L'histoire
du jùdô
en France |
"Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné
à la revivre."
Karl Marx
"Plus loin on regarde vers le passé, plus loin
on voit vers l'avenir"
Winston
Churchill
"Il n'y a de nouveau que ce qui est oublié"
Rose Bertin
Conférence des 70 ans du judo français
Histoire
du judo Français en lettre 1
Histoire
du judo Français en lettre 2
Histoire
du judo Français en lettre 3
Histoire
du judo Français en lettre 4
Une
histoire du Judo Français 1
Une histoire
du Judo Français 2
Une histoire
du Judo Français 3
Président de la F.F.J.D.A. |
Directeur technique National |
Événements français |
Événement internationaux |
Résultats |
- |
- |
- 1904 : Guy de Montgrilhard, dit Ré Nié, ouvre une salle
de lutte et de Jùjutsu. - 1933 : Conférence de Jigorô Kanô - 1936 : Fondation du JùJutsu Club de France par Moshe Feldenkrais - 1935 : Arrivée de Mikinosuke Kawaishi - 1939 : première ceinture noire français, Maurice Cottereau. - 1941 : Le Jùdô est une section de la Fédération Française de Lutte présidée par Paul BONET-MAURY - 1943 : premier Championnat de France masculin - 1944 : Mikinosuke Kawaishi regagne le Japon |
- |
- 1943 : Jean de HERDT (6e dan) vainqueur du premier Championnat de France |
2de
Guerre Mondiale (1939-1945) |
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- 1946 : Paul BONET-MAURY. (1946-1956) |
Pas de Directeur Technique National |
- 1946 : Création de la Fédération
Française de Jùdô
et de Jùjutsu - 1947 : Création du Collège national des ceintures noires - 1948 : Retour de Mikinosuke Kawaishi - 1950 : Arrivée de Shozo Awazu qui assiste Mikinosuke Kawaishi - 1950 : La Fédération Française de Jùdô et Jùjutsu devient membre du Comité National des Sports. - 1950 : Adhésion de la France à l'Union Européenne de Jùdô - 1950 : Beaujon et Duchêne rentrent d'un séjour de prés de deux ans au Japon. - 1950 : J.L. Jazarin, Président du Collège des Ceintures Noires démissionne de la vice-présidence de la Fédération Française de Jùdô et Jùjutsu - 1955 : Création du diplôme d'État de professeur de jùdô. |
- 1948 : Création de la Fédération Européenne
de Jùdô - 1951 : Création de la Fédération Internationale de Jùdô - 1951 : premiers championnats d'Europe masculin - 1956 : premiers championnats du monde masculin |
- 1951 : Au premier Championnat d'Europe, tous les titres, individuels
et par équipes sont remportés par la France - 1956 : Henri COURTINE est demi-finaliste des premiers championnats du monde |
- 1956 : Paul DE ROCCA-SERRA est élu président de la F.F.J.D.A.. (1956) |
- 1956 Création de la Fédération
Française de Jùdô/Jùjutsu
et Disciplines Associées |
- |
- |
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- 1956 : Jean PIMENTEL est élu président de la F.F.J.D.A. (1956-1961) |
- 1956
Classement Kawaishi - 1957 : Scission entre la Fédération Française de Jùdô-Jùjutsu et Disciplines Associées et le Collège des Ceintures Noires |
- |
- 1958 : Bernard PARISET est demi-finaliste des deuxième championnat du monde | |
- 1961 : Claude COLLARD est élu président de la F.F.J.D.A.. (1961-1966) |
Robert BOULAT est nommé Directeur Technique National. (1961-1966), 0 titre |
- 1961 : 3e championnat du monde à Paris. |
- |
- 1961 : Victoire d’Anton GEESINK (Hollande), premier Européen à vaincre les Japonais |
- 1966 : Georges PFEIFER est élu président de la F.F.J.D.A.. (1966-1972) |
Henri
COURTINE (10e dan) est nommé Directeur Technique National.
