Histoire de l'arbitrage

Dés le début de l'existence du Kôdôkan, Jigorô Kanô insista sur la nécessité de pratiquer des compétitions en jùdô et mit au point personnellement des règles élémentaires pour ses élèves. La compétition était un élément à part entière du jùdô, mais ne devait jamais être un but en soi, il le rappela très souvent. C'est aussi parce qu'il voulait intégrer la compétition au jùdô qu'il délaissa un certain nombre de technique ou en modifia d'autres eu égard au dangers qu'elle représentaient appliquées en compétition.

L’évolution du Jùdô Kodokan au travers des règles de combat.

1) Époque Jigorô Kanô
Dès 1883 Kano Shihan, tout en continuant à apprendre le Jujutsu de Maître Iikubo, commença son travail d’analyse et de transformation de certaines techniques afin de rendre populaire sa méthode, ou du moins de redonner une image moins négative que le Jujutsu avait atteint à cette période.

Ce travail commença par l’adaptation de quelques techniques, cette adaptation devait se faire avec le principe que Kano Shihan avait démontré à son Maître de l’époque à savoir le principe du déséquilibre (Kuzushi) qui devait permettre la réalisation de la technique et surtout de la rendre efficace. c’est vers fin 1883 et début 1884 que Kano Shihan expliqua ce principe et le démontra à son Maître. Pour la première fois l’application de ce principe et permis à Jigorô Kanô de vaincre son mentor Iikubo Konen en randori.

Au travers de différentes lectures nous pouvons supposer que les premières techniques adaptées au jùdô furent un nombre de 22 (environ), malgré qu’aucune documentation fiable ne permette de l’affirmer. Kano Shihan reçu le Menkyo kaiden du Kito-ryu des mains de Iikubo Konen peu de temps avant le décès de celui-ci, il devenait donc le nouveau Maître et directeur de cette école.

Au fur et à mesure de son travail, Kano Shihan parvint vers 1895 à établir une première liste de techniques qu’il classifia dans le premier Gokyo. Jusqu’à cette année l’enseignement du jùdô se faisait uniquement au travers du Kata, qui non seulement servait d’étude, mais était également le moyen mnémotechnique pour ses premiers élèves, devenus enseignants (ou du moins ses assistants), de pouvoir avoir un fil conducteur d’apprentissage1. Avant ce premier Gokyo il n’existait pas d’apprentissage des principes spécifiques à chaque technique, le travail était les Katas avec la mise en application en Randori.

Mais pour quelle raison était-il important de créer une nomenclature du Jùdô ?

Les différents dôjô du Kodokan n’avaient pas de surface de Tatami très importante, et pourtant le nombre d’élèves ne cessait pas d’augmenter. Il était devenu impératif qu’une autre façon d’enseigner intervienne, et la démonstration technique et individuelle de chaque prise devenait la solution à ce problème de place. Cela permettait aussi de pouvoir expliquer les principes que sont le Tsukuri (c’est la phase de provocation. L’objectif étant de permettre à l’adversaire d’attaquer selon notre décision.), le Kuzushi (l’initiative et le déséquilibre. Le combat c’est déjà déroulé, notre adversaire à fait se que l’on attendait de lui) et enfin le Kake (la technique en tant que telle. Qu’elle soit projection ou percussion, immobilisation ou clef a finalité n’est là que pour la beauté du geste, et mettre un terme au combat).

1920 le Gokyo a été révisé par Kano Shihan, il s’oriente sur une progression qui n’est plus tournée par l’apprentissage de Tori dans l’exécution de techniques de plus en plus complexes mais au contraire vers un travail d’évolution axée sur celui de Uke. En effet, à la différence de notre enseignement actuel, il n’existait pas d’apprentissage dissocié de l’art des Ukemi (Chutes), et donc Uke devait apprendre à chuter qu’au travers des différentes techniques que Tori lui appliquait.

en bleu : techniques qui descendent
en rouge :techniques qui montent
en noire : techniques qui ne bougent pas
en vert : techniques qui se rajoutent
en barré : techniques retirées

 
1920
 
 
Nage Waza
 
Ma Sutemi Waza
Yoko Sutemi Waza
Dai I Kyo Ashi Guruma
De Ashi Harai
Harai Tsurikomi Ashi
Hiza Guruma
Hane Goshi
Harai Goshi

