L'histoire
du jùdô
en France |
"Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné
à la revivre."
Karl Marx
"Plus loin on regarde vers le passé, plus loin
on voit vers l'avenir"
Winston
Churchill
À voir aussi :
https://www.youtube.com/watch?v=ZO1TJdGh5ug&app=desktop
Président de la F.F.J.D.A. |
Directeur technique National |
Événements français |
Événement internationaux |
Résultats |
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- 1904 : Guy de Montgrilhard, dit Ré Nié, ouvre une salle
de lutte et de Jùjutsu. - 1933 : Conférence de Jigorô Kanô - 1936 : Fondation du JùJutsu Club de France par Moshe Feldenkrais - 1935 : Arrivée de Mikinosuke Kawaishi - 1939 : première ceinture noire français, Maurice Cottereau. - 1941 : Le Jùdô est une section de la Fédération Française de Lutte présidée par Paul BONET-MAURY - 1943 : premier Championnat de France masculin - 1944 : Mikinosuke Kawaishi regagne le Japon |
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- 1943 : Jean de HERDT (6e dan) vainqueur du premier Championnat de France |
2de
Guerre Mondiale (1939-1945) |
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- 1946 : Président Paul BONET-MAURY. (1946-1956) | Pas de Directeur Technique National |
- 1946 : Création de la Fédération
Française de Jùdô
et de Jùjutsu - 1947 : Création du Collège national des ceintures noires - 1948 : Retour de Mikinosuke Kawaishi - 1950 : Arrivée de Shozo Awazu qui assiste Mikinosuke Kawaishi - 1950 : La Fédération Française de Jùdô et Jùjutsu devient membre du Comité National des Sports. - 1950 : Adhésion de la France à l'Union Européenne de Jùdô - 1950 : Beaujon et Duchêne rentrent d'un séjour de prés de deux ans au Japon. - 1950 : J.L. Jazarin, Président du Collège des Ceintures Noires démissionne de la vice-présidence de la Fédération Française de Jùdô et Jùjutsu - 1955 : Création du diplôme d'État de professeur de jùdô. |
- 1948 : Création de la Fédération Européenne
de Jùdô - 1951 : Création de la Fédération Internationale de Jùdô - 1951 : premiers championnats d'Europe masculin - 1956 : premiers championnats du monde masculin |
- 1951 : Au premier Championnat d'Europe, tous les titres, individuels
et par équipes sont remportés par la France - 1956 : Henri COURTINE est demi-finaliste des premiers championnats du monde |
- 1956 : Paul DE ROCCA-SERRA est élu président de la F.F.J.D.A.. (1956) | - 1956 Création de la Fédération
Française de Jùdô/Jùjutsu
et Disciplines Associées |
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- 1956 : Jean PIMENTEL est élu président de la F.F.J.D.A. (1956-1961) | - 1956
Classement Kawaishi - 1957 : Scission entre la Fédération Française de Jùdô-Jùjutsu et Disciplines Associées et le Collège des Ceintures Noires |
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- 1958 : Bernard PARISET est demi-finaliste des deuxième championnat du monde | |
- 1961 : Claude COLLARD est élu président de la F.F.J.D.A.. (1961-1966) | Robert BOULAT est nommé Directeur Technique National. (1961-1966), 0 titre | - 1961 : 3e championnat du monde à Paris. |
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- 1961 : Victoire d’Anton GEESINK (Hollande), premier Européen à vaincre les Japonais |
- 1966 : Georges PFEIFER est élu président de la F.F.J.D.A.. (1966-1972) | Henri
COURTINE (10e dan) est nommé Directeur Technique National. (1966-1976), 1 titre/10 ans = 0,1/an |
- 1967 : Publication de la première "progression
française" - 1971 : Création du Comité national des grades. |
- 1972 : premiers jeux olympiques masculin | - 1972 : Jean-Jacques MOUNIER, Jean-Paul COCHE, Jean-Claude BRONDANI sont 3e aux Jeux Olympiques |
- 1973 : René AUDRAN est élu président de la F.F.J.D.A.. (1973-1976 et 1977-1980) | - |
- 1975 : premiers championnat d'Europe féminin | - 1975 : Jean-Luc ROUGÉ devient le premier champion du monde | |
Pierre
GUICHARD (8e dan) est nommé Directeur Technique National. (1976-1986), 10 titres/10 ans = 1/an |
1974 : premiers championnats de France féminin | - 1980 : premiers championnats du monde féminins | - 1979 : Thierry REY
est Champion du Monde - 1980 : Jocelyne TRIADOU devient la première championne du monde - 1980 : Thierry REY et Angelo PARISI sont champions olympiques |