(1966-1976), |
- 1967 : Publication de la première "progression
française" - 1971 : Création du Comité national des grades. |
- 1972 : premiers jeux olympiques masculin | - 1972 : Jean-Jacques MOUNIER, Jean-Paul COCHE, Jean-Claude BRONDANI sont 3e aux Jeux Olympiques |
- 1973 : René AUDRAN (7e dan) est élu président de la F.F.J.D.A.. (1973-1976 et 1977-1980) |
- |
- 1975 : premiers championnat d'Europe féminin | - 1975 : Jean-Luc ROUGÉ devient le premier champion du monde | |
Pierre
GUICHARD (8e dan) est nommé Directeur Technique National. (1976-1986), |
1974 : premiers championnats de France féminin | - 1980 : premiers championnats du monde féminins | - 1979 : Thierry REY
est Champion du Monde - 1980 : Jocelyne TRIADOU devient la première championne du monde - 1980 : Thierry REY et Angelo PARISI sont champions olympiques |
|
- 1981 : Georges PFEIFER (7e dan) est élu président de la F.F.J.D.A.. (1981-1984 et 1985-1986) |
1981 : Création des 16 attaques 1985 : Création du code moral du jùdôka français par Bernard MIDAN (1917-1994). |
- |
- 1981 : Bernard
TCHOULLOUYAN est champion du monde - 1982 : Béatrice RODRIGUEZ, Martine ROTTIER, Brigitte DEYDIER, Natalina LUPINO sont championnes du monde - 1984 : Brigitte DEYDIER est Championne du Monde |
|
- 1986 : Daniel BERTHELOT est élu président de la F.F.J.D.A.. (1986-1988 et 1989-1992) |
Jean-Luc
ROUGÉ
(9e dan) est nommé Directeur Technique National. (1986-1996), |
- 1989 Nouvelle Progression Française de Jùdô et création des ceintures bicolores |
- 1992 premiers jeux olympiques féminins |
- 1986 : Brigitte
DEYDIER et Dominique
BRUN est championnes du monde - 1987 : Catherine ARNAUD et Fabien CANU sont champions du monde - 1988 : Marc ALEXANDRE est champion olympique - 1991 : Stéphane TRAINEAU et Cécile NOWAK sont champions du monde - 1992 : Cécile NOWAK et Catherine FLEURY sont championnes olympiques Joël GICHTENAERE Champion Paralympique |
- 1992 : Michel VIAL est élu président de la F.F.J.D.A..(1992-2005) |
1995 : Disparition de la ceinture verte
et bleue 1996 : Création des 20 attaques |
- |
- 1993 : David
DOUILLET est champion du monde - 1995 : Marie-Claire RESTOUX et David DOUILLET sont champions du monde - 1994 L'Équipe de France est Championne du monde (H) - 1995 : David DOUILLET est champions du monde en TC - 1996 : Marie-Claire RESTOUX, David DOUILLET et Djamel BOURAS sont champions olympiques |
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- Fabien
CANU (8e dan) est nommé Directeur Technique National (1997-2005), |
- 1997 : David DOUILLET,
Marie-Claire RESTOUX,
Séverine
VANDENHENDE et Christine
CICOT sont champions du monde - 1999 : Larbi BENBOUDAOUD est Champion du Monde - 2000 : Séverine VANDENHENDE est championne olympique - 2000 : David DOUILLET décroche son 2e titre Olympique et devient le Jùdôka le plus titré de tous les temps - 2001 : Céline LEBRUN est championne du monde en TC - 2001 : Frédéric DEMONTFAUCON est champion du monde |
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- 2005 : Jean-Luc ROUGÉ (9e dan) est élu président de la F.F.J.D.A. (2005-2020) |
- Brigitte
DEYDIER (8e dan) est nommée Directrice Technique National (2005-2009), |
- 2005 : Jean-Luc
ROUGÉ (9e dan) est élu vice-président
de l'UEJ |
- 2004 : Cyril JONARD et Karima MEDJEDED sont Champions
Paralympique - 2005 : Lucie DÉCOSSE est championne du monde - 2006 L'Équipe de France est Championne du monde (F) - 2007 : Teddy RINER et Gévrise ÉMANE sont champions du monde. - 2008 : Teddy RINER est champion du Monde en TC |
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Jean-Claude
SENAUD (7e dan)
est nommé Directeur Technique National (2009-2020), |
- 2009 : Teddy RINER
et Morgane
RIBOUT sont champions du Monde - 2010 : Teddy RINER et Lucie DÉCOSSE sont Champions du Monde - 2011 : Teddy RINER, Lucie DÉCOSSE et Gévrise ÉMANE et Audrey TCHEUMÉO sont champions du Monde L'Équipe de France est Championne du monde (H+F) - 2012 : Teddy RINERet Lucie DÉCOSSE sont Champions Olympique - 2013 : Teddy RINER et Loïc PIÉTRI sont Champions du Monde - 2014 : Teddy RINER et Clarisse AGBEGNENOU sont Champions du Monde - 2015 : Teddy RINER et Gévrise ÉMANE sont Champions du Monde L'Équipe de France est Championne du monde (F) - 2016 : Teddy RINER et Émilie ANDÉOL sont Champions Olympique Sandrine MARTINET est Championne Paralympique - 2017 : Teddy RINER et Clarisse AGBEGNENOU sont Champions du Monde Teddy RINER est Champion du Monde TC - 2018 : Clarisse AGBEGNENOU est Championne du Monde - 2019 : Clarisse AGBEGNENOU, Marie-Ève GAHIÉ et Madeleine MALONGA sont Championnes du Monde |
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- Depuis 2020 Stéphane NOMIS (4e dan) est élu président de la F.F.J.D.A. Stéphane
NOMIS sur Wikipédia |
Max
Brésolin est nommé Directeur Technique National par
interim (2020-2021) |
- 2021 : Clarisse
AGBEGNENOU est Championne du Monde - 2021 : Clarisse AGBEGNENOU est Championne est Olympique L'Équipe de France est Championne Olympique (M) |
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Sébastien Mansois (5e dan) est nommé Directeur Technique
National (depuis 2022) |
- 2022 : Romane
Dicko est Championne du Monde |
En 1904, Guy de Montgrilhard, qui se faisait appeler Ré Nié,
ouvre rue de Ponthieu, à Paris, une salle où il enseigne un
mélange de lutte et de Jùjutsu.