Kata Guruma
  Hane Makikomi
Yoko Otoshi
Dai Ni Kyo

Ko Soto Gake
Ko Soto Gari
Ko Uchi Gari
O Guruma
Okuri Ashi Harai
O Soto Gari

Koshi Guruma
O Goshi
     
Dai San Kyo O Soto Guruma
O Uchi Gari
Sasae Tsurikomi Ashi
  Seoi Nage
Sukui Nage
Sumi Otoshi
Obi Otoshi
Sumi Gaeshi Soto Makikomi
Dai Yon Kyo Uchi Mata
Tsuri Goshi
Tsurikomi Goshi
Uki Goshi
Tai Otoshi
Uki Otoshi
Tomoe Nage
Hikikomi Gaeshi Tawara Gaeshi
Tani Otoshi
Daki Wakare

Dai Go Kyo   Ushiro Goshi
Utsuri Goshi
Seoi Otoshi
Yama Arashi
Ura Nage Uki Waza
Uchi Makikomi
Yoko Gake
Yoko Guruma
Yoko Otoshi
Yoko Wakare

2) Influence des modifications des règles de combats

Chaque changement de règles de combat occasionne directement ou indirectement une action sur l’apprentissage du Jùdô.

Les premières règles définissaient la tenue de combat et surtout le fait que si l’un des combattants était blessé ou tué, son adversaire ne serait pas tenu pour responsable. Le règlement des combats devait être signé non seulement par le combattant mais aussi par deux témoins afin qu’il ne puisse avoir aucune contestation. À l’époque c’était surtout des combats de jujutsu et pas encore des combats de jùdô.

1900-1905 un premier changement intervient, et Kano Shihan n’autorise plus les atemi dans les rencontres, sauf si l’adversaire était un boxeur ou un lutteur.

Cette première modification significative engendra la perte de l’enseignement des atemi, qui ne serait travaillé sporadiquement que dans les Katas ou par des jùdôka de niveau supérieur.

1925 une autre modification majeure intervient afin de mettre fin à la suprématie des écoles qui pratiquaient un travail au sol. Kano Jigoro ne voyait pas la possibilité de remporter un combat autrement que par une projection et pour lui le travail au sol ne représentait pas un grand intérêt. Le premier règlement dont on a retrouvé la trace dans une publication de 1905 stipule qu’un combattant qui est maintenu au sol pendant 2 s est déclaré perdant. Ce n’est pas avec un temps aussi ridicule que le travail au sol pouvait s’exprimer.

Par contre dés 1898 l’apparition du Kosen Jùdô développé dans différents Lycées techniques Japonais et dont les règles de compétitions sont différentes des règles dominantes du Kodokan amenait une réflexion de Kano Shihan sur une nouvelle modification des règles de combat du Kodokan, et en 1925 le règlement fut modifié afin que le combat au sol ne prenne pas le dessus sur le combat debout. Tout combattant qui tirerait plus de 3 fois au sol serait déclaré perdant, en même temps une immobilisation serait limitée à 30 s mais ne pourrait pas être sanctionnée par un Ippon et ne vaudrait que Waza Ari. La seule victoire au sol ne pouvait s’obtenir que par un abandon du combattant soit sur un Shime Waza ou sur un Kansetsu Waza de bras.

Malgré tout Kano Shihan n’arrivait pas à se convaincre que la pratique du Ne-waza était une mauvaise chose pour le jùdô et il autorisa Oda Tsunetane assisté par Isogai Hajime pour le développement du style de jùdô axé sur les bases enseignées dans les écoles Koto senmon gakko.
Aujourd’hui les 7 Universités Impériales (Tokyo, Kyoto, Tohoku, Kyushu, Hakkaido, Osaka et Nagoya) qui ont adopté ses règles participent depuis 1952 à un tournoi annuel inter-universités sous le nom de Nanatei Jùdô ou Shichitei Jùdô).

Cette modification donna donc la possibilité de développer le Ne-waza mais dans la nomenclature du Kôdôkan on comprend mieux le fait que les immobilisations (Osaekomi Waza) dans le Ne Waza ne représentent que 31 % contre 69 % pour les Shime Waza et les Kansetsu Waza.

