qui ont évalué des dessins d'humour noir et passé des tests évaluant l'intelligence verbale et non verbale, les troubles de l'humeur et l'agressivité.

Ils ont identifié trois groupes présentant des caractéristiques distinctes :

préférence modérée pour l'humour noir
compréhension modérée
intelligence non verbale et verbale moyenne
faible perturbation de l'humeur
agressivité modérée

faible préférence pour l'humour noir
compréhension modérée
intelligence non verbale et verbale moyenne
forte perturbation de l'humeur
forte agressivité

forte préférence pour l'humour noir
compréhension élevée
intelligence non verbale et verbale élevée
pas de trouble de l'humeur
faible agressivité

L'appréciation de l'humour noir et sa compréhension étaient liées à une intelligence verbale et non verbale plus élevée ainsi qu'à des niveaux d'éducation plus élevés. Aucun lien n'était constaté avec l'âge et le genre.

L'instabilité émotionnelle et une plus grande agressivité semblaient entraîner une diminution de l'appréciation.

Ces résultats appuient l'hypothèse selon laquelle le traitement de l'humour implique des composantes cognitives et affectives et suggèrent que ces variables influencent l'exécution d'opérations cognitives comme le changement de cadre et la combinaison conceptuelle au cours du traitement de l'humour, concluent les chercheurs.

http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/2017-10-09/humour-intelligence

 

Les gens drôles sont plus intelligents (et vice-versa)

D’après une récente étude, humour et intelligence seraient étroitement liés. Des chercheurs autrichiens ont découvert que les gens drôles, en particulier ceux qui apprécient l’humour noir, ont des Q.I. plus élevés que la normale.

Non seulement les gens drôles font rire les autres, mais ils rient aussi plus eux-mêmes. Et la science a prouvé que le rire entraîne des changements cérébraux comme la production de dopamine pouvant expliquer le lien entre humour et intelligence. En plus de nous procurer une sensation de bien-être, la dopamine ouvre également les centres d’apprentissage du cerveau permettant de maintenir plus de connexions neuronales. Conséquence : nous devenons plus créatifs, flexibles et aptes à résoudre les problèmes. L’humour, une histoire de Q.I., mais pas que…

L’humour, une qualité aux multiples vertus

Vous avez déjà tenté de détendre l'atmosphère à l’aide d’une petite blague ? Les personnes qui ont tendance à user de leur humour pour désamorcer les conflits ont généralement une plus haute estime d’eux-mêmes et un meilleur sens du relationnel. Avoir une vision humoristique de la vie et de ses tracas du quotidien aiderait également à mieux gérer le stress (la tension) et à faire face à l’adversité.

L’humour rendrait attirant

D’après les chercheurs, le fait d’avoir un bon sens de l’humeur serait lié à une intelligence émotionnelle élevée, ce qui est une qualité très recherchée chez un partenaire. Dans les études d’attractivité, les hommes tout comme les femmes s’accordent pour dire que les gens drôles sont plus attirants et citent le sens de l’humour comme l’un des traits les plus importants chez un partenaire à long terme.

https://www.marieclaire.fr/gens-droles-plus-intelligents,1241345.asp

 

Les gens drôles sont-ils plus intelligents ?

Les gens drôles sont-ils plus intelligents ?
Avez-vous le sens de l’humour ? Êtes-vous capable de dédramatiser une situation, juste à l’aide d’un petit mot d’esprit ? Ou encore êtes-vous sensible à l’humour noir ? Alors il se pourrait bien que vous soyez plus intelligents que la moyenne. De nombreuses études ont d’ailleurs prouvé qu’il y avait bien un lien entre le sens de l’humour et l’intelligence.

C’est notamment une étude nord américaine, menée par Gil Greengross et Geoffrey Miller pour l’Université de New Mexico, qui nous met sur la piste. En effet pour mener à bien cette étude, ils ont demandé à 400 participants (200 hommes et 200 femmes) de faire des tests pour mesurer le Q.I., de mesurer « l’intelligence verbale », soit la richesse du vocabulaire, ainsi que leur capacité à être drôle, mesurée à l’aide d’images drôles, de blagues et autres, auxquelles ils devaient réagir. C’est donc sans surprise que les gens qui avaient un Q.I. plus élevé et un meilleur vocabulaire, étaient ceux qui avaient le meilleur sens de l’humour. Autre fait intéressant, les hommes étaient beaucoup plus nombreux que les femmes à être drôles.

Savoir rire de soi

La particularité des gens drôles, c’est qu’avant de pouvoir rire des autres, ils savent rire d’eux-mêmes. D’ailleurs, ils ont tendance à rire beaucoup plus que les autres, car ils sont capables de s’amuser de tout, et de faire connecter leurs neurones pour placer le bon mot, au bon moment, ou de raconter une histoire de façon à faire rire l’auditoire.

Mais faire rire n’est pas seulement un signe d’intelligence. C’est le fait de rire tout court qui augmente la production de dopamine dans notre cerveau. Et c’est cette hormone qui permet « l’ouverture de l’esprit » au sens propre comme au sens figuré, puisque la dopamine permet de faire plus de connexions neuronales au cerveau… Cela permet donc d’être plus créatifs, flexibles, et de développer son sens de l’adaptation.