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- 1981 : Georges PFEIFER (7e dan) est élu président de la F.F.J.D.A.. (1981-1984 et 1985-1986) | 1981 : Création des 16 attaques 1985 : Création du code moral du jùdôka français par Bernard MIDAN (1917-1994). |
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- 1981 : Bernard
TCHOULLOUYAN est champion du monde - 1982 : Béatrice RODRIGUEZ, Martine ROTTIER, Brigitte DEYDIER, Natalina LUPINO sont championnes du monde - 1984 : Brigitte DEYDIER est Championne du Monde |
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- 1986 : Daniel BERTHELOT est élu président de la F.F.J.D.A.. (1986-1988 et 1989-1992) | Jean-Luc
ROUGÉ
(9e dan) est nommé Directeur Technique National. (1986-1996), 16 titres/10 ans = 1,6/an |
- 1989 Nouvelle Progression Française de Jùdô et création des ceintures bicolores |
- 1992 premiers jeux olympiques féminins |
- 1986 : Brigitte
DEYDIER et Dominique
BRUN est championnes du monde - 1987 : Catherine ARNAUD et Fabien CANU sont champions du monde - 1988 : Marc ALEXANDRE est champion olympique - 1991 : Stéphane TRAINEAU et Cécile NOWAK sont champions du monde - 1992 : Cécile NOWAK et Catherine FLEURY sont championnes olympiques |
- 1992 : Michel VIAL est élu président de la F.F.J.D.A..(1992-2005) | 1995 : Disparition de la ceinture verte
et bleue 1996 : Création des 20 attaques |
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- 1993 : David DOUILLET
est champion du monde - 1995 : Marie-Claire RESTOUX et David DOUILLET sont champions du monde - 1995 : David DOUILLET est champions du monde en TC - 1996 : Marie-Claire RESTOUX, David DOUILLET et Djamel BOURAS sont champions olympiques |
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- Fabien
CANU (8e dan) est nommé Directeur Technique National (1997-2005), 11 titres/8 ans = 1,38/an |
- 1997 : David DOUILLET,
Marie-Claire RESTOUX,
Séverine
VANDENHENDE et Christine
CICOT sont champions du monde - 1999 : Larbi BENBOUDAOUD est Champion du Monde - 2000 : Séverine VANDENHENDE est championne olympique - 2000 : David DOUILLET décroche son 2e titre Olympique et devient le Jùdôka le plus titré de tous les temps - 2001 : Céline LEBRUN est championne du monde en TC - 2001 : Frédéric DEMONTFAUCON est champion du monde - 2004 : Cyril JONARD et Karima MEDJEDED sont champions paralympique |
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- Depuis 2005 : Jean-Luc ROUGÉ (9e dan) est élu président de la F.F.J.D.A. | - Brigitte
DEYDIER (8e dan) est nommée Directrice Technique National (2005-2009), |
- 2005 : Jean-Luc
ROUGÉ (9e dan) est élu vice-président
de l'UEJ |
- 2005 : Lucie
DÉCOSSE est championne du monde - 2007 : Teddy RINER et Gévrise ÉMANE sont champions du monde. - 2008 : Teddy RINER est champion du Monde en TC |
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Jean-Claude
SENAUD (7e dan)
est nommé Directeur Technique National (depuis 2009), 23 titres/9 ans = 2,56 /an |
- 2009 : Teddy RINER
et Morgane
RIBOUT sont champions du Monde - 2010 : Teddy RINER et Lucie DÉCOSSE sont Champions du Monde - 2011 : Teddy RINER, Lucie DÉCOSSE et Gévrise ÉMANE et Audrey TCHEUMÉO sont champions du Monde - 2012 : Teddy RINERet Lucie DÉCOSSE sont Champions Olympique - 2013 : Teddy RINER et Loïc PIÉTRI sont Champions du Monde - 2014 : Teddy RINER et Clarisse AGBEGNENOU sont Champions du Monde - 2015 : Teddy RINER et Gévrise ÉMANE sont Champions du Monde - 2016 : Teddy RINER et Émilie ANDÉOL sont Champions Olympique Sandrine MARTINET est Champion Paralympique - 2017 : Teddy RINER et Clarisse AGBEGNENOU sont Champions du Monde Teddy RINER est Champion du Monde TC - 2018 : Clarisse AGBEGNENOU est Championne du Monde |
HISTORIQUE JUDO FSGT À PARIS
UN PEU D'HISTOIRE
L'existence du judo FSGT à Paris remonte aux années 60. Une grande effervescence régnait à cette époque car la FFJDA n'avait pas encore l'aura qu'elle a aujourd'hui. Les judokas se partageaient entre le Collège très traditionaliste des ceintures noires envers le Japon sous l'autorité du Maître MICHIGAMI ; entre la FSGT du Maître Roland BURGER et l’un de ses disciples, Robert MARCHAL, le véritable fondateur du judo parisien qui nous a quitté cette année ; enfin la future fédération officielle sous la tutelle du Maître KAWAISHI. Chaque organisme faisait passer ses ceintures noires. Il fallait donc fédérer, trouver des accords et signer un protocole. La représentativité de la FSGT fut assurée par Georges GRESS, lui aussi disparu.