Il avait étudié à Londres.
En 1908, l'enseigne de vaisseau Le Prieur, élève-interprète,
s'inscrit au Kôdôkan
et décide de présenter, comme travail de fin d'études,
une traduction d'un livre de jùdô.
En 1911, de retour en France, il abandonne le jùdô,
mais publie le "Manuel de l'École Kanô
de Tokyo".
En 1924, Keikishi Ishiguro (5e Dan
du Kôdôkan)
et Hikoishi Aida (5e Dan également),
font de la propagande pour le jùdô
et très peu d'enseignement.
En 1933, Jigorô Kanô, de passage en France, donne une
conférence à
l'École Nationale des Arts et Métiers. Moshe
Feldenkrais, ingénieur et chercheur, passionné d'arts martiaux,
lui présente le "Manuel de Jùjutsu"
qu'il a écrit. En 1934, Jigorô Kanô rencontrera Moshe
Feldenkrais, lui remettra des films, l'encouragera à publier.
Le 20 Septembre 1936 (ou le 25 octobre 1937) Jùjutsu Club de France est fondée et Jigorô Kanô en est le Président d'honneur dans les locaux de l'école des Travaux publics, 1, rue Louis Jacques Thénard dit rue Thénard. Les pionniers du Judo en France sont des intellectuels, enseignants, chercheurs ou journalistes (Moshe Feldenkrais et Paul Bonét-Maury Vice-présidents, Frédéric Joliot-Curie Secrétaire Général, Biquart (ou Biguart), Paul Bonét-Maury), journalistes (Charles Faroux, de l'auto, premier Président actif du Jùjutsu Club de France). En 1935, arrive à Paris, venant de Londres, Mikinosuke Kawaishi, alors 4e Dan. Il avait été appelé par le Jùjutsu Club israélite, dirigé à Paris, 62, rue Beaubourg par Mirkin et dont il ne tarde pas à prendre les rênes. Mikinosuke Kawaishi y donnait des leçons particulières. Il n'appliquait pas encore de méthode et enseignait en faisant appel à son bon sens et à sa grande psychologie, veillant surtout à rendre ses leçons attrayantes et variées. Cela ne l'empêche pas de fonder, dans la même salle, son propre club, le club Franco-Japonais. Les deux organismes fusionneront en 1938 (ou 1939). C'est cette année là que les deux premières ceintures noires décernées en France sont attribuées à M. Moshe Feldenkrais (citoyen britannique) en février; puis, en avril, à Maurice Cottreau, première ceinture noire française. Mikinosuke Kawaishi est nommé au grade de 5e dan par Jigorô Kanô, lors de son dernier voyage en France. Puis la guerre arriva, Moshe Feldenkrais partit ainsi que beaucoup d'autres élèves et Mikinosuke Kawaishi devait rester seul au Jujitsu Club de France avec quelques pratiquants.
Pendant cette période de contraintes et de privations, le Judo était, pour ses rares adeptes, à la fois une distraction et presque une espérance, ce qui permit à Mikinosuke Kawaishi de continuer son oeuvre. Le Jujitsu Club de France dut déménager et s'installer 10 bis, rue Alexandre Du Sommerard dit rue du Sommerard. Maître Mikinosuke Kawaishi, qui avait déjà officié en Angleterre commence son enseignement en France. Il renomme le « Jiu-Jitsu-Club de France » en « Judo-Club de France » à la fin des années 1940. Dès 1942 et 1943, Mikinosuke Kawaishi avait formé une vingtaine de ceintures noires, dont certaines ouvraient à leur tour, des salles.
La guerre de 1939-1945 d'un certains point de vue, va freiner le développement
du jùdô français dans
le sens où l'état français était sous tutel
de l'Allemagne et où l'apprentissage de techniques défenses
d'une population occupée n'est pas une bonne chose pour l'occupant
sans toutefois le compromettre dans le sens où l'apprentissage de
la culture japonaise, pays allié de l'Allemagne, était favorisé.
M. Feldenkrais doit
partir à cause de ses origine juive. Dés 1941, le jùdô
s'organise nationalement : il devient une section de la Fédération
Française de Lutte, sous la présidence de Paul Bonet-Maury.
