Place du jùdô dans le sport en tant que situation d'opposition à un adversaire

Place du Judo dans les arts martiaux

Le terme de « sport » a pour racine le mot de vieux français desport qui signifie « divertissement, plaisir physique ou de l'esprit ». En traversant la Manche, desport se mue en « sport » et évacue de son champ la notion générale de loisirs pour se concentrer sur les seules activités physiques.

Selon la force du lien avec ses partenaires, il existe trois différents types de sport :
- sports individuels : la performane est lié uniquement à soi (ex : athlétisme)
          - Avantage : pas de tension envers ses partenaires
          - Inconvénient : faible culture de la solidarité
- sports duels : la performance (seika) est lié à soi et à ses partenaire d'entraînement (ex : sport de combat)
          - Avantage 1 : pas de tension envers ses partenaires
          - Avantage 2 : culture de la solidarité
- sports collectifs : la performance (seika) est lié à ses partenaires de jeu et à ses partenaire d'entraînement (ex : football)
          - Avantage : culture de la solidarité
          - Inconvénient : tension envers ses partenaires en cas d'hétérogénéité

Le jùdô en tant que sport de combat est un sport duel.
Le jùdô n’est pas un sport collectif, c’est un esprit collectif.

Selon le déroulement de l'affrontement :
- affrontement à durées déterminées et à scores indéterminés. Exemples : le football, le rugby
- affrontement à durées indéterminées et à scores déterminés. Exemples : le tennis, la course
- affrontement à durées maximales et à scores maximaux. Exemples : le jùdô, la boxe

Distinction entre pratique sportive et pratiquant :
Si on dit que :
le rugby est un sport de brutes joué par des gentlemen
et que :
le football est un sport de gentlemen joué par des brutes
L' idéal est de :
trouver un sport de gentlemen joué par des gentlemen.

Sport de combat et art martial

La notion de "sport de combat" est distincte de celle d'art martial, même si certaines disciplines présentent les deux facettes.

Le sport excite pour préparer aux grands rendez-vous de la vie (apprentissage, chasses, guerres, etc.) en maintenant l'esprit de compétition et le savoir être (shin), le savoir faire (connaissance et compétence) (ghi) et les capacités physiques (taï).

Les sports de combats ne sont donc que la préparation en temps de paix des arts martiaux en temps de guerre.

Un art martial est, par définition, un « art de guerre ». Du fait de la dangerosité potentielle, il est impossible d'en organiser des compétitions sauf aménagements pour en faire un sport de combat.

Faire du jùdô c'est (entre autres) passer d'Arès à Athéna. De la bagarre (querelle violente, mêlée bruyante et désordonnée) au combat. Le salut est là pour marquer le fait qu'on entre dans un combat réglementé sans animosité (Athéna) et non pas dans une bagarre physique brutale chargée de rancune (Arès).

Arès qui est fourbe et malicieu est souvent identifié au dieu romain Mars alors que ce dernier est honnête, fougueux, jeune, droit, intelligent et stratège. Mars se rapproche plus d'Athéna que de Arès.

Ainsi les Arts Martiaux font bien référence à Mars des romains qui se rapproche plus de Athéna des grecs que de Arès.

L'éducation physique et le sport :

La distintion entre les deux concepts est que le sport a pour but d'améliorer la volonté, la technique et le physique au service du gain en compétition alors que l'éducation physique est l'éducation du corps par les l'activités sportives, c'est à dire que le sport n'est qu'un moyens parmi les autres moyens pédagogiques.

- "Le combat n'est qu'un moyen d'étude, l'essentiel est la compréhension de principe, afin que ce principe pénètre notre vie entière."

- "L'échec dans la compétition ne doit pas être une source de découragement ni de désespoir, mais un signe de besoin d'une pratique plus grande et d'efforts plus soutenus à l'entraînement..."

"Le sens du sport n'est pas dans le score ou le record mais dans l'habileté et les moyens déployés pour y parvenir."