NAISSANCE DU JUDO À PARIS
Jean-Claude COLLIN, l’actuel responsable du judo, est arrivé dans les années 65 au Comité de Paris. C'est à cette époque qu’il rencontra Robert MARCHAL, Jean BARANGER, Jean HOCDE, Maurice PALLARES et bien d'autres responsables de clubs. Jean-Claude se souvient de ces réunions où les représentants des clubs discutaient de façon très animée autour de la table tels la SACAMP, le CPS 10e, le CSM Finances, l’ESC XV, l’Interactivité ou encore le CSF.
Au début, le Judo parisien FSGT organisait des compétitions pour les enfants. Le comité de Paris fut d’ailleurs le premier à proposer cette activité. Les responsables avaient à leur disposition la salle de la BIDASSOA (PARIS 20e) et une autre au stade Pierre de COUBERTIN (PARIS 16e). Les observateurs de notre fédération comprirent rapidement le potentiel important des enfants dans l'apport des licences.
Préalablement, des championnats parisiens étaient organisés afin d’envoyer des sélectionnés aux championnats régionaux et fédéraux, des compétitions très fréquentées à l'époque et d'un haut niveau. Peu de temps après, il fut décidé de mettre en place des animations pour des enfants de 5 à 7 ans formés dans nos écoles. Cette idée déplut au niveau fédéral et J-C COLLIN reçut une lettre du regretté Georges GRESS qui l'incendiait pour cette initiative. Il le traitait de fou !… L'avenir montrera que Jean-Claude avait raison.
Tous nos champions et la fédération officielle ont grandement contribué au développement de ce sport notamment chez les jeunes.
Toutefois à la FSGT, l’activité du judo parisien a beaucoup baissé ces dernières années. Notre développement n’a qu’un défaut, celui d’avoir été copié. Nous ne sommes plus les seuls à proposer des animations pour enfants d’autant que nous manquons aujourd’hui d’installations sportives et de moyens techniques.
Regrettable certes, mais tant mieux pour le Judo qui est et doit rester un sport d'ouverture d'esprit.
Source : http://fsgt75.org/index.php?page=affichepub&show_edito=310
Évolution des catégories de poids :
Chez les masculins
- avant 1957 (ou 1952 selon les sources) : pas de catégories
de poids
- 1957 (ou 1952 selon les sources) : l 'U.E.J. décide 3 catégories
: -68 kg, -80 kg, +80 kg
- 1964 (Jeux olympiques de Tokyo) : 5 catégories : -63 kg, -70
kg, -80 kg, -93 kg et +93 kg
- 1978 (ou 1977 selon les sources) : 7 catégories : -60 kg,
-65 kg, -71 kg, -78 kg, -86 kg, -95 kg et +95 kg
- 1999 : 7 catégories : -60 kg, -66 kg, -73 kg, -81 kg, -90 kg, -100
kg et +100 kg
Chez les féminines
- 1972 (jeux olympique à Munich) 7 catégories : -48 kg, -52 kg,
-56 kg, -61 kg, -66 kg, -72 kg, +72 kg.
- 1999 : 7 catégories : -48 kg, -52 kg, -57 kg, -63 kg, -70 kg, -78 kg,
+78 kg.
Histoire de l'arbitrage
:
- Septembre 2009 :
Retour aux durées d’immobilisation précédentes :
- durée = 25 s —> Ippon
- durée > ou = 20 s —> Waza-ari
- durée > ou = 15 s —> Yuko
- Septembre 2008 :
- Disparition du koka
Le koka est supprimé. Par conséquent, le 1er shido donne yuko
à l’adversaire.
- Abandon du “golden score”
En cas d’égalité au terme du temps de combat, le vainqueur
sera désignée par décision des arbitres.
On ne recourt plus au combat décisif.
- Debout, toute saisie de pantalon est interdite même s’il y a eu
déséquilibre prélable.
- Au sol, les sorties de tapis n’existent plus.
Uke, pris en immobilisation (osaekomi), ne pourra plus interrompre le combat
en cherchant la sortie de tapis.