L’humour a d’autres avantages

Non seulement l’humour aide à voir la vie du bon côté, c’est aussi un gage de meilleure estime de soi. En effet les gens drôles sont bien souvent plus sociables et ont naturellement une position de leader. De plus, le sens de l’humour est un atout bien particulier dans la séduction. Qui n’a jamais mentionné cette qualité en dressant le portrait du partenaire idéal ? Les gens ont besoin d’avoir à leur côté quelqu’un qui sache prendre la vie avec humour et philosophie, mais c’est aussi un signe d’intelligence.

https://www.fourchette-et-bikini.fr/actus/les-gens-droles-sont-ils-plus-intelligents-56180.html

Citations :
"La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents." Gandhi
" On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde." Pierre Desproges
"Ceux qui critiquent l'humour sont plus à pleindre qu' à condamner." Inconnu

10 PETITS MENSONGES POUR AMENER VOTRE ENFANT À FAIRE DU JÙDÔ !

"Tu seras invincible"
Enfin, bon, en vrai tu apprendras à tomber en tapant très fort par terre avec la main à plat. Déjà, c'est pas mal.

"Tu auras un costume de ninja"
Peut-être pas EXACTEMENT un costume de ninja, mais un jùdôgi, que tout le monde appellera "kimono",
c'est presque pareil. T'auras toujours en tout cas toujours plus d'allure que si tu faisais du cyclisme ou du twirling-bâton.

"Tu iras t’entraîner dans un temple qu'on appelle Dojo"
Sous un portrait de Jigoro Kano. Bon, ok, c'est juste une grande salle qui caille l'hiver, mais "aller au dojo", c'est quand même plus sympa que d'aller "au stade municipal" ou "à la salle polyvalente".

"Tu ne rentreras jamais tout crado du sport"
Pas comme tes copains qui font du foot ou du rugby et qui reviennent à chaque fois tout dégueulasses en se faisant engueuler par leur mère. Bon y'en qui te diront qu'un dojo ça sent quand même méchamment la chaussette sale

"Tu sauras parler couramment japonais"
Du coup t'auras un peu d'avance sur tes copains qui baragouinent 2 mots d'anglais. Toi avec Hadjime, Matte et Osaekomi, tu mettras une dose à tout le monde. Ça ne suffit pas pour parler "couramment", mais personne n'ira vérifier.

"Tu ne perdras plus jamais une baston à la récré"
En vérité, tu n'es pas censé utiliser les arts martiaux en dehors du dojo, et tu dois rester maître de toi. Mais bon, avoir dans la manche une bonne technique de clé de bras, ce n'est jamais perdu.

"Du coup, tu apprendras à faire des Makankosappo et des Kamé Hamé Ha"
Bon, peut-être pas, mais au moins des O-soto-gari et des Harai-Goshi, c'est pareil, tout ça, c'est des machins japonais.

"Tu seras poli, courageux, sincère, respectueux, modeste et maître de toi"
A priori comme ça tout ça tu t'en fous un peu, mais t'as pas le choix on a décidé avec ta mère : c'est soit jùdô, soit catéchisme.

"Tu gagneras toujours tout comme Teddy Riner le gros monsieur qui fait de la pub pour pitch"
Autan choisir un sport où on est fort et où on gagne. Sinon t'as qu'à faire du ping-pong, tu vas voir niveau médaille aux JO, c'est plus calme.

"T'auras des blessures vraiment classe"
Une épaule démise, un arrachement du ligament latéral interne, un problème au ligament croisé antéro externe...
ça a quand même plus de gueule que la "talalgie" de Zlatan ou les oreilles décollées de rugbymen, non ?

"C'est un bon moyen de se faire des potes"
Un bon étranglement ou un O Soto Guruma rondement mené, ça rapproche.

 

POURQUOI NE PAS INSCRIRE VOTRE ENFANT AU JÙDÔ

Voilà dix bonnes raisons de ne pas inscrire votre enfant au jùdô. Tout le monde le sait, le jùdô est un sport de combat, sans être un sport dangereux. Il vaut mieux qu’il soit en bonne santé mais un peu déçu que de l’inscrire et qu’il ne soit blessé tous les jeudis.

01- Votre enfant va avoir de moins en moins de temps pour regarder la télé et va manquer de nombreux épisodes de séries débiles.
02 - Il risque d’interagir avec d’autres enfants et de développer des liens d’amitié ce qui est très difficile quand on est jeune.
03 - Il y a un risque important de devoir courir ce qui va lui donner faim et vous obligera à préparer des repas plus copieux. Votre budget va en prendre un coup.
04 - Il y a de fortes chances que votre enfant subisse l’influence de personnes dignes de confiance comme l’entraîneur, ou de jùdôkas plus âgés qui risquent de lui montrer le bon exemple. Mais vous avez assez de bons exemples à la maison.
05 - Parfois le jùdô est un peu comme l’école. On doit apprendre de nouvelles choses, de nouveaux concepts. Comme par exemple le respect, le travail d’équipe, l’amitié, etc. Qui a envie de retourner à l’école ?
06 - Votre enfant risque de se développer physiquement et ses vêtements vont devoir être renouvelés un peu plus rapidement que des enfants qui jouent à la Playstation toute la journée. Votre budget va encore en prendre un coup.
07 - Vous allez être obligé de partager plus de temps avec votre enfant, l’accompagner à l’entraînement et devoir discuter d’un sujet qui l’intéresse. Cela va vous empêcher de regarder la télé et vous allez manquer des épisodes de séries débiles.
08 - Votre enfant risque de s’amuser tellement qu’il sera probablement hors de contrôle et vous n’y pourrez rien. Vous serez alors très frustré de n’avoir aucun contrôle.
09 - Il y a une chance assez certaine que votre enfant prenne goût à l’école de la vie et devient une véritable personne. Une fois de plus, cela se fera en dehors de tout contrôle de votre part.
10 - Votre enfant va immanquablement développer une grande confiance en soi et devenir un adulte équilibré. Et vous allez certainement vous demandez comment vous en êtes arrivé à ce point.
Tout ceci est bien entendu à prendre au second degré…

https://www.geckosauteur.ch

 

Les blagues :

Un jour le Diable défia Dieu à un tournoi de jùdô.