Jigorô Kanô

En se sens, pour Jigorô Kanô, le jùdô n'est pas un sport mais une forme d'éducation physique et surtout un principe directeur logique et rationnel (ni religion ni magie) à but pragmatique, basé sur l'adaptabilité () du corps (tai) et de l'esprit (ghi) et de l'entraide et la prospérité mutuelle (jitai kyoei) afin d'obtenir le bon et habile usage de l'énergie (seiryoku zenyo) dans toutes les situations dans le but de tendre vers le bien-être et le développement humain (kojin no kansei). Parvenir à suivre cette ligne de conduite dans la vie de tous les jours est un cheminement intérieur (démarche personnelle) de toute une vie (do mu kyoku) nécessitant un dévouement (shin) constant envers soi et les autres.

Les sports de combat :

Un sport de combat appartient à une famille d'activités sportives proposant le plus souvent comme forme compétitive un affrontement entre deux combattants (appelé duel).

Un sport de combat possède des règles visant notamment à garantir l'intégrité physique. Ils font très souvent l'objet de compétitions (d’opposition), et ont alors un arbitre pour faire appliquer les règles. Le sport de combat s'éloigne donc d'un côté du combat réel, mais d'un autre côté, permet de se confronter à un adversaire ayant des réactions imprévisibles et dans un bon esprit sportif (fair-play et respect). Il est évident aussi qu'un compétiteur même moyen face à un agresseur même très violent mais sans entraînement aura des avantages indéniables et son sport deviendra donc analogue à un art martial.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sport_de_combat

Les arts martiaux :

Un art martial (l'adjectif martial est dérivé du dieu latin Mars, dieu de la guerre) est le plus souvent un enseignement d'une technique de combat et la connaissance et la maîtrise de soi nécessaire pour pouvoir et savoir l'appliquer de manière efficace et au bon moment malgré le stress (la tension) que représente les lieux de combat. Les arts martiaux les plus populaires en Europe et en Amérique sont japonais ou chinois, mais des écoles similaires existent dans de nombreuses régions et cultures. L'histoire des arts martiaux remonte aux premiers âges de l'humanité et se traduit par un complexe système de diffusion parmi les cultures du monde.

L’utilisation du terme "art martial" concernait initialement les disciplines martiales japonaises ; celles-ci utilisent, dans leurs pratiques, une part de technique et une part très développée de philosophie proche de la religion préparant à la mort. Cette appellation considérée flatteuse s'est ensuite vue appliquée à toutes disciplines martiales de tous pays, même si celles-ci ne possèdent pas de dimension spirituelle. Bien que l'utilisation art martial se soit généralisée, il faut plutôt comprendre "sport martial" ou "discipline martiale" dans une pratique sportive ou d'étude de combat.

Définition
De manière littérale, « art martial » signifie "à utilité militaire", toute discipline utilisée pour le combat, pour attaquer ou se défendre. Cependant le terme art martial est souvent utilisé par les non pratiquants pour désigner une origine asiatique, l'escrime française est rarement citée comme art martial (à tort).

Présentation
Arts martiaux anciens
Actuellement et dans la société mondiale moyenne, il est possible d'apprendre et de pratiquer les arts martiaux comme un sport, une hygiène d'entretien de la forme physique et mental sans objectif premier de vaincre, de blesser ou de faire mal. Il faut cependant admettre que les arts martiaux ont pour vocation première d'apprendre des techniques permettant d'immobiliser, de tuer et de blesser. À notre époque moderne cette éventualité est extraordinaire et l'utilisation de ces techniques ne peut survenir qu'en des occasions rares et extrêmes. C'est ce qui distingue les arts martiaux des sports de combat dont les techniques dangereuses ont été expurgées. Cependant, il ne s'agit pas non plus d'une sorte de gymnastique ou de danse car l'étude des arts martiaux laisse une grande place à la recherche de l'efficacité martiale (placement vis-à-vis de l'adversaire, évaluation de la distance, précision et puissance des coups, économie des forces).