L’immobilisation demeure valable, même à l’extérieur.
- Réduction des durées d’immobilisations :
- Septembre 2007 :
Il n’y a plus de “sorties de tapis” :
toute action commencée à l’intérieur peut se terminer
valablement à l’extérieur.
- Pénalités
Garde croisée pendant 5 s —> shido
Dés le début de l'existence du Kôdôkan, Jigorô Kanô insista sur la nécessité de pratiquer des compétitions en jùdô et mit au point personnellement des règles élémentaires pour ses élèves. La compétition était un élément à part entière du jùdô, mais ne devait jamais être un but en soi, il le rappela très souvent. C'est aussi parce qu'il voulait intégrer la compétition au jùdô qu'il délaissa un certain nombre de technique ou en modifia d'autres eu égard au dangers qu'elle représentaient appliquées en compétition. Jigorô Kanô souhaitait à la fois voir le jùdô se répandre dans le monde entier et s'opposait à la transformation de ce qu'il avait conçu comme un cheminement intérieur (démarche personnelle) consistant à tendre vers un principe directeur logique et rationnel (ni religion ni magie) à but pragmatique, basé sur l'adaptabilité (jù) du corps (tai) et de l'esprit (ghi) et de l'entraide et la prospérité mutuelle (jitai kyoei) afin d'obtenir le bon usage de l'énergie (seiryoku zenyo) dans toutes les situations dans le but de tendre vers le bien-être et le développement humain (kojin no kansei), en sport à l'occidentale (kyogi-jùdô). Parvenir à suivre cette ligne de conduite dans la vie de tous les jours nécessitant un dévouement (shin) constant envers soi et les autres. Cette contradiction a été à l'origine de nombreux conflits, non éteints complètement aujourd'hui encore. En particulier, l'importance attachée aux grades, au respect des maîtres et des traditions (cérémonial, kata, etc.), à l'étude inlassable de la technique (okuden-jùdô) et à la recherche des qualités morales (courage, loyauté, concentration d'esprit, etc.) (kage-jùdô), est souvent ressentie comme opposée à la valeur accordée aux titres sportifs, à la recherche de la condition physique et de l'agressivité (kyogi-jùdô)
Résumé du conflit :
Mikinosuke Kawaishi | Ichiro Abe |
hémisphère gauche | hémispère droit |
structure | fonction |
désyncrétique | syncrétique |
Bureaucratique | Lien du jùdô français,
lien vivant Perfectionnement des responsables de clubs |
Organisme administratif et sportif | Foyer de formation des professeurs |
Méthode Kawaishi | Jùdô Kôdôkan |
Modelés figés de " prises et érude statique | Déplacements et "formes de corps" |
Quantitatif | Qualitatif |
Jùdô "fort" | Jùdô
explosif |
Fédération Française de Jùdô et Jùjutsu | Collège des Ceintures
Noires de France présidé par J.L.
Jazarin Union Fédérale Française des Amateurs de Technique Kôdôkan |
Fédération Française
de Jùdô
et Disciplines Associées |
|
Fédération Française de Jùdô et Disciplines Associées | Collège des Ceintures Noires de France présidé
par J.L.
Jazarin |
Organisation des passages de grades Commission Fédérale des grades |
Collation des grades, authentifiée par le
patronage de hauts gradés japonais, Haku
Michigami |
Arrêté Herzog sur "le grade de Jùdô" | |
Comité national des grades |
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Les "sportifs", donnant tous les pouvoirs,
aux dirigeants élus et s'intéressant surtout à
la diffusion de la spécialité, à l'organisation
et au résultat des compétitions |
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Les tenants des catégories de
poids, le souci d'aller au bout de l'aspect sportif du jùdô,
de donner aux confrontations leur intérêt maximum en égalisant
les chances au départ et aussi, de s'inscrire dans la même
optique que les sports mondiaux et ainsi de se donner des chances d'accession
aux Jeux Olympiques; et encore, de se donner la possibilité,
en multipliant les titres de champion, d'étoffer les spectacles
et de déclencher des vocations chez les petits gabarits. |
Les adversaires des catégories de poids,
eux s'accrochent à l'image ressassée du "petit qui
bat le grand", à la fois par engagement émotif et
l'attachement à la tradition et le respect des opinions de Jigorô Kanô. |
Voici quelques affiches anciennes attestant que le jùdô-jùjutsu
ne date pas d'hier en France :
- Supplément
illustré du petit comtois
- Les ciseaux
- Défendez-vous
mesdames
- Confiez-nous vos
enfants
Source : http://perso.wanadoo.fr/judo.handisport/html/histoire.html