Amusé, Dieu lui dit : "Vous n'avez aucune chance, j'ai avec moi Jigorô Kanô le père du jùdô ainsi que tous les premiers grands maîtres du jùdô.

"C'est vrai ...", s'exclama le Diable, "...mais moi j'ai tous les arbitres !

Lors d'un cours de kata, des enseignants discutent entre eux :
- "Alors vos élèves, il avancent dans leurs katas ?"
Un peu lassé l'un répond :
- "Mes élèves doivent avoir des origines espagnols"
- "Comment tu vois ça ?"
- "Ils font des KATA-LENTS"
Mort de rire, l'autre répond :
- "C'est pas un kata qu'il font c'est un bateau !"
- "Comment ça un bateau ?"
- "Oui, c'est un KATA-MARRANT !"
- "Les miens, c'est pas mieux !
- Comment ça ?
- "Pour mes élèves c'est une KATA-STROPHE !

J'ai le 4e dan, shidan, le dan de la mort !
Perle du jùdô (Par égard pour les auteurs de ces propos, aucun nom de sera cité ci-dessous...)
"Kinza ça s'écrit Q U I N Z A"
"La création du jùdô vient de Jigorô Kanô qui a mis d'accord les différentes écoles de jùjitsu qui n'y arrivaient pas."
"On ne peut pas te verser un salaire lissé à l'année car tu ne travailles pas tous les mois"
"Si on bronze en montagne c'est qu'il fait chaud car on est plus près du Soleil"
"Tu ne peux pas décerner de grade car tu es une jeune diplômée DEJEPS"
"Le mot kata signifie technique"
Quel est la différence entre une relation entre deux partenaires de kata et une relation amoureuse ?
- les deux partenaires kata commencent par communiquer sans se comprendre puis finissent pas se comprendre sans communiquer
alors que,
- les amoureux commencent par se comprendre sans communiquer et finissent par communiquer sans se comprendre
Quel est le plus grand mensonge au jùdô ?
- On y va souple d'accord ?
Au jùdô, ce n'est pas si mal d'être Douillet !
Vidéo :
Pourquoi le jùdô est supérieur au Karate
Expressions de jùdôka :
Je lui ai mit une boîte (une chute sévère).
Je lui est collé le tatami dans le dos.
Je l'ai arraché.
Je l'ai fait monter au plafond.
Ça fait longtemps que je n'ai pas tiré (combattu).
Ça fait longtemps que je ne suis pas monté sur un tatami.
J'ai battut une ceinture noire.
Je l'ai verrouillé au sol.
Il m'a verrouillé à la garde.
Il a mis les brancards.
C'est pas des bras qu'il a c'est des pistons.
C'est un treuille.
Je l'ai mis en drapeau avant de lui mettre une boîte.
Il a pris un G et demi dans le dos.
Vocabulaire :
FRANÇAIS
JAPONAIS
Slip(H) Sakazizi
Slip(F) Sakafoufoun
Slip(enfant) Sakakaka
String Filakuku
Soutien-gorge Sakanéné
Minijupe Oraduku
Minijupe plus courte Ymatouvu
Minijupe provocante Oradukutakataté
Moto en panne Yamamotokadératé
Moto accidentée Takassétamoto
Inventeur du marteau AyayaMédoi
Il ait froid ce matin Sakaïsakaï!
Femme enceinte Ymatoumi
Femme n'arrivant pas à être enceinte Takékétaraté-takarataké
Femme venant de faire l'amour Ymaniké
Femme poilue Tétoufu
Rhume Nékicoul
Cassoulet Takapété
Soixante-neuf Kisuski
Enlève tes chaussures Takakitététong
Où sont tes chaussures? Outamitétong
Déshabille-toi entièrement Takatoukité
Prendre une photo Yakapabougé
Devant la porte Nakasoné
Amiral de la flotte YchiDuoduma
Terrain glissant Tadérapétéfoutu
Ta femme te trompe Tekoku
Femme trompée Imafékoku
Ta femme t'a largué Tananatakité
Fonctionnaire mal noté Imasaké
Recours en notation rejeté Tuladanlku
Pourquoi commencer le jùdô ?
Le jùdô n'est pas un sport dangeureux, je vous assure. Le respect de l'enseignant est très important au jùdô. De plus, les jùdôkas font toujours très attention à l'intégrité physique de l'adversaire. En outre, la modestie des jùdôkas est inscrite dans le code moral du jùdô. Bien sûr, si le physique est un élément à considérer, la technique et la volonté sont aussi très important dans un combat. Si certains jùdôkas parviennent à rester debout et à ne pas tomber sur le dos en s'accrochent au jùdôgi, on peut également gagner au sol par des techniques souvent très sophistiquées.
Liens :
http://bushido.fol.nl/nieuw/spel/hoofd.htm
https://www.youtube.com/watch?v=cdLgWWjCWwo
https://www.youtube.com/watch?v=zb_swrGihP8
https://www.youtube.com/watch?v=pRZqRjxkHpk

 

Lettre cynique aux jùdôkas

« La première chose à apprendre dans ce sport, et c'est la plus importante, c'est d'apprendre à tomber. »
~ Marco Materazzi à propos du football