Malgré la distinction courante entre les arts martiaux, fondés sur une recherche de la perfection, et les sports de combat, plus orientés sur la compétition et ayant des contacts directs, ces deux activités humaines ont des liens étroits et découlent historiquement des mêmes préoccupations de défense et de canalisation de la violence. Même dans les compétitions les plus violentes des sports de combat, le respect de l'adversaire, des règles et de l'arbitre ne peut être oublié. Et si les sports de contact sont proches du combat « réel », avec des notions de surprise, de stratégie, de feinte et une sanction réelle à l'erreur (la douleur, voire la blessure), ils s'en éloignent dans le sens où les deux adversaires doivent employer la même technique et faire preuve d'honnêteté, notions souvent absentes du simple combat de rue.

Les arts martiaux sont cependant axés sur une étude de mouvements de type formes (appelés kata(s) dans les arts japonais, akas dans les arts martiaux birmans, tao lus dans les arts chinois, encore trao ou bien quyen (prononcé kuènne) dans les arts vietnamiens) et ont des implications directes dans le combat libre, car les attaques et parades sont liées avec finesse pour produire la plus grande autorité de contrôle avec le minimum d'effort. L'absence d'intention réelle de nuire permet de travailler des situations plus dangereuses telles que l'affrontement à mains nues contre un couteau ou un sabre. La pratique d'un art martial ne se limite pas à de très nombreux enchaînements, même s'ils sont un pôle important de la transmission. La pratique de ces arts improprement traduits par « martiaux » peut aboutir avec bonheur à d'autres attitudes, comme les rites, les sports, les traditions.

La capoeira, à cheval entre danse de combat et art martial, est un bon exemple de la variété des disciplines qu'englobent les arts martiaux.

Bien qu'il existe une différence fondamentale entre art martial et sport de combat, les deux domaines sportifs et martiaux seront équitablement représentés.

Origines
Les origines des arts martiaux sont, en général et par erreur associé au Bouddhisme. En fait, en Chine les arts martiaux semblent avoir été utilisé longtemps avant l'avènement du temple de Shaolin aujourd'hui considéré comme lieu originel des arts martiaux. Les débuts sont rattachés à la mythologie chinoise et au Souverain Jaune qui aurait inventé des techniques martiales pour vaincre les tribus alliées de Chi You, un être maléfique, ennemi de Huangdi, l'un des souverain mythologique de la Chine. Les arts martiaux sont aussi cités dans le Sunzi Bingfa du stratège de l'état de Wu, Sun Zi, comme méthode d'entraînement des unités militaires de Chine ancienne. Il aurait eut de grand succès grâce à cet entraînement. Ce qui nous amène vers la période des Printemps et Automnes et des Royaumes combattants, ce qui est bien sûr avant la création du temple de Shaolin. En outre, les statues de l'armée de Qin arboraient quant à elles des postures martiales toujours utilisées aujourd'hui. Donc, preuves à l'appui, les arts martiaux sont d'origine chinoise. Le cinéma a popularisé l'idée que les moines bouddhistes de Shaolin, de vrais experts, aient été les créateurs des arts martiaux. Ils ont été de brillants pratiquants, mais pas les créateurs, étant donné les découvertes récentes.

Histoire des arts martiaux du Sud, Sud-est et Est asiatique

Technique de défense ancestrale des moines birmans (pongyi-thaing) Les formes d'arts martiaux les plus anciennes de ces régions, encore connues aujourd'hui, selon les écrits, trouvent leur origine en Inde avec notamment le kalaripayat, et seraient très liées aux arts des traditions hindouiste et bouddhiste.