Le 30 mai 1943, a lieu le premier championnat de France, qui attire 3000 spectateurs
et draine une recette dix fois plus importante que celle réalisé
au dernier "Championnat National de Lutte"... Avant la fin de la
guerre, des clubs se sont ouverts, à Paris et en banlieue (Club Saint
Honoré avec London, Opéra avec Lamotte, Cercle Sportif avec
Mercier et Andriret, St Martin avec Papier, JC Nanterre avec Herdot) et le
jùdô commence à essaimer
en province. Mais, en 1944, Mikinosuke
Kawaishi regagne le Japon (citoyen Japonais, alors que la guerre bascule...).Entre
la fin de la guerre et le retour de Mikinosuke
Kawaishi fin 1948, beaucoup d'évènements ont eu lieu. Et,
d'abord, est née la Fédération Française de Jùdô
et Jùjutsu (parution au
J.O. 5 déc. 1946), désormais indépendante de la Fédération
Française de Lutte. Le 2 décembre 1947, a eu lieu à Londres
la première rencontre internationale à laquelle ait participé
la France. Et, le 9 novembre 1947, est fondé le Collège des
Ceintures Noires de France,
qui va prendre beaucoup d'influence très vite (Président :
J. Andrivet) et dont les rapports avec la Fédération seront,
d'emblée, tendus. Les directeurs techniques en sont J. Beaujan et J.de
Herdt. C'est au Collège des Ceintures
Noires que les responsables de clubs viennent se perfectionner : il est
le lien du Jùdô français,
lien vivant alors que la Fédération est ressentie comme bureaucratique.
Lorsque Mikinosuke
Kawaishi revient en France et reprend la direction effective du Jùdô
en France, le développement des activités s'accélère
encore : matchs France-Angleterre (1949, 1950, 1951), arrivée d'un
assistant japonais du maître, Shozo
Awazu (fin 1950), premiers championnats d'Europe (déc. 1951) où
la France se taille la part du lion : tous les titres, individuels et par
équipes, nous reviennent. Le Jùdô
s'implante dans les territoires d'Outre-Mer; 1947 Algérie; 1948 Maroc
et Cameroun ; 1946 Indochine ; 1949 Sénégal; 1950 Madagascar
et Djibouti. Des professeurs français enseignent à l'étranger:
De Herth en Belgique
(directeur technique en 1948), Dallée en Suisse, Henri
Birnbaum en Espagne. En 1950, la Fédération Française
de Jùdô et Jùjutsu
devient membre du Comité National des Sports.En 1952, éclate
un conflit qui couvait depuis deux ans. En effet, en 1950, deux Ceintures
Noires Français, Beaujon et Duchêne, rentrent d'un séjour
de prés de deux ans au Japon. Ils ne tardent pas à faire sentir,
au sein du Collège des Ceintures
Noires, que l'enseignement de Mikinosuke
Kawaishi leur semble dépassé. En outre, d'autres experts
japonais enseignaient le Jùdô
en France : Mochizuki, qui assez rapidement se rangera derrière Mikinosuke
Kawaishi, mais aussi Ichiro
Abe, autour duquel se développera le Shodokan de Toulouse et qui
jouit ajuste titre d'un grand prestige.
Mikinosuke Kawaishi
voudra sanctionner Beaujan
et Duchêne, leur retirer la Ceintures
Noires. Soutenu par la Fédération, il ne sera pas suivi
par le Collège des Ceintures
Noires qui décide de le boycotter. J.L.
Jazarin, Président du Collège des Ceintures
Noires démissionne de la vice-présidence de la Fédération.
C'est la rupture entre l'organisme administratif et sportif et le foyer de
formation des professeurs. Un incident moins grave, mais gênant pour
le Jùdô et son image : fin
1952, l'un des meilleurs combattants français, Guy
Verrier, est sanctionné pour s'être prêté à
des exhibitions rétribuées. L'unité du Jùdô
français derrière Mikinosuke
Kawaishi est désormais largement compromise : les ouvertures opérées
au travers des rencontres internationales, du nombre des Ceintures
Noires françaises fixés à l'étranger, du nombre
croissant des pratiquants ayant séjourné et travaillé
au Japon, des haut gradés japonais ayant séjourné et
enseigné en France, ont forcé le monde du Jùdô
à s'apercevoir que la "méthode
de Kawaishi" ne recouvrait pas l'ensemble des conceptions et des
pratiques possibles et souhaitables. Mais, aussi, un important marché
de services s'est développé et il n'est pas étonnant
que s'y manifestent des phénomènes de concurrence. Toujours
est-il que naissent des organisations, transfuges ou rivales de la Fédération
Française de Jùdô
et Jùjutsu et aussi des
syndicat
de professeurs.
Mais le conflit qui occupe le devant de la scène est en apparence purement
technique. S'affrontent les fidèles de la "méthode
Kawaishi" et les tenants du "Jùdô
Kôdôkan"
: déplacements et "formes de corps" contre modelés
figés de " prises et érude statique, qualitatif contre
quantitatif, Jùdô explosif
contre Jùdô "fort"...
Les opposants, ni démissionnaires ni exclus de la Fédération
Française de Jùdô
et Jùjutsu ont créé
le 8 octobre 1954 l'Union Fédérale Française des Amateurs
de Technique Kôdôkan.