2010 la Fédération Internationale de Jùdô (FIJ) décide l’interdiction des saisies de jambes en attaque directe.

Cette nouvelle réglementation des combats a eue (à mon avis) une action désastreuse sur la qualité du Jùdô pratiqué. Suite à ce nouveau règlement de nouvelle forme de technique ont vu le jour mais l’esprit occidental tient toujours à vouloir donner un nom à ce qui n’en a pas !!!

Les commentateurs télé (qui pourtant pour certain on un bon voir très bon niveau de jùdô) donnent des noms comme le Morote inversé (qui n’existe pas) ou encore essayent d’expliquer qu’il s’agit d’une espèce de forme de Kata-guruma ou autre technique... (soit c’est une prise répertoriée soit ce n’est rien).

Suite à ce nouveau règlement nous avons un appauvrissement du Gokyo et même dans nos dôjô le problème persiste car ceux qui s’orientent vers la compétition ne pratique plus, voir même ne cherche pas à connaître et travailler des techniques de ce type, à moins que ces techniques ne leur soit demandées pour l’exécution d’un Kata.

Conclusion

Les premières modifications du règlement par Kano Shihan, même si elles visaient ouvertement à favoriser le Jùdô Kodokan dans sa suprématie, ont néanmoins apportées un plus à la construction et au développement du Gokyo. Même si les diverses modifications de règlements ont pu avoir une influence sur les combats, cela n’a pas freiné la progression et l’expansion des techniques.

La nomenclature de la FFJDA comme de la FIJ retenait un ensemble de 76 techniques mais avec la vision de plus en plus orientée vers la compétition et donc que le jùdô ne soit plus qu’un vulgaire sport plutôt qu’un art martial, nous tronquons le Gokyo d’un nombre de technique représentant un pourcentage non négligeable de 19 % soit pratiquement de presque 1/4 des techniques.

Avec cette perte de pratique en combats, il n’est pas logique que les tests de Shiai (test en situation de combat) pour l’obtention d’un grade supérieur (du 1er Dan et au-delà) soient régit par la réglementation des compétitions. Il est essentiel pour tous jùdôka de savoir où il se situe dans son jùdô, et par conséquent ces tests devraient être l’occasion de pouvoir mettre en application l’ensemble de la nomenclature retenue.

1 Conférence Carl De Crée, Le Gokyo Kodokan- « Histoire et Pédagogie » - 5 Décembre 2015 – Paris, FFJDA
2 H. Irving Hancock et Katsukuma Higashi, The Complete Kano JiuJiutsu (Jùdô), (New York: Dover Publications, 1905).
3 koto senmon gakko dont le mot kosen est une abréviation.

https://www.facebook.com/notes/culture-judo-%E6%9F%94%E9%81%93%E6%96%87%E5%8C%96/l%C3%A9volution-du-judo-kodokan-au-travers-des-r%C3%A8gles-de-combat/2475991045821679/

Évolution, modifications et suppressions des règles d’arbitrage en jùdô à partir de 1954

Les principales raisons qui ont motivé ces changements sont basées sur des préoccupations récurrentes afin d’en faire et, maintenir une discipline sportive tout en restant fidèle aux préceptes de Jigoro Kano.

La sécurité – Éviter au maximum les blessures

L’équité – L’évaluation et le jugement exprimés par trois opinions en facilite l’impartialité.

La visibilité – Par le port de jùdôgi de couleurs, les tatamis de couleurs, etc... influencés par les médias.

La compréhension – Les tableaux de marquage permet de visualiser, pour tous, la progression du combat.

L'objectivité

La tricherie – Lutte contre la tricherie par des sanctions

Le respect des règles – Par des règlements clairs et par une application claire de ceux-ci.

Voici les changements les plus importants qui ont été apportés aux règles et qui ont marqué l’arbitrage du jùdô.