En effet, d'après la tradition, dans les années 510 de notre ère, un prince appelé Bodhidharma ou Da Mo, fils du râja Sugandha, né à Kanchipuram, capitale de la dynastie des Pallava dans le sud de l'Inde, avait fondé près de Kottayam, au Kerala, la première école de kalaripayat, puis était parti ensuite pour la Chine, où il fonda une école de kung-fu au monastère de Shaolin. À la fin de sa vie, il se fixa définitivement sur le mont Tung Son où il créa l’institut d’enseignement des vertus et techniques du Võ-Lâm. Bodhidharma est considéré comme le créateur de l'école bouddhiste Ch'an de Chine et du bouddhisme Zen du Japon où il est connu sous le nom de Bodai Daruma.

De nombreuses formes se sont ensuite développées en Chine du Sud, notamment au Tibet, ou encore dans le Hubei, avec des arts martiaux plus internes liés à la philosophie taoïste, comme le Taiji quan.

Parallèlement d'autres arts de combat se sont développés dans le Sud-est asiatique, et notamment grâce aux mouvements de populations et aux moines, en Birmanie dès le VIe siècle av. J.-C. (Thaing ou Bando, Banshay, Lethwei, Naban), en Thaïlande (Krabi krabong, Muay thaï), au Laos, etc.

Plus tard, ils se sont répandus en Corée et au Japon, où sont apparues des formes plus modernes au XIXe siècle comme le Tae Kwon Do, le Karate ou le Jùdô.

Ce que le jùdô sous sa forme sportive demande :
Il s'agit de gérer une activité :
- d'affrontement codifiée et arbitrée, en vue de la victoire (ou du gain du conflit dans un travail à thème).
- à contradiction interne, car chaque action, déplacement, fixation engendrée par une attaque ou une action de défense peut être renversée et retournée contre soi.
- d'alternances stratégiques: La continuité et / ou la rupture dans l'affrontement direct permet de calculer le rapport risque / sécurité dans une suite d'actions qui intègre l'attaque de l'adversaire et sa propre défense.
- d'interactions permanentes car il y a alternance rapide et éphèmère du rôle d'attaquant à celui de défenseur. Ces rôles peuvent être provoqués ou anticipés grâce à la tactique.

Au plan socio-culturel :
- Gérer un affrontement direct codifié contre un seul adversaire.

Au plan psycho affectif :
- Prendre des risques pour gagner les combats, et maîtriser ceux qui sont créés par l'adversaire.
- Accepter le contact intime avec l'adversaire.
- Passer d'un comportement violent ou introverti, refusant le contact, à une attitude maîtrisée.

Au plan bio-informationnel :
- Gagner en certitude dans ses actions et faire douter l'adversaire.
- Passer d'un système d'information essentiellement visuel à un système tactilo-kinésthésique.

Au plan bio-mécanique :
- Supporter diverses formes de souffrances physiques (d'efforts, de compression, d'étouffement, de torsion, d'asphyxie, etc...) et les faire subir en assurant la sécurité de son adversaire.
- Supporter le contact parfois violent avec le sol.

Au plan bio-énergétique :
- Savoir gérer une violente sollicitation cardio-pulmonaire dans une temps relativement court.

Si votre démarche est compétitive il existe trois cas de figure :
- soit votre seul but est de démontrer l'efficacité de votre technique sans vous préoccupé de l'adversaire et vous êtes dans l'esprit du Jùjutsu (démonstration)
- soit vous vous servez de la compétition en respectant l'esprit des règles pour vous évaluer afin d'en tirer des leçons pour progresser et vous êtes dans l'esprit du jùdô
- soit votre seul but est de vaincre en respectant les règles et vous êtes dans l'esprit du sport