Ils organisent entraînements et stages techniques et même des
passages de grades séparés. Ils iront jusqu'à mettre
sur pied, en 1956, un championnat national de leur cru. Les choses sont allées
trop loin et tous sentent que cette partition affaiblit le Jùdô
français. Après des discussions suivies, sinon influencées
par les pouvoirs publics, un protocole d'accord est accepté par les
deux courants. Il en résulte que Union Fédérale Française
des Amateurs de Technique Kôdôkan
et Fédération Française de Jùdô
et Jùjutsu disparaissent,
laissant place à une institution unique : la Fédération
Française de Jùdô
et Disciplines Associées datée du 29 février 1956.La
paix n'était pas rétablie pour autant. Le Collège des
Ceintures Noires de France,
qui se considérait comme gardien des traditions et de l'éthique
du Jùdô, réagit très
violemment contre la décision du Comité Directeur de la nouvelle
Fédération Française de Jùdô
et Disciplines Associées d'organiser désormais les passages
de grades (juillet 1956). Sous l'impulsion de son président J.L.
Jazarin, le Collège réuni en Assemblée Générale
le 02 juin 1957 et déclare la décision de la Fédération
sans valeur, il décide d'organiser comme par le passé la collation
des grades, authentifiée par le patronage de hauts gradés japonais.
Le 30 juin 1959, à Coubertin, un passage de grade dirigé par
M.. Haku Michigami
(7e dan) se déroule sous les auspices du Collège des Ceintures
Noires. La réaction fédérale ne tarde pas : 18 Ceintures
Noires françaises sont déclarés suspendues pour six
mois et le 01 octobre 1957, la nouvelle Commission Fédérale
des grades est mise en place par le Président Pimentel.
La contre attaque du Collège aboutira à une véritable
scission et à la fondation de la Fédération Nationale
de Jùjutsu Traditionnel,
avec pour la compétition, la Fédération Nationale de
Jùdô Sportif qui organisera
des championnats, délivrera des licences (23 mai 1960) la Fédération
Nationale de Jùdô Sportif
prendra par ailleurs position contre les catégories de poids (voir
ci-dessous). Malgré l'intervention des pouvoirs publics (Arrêté
de M. Herzog sur "le grade de Jùdô"
appelé "ceinture noire"
ainsi que ses différents degrés appelés "dan"
en date du 09 octobre 1962) qui réservaient l'attribution des dans
à la Fédération Française de Jùdô
et Disciplines Associées, il faudra attendre le 9 mai 1971 pour que
soit signé le protocole d'accord Fédération Française
de Jùdô et Disciplines Associées/Fédération
Nationale de Jùdô Traditionnel
qui mettait fin au conflit.
Cependant, si au plan administratif tout est réglé, on peut
encore ressentir aujourd'hui, prés de 34 ans plus tard, l'existence
des deux courants : les "sportifs", donnant tous les pouvoirs, aux
dirigeants élus et s'intéressant surtout à la diffusion
de la spécialité, à l'organisation et au résultat
des compétitions; et les "traditionnels", qui mettent l'accent
sur les responsabilités et l'autorité dévolues aux plus
haut gradés et recherchent la transmission de l'esprit du Jùdô,
l'éducation des pratiquants selon la voie tracée par M. Kanô.
Elle s'entrecroise avec les autres conflits évoqués ci-dessus
et divise les jùdôkas de France plus profondément que
tous les schismes, les scissions, les batailles entre organismes concurrents
(P. Martel) C'est que, au delà des intérêts et des affiliations,
cette question touchait au plus profond des images, des mythes, des motivations
des pratiquants : elles engageaient leur affectivité. Rien d'étonnant
à ce que les passions se déchaînent sur un tel sujet.
Quels enjeux peut-on déceler à ce conflit? Du côté
des tenants des catégories de poids, le souci d'aller au bout de l'aspect
sportif du Jùdô, de donner
aux confrontations leur intérêt maximum en égalisant les
chances au départ et aussi, de s'inscrire dans la même optique
que les sports mondiaux "Schwerathéltik" (haltérophilie
et surtout lutte et boxe) et ainsi de se donner des chances d'accession aux
Jeux Olympiques; et encore, de se donner la possibilité, en multipliant
les titres de champion, d'étoffer les spectacles et de déclencher
des vocations chez les petits gabarits.
Les adversaires des catégories de poids, eux s'accrochent à
l'image ressassée du "petit qui bat le grand", à la
fois par engagement émotif et peut être aussi pour assurer un
argument de recrutement;
il faut pas non plus sous estimer, croyons nous, l'attachement à la
tradition et le respect des opinions de M.. Kanô.