Raymond Damblant 9e dan Arbitre Olympique

RÈGLES D’ARBITRAGES MODIFIÉES OU SUPPRIMÉES

Avant 1895 (Meiji 28)

Pas de règle

1895 (Meiji 28)

- Suppression des atémis

1899 (Meiji 32)

– Le combat se fait en deux victoires en 3 manches maximum .
Les Kansetsu Waza aux doigts, orteils et poignets sont interdites.
– Le nombre de Waza Ari est à la discrétion de l'arbitre.
– Le nombre de secondes pour chaque immobilisation est à la discrétion de l'arbitre.
– Les Kansetsu Waza de la cheville sont autorisées.
Do Jime, Ashi Garami et les Kansetsu Waza du cou sont également interdites.

1900 (Meiji 33)

– Les Kansetsu Waza de la cheville et les verrous de pied ont été interdites.

1916 (Taisho 5)

– Rappelle que Ashi Garami et Do Jime ont été interdits.

1924 (Taisho 13)

– Si l'adversaire soulève horizontalement à une hauteur importante à la fois verticale et horizontale, il ai décidé d'arrêter de le jeter et de faire en sorte que la personne qui l'a soulevé le vainqueur (Daki Age)

1925 (Taisho 14)

– Confirmation que Ashi Garami est interdit.
– Le combat s'effectue en une seule manche.

1926 (Showa 1)

– Les Kansetsu Waza autres que les Kansetsu Waza des bras sont interdites.

1929 (Showa 4)

– Apparition de " Yusei Gachi " basée les trois arbitres qui jugent sur des normes pré-établie.

1941 (Showa 16)

– Il est interdit de projeter une personne quelle que soit sa posture si l'adversaire est allongé sur le dos.
– Le temps pour une immobilisation pour comptabiliser Ippon, qui étaient décidé par la subjectivité de l'arbitre, a été unifié à 30 s.
– "Waza Ari" est comptabilisé uniquement pour la technique d' immobilisation à la discrétion de l'arbitre.

1951 (Showa 26)

– Standardisation de la surface de combat et de la tenue de jùdô.
– Dans les Kansetsu Waza et de Shime Waza, en cas d'évanouissement, d'une fracture ou d'une luxation, le combattant est perdant.
– Révision de la hauteur de levage en Daki Age pour un ascenseur à "approximativement la hauteur des épaules".
– L'évaluation des techniques proches de "Waza Ari" sont comptabilisés.
– Établissement de normes de « Yusei Gachi ».
– Le nombre de "Waza Ari" est comptabilisé.
– Le temps de comptabilisation des "Waza Ari" jusque-là laissé à l'apprécition subjective de l'arbitre est fixé à 25 s.

1955 (Showa 30)

– Le temps "Waza Ari" pour les immobilisation est confirmé à 25 s.

– Pour la première fois une surface extérieure à la surface de combat est prévue, d’une largeur de 1,80 m mais cette surface était en contrebas de 15 cm avec la surface de combat. On ne peut donc pas parler de surface de « sécurité » car les chutes en bordure étaient douloureuses.

Le ruban rouge et blanc a fait son apparition pour différencier les combattants, Ils étaient alors attachés à l’arrière de la ceinture du combattant.

1956 (Showa 31)

– Les 1ers championnats du monde de jùdô ont lieu au Kuramae Kokugikan à Tokyo.
– L'interdiction des Kansetsu Waza de cou et de jambe sont confirmés.

1957 (Showa 32)

– Gagner par "Waza Ari" et "Keikoku" est appelé "Sogo Gashi".
Suppression définitive des Kansetsu Waza de cou et de jambes.

1958 (Showa 33)

– Confirmation de la suppression du Kansetsu Waza de tronc (Do Jime) et suppression de Kawazu Gake confirmés.

1960 (Showa 35)

Les termes utilisés par les arbitres sont précisés et officialisés pour tous les pays. L’ensemble de ces termes est en Japonais.

1961 (Showa 36)

– 3 premières catégories de poids : -68 kg, -80 kg, +80 kg
Une ligne rouge de 5 cm environ est collée à l’extrémité de la surface de combat. Il faut se souvenir que les tatamis étaient généralement montés sur une plateforme de 50 cm de hauteur; cette modification mettait donc fin aux chutes extérieures dangereuses en contrebas.

1962 (Showa 37)

– Si les adversaires sortent du tatami l'arbitre doit les remettre en les tirer "tel quel" après avoir annoncé Sonomama.