La place du jùdô :
Le jùdô est habituellement pratiqué en tant qu'art martial ou sport de combat. La pratique du randori et des katas n'est qu'en fait qu'un moyen d'étude théorique et de mise en pratique du jùdô. Fondé par Jigorô Kanô en 1882 à partir d'un art martial appelé jùjutsu, le jùdô est un cheminement (dô) intérieur (démarche personnelle) consistant à tendre vers un principe directeur logique et rationnel (ni religion ni magie) à but pragmatique, basé sur l'adaptabilité () du corps (tai) et de l'esprit (ghi) et de l'entraide et la prospérité mutuelle (jitai kyoei) afin d'obtenir le bon et habile usage de l'énergie (seiryoku zenyo) dans toutes les situations dans le but de tendre vers le bien-être et le développement humain (kojin no kansei). Parvenir à suivre cette ligne de conduite dans la vie de tous les jours nécessitant un dévouement (shin) constant envers soi et les autres. Par extension, c'est également une méthode d'éducation intellectuelle (ghi) et morale (shin). Actuellement souvent vulgarisé en sport de combat pour s'adapter au plus grand nombre afin de toucher un maximum de personnes, c'est également une méthode d'éducation physique permettant l'entretien harmonieux de tout le corps.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_martial

Avant 2012 :

Cl.
Discipline
Nombre de licenciés
Répartition hommes/femmes
Répartition adultes/jeunes
Nombre de clubs
Coût pour un équipement de base (hors licence)
1
Football
2 146 752
97,7% - 2,3%
39% - 61%
19 103
90 €
2
Tennis
1 054 513
67,8% - 32,2%
50,5% - 49,5%
8 572
160 €
3
Jùdô
539 733
75,2% - 24,8%
25% - 75%
5 547
80 €
4
Équitation
515 000
22% - 78%
31% - 69%
6 375
120 €
5
Basketball
447 942
60% - 40%
27% - 73%
4 609
90 €
6
Pétanque
376 000
83% - 17%
83% - 17%
6 625
80 €
7
Golf
368 741
71% - 29%
90% - 10%
1 200
700 €
8
Handball
337 971
63% - 37%
25% - 75%
2 415
90 €
9
Canoë-kayak
254 618
75% - 25%
60%- 40%
700
100 €
10
Voile
254 221
75% - 25%
35% - 65%
1 100
80€
11
Natation
246 315
44% - 56%
36% - 64%
1 250
80€
12
Gymnastique
245 301
22% - 78%
28% - 72%
1 619
60€

13

Rugby
235 675
97% - 3%
28% - 72%
1 700
90€
14
Karaté
202 566
71% - 29%
39% - 61%
3 700
80€
15
Tennis de table
178 821
83% - 17%
52% - 48%
4 500
70€

LES 20 SPORTS QUI COMPTENT LE PLUS DE LICENCIÉS EN 2012

Classement réalisé à partir des chiffres fournis par le Ministère des sports pour l'année 2012.

N°20 : le tir
La Fédération française de tir a enregistré 154 289 licenciés en 2012, ce qui lui permet de se maintenir dans les 20 sports français les plus licenciés. À noter qu'elle a enregistré une hausse de 13,20 % par rapport à l'année 2011.

N°19 : le badminton
En 2012, la Fédération française de badminton a enregistré 163 956 licenciés. Cela représente une hausse de plus de 4 % du nombre de pratiquants encadrés entre 2011 et 2012. Il faut rappeler que ce nombre avait déjà pratiquement doublé entre 2000 et 2011.


N°18 : le tennis de table
Le tennis de table est loin d'être uniquement un sport que l'on pratique dans son jardin ou son garage quand on est adolescent ! La Fédération française a recensé 190 539 licenciés sur la saison 2012, soit environ 2 000 de plus qu'en 2011. Depuis 2000, les effectifs de la Fédération ont peu évolué, preuve du caractère toujours attractif de ce sport.

N°17 : la randonnée
La randonnée est la troisième discipline la plus "féminine", derrière la gymnastique et l'équitation. Sur les 223 147 membres de la Fédération française de la randonnée pédestre, 61,7 % sont en effet des femmes. Entre 2011 et 2012, le nombre de licences a augmenté de 2,90 %.

N°16 : le karaté
Le karaté affiche une légère progression de son nombre de licenciés entre 2011 et 2012 (+1,30 %). On compte ainsi 226 222 pratiquants encadrés en 2012 contre à peine 223 344 en 2009. Dans cette fédération, on note que 31,2 % des licenciées sont des femmes. Très populaire, ce sport ne fait pourtant pas partie du programme des Jeux Olympiques d'été, au contraire du judo ou du taekwondo.