Le Jùdô est un sport de combat régulé par des règles incompréhensibles pour les non-néophytes, créé dans l'optique d'éduquer le corps et l'esprit. On trouve pourtant chez les vieux jùdôkas un nombre particulièrement élevés de phalanges abîmées, de fractures multiples des orteils, de ligaments croisés détruits, d'oreilles en chou-fleur (appelées également oreilles de lutteurs), d'histoires de nez cassés, d'arcades explosées et d'autres joies similaires acquises sur le tatami, lors de stages, compétitions ou entraînements. Mais le nombre d'anecdotes d'amitié, de camaraderie, de fêtes, de soirées arrosées et de beuveries entre jùdôkas étant également proportionnel au nombre de blessures (certaines beuveries étant également à la source d'autres blessures plus ou moins graves), le jùdô reste un sport très populaire. Les jùdôkas se donnent d'ailleurs eux même le titre de meilleurs ambianceurs de soirées (cf. une source très très sûre et sérieuse, j'ai nommée facebook... hum), tout comme ils se sont décernés sur la même plate-forme le titre de meilleurs amants, voir le ne-waza (jùdô au sol) dans le chapitre "comment se pratique le jùdô" ci-dessous.

Les Maximes du jùdô :
"Seiryoku zenyo" La meilleure utilisation possible de l'énergie, soit un minimum d'effort, pour un maximum d'efficacité : le jùdôka est par définition flemmard.
"Jita kyoei" le principe d'amitié, de prospérité et d'entraide mutuelle : toujours la bonne excuse des jùdôkas pour boire une bière entre amis après l'entraînement !

Origine et Nom

Le Jùdô est né il y a environ 200 ans, lorsque Jigorô Kanô se promenait dans un parc pour réfléchir. À l'instar d'Isaac Newton, qui déduit la loi de l'attraction terrestre en se promenant et en recevant une pomme sur la tête, Jigorô Kanô eu l'idée de créer le jùdô après avoir été enseveli par un tas de neige qui lui est tombé dessus.
Il observa ainsi froidement que les branches souples pliant sous le poids de la neige pouvaient se débarrasser de leur adversaire tandis que les branches dures cassaient sous le poids. Étant lui-même tout petit et fragile, et légèrement flemmard aussi, il se dit qu'il serait plus simple d'inventer un sport basé sur la souplesse plutôt que d'aller au fitness. Il créa le jùdô. Pour le bonheur des générations suivantes.

Comment se pratique le Jùdô ?

Très simple. Également très fin. Il faut juste mettre son partenaire sur le dos, l'immobiliser, ou le faire abandonner avec une clé de bras ou un étranglement. Le plus difficile est de trouver l'adversaire d'accord de subir tout ça.

Malgré le coté masochiste de la plupart des jùdôkas - c'est vrai ça, faut être jùdôka pour aimer avoir autant de bleus, de courbatures, de blessures, se faire jeter par terre et étrangler - la plupart sont également de fortes têtes, et c'est pourquoi ils luttent encore et toujours comme les gaulois contre l'envahisseur.

Malgré ce côté simple du jùdô, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de règles pour réussir à tout comprendre à la compétition, à un tel point que les arbitres eux-mêmes ne sont pas toujours très sûrs des points et pénalités qu'ils donnent. D'où l'intérêt d'avoir un coach pour crier sur l'arbitre et l'engueuler en cas d'erreurs, le jùdôka n'étant pas habilité à parler pendant le combat, et le coach endossant en général très bien et très volontiers ce rôle-là.
Tout ceci reste toutefois dans un esprit bon enfant comparé au foot, on a encore jamais vu d'arbitre de jùdô recevoir une canette sur la tête... Éventuellement un petit sac de sable, par mégarde, en suisse-allemande. Les suisse-allemands, de nature très calme, pour ne pas ajouter de bruit supplémentaire à la ferveur ambiante, lors des compétitions lancent un petit sac de sable en direction du tatami pour annoncer la fin du temps réglementaire, plutôt qu'avoir recours à une bruyante sonnerie ou à un gong comme partout ailleurs sur terre.

Le jùdô comporte 2 grandes part, le tachi-waza (jùdô debout) et ne-waza (jùdô au sol). La partie sol semble très ambiguë pour les non-jùdôkas, étant donné le contact très rapproché des deux partenaires et certaines positions très équivoques. Cependant, pour le jùdôka, c'est plutôt habituel. Certes, vers 16-18 ans, avec l'arrivée des hormones affolées, les jeunes jùdôkas sont parfois très troublés par la promiscuité (du corps de sa partenaire, mais ne s'en plaignent en général pas trop, recherchent même le ne-waza.

Les jùdôkas n'ont d'ailleurs en général pas comme principale caractéristique la pudeur, ce qui est pratique, étant donnée qu'en compétition il faut changer de kimono entre deux combats et que les vestiaires sont en général bien trop loin. C'est d'ailleurs les premiers à se déshabiller pour des paris stupide comme faire le tour du chalet à poil dans la neige... Les jeunes (et parfois aussi moins jeunes) jùdôkas mâles sont souvent très fiers de leurs muscles et aiment tout particulièrement se promener et pavaner torse nu aux abords des tatamis. Leur bronzage laisse cependant à désirer, vu qu'ils passent leurs étés en stage et pas en vacances.