Les initiatives vinrent de la Fédération Lanéréquienne
de Jùdô (congrès de
Zurich, 1952). Dés cette année 1952, un tournoi en marge des
Championnats d'Europe (Paris, déc. 1952) se dispute en trois catégories:
-68 Kg, -80 Kg, +80 Kg. Trois français ; Charnière, Courtine,
Gillet, gagneront dans ces trois catégories. L'U.E.J. les adopte en
1957. Et cependant, une enquête de 1956 du Collège des Ceintures
Noires donne 85% d'opposants aux catégories de poids et, le 12
avril 1959, l'Assemblée Générale de la Fédération
Française de Jùdô
et Disciplines Associées prenait la même position (par 220 voix
contre 40). Or, quelques mois plus tard, cette même Fédération
Française de Jùdô
et Disciplines Associées fera volte face. C'est que les pouvoirs publics
étaient favorables aux catégories de poids et que la Fédération
Nationale de Jùdô Sportif
se déclarait prête à les appliquer. Le virage était
négocié et depuis lors l'extension à 5 catégories
(1964 U.E.J.; 1967 championnats du monde de Salt Lake City) puis à
7 (1978), ne posera que peu de problèmes... Sauf pour les combattants
obligés de suivre un régime.Querelles et dimensions n'ont pas
empêché la pratique du Jùdô
de prospérer en France (voir les chiffres de recrutement). Aujourd'hui,
il n'est pas de petite ville qui n'ait son club de Jùdô,
sur tout le territoire national et les pratiquants, des deux sexes et de tous
âges, sont issus de l'ensemble de milieux sociaux présents chez
nous (seuls sont fortement sous représentées les couches défavorisées...
et les plus favorisées). Ce succès peut s'expliquer par de multiples
raisons : grande tradition des activités de combat en France mais déclin
rapide de la boxe et de la lutte; victoires du Jùdô
français dés ses premiers rencontres internationales; poids
des représentants de notre Fédération dans les instances
dirigeantes du Jùdô européen,
puis mondial ; présence à la tête de la Fédération
Française de Jùdô
et Disciplines Associées de responsables avisés et bons organisateurs;
possibilité, pour les Ceintures
Noires qui se consacraient à l'enseignement, de conquérir
une situation aisée, correspondant aux professions libérales
etc.
Toujours est-il que le Jùdô
est devenu rapidement un des premiers sports de France à tous points
de vue. Son enseignement a été très vite règlementé
par les pouvoirs publics (loi du 28 novembre 1955), en troisième lieu
après la natation et le ski. Il reste aujourd'hui l'une des rares spécialités
dans lesquelles la France se maintient depuis l'origine au niveau mondial
et qui n'ait jamais vu décroître ses effectifs.
HISTORIQUE JUDO FSGT À PARIS
UN PEU D'HISTOIRE
L'existence du judo FSGT à Paris remonte aux années 60. Une grande effervescence régnait à cette époque car la FFJDA n'avait pas encore l'aura qu'elle a aujourd'hui. Les judokas se partageaient entre le Collège très traditionaliste des ceintures noires envers le Japon sous l'autorité du Maître MICHIGAMI ; entre la FSGT du Maître Roland BURGER et l’un de ses disciples, Robert MARCHAL, le véritable fondateur du judo parisien qui nous a quitté cette année ; enfin la future fédération officielle sous la tutelle du Maître KAWAISHI. Chaque organisme faisait passer ses ceintures noires. Il fallait donc fédérer, trouver des accords et signer un protocole. La représentativité de la FSGT fut assurée par Georges GRESS, lui aussi disparu.
NAISSANCE DU JUDO À PARIS
Jean-Claude COLLIN, l’actuel responsable du judo, est arrivé dans les années 65 au Comité de Paris. C'est à cette époque qu’il rencontra Robert MARCHAL, Jean BARANGER, Jean HOCDE, Maurice PALLARES et bien d'autres responsables de clubs. Jean-Claude se souvient de ces réunions où les représentants des clubs discutaient de façon très animée autour de la table tels la SACAMP, le CPS 10e, le CSM Finances, l’ESC XV, l’Interactivité ou encore le CSF.
Au début, le Judo parisien FSGT organisait des compétitions pour les enfants. Le comité de Paris fut d’ailleurs le premier à proposer cette activité. Les responsables avaient à leur disposition la salle de la BIDASSOA (PARIS 20e) et une autre au stade Pierre de COUBERTIN (PARIS 16e). Les observateurs de notre fédération comprirent rapidement le potentiel important des enfants dans l'apport des licences.
Préalablement, des championnats parisiens étaient organisés afin d’envoyer des sélectionnés aux championnats régionaux et fédéraux, des compétitions très fréquentées à l'époque et d'un haut niveau. Peu de temps après, il fut décidé de mettre en place des animations pour des enfants de 5 à 7 ans formés dans nos écoles. Cette idée déplut au niveau fédéral et J-C COLLIN reçut une lettre du regretté Georges GRESS qui l'incendiait pour cette initiative. Il le traitait de fou !… L'avenir montrera que Jean-Claude avait raison.
Tous nos champions et la fédération officielle ont grandement contribué au développement de ce sport notamment chez les jeunes.
Toutefois à la FSGT, l’activité du judo parisien a beaucoup baissé ces dernières années. Notre développement n’a qu’un défaut, celui d’avoir été copié. Nous ne sommes plus les seuls à proposer des animations pour enfants d’autant que nous manquons aujourd’hui d’installations sportives et de moyens techniques.
Regrettable certes, mais tant mieux pour le Judo qui est et doit rester un sport d'ouverture d'esprit.
Source : http://fsgt75.org/index.php?page=affichepub&show_edito=310
Histoire des grades :
Pour l'essentiel, les grades ont été mis en service dès
l'importation du judo par Mikinosuke Kawaishi avant la dernière guerre
mondiale puis officialisés dès la création de la Fédération
en 1946.