N°15 : l'athlétisme
La Fédération française d'athlétisme bénéficie d'une forte hausse de son nombre de licenciés depuis plusieurs années. En 2012, la tendance se confirme puisque la hausse du nombre de licenciés est de 7,7 % pour atteindre 241 835 licenciés.

N°14 : la gymnastique
La Fédération française de gymnastique comptait dans ses rangs 286 2798 licenciés en 2012. C'est le deuxième sport le plus féminin, avec 78,8 % de pratiquantes. Entre 2011 et 2012, le nombre de licenciés a augmenté de 6,30 %, une progression spectaculaire.

N°13 : la natation
Entre 2000 et 2009, le nombre de membres de la Fédération française de natation avait grimpé de 43 %. Probablement l'effet des belles performances (seika) des Laure Manaudou et autres Alain Bernard. Les exploits des nageurs français aux JO de Londres permettent de maintenir cette dynamique. En 2012, le nombre de licenciés était en effet de 289 558, soit une hausse de 1,80 % par rapport à l'année précédente.

N°12 : la voile
En 2012, la Fédération française de voile a comptabilisé 292 162 licenciés. Une partie de ces personnes a utilisé une "licence temporaire" de 1 à 4 jours (pour des journées d'initiation ou de stage). La voile attire 68 % d'hommes pour 33 % de femmes. Malgré sa présence aux Jeux Olympiques d'été, la voile n'attire pas forcément beaucoup plus d'adhérents après une telle exposition médiatique. Les chiffres s'affichent baisse par rapport à 2011 : -1,20 %.

N°11 : la pétanque
On l'oublie trop souvent mais la pétanque figure depuis des années dans les dix premiers sports français en terme de licenciés. En 2012, la Fédération française de pétanque et de jeu provençal comptait 297 512 licenciés dans ses rangs (dont 16 % de femmes). Il faut cependant noter que ce sport a connu une baisse de 3 % entre 2012 et 2011.

N°10 : les sports sous-marins
En 2012, les clubs de la Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM) ont enregistré 305 280 licences et "autres titres de participation". Le chiffre est en légère hausse par rapport à 2011 : +2,40 %. Il faut savoir qu'il suffit de faire un baptême de plongée pour qu'un "titre de participation" soit désormais comptabilisé. Ceci explique en partie ces chiffres. La plupart des licenciés pratique la plongée. Mais d'autres disciplines sont aussi proposées dans ces structures : le hockey subaquatique, l'apnée, la pêche sous-marine, le tir sur cible subaquatique, l'orientation et l'archéologie subaquatique...

N°9 : le canoë-kayak
En 2012, la Fédération française de canoë-kayak a enregistré 376 122 licences, soit une hausse spectaculaire de 8,50 % par rapport à 2011. Il faut cependant noter que ce chiffre rassemble les licences à proprement dit et les "autres titres de participation". Ceux-ci permettent aux personnes qui ne sont pas adhérents à la fédération d'avoir accès temporairement à certaines activités fédérales (le temps d'une initiation d'une journée ou d'un stage d'une semaine par exemple).

N°8 : le golf
La Fédération française de golf s'est lancé un défi il y a quelques années : démocratiser le golf et changer l'image "snob" de ce sport. Et elle est en passe de réussir son pari. Entre 2000 et 2009, le nombre de licenciés a crû de 45 %. Après une petite baisse au début des années 2010, le tendance repart à la hausse entre 2011 et 2012 (+1,10 %). Au total, 422 761 personnes (dont 28,1 % de femmes) ont foulé les greens en 2012. Autre point positif : le golf se rajeunit.