Le code moral - ou le code mural

Sur tous les murs des dojos (lieu ou l'on pratique le jùdô, sans compter les bars, les prés, le goudron, les salles de classe, les tas de foin, et accessoirement le lit pour certaines catégories mixtes), on trouve le fameux code "mural" si peu observé, "moral" si plus appliqué.
Lorsqu'il a créé le jùdô, Jigorô Kanô voulait extraire du Ju-jitsu un moyen d'éducation du corps et de l'esprit « adapté à l'éducation de toute une nation ». Depuis sa création, l'enseignement du jùdô est accompagné de l'inculcation au jùdôka de fortes valeurs morales.
Depuis sa création, le jùdôka tente donc également de s'amuser à détourner se code moral :
- La politesse, c'est le respect d'autrui, un jùdôka ne refuse jamais un verre quand on le lui propose, par peur de blesser son interlocuteur
- Le courage, c'est faire ce qui est juste : l'alcool est un ennemi, fuir l'ennemi, c'est lâche
- La sincérité, c'est s'exprimer sans déguiser sa pensée, quitte à prendre un gros pain dans la gueule
- L'honneur, c'est être fidèle à la parole donnée, quand je dis une connerie, je la fais : cap ou pas cap !?
- La modestie, c'est parler de soi-même sans orgueil, je suis le meilleur, oui c'est vrai, et alors !?
- Le respect, sans respect aucune confiance ne peut naître, et même avec une énorme gueule de bois, on se ramène sur le tatami pour le cours, par respect pour le senseï (le maître), et on essaie de vomir discrètement aux toilettes
- Le contrôle de soi, c'est savoir taire lorsque monte sa colère : la vengeance est un plat qui se mange froid
- L'amitié, c'est le plus pur et le plus fort des sentiments humains ! Éh oui, les copains, sans ça beaucoup de jùdôkas auraient arrêté le jùdô depuis longtemps !!

La compétition / les régimes

À l’entraînement, les jùdôkas changent souvent de partenaires - ce qui fait bonheur de certains échangistes - et travaillent avec d'autres jùdôkas de tout gabarit, mais en compétitions, ils sont répartis par catégories d'âge et de poids.
Les jùdôkas cherchant souvent à passer dans une catégorie inférieure sont souvent au régime quelques jours ou semaines avant la compétition, un régime qui n'a rien à voir avec weight watchers ou autre diététique mais un régime propre à ce sport, toujours au dernier moment, avec un phase de séchage intense et une reprise de poids tout aussi rapide et conséquente, au maximum 30 secondes après la pesée.
Le jùdôka avant sa compétition aura la fâcheuse tendance à se promener partout avec sa balance pour se peser 300 fois par jour, avant et après chaque bouchée ingurgitée, et a passer aux yeux des ses amis pour un anorexique-boulimique, et à la douane de l'aéroport (la balance étant dans le bagage à main, pour être sur de ne pas la perdre) pour un trafiquant de drogue très inspiré. Suite a son expérience du régime, il saura dire avec précision combien pèse une tranche de jambon, une barre de céréale ou une galette de riz, et quel poids il fait lui-même aux 100 g près, ce qui ne l’empêche pas de re-monter sur la balance pour confirmer. La technique de sudation la plus utilisée pour perdre les fameux kg avant la pesée consiste à courir avec 15 couches d'habits, bonnets, gants, ceci même en plein été, au risque de passer pour un dingue. Encore mieux, le sac poubelle avec un trou pour la tête et le bras à même la peau sous les 15 couches permet de transpirer encore plus rapidement et abondamment.
Le jùdôka au régime étant généralement de très très mauvaise humeur, comme au zoo, il faut éviter de lui lancer des cacahouètes ou de passer devant lui avec quelque chose de trop appétissant, au risque de prendre un ura nage sur goudron. Le jùdôka européen étant des tendances moins extrême que le japonais, dans un état de tension insoutenable il préférera la vache qui rit plutôt que le hara kiri, surtout s'il a faim.

Le jùdô, une école de vie

Le jùdôka pense parfois être un être à part, pense avoir vécu la guerre quand il rentre de stage ou de compétition en mille morceaux et plein de marques, pense avoir vécu la famine en Afrique après un régime, sait ce que c'est que de vomir ses tripes après un footing où il a trop poussé.
Il est parfois incompris de ses amis non-jùdôka qui le prennent pour un fou ou quand il passe des heures et des heures sur le tatami, à en avoir des crevasses aux orteils et des brulures aux pieds. Encore plus incompris quand il se prépare pendant plusieurs mois, fait régime toute la semaine, fait 8h de voiture pour une compèt, prend un pion et à fini après 2 secondes à peine sur le tapis.
Il a déjà expliqué 10 000 fois à ses amis les règles du jùdô, mais ceux-ci n'ont toujours pas compris. Ils pensent qu'il parle japonais couramment quand il leur explique ses combats, et quand une fois ils viennent le voir à une compétition, ils disent "ah ouais, c'est violent quand-même !!" - ... comme si le jùdôka ne leur avait pas dit que tu ne faisais pas de danse et que ses croutes et bleus partout ne viennent pas d'une relation SM
Souvent, le jùdôka aime bien se moquer d'autres sports soit-disant violent, comme le foot: il rigoles quand il vois les matchs de foot avec des mecs qui tombent et restent 5 min à se tordre de douleur, alors qu'il fais des nage komi (projections) à chaque entraînement. D'ailleurs, quand il va la première fois chez un ostéopathe, que celui-ci lui demande "êtes-vous tombée récemment !?", le jùdôka réfléchit intensément (gnnnnné!) avant de répondre "non pas récemment" en pensant à la glace et à la neige dehors mais en oubliant qu'il tombe au moins 100x par entraînement.... parce que c'est juste normal ça. Mais bon, en attendant, on ne compte pas le nombre d'orteils cassés ou chevilles foulées chez les jùdôkas en jouant au foot à l'échauffement ou avant le cours...