1964 (Showa 39)

– Le jùdô devient une compétition officielle aux Jeux Olympiques de Tokyo.
– Jusqu’en 1964, les juges utilisaient des plaquettes de couleurs rouge et blanche pour désigner le compétiteur qui, à leur avis, méritait la victoire.
– Pour les jeux olympiques de Tokyo, les arbitres remplacent le jùdôgi pour un costume officiel (pantalon, veste, cravate)

1965 (Showa 40)

- 5 catégories de poids : -63 kg, -70 kg, -80 kg, -93 kg et +93 kg

1966 (Showa 41)

– Les projections sont comptabilisées même si le combattant sort du terrain.
Lors du championnat du monde les arbitres portent Veston, pantalon, cravate
Les plaquettes ont été remplacées par des drapeaux, également de couleur rouge ou blanche, et les juges étaient toujours seuls à les utiliser.
Suppression des Kansetsu Waza de bras « à la volée » dans la position debout.
– En Ne Waza, fin de l’obligation de replacer les combattants au centre de 1962. Car c’était une lourde tâche pour les arbitres de ramener les compétiteurs au centre après un arrêt du combat en bordure– tâche particulièrement difficile et « spectaculaire » !
Fin de l’obligation pour un combattant qui doit rajuster son jùdôgi de se placer à genoux, le dos tourné à son adversaire pour effectuer ce rajustement.
Cette procédure est également supprimée au moment où le combattant attend son adversaire, qui a été blessé ou a cessé temporairement le combat pour toute autre raison.

1967 (Showa 42)

– Les dimensions officielles de la surface de compétition sont standardisées.
Interdiction d’utiliser le genou pour faire lâcher une saisie au moyen d’un atémi.
Abolition du salut par l’arbitre au début et à la fin du combat en même temps que les combattants.
Plus de geste de l’arbitre pour débuter ou faire reprendre le combat.
Précision quand à la couleur du jùdôgi (blanc ou presque blanc)
Des précisions relatives à la grandeur du jùdôgi sont apportées.
– Il est précisé que les Kansetsu Waza de bras doivent être faites exclusivement au niveau du coude.
Introduction des quatre niveaux de sanctions (ShidoChuiKeikoku et Hansoku Make)
– Il est précisé qu’une immobilisation maintenue même en changeant d’immobilisation sans perdre le contrôle est valide.
Début des sanctions pour sortie du tapis afin de décourager les fuyards.
– Le rôle des juges devient plus actif.
L’arbitre a le pouvoir d’attribuer seul les sanctions de Shido et Chui mais doit consulter les juges pour keikoku et Hansoku Make et la décision est prise à la majorité.
– Dans le cas d’une immobilisation de 20 à 24 s le Nichikai Waza (presque technique, équivalent du kinsa de l'époque et du Yuko d'après) doit prévaloir lors de la décision si aucun Waza Ari n’est enregistré.
– L’équivalence pénalité/évaluation ne s’applique que pour Keikoku et Hansoku Make. Une particularité : la décision de Hansoku Make était donné à un combattant déjà pénalisé d’un Keikoku s’il était l’objet par la suite d’une sanction méritant un Chui.
Waza Ari Awasete Ippon est introduit ainsi que Sogo Gachi.

1969 (Showa 44)

Introduction de la première ligne rouge de 7 cm, délimitant la surface de combat.
Le compétiteur qui a reçu une pénalité équivalente à l’évaluation technique qui lui a été attribuée ne perd plus le combat automatiquement, mais le résultat est déterminé à la majorité des trois arbitres sur l’ensemble du combat.
– Le travail d’équipe prend forme et les juges peuvent renverser une décision si les deux juges partagent la même opinion.