Les premiers grades de ceinture noire étaient uniquement décernés
par Me Kawaishi lors des stages qu'il organisait soit à Paris, soit à
Biarritz par la suite. Tous les Professeurs de France devaient passer par son
moule. Les grades étaient signés sur la licence fédérale
de la main du Maître, et peu après signés par Maître
Shozo Awazu qui est arrivé en France en 1950 pour assister Me Kawaishi.
Les passages de ceinture noire étaient soumis à un test technique
et une poule en shiaï.
Lorsque Maître Michigami est arrivé en France, une scission s'est produite et ses adeptes ont créé le Collège des Ceintures Noires qui délivrait ses propres grades avec examen comportant katas et poules en Shiaï. De son côté la Fédération, en 1960, sous l'influence de son premier DTN Robert Boulat, a supprimé les épreuves techniques et seul l'aspect Shiaï a été pris en compte.
C'est lors de la ré-unification du Judo français, entre 1970 et 1972, sous l'impulsion du Président Pfeifer, que dans les accords avec le Collège des Ceintures Noires était prévu la remise en service des katas dans les passages de grades......pour en arriver progressivement à ce que nous connaissons aujourd'hui.
Évolution des catégories de poids :
Chez les masculins
- avant 1957 (ou 1952 selon les sources) : pas de catégories
de poids
- 1957 (ou 1952 selon les sources) : l 'U.E.J. décide 3 catégories
: -68 kg, -80 kg, +80 kg
- 1964 (Jeux olympiques de Tokyo) : 5 catégories : -63 kg, -70
kg, -80 kg, -93 kg et +93 kg
- 1978 (ou 1977 selon les sources) : 7 catégories : -60 kg,
-65 kg, -71 kg, -78 kg, -86 kg, -95 kg et +95 kg
- 1999 : 7 catégories : -60 kg, -66 kg, -73 kg, -81 kg, -90 kg, -100
kg et +100 kg
Chez les féminines
- 1972 (jeux olympique à Munich) 7 catégories : -48 kg, -52 kg,
-56 kg, -61 kg, -66 kg, -72 kg, +72 kg.
- 1999 : 7 catégories : -48 kg, -52 kg, -57 kg, -63 kg, -70 kg, -78 kg,
+78 kg.
Histoire de l'arbitrage
:
- Septembre 2009 :
Retour aux durées d’immobilisation précédentes :
- durée = 25 s —> Ippon
- durée > ou = 20 s —> Waza-ari
- durée > ou = 15 s —> Yuko
- Septembre 2008 :
- Disparition du koka
Le koka est supprimé. Par conséquent, le 1er shido donne yuko
à l’adversaire.
- Abandon du “golden score”
En cas d’égalité au terme du temps de combat, le vainqueur
sera désignée par décision des arbitres.
On ne recourt plus au combat décisif.
- Debout, toute saisie de pantalon est interdite même s’il y a eu
déséquilibre prélable.
- Au sol, les sorties de tapis n’existent plus.
Uke, pris en immobilisation (osaekomi), ne pourra plus interrompre le combat
en cherchant la sortie de tapis.
L’immobilisation demeure valable, même à l’extérieur.
- Réduction des durées d’immobilisations :
- Septembre 2007 :
Il n’y a plus de “sorties de tapis” :
toute action commencée à l’intérieur peut se terminer
valablement à l’extérieur.
- Pénalités
Garde croisée pendant 5 s —> shido
Dés le début de l'existence du Kôdôkan, Jigorô Kanô insista sur la nécessité de pratiquer des compétitions en jùdô et mit au point personnellement des règles élémentaires pour ses élèves. La compétition était un élément à part entière du jùdô, mais ne devait jamais être un but en soi, il le rappela très souvent. C'est aussi parce qu'il voulait intégrer la compétition au jùdô qu'il délaissa un certain nombre de technique ou en modifia d'autres eu égard au dangers qu'elle représentaient appliquées en compétition. Jigorô Kanô souhaitait à la fois voir le jùdô se répandre dans le monde entier et s'opposait à la transformation de ce qu'il avait conçu comme un cheminement intérieur (démarche personnelle) consistant à tendre vers un principe directeur logique et rationnel (ni religion ni magie) à but pragmatique, basé sur l'adaptabilité (jù) du corps (tai) et de l'esprit (ghi) et de l'entraide et la prospérité mutuelle (jitai kyoei) afin d'obtenir le bon et habile usage de l'énergie (seiryoku zenyo) dans toutes les situations dans le but de tendre vers le bien-être et le développement humain (kojin no kansei), en sport à l'occidentale (kyogi-jùdô). Parvenir à suivre cette ligne de conduite dans la vie de tous les jours nécessitant un dévouement (shin) constant envers soi et les autres. Cette contradiction a été à l'origine de nombreux conflits, non éteints complètement aujourd'hui encore. En particulier, l'importance attachée aux grades, au respect des maîtres et des traditions (cérémonial, kata, etc.), à l'étude inlassable de la technique (okuden-jùdô) et à la recherche des qualités morales (courage, loyauté, concentration d'esprit, etc.) (kage-jùdô), est souvent ressentie comme opposée à la valeur accordée aux titres sportifs, à la recherche de la condition physique et de l'agressivité (kyogi-jùdô)
Résumé du conflit :
Mikinosuke Kawaishi | Ichiro Abe |
l'image de l'hémisphère gauche | l'image de l'hémispère droit |
structure | fonction |
désyncrétique | syncrétique |
Bureaucratique | Lien du jùdô français,
lien vivant Perfectionnement des responsables de clubs |
Organisme administratif et sportif | Foyer de formation des professeurs |
Méthode Kawaishi | Jùdô Kôdôkan |
Modelés figés de " prises et érude statique | Déplacements et "formes de corps" |
Quantitatif | Qualitatif |
Jùdô "fort" | Jùdô
explosif |
Fédération Française de Jùdô et Jùjutsu | Collège des Ceintures
Noires de France présidé par J.L.