Certes, le jùdôka est un animal particulier, mais au combien attachant, qui connaît les valeurs de l' amitié et qui se sacrifie toujours pour une bière après l'entraînement.

http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Judo

 

Faits cocasses et véridiques de l’arbitrage recueillis par Raymond Damblant au cours de sa longue carrière d’arbitre Sourions et pourquoi pas en rire. En jùdô comme dans beaucoup d’autres occasions certains faits cocasses peuvent se produire en voici quelques uns :

– L’arbitre étant en jùdôgi un compétiteur le prenant pour son adversaire lui saute dessus et s’excuse.

– L’arbitre étant à plat ventre pour mieux voir le combat se trouve dans l’action coincé sous les combattants (peut être un ancien arbitre de lutte)

– L’arbitre tombe d’une estrade montée sur des bidons où se trouve la surface de compétition, se blesse et ne peut continuer à arbitrer.

– Un arbitre en se baissant pour contrôler un combat au sol déchire son fond de pantalon (gênant !)

– Un arbitre éternue et se retourne, par politesse, au même moment un compétiteur fait un ippon. Les juges ont eu la majorité.

– En annonçant ippon, un arbitre se démet l’épaule et fait le geste de Koka et finalement termine d’officier le combat avec une attelle et comme juge le ippon a été accordé.

– Internationalement une certaine connaissance de l’anglais est obligatoire. Lors d’une consultation entre l’arbitre et les juges, deux se parlent en anglais l’autre ne comprenant rien, lâche la phrase classique : my tailor is rich, se qui provoque le fou rire des trois, au grand étonnement de tous. Il a depuis pris des cours d’anglais.

– Un juge est renversé par un compétiteur de la surface adjacente. (il n’y avait pas de surface de protection entre des deux surfaces de compétition.) Moralité : méfiez-vous de vos voisins.

– Un juge s’endort sur sa chaise, ses deux collègues sortent du tapis en le laissant somnoler. Une plaisanterie à ne pas faire, même à un ami.

– Un arbitre débute le combat en annonçant Ippon (un combat très court !)

– Un arbitre est aveuglé par un projecteur de caméra arrête le combat pour quelques instants. Faut-il porter des lunettes de soleil ?

– L’arbitre perd ses lunettes, un compétiteur marche dessus, l’arbitre sans lunettes doit se faire remplacer par un juge. Penser aux lunettes de secours.

– Panne d’électricité, les combats s’arrêtent. Reprise 20 minutes plus tard. Les compétiteurs demandent à se réchauffer- refus – beaucoup de polémique etc.… C’était à Panama en été….

– Tout est prêt pour la compétition. Les arbitres arrivent 45 minutes en retard, ils avaient eu un accident avec l’autobus qui les conduisait au site de compétition (pas de mécano parmi les arbitres!)

– Suite à une fuite d’eau importante sur les tatamis à cause d’un orage, les combats sont arrêtés pendant une heure et demie.

– Un chef arbitre fume à la table, c’est un compétiteur qui lui demande d’écraser sa cigarette. (C’est le chef qui a obéi)

– Arrêt des combats pour demander au « cheer leader » de se calmer le pompon.

– Alors que l’arbitre se trouve coincé dans un coin, il fait une chute avant par-dessus les compétiteurs (on avait recommandé aux arbitres de ne pas sortir de la surface de compétition.) un arbitre bien obéissant et en forme!

– Un arbitre monte sur le tapis pieds nus et le bas de pantalon retroussé. Toutefois sans épuisette à crevettes.

– Un arbitre trop proche des compétiteurs, ne se recule pas assez vite et se fait marcher sur le bout du pied et se retrouve, presque, sans chaussette. (Un arbitre ne doit pas se laisser marcher sur les pieds)

– Un arbitre se penche et perd sa monnaie sur le tapis et certains spectateurs lui lance quelques pièces. (Un arbitre ne s’achète pas !)

– Un arbitre contesté, se fais lancer des pièces de monnaies et les ramassent une à une et perd le contrôle du combat. Quelle ambiance !

– Un arbitre se fait lancer une tomate mais l’évite et c’est le juge qui la reçoit, elle était bien mûre. Bonjour les dégâts! Le juge à a vu rouge.

– Invité à arbitrer les sélections U.S .A . les trois groupes de jùdô étant en désaccord, je suis rester une heure et vingt sur le tapis à attendre les compétiteurs, appelés trois fois selon les règles. Aucun ne se présente. Je rentre à Montréal et ce sont les juges d’un tribunal de Los Angeles qui finalisent la sélection. Plus besoin d’arbitre !

– À la fin d’un combat le chronométreur lance une « poche » pour indiquer la fin du temps, elle rebondit et vas « visiter » les « poches » de l’arbitre. Rencontre douloureuse.

– Lors d’une compétition en Amérique du sud tenue à ciel ouvert un arbitre en attente d’officier reçoit une substance de la part d’un oiseau tropical sur le dessus de la tête – il s’est rasé depuis afin de se laver plus facilement en cas de récidive.

– Un arbitre ayant bien compris le principe du déséquilibre s’assoit sur le coin de la chaise de juge, un pied casse, le déséquilibre étant parfais la chute fut facile mais imprévue, Ni l’arbitre, ni l’autre juge n’ont donné d’évaluation!!