1971 (Showa 46)

Conversion de la pénalité en évaluation technique.
– Application d’une sanction lorsque plus de la moitié du corps touche la surface de protection lors d’une projection.
– L’évaluation des juges était prise en compte si les deux juges s’accordaient sur l’évaluation. Il en fut ainsi jusqu’au Championnat du monde à Lausanne (Suisse) en 1971. Les arbitres devaient mémoriser toutes les actions enregistrées au premier tableau visuel électronique, de fabrication suisse, selon les spécifications du président de la FIJ, C. Palmer. Ce tableau avait de bons éléments, mais il était très difficile à lire. Il fut modifié pour les jeux de Munich, en 1972. Après cinq générations de tableaux et plusieurs copies assez folkloriques, les tableaux actuels permettent une lecture plus facile pour tous.
Plus de Sono Mama debout en bordure pour ramener les deux combattants au centre (le Kumi Kata maintenu)

1972 (Showa 47)

Introduction de la surface rouge d’un mètre, dite « surface de danger », qui sépare la surface de combat de la surface de sécurité, située à 2,50 mètres, ce qui représente environ 3 tatamis japonais traditionnels. (C’est à l’issue des jeux de Munich, sur l’invitation de Charles Palmer, que les essaies de la ligne rouge (zone de danger) ont été faits. C’est au congrès de Lauzanne que la règle fut approuvée et appliquée lors des championnats mondiaux de Lauzanne. Il faut noter qu’auparavant une bande rouge de 7 cm seulement délimitait la surface de combat.
Limitation des interventions médicales à un maximum de deux interventions par combattant et par combat. Auparavant, ces interventions n’avaient pas de limites et pouvaient comprendre des traitements, la pose de bandages et autres actions. Toutefois, ces actions devaient être exécutées sur la surface de compétition et il était recommandé qu’elles se limitent à deux minutes. Chaque intervention était enregistrée au tableau par une croix verte sur fond blanc. Ce qui a entraîné l’introduction du drapeau vert, pour signaler un temps réservé à une intervention médicale.
Introduction du temps réel de combat, ce qui signifiait un arrêt du chronomètre à l’annonce de Matte ou de Sonomama.
Utilisation des premiers tableaux électroniques, homologués par la FIJ aux jeux olympiques de Munich. Les tableaux manuels restent en fonction en même temps comme sécurité (avant ce changement l’arbitre devait mémoriser toutes les actions.)

1973 (Showa 48)

Plus de Jikan (temps) pour l’arrêt du combat (Matte).
Introduction des évaluations de Koka et Yuko ainsi que des pénalités de Shido et Chui.
– Attribution de la pénalité pour non-combativité.
Les pénalités sont cumulatives. Exemple : Shido + Chui = Keikoku, Chui + Keikoku = Hansoku Make
Intervention du juge le plus proche de l’arbitre dans le cas ou les deux juges ont une opinion identique mais différente de celle de l’arbitre.
La non combativité est officielle et entraîne donc des sanctions dès la deuxième fois (moulinette)
Dans le cas d’un tableau égal, le compétiteur n’ayant pas été pénalisé ou ayant reçu la pénalité moindre était déclaré automatiquement vainqueur.

1974 (Showa 49)

En cas d’égalité d’évaluation technique, le compétiteur ayant une pénalité plus élevée que son adversaire est déclaré perdant.
– Procédure d’intervention du « médical ».
Introduction des Yuko et Koka ainsi que les pénalités Shido et Chui.
Un changement majeur est adopté en ce qui concerne la concept de la majorité : Si les deux juges sont d’accord, l’arbitre doit changer sa décision., ex : L’arbitre annonce Koka, un juge Yuko et l’autre juge Waza Ari ; l’arbitre doit annoncer Yuko, l’évaluation médiane
Geste officiel pour indiquer au(x) combattant(s) de rajuster leur jùdôgi.
Le geste pour Ippon est précisé. (paume de la main face aux officiels.
Geste officiel pour yoshi (exercer une pression avec la main sur chaque combattant)
Pour la fin du combat, le signal sonore prévaut sur le sore made, sauf si la technique a été clairement débutée avant le signal sonore.
Rajustement du jùdôgi en position debout et face à l’adversaire aux positions de début et fin de combat.
– Standardisation des temps de combat 6 mn, 8 mn demi finale 10 mn finale, deux prolongation possible de 10 mn maximum chacune.
– L’arbitre ne doit plus lors d’une immobilisation tirer les deux combattants à l’intérieur de la surface de combat.
- 7 catégories de poids femme : -48 kg, -52 kg, -56 kg, -61 kg, -66 kg, -72 kg, +72 kg.