N°7 : le rugby
Le rugby a clairement bénéficié d'un effet "Coupe du monde". Après le Mondial en France en 2007, les 1 600 clubs ont enregistré un afflux de nouveaux arrivants. Au final : + 14 % de licenciés. Ils étaient ainsi 285 376 licenciés à s'adonner aux joies du plaquage et de la mêlée. L'effet s'est prolongé en 2009 puis au début des années 2010. En 2012, le nombre de licenciés enregistrés était de 457 018 (+5,60 % par rapport à 2011). Il faut noter que le rugby est, avec le football, le sport le plus "masculin" : les filles ne représentaient que 4,9 % des effectifs en 2012.

N°6 : le handball
Les effectifs de la Fédération française de handball ont augmenté de 6,60 % entre 2011 et 2012, passant de 441 357 à 470 590 licenciés. Le handball a clairement profité des nombreux titres décrochés par les "Experts" (champion olympique, champion du monde, champion d'Europe). Un peu plus de 36 % des membres de la fédération sont des femmes.

N°5 : le basket
Le basket est une discipline à "dominante jeune", c'est-à-dire fortement pratiquée par les moins de 19 ans (plus de 60 % des licenciés). C'est aussi le sport collectif qui attire le plus de femmes : 38,3 % des effectifs. Le nombre de licenciés a augmenté de 3,10 % entre 2011 et 2012, en passant de 461 097 à 475 465 adeptes. Nul doute que le titre de champion d'Europe conquis en septembre 2013 par Tony Parker et ses coéquipiers aura un nouvel impact positif sur les inscriptions.

N°4 : le judo
La Fédération de judo-jujitsu et disciplines associées a connu une très légère hausse du nombre de ses licenciés entre 2000 et 2009 (+ 8 %). La tendance se confirme depuis quelques années et la barre des 600 000 licenciés a été franchie en 2012 avec 603 896 adeptes contre 592 332 en 2011 (+2 %). À noter qu'en France, plus de 26 % des judokas sont des judokates...

N°3 : l'équitation
Ils sont 706 449 amoureux du cheval à avoir souscrit une licence en 2012, soit 0,10 % de plus qu'en 2011. Par ailleurs, 82,5 % des cavaliers sont des femmes. L'équitation est ainsi le sport le plus "féminin", devant la gymnastique et la randonnée.

N°2 : le tennis
La Fédération française de tennis dépasse le million d'adhérents : ils étaient 1 111 316 licenciés à taper dans la petite balle jaune en 2012. Un chiffre en hausse de 0,80 % par rapport à 2011, après plusieurs années de baisse. Par ailleurs, 30 % des licenciés de ce sport étaient des femmes.

N°1 : le football
Sans surprise, le football arrive en tête des sports qui comptent le plus de licenciés. Et largement ! En 2012, la Fédération française de football a délivré 1 973 260 licences. Toutefois, le nombre de licenciés est en nette baisse depuis plusieurs années (-0,80 % entre 2011 et 2012). Autre record détenu par le football : celui du sport le plus masculin du classement. On recense seulement 4,5 % de filles parmi les licenciés. Mais les bons résultats des Bleues peuvent être un tremplin pour le foot féminin.

Et le sport sans licence ?

Les chiffres que nous venons de donner concernent la pratique sportive licenciée, c'est-à-dire celle qui est encadrée, au sein de clubs. Si l'on évoque la pratique du sport en dehors de toute structure, les chiffres sont très différents. Selon la dernière enquête du Ministère des Sports sur le sujet, datant de 2010, "près de deux personnes sur trois âgées de 15 ans et plus déclarent avoir pratiqué, au cours des douze derniers mois, une ou plusieurs activités physiques ou sportives (APS), au moins une fois par semaine. Cette proportion est encore de 43 % pour celles qui pratiquent de manière intensive, c'est-à-dire plus d'une fois par semaine". En tête des activités les plus pratiquées figure le quatuor :
- la marche
- la natation
- le vélocypède
- le jogging-footing

Source : Stat Info (Mission statistique des secteurs sport, jeunesse, éducation populaire et vie associative, du ministère des Sports)