– Lors d’un combat l’arbitre annonce waza ari puis shimé waza et abandon. L’arbitre annonce waza ari awasate ippon Le combat n’est pas fausser mais le protocole en prend un coup.

– Un arbitre annonce matte au sol à plusieurs reprise mais les compétiteurs ne s’arrête pas, l’arbitre eu le reflexe de donner un coup de pieds à un combattant qui arrête immédiatement. Moralité le geste est plus convaincant que la parole.

– Un arbitre annonce waza ari d’un geste énergique, sa montre se détache et revole dans la figure d’un spectateur.

– L’arbitre se place à genoux et attribue keikoku à un compétiteur et réalise que c’est le compétiteur qui devait être à genoux.

– Le téléphone portable de l’arbitre sonne dans la poche de celui-ci, il annonce Maté et place le téléphone sur silence et fait continuer le combat.

– À la fin du combat verdict nul …L’arbitre sort une pièce de monnaie de sa poche et tire au sort le vainqueur. (Un arbitre joueur)

– L’arbitre annonce wa…….yu…… koka ! (les techniques se dévalues rapidement ou arbitre indécis)

– Un arbitre fait débuter le combat. Le chef arbitre lui demande de l’arrêter pour que celui-ci puisse enlever ses lunettes de soleil qu’il avait sur la tête.

http://judohakudokan.com/wp/les-perles-de-larbitrage/

 

Quelques perles des entraîneurs :

Pousse du ventre Juliette ! Jùdô sport de contact
Écarte les jambes Marie ! Pour l’équilibre….?
Lève debout! Merci Lapalisse sensei.
Sort (immobilisation) J’avais oublié !
Vas-y, il est mort ! Non, il bouge toujours.
T’as plus rien à perdre ! Mais peut-être tout à gagner
Sort dehors ! Merci encore Lapalisse sensei
Bouge-le ! C’est un mur
Il est à toi ! Rien que pour moi ?
Travaille, Travaille ! Des mots qui me fatiguent.
Mange du temps ! C’est bon ?
Ferme tout ! Même les lumières ?
Ouvre la machine ! Y a plus de jus !
Monte dessus ! Y veux pas !
Agressif !!! Non, pas de ritalin !
Recule tes fesses Y a pas de danger ?
Met de la pression et mon cœur !
Place tes mains comme dans les films ?
Travaille-le Ça me rappelle la pâtisserie….
Lâche pas, il est parti Est-ce qu’il va revenir ?
Reste dedans J’aime ça
Stratégie Laquelle, je n’ai pas fini le livre….
C’est beau Dommage, je n’ai rien vu
Hé! réveille Je suis levé depuis 7 heures ce matin !
Ca sort Je le sens
Retourne-le Y a-t-il un défaut ?
Passe devant Va-t-il se fâcher ?
Il est fini Je le jette ?
Démoli-le il n’est plus bon ?
Vas-y il est mort ! C’est le travail des pompes funèbres !
Va le chercher ! Qui va le ramener ?
Ramasse-le ! Je viens de le faire tomber !

http://judohakudokan.com/wp/les-perles-de-larbitrage/


À partir de quel âge votre enfant rira-t-il (enfin) à vos blagues ?

Les enfants comprennent le second degré entre 3 et 5 ans

Des équipes de recherche travaillent sur différentes hypothèses pour expliquer l'avènement de l'ironie chez nos chers bambins.

Essayez de faire un jeu de mots ou de lancer un sarcasme à un tout-petit: en retour, vous risquez fort de ne récolter qu’un regard vide. Les réactions des bébés peuvent être imprévisibles – s’ils ignorent vos meilleures prestations de clowns, ils peuvent se mettre à rire pour quelque chose de complètement anodin. Bien sûr, les enfants ne sont pas complètement dénués d’humour. Mais comment savoir ce qui va les amuser à tel ou tel âge? Et quand sont-ils capables de percevoir l’ironie et le sarcasme ?

Depuis peu, mon fils de deux ans s’amuse à attraper mon nez et à faire semblant de le jeter dans la poubelle de la cuisine, ce qui lui donne des fous rires. Ce n’est peut-être pas une plaisanterie que je testerai lors de mon prochain dîner en ville mais cela montre que son sens de l’humour s’éveille.

La socialisation est l’un des principaux ingrédients nécessaires à son développement. Les enfants doivent au préalable prendre conscience de la résonance que leurs réactions peuvent avoir chez les autres. C’est ce que nous faisons typiquement quand nous rions et échangeons des impressions – des interactions possibles dès que le nouveau-né peut établir un contact visuel et sourire. Le psychologue Lev Vygotsky pensait que les interactions sur le registre de l’humour facilitent le développement cognitif de l’enfant.

Cependant, pour être en mesure de faire une plaisanterie au-delà de la simple grimace, un certain nombre de compétences cognitives entrent en jeu. Les plus importantes sont l’imagination, la capacité à changer de perspective et le langage. Étant donné que ces aptitudes se développent à des rythmes différents selon les enfants et qu’elles continuent à évoluer au fil de l’adolescence et de l’âge adulte, il n’y a pas de théorie solide permettant de déterminer quelles sont les étapes précises dans le développement du sens de l’humour.

Un pré-requis : maîtriser la langue
Presque tous les types d’humour supposent la survenue d’une incongruité entre un concept et une situation. En d’autres termes, nous rions quand les choses nous surprennent parce qu’elles ne semblent pas à leur place. Prenez l’exemple de la blague suivante: « Un cheval entre dans un bar et le barman lui demande: “ Mais pourquoi faites-vous une tête de trois pieds de long ? “ ». Le fait qu’on trouve cela drôle tient en partie à ce que les chevaux ne vont normalement pas dans les bars. Mais la chute est divertissante dans la mesure où nous ne comprenons pas d’abord pourquoi le cheval serait triste. Puis nous percevons le double sens de l’expression – les chevaux ont bel et bien des têtes tout en longueur.