1975 (Showa 50)

– Nouvelles précisions sur la grandeur des jùdôgis.
– Une procédure pour le contrôle des manches du jùdôgi est adoptée.
Le terme Jikan est aboli mais le geste demeure à l’annonce de matte.
– Il est également précisé que les jùdôgis doivent être secs et sans odeur.
– Les catégories de poids changent et passent de 5 à 7 catégories. (voir historique des catégories de poids)
Interdiction de porter un article dur même recouvert.
Attribution de Keikoku en position debout au lieu d’imposer au compétiteur de se mettre à genoux pour recevoir la sanction.

1976 (Showa 51)

– Matte est annoncé lorsqu’un combattant ayant son adversaire sur le dos reprend la position debout (en appui sur les deux pieds, les mains ne touchant plus le sol).
– Les chutes en pont sont évaluées sans tenir compte de la notion du pont. (Ippon et sanction)
– Toutes les sanctions sont indiquées en pointant le combattant.
– Il est précisé ce qu’est Kawazu Gake.
– Des précisions sont apportées en ce qui concerne les sorties de tapis debout et au sol.
– Classification des actes prohibés par ordre d’importance.
(Shido= ChuiKeikokuHansoku Make)
– Dans le cas où un combattant doit quitter temporairement la surface de combat, (pour changer de jùdôgi) il est décidé qu’un juge du même sexe doit l’accompagner.
– Arrêt du chronomètre a chaque matte ou sonomama (temps réel de combat)
– Les cheveux long doivent être attachés, hommes et femmes.

1977 (Showa 52)

- 7 catégories de poids homme : -60 kg, -65 kg, -71 kg, -78 kg, -86 kg, -95 kg et +95 kg

1978 (Showa 53)

– En cas d’égalité au tableau, la victoire est attribuée à la majorité des arbitres et juges, nonobstant la ou les pénalités attribuées.
– Les projections sur le ventre qui recevaient, dans le meilleur des cas, l’évaluation Koka, sont supprimées.
– Le temps de repos entre deux combats est désormais égal au temps de combat.
– Pénalité si le combattant qui projette l’autre touche la surface de protection en premier.
– Le temps attribué pour « raison médicale » est fixé à 5 mn cumulatives, par compétiteur, sans quitter la surface de combat.
– Fin des traitements médicaux à l’extérieur de la surface de compétition.
– Les jùdôgis doivent être changés au bord de la surface de compétition, ce qui a amené la suppression de la cabine de rhabillage.
– Au sol, si Ippon…..sorémade a été annoncé par erreur, il est possible de faire reprendre le combat dans la position qui prévalait au moment de l’annonce en présence des juges.
Les juges expriment leurs opinions sur les évaluations en faisant le geste correspondant chaque fois quelles diffèrent de l’arbitre.
– Mise en vigueur d’un geste de l’arbitre pour l’annulation et de l ‘annonce de la nouvelle évaluation.
Hansoku Make est attribué quand un compétiteur fait l’action de plonger tête en avant en effectuant une technique comme Uchi Mata.
– Dans le cas d’un tableau égal, même s’il y a eu sanction la décision est donnée en tenant compte de l’efficacité des techniques.
– Nouveau geste pour indiquer la pénalité en cas de refus de prendre le Kumi Kata.

1979 (Showa 54)

– Le port du T-shirt blanc a été décrété obligatoire pour les combattantes ; les justaucorps sont interdits, pour faciliter les interventions médicales éventuelles.
– Vérification des jùdôgis avant de monter sur le tapis par une équipe d’arbitres désignés.

1980 (Showa 55)

– En cas de blessure, les juges doivent se joindre à l’arbitre pour observer les actes du médecin et pour décider, sur avis du médecin, si un combattant peut poursuivre le combat.
– Introduction de la limite de 5 s sur la surface de danger sans attaquer (Shido).

1981 (Showa 56)

– En vertu des réglementations internationales, il n'est pas possible d'obtenir un score par Daki Age.
– Soulever l'adversaire du sol et le relacher d'uun coup est sanctionné d'un Keikoku au Kodokan. Le relacher sur la tête Hansoku Make.