Jazarin Union Fédérale Française des Amateurs de Technique Kôdôkan |
Fédération Française
de Jùdô
et Disciplines Associées |
|
Fédération Française de Jùdô et Disciplines Associées | Collège des Ceintures Noires de France présidé
par J.L.
Jazarin |
Organisation des passages de grades Commission Fédérale des grades |
Collation des grades, authentifiée par le
patronage de hauts gradés japonais, Haku
Michigami |
Arrêté Herzog sur "le grade de Jùdô" | |
Comité national des grades |
|
Les "sportifs", donnant tous les pouvoirs,
aux dirigeants élus et s'intéressant surtout à
la diffusion de la spécialité, à l'organisation
et au résultat des compétitions |
|
Les tenants des catégories de
poids, le souci d'aller au bout de l'aspect sportif du jùdô,
de donner aux confrontations leur intérêt maximum en égalisant
les chances au départ et aussi, de s'inscrire dans la même
optique que les sports mondiaux et ainsi de se donner des chances d'accession
aux Jeux Olympiques; et encore, de se donner la possibilité,
en multipliant les titres de champion, d'étoffer les spectacles
et de déclencher des vocations chez les petits gabarits. |
Les adversaires des catégories de poids,
eux s'accrochent à l'image ressassée du "petit qui
bat le grand", à la fois par engagement émotif et
l'attachement à la tradition et le respect des opinions de Jigorô Kanô. |
Voici quelques affiches anciennes attestant que le jùdô-jùjutsu
ne date pas d'hier en France :
- Supplément
illustré du petit comtois
- Les ciseaux
- Défendez-vous
mesdames
- Confiez-nous vos
enfants
Source : http://perso.wanadoo.fr/judo.handisport/html/histoire.html
Carte de la densité des
licenciés FFJDA |
Carte des équipements Judo |
|
- Environ 1% de la population française est actuellement licencié à la F.F.J.D.A.
L’organisation en 1961 des Championnats du monde à Paris marque
le véritable lancement du développement du judo-jujitsu en France.
Président | |||||||||||||
Année |
1998/1999 |
1999/2000 |
2000/2001 |
2001/2002 |
2002/2003 |
2003/2004 |
2004/2005 |
2005/2006 |
2006/2007 |
2007/2008 |
2008/2009 |
2009/2010 |
|
Effectif |
540 948 |
516
222 |
553 332 |
568 257 |
550 248 |
534
467 |
548 569 |
558 116 |
547 984 |
551 149 |
570 117 |
582 044 |
|
Président | |||||||||||||
Année |
2010/2001 |
2011/2012 |
2012/2013 |
2013/2014 |
2014/2015 |
2015/2016 |
2016/2017 |
2017/2018 |
2018/2019 |
2019/2020 | 2020/2021 |
2021/2022 | |
Effectif |
584 726 |
603
896 |
612
896 |
593
427 |
581 764 |
578 177 |
579 664 |
571 202 |
534
958 |
539
886 |
368
346 |
462 838 |
|
-171 540 |
+94 492 |
||||||||||||
Président |
|||||||||||||
Année |
2022/2023 |
2023/2024 |
2024/2025 |
2025/2026 |
2026/2027 |
2027/2028 |
2028/2029 |
2029/2030 |
2030/2031 |
2031/2032 | 2032/2033 |
2033/2034 | |
Effectif |
526
027 |
||||||||||||
+63 189 |
Autour de 520 000 à 15 000 près |
Autour de 550 000 à 10 000 près |
Moyenne 566 360 |
Autour de 580 000 à 10 000 près |
Autour de 600 000 à 10 000 près |
COVID-19 |
Il y a une progression régulière des licenciés depuis
1956.
Il y a toujours un effet positif des Jeux Olympiques mais qui a cependant
tendance à s'amenuiser.
Une étapes a été franchie fin 2009 en atteignant les
570 000 licenciés.
Il semble exister un plafond de verre autour de 600 000 licenciés
qui a déjà été atteint entre 2011 et 2013.