Il peut donc sembler que la maîtrise de la langue soir un pré-requis à l’humour. Les nourrissons et les enfants avec des capacités d’expression encore limitées sont en général plus sensibles au comique de geste comme les jeux de cache-cache. Mais des blagues simples de ce genre, même si elles supposent moins de compétences cognitives que les blagues jouant sur les mots, reposent aussi sur la réalisation d’événements incongrus. Il y a un élément de surprise qui intervient lorsqu’on joue à « caché, coucou » avec un bébé, puisqu’il s’agit de faire surgir, soudain, quelqu’un de nulle part.

En fait, de nombreux chercheurs soutiennent que c’est la communication qui est cruciale et que l’humour facilite l’apprentissage d’une langue.

Le pouvoir de l'imagination
L’imagination joue un rôle essentiel pour détecter l’incongruité. Elle aide les enfants à voir les choses sous un autre angle, à adopter des rôles sociaux qu’ils n’auraient pas adopté autrement et même à faire comme si leur nez s’était détaché de leur corps.

L’imagination commence à se manifester chez les enfants autour de douze à dix-huit mois. Il est intéressant de noter que cela correspond à l’époque où les enfants amorcent des tentatives pour copier les plaisanteries de leurs parents, ce qui leur permet de forger leur propre style d’humour. En fait, dès l’âge de sept mois, les bébés peuvent imiter les comportements qui les font rire, comme des expressions du visage qu’ils trouvent drôles, ou des gestes de cache-cache.

Quand ils font des blagues, les enfants s’inspirent souvent de ce qu’ils sont en train d’apprendre. Cela les aide à se familiariser avec les règles de vie en société.
Il est important que l’enfant ait développé son imagination pour être capable d’inventer ses propres plaisanteries. Cela commence vers l’âge de deux ans en détournant des objets, comme le fait de mettre des sous-vêtements sur la tête ou avec des blagues plus conceptuelles, par exemple en affirmant que « le cochon fait “meuh” ».

Quand ils font des blagues, les enfants s’inspirent souvent de ce qu’ils sont en train d’apprendre. C’est important car cela les aide à se familiariser avec les règles de vie en société. Ainsi, mon fils plaisante souvent en disant que son amie Lilly « a fait caca par terre ». C’est parce que l’apprentissage de la propreté est au centre de sa vie actuelle. Rire de ces rituels est un bon moyen de se les approprier et d’apprivoiser les émotions qui les accompagnent – en particulier quand il s’agit d’accidents.

Comprendre le second degré
Pour développer le sens de l’humour, les enfants doivent aussi prendre conscience de certains modes de fonctionnements cognitifs. Il est important qu’ils sachent que chacun n’a pas accès aux mêmes connaissances, que les dispositions mentales varient et que certaines personnes peuvent avoir de fausses croyances ou être déçues. Par exemple, quand les parents font comme s’ils ne voyaient pas que leur enfant arrive sur la pointe des pieds pour les effrayer, c’est un exemple qui montre bien qu’ils comprennent ce que c’est que de « faire semblant ».

De fait, certaines recherches ont montré que cette connaissance est essentielle pour que les enfants puissent comprendre des plaisanteries plus complexes impliquant du sarcasme et de l’ironie. Une étude a montré que certains enfants pouvaient comprendre dès trois ans (en général plutôt à partir de cinq ans) certaines formes d’ironie. Au cours de l’expérience, les enfants regardaient un spectacle de marionnette puis on leur posait quelques questions sur ce qu’ils avaient vu. L’ironie surgissait par exemple quand un des personnages cassait une assiette et qu’une autre lançait le commentaire suivant: « ta maman va être très contente ». Certains enfants ont ri, comprenant que la phrase n’était pas à prendre au premier degré et qu’il y avait peu de chances que la mère en question se réjouisse.

D'autres recherches soutiennent que faire des plaisanteries est un acte social et culturel et s’apprend donc au fil des interactions.
D’autres recherches soutiennent que la compréhension de l’ironie se développe plus par l’expérience de l’humour elle-même que par la capacité à prendre progressivement du recul ou à comprendre qu’on peut faire semblant. Faire des plaisanteries est un acte social et culturel et s’apprend donc au fil des interactions.

Quand les enfants ont acquis un minimum d’empathie et d’imagination, ils peuvent passer par l’humour pour explorer les émotions possibles et réelles. Ainsi, en prétendant jeter autour d’eux de la nourriture et en criant « je suis désordonné », un enfant peut amener ses parents à jouer un scénario dans lequel ils font semblant d’être en colère. La plaisanterie lui permet de s’y confronter sans crainte.

En ce qui concerne les enfants et l’humour, il faut donc être patient. Et tant mieux –nous, adultes, aurions bien du mal à regarder jusqu’au bout les films de Disney et Pixar sans ces blagues plus subtiles qui passent bien au-dessus de la tête des enfants. Pour un certain temps, nous nous contenterons de rire quand ils font semblant de nous voler notre nez.

https://www.slate.fr/story/172272/humour-enfants-developpement-cognitif-apprentissage

Voir aussi : https://www.slate.fr/story/219861/quel-age-enfants-commencent-apprecier-humour-blagues

Voir aussi :
- le respect
- la liberté ou la sécurité
- la dignité humaine