1982 (Showa 57)

– Le fait de lever son adversaire à bout de bras (Daki Age) n’est plus pris en compte pour une évaluation
– Pénalité si au moment de l’exécution de Kata Guruma, Tori se jette en arrière sur le dos avec son adversaire.
– Le Shime Waza et le Kansetsu Waza de bras en partant de la position debout pour se jeter au sol sont également sanctionnés.
– Fin des aérosols sur les blessures et des bâtonnets miracles sous le nez, plus d’entraineur sur le tapis.
– Utilisation des drapeaux

1983 (Showa 58)

– À la fin du combat, l’arbitre utilise, comme les juges, le drapeau rouge ou le drapeau blanc, pour désigner le compétiteur qui mérite la victoire.
Kani Basami n’est plus évalué comme une projection, mais il est plutôt sanctionné par l’arbitre.
– Les Shime Waza avec le bas de la veste ou à l’aide de la ceinture sont sanctionnés.
– Introduction du protocole d’entrée et de sortie des arbitres avant et après les combats.
– Saisie du pantalon sans résultat dans les 2 s à 3 s.
– Obligation d’avoir un jùdôgi de rechange près du tatami.

1985 (Showa 60)

- Kani Basami était interdit femmes. La sanction était "avertissement". Un Daki Age est supprimé.
– Il est désormais interdit aux compétiteurs de se serrer la main à la fin d’un combat
– La projection en plongeant sur la tête est sanctionnée par Hansoku Make et le combattant est donc éliminé de la compétition.
– En Europe, pendant deux ans, les ceintures de grades sont supprimées et seuls les ceinturons rouges ou blancs sont conservés.
– Les intervention médicale (deux aux maximum) sont indiqués aux tableaux par une croix blanche ou rouge.
– Geste pour non combativité (moulinette)
– Intoduction des pénalités pour fausse attaque, refus de Kumi Kata, non combativité..(moulinette) nouveaux gestes.

1986 (Showa 61)

– 1er tournoi de jùdô pour les malvoyants (Kodokan)
– Les compétiteurs peuvent de nouveau se serrer la main à la fin du combat.

1987 (Showa 62)

– La surface de protection passe de 2,5 à 3 mètres.
– Le port de la ceinture de grade est rétabli et le ceinturon rouge ou blanc fait un retour.
– Au sol (Ne Waza) matte est annoncé dès qu’il n’y a plus de progrès.
– Début du temps médical et de l’intervention médicale.

1988 (Showa 63)

– La surface de combat est réduite de 10 m à 8 m.
– La saisie de la manche en pistolet est sanctionnée.

1989 (Heisei 1)

– Il est désormais possible pour les hommes d'interdire le Kani Basami à la discrétion de chaque organisateur de tournoi . La sanction était "avertissement".
Les juges ne sont plus tenus de se joindre à l’arbitre en cas de blessure.
– S’il y a intervention du médecin, c’est la fin du combat, sauf pour un saignement de nez ou autre incident mineur.
– L’arbitre n’a plus à faire face au compétiteur pour lui attribuer Hansoku Make.
– Intoduction des pénalités pour fausse attaque, refus de Kumi Kata, non combativité.(moulinette).
– Fin des rubans rouges ou blancs.
– Changement de couleur des drapeaux des arbitres et aux tables des officiels.

1993 (Heisei 5)

– Interdiction de saisir le judogi avec les dents.

1994 (Heisei 6)

– En 1994, les réglementations internationales ont interdit le Kani Basami pour les hommes et les femmes . La sanction est "avertissement".

1995 (Heisei 7)

– Les femmes ne peuvent plus prendre un prospect, sauf pour certains tournois.

1997 (Heisei 9)

– L' introduction des jùdôgi bleus a été approuvée lors de l'Assemblée générale de la FIJ.
– Selon les réglementations internationales, la technique d'immobilisation peut être réduite à 25 s.
– 1er avril 1997, Révision du nom technique : Ippon Seoi Nage , Sode Tsurikomi Goshi deviennent indépendante, et "Kesa Gatame " est renommé "Hon Kesa-Gatame".
- 7 nouvelles catégories de poids femme : -48 kg, -52 kg, -57 kg, -63 kg, -70 kg, -78 kg, +78 kg
- 7 nouvelles catégories de poids homme : : -60 kg, -66 kg, -73 kg, -81 kg, -90 kg, -100 kg et +100 kg

1998 (Heisei 10)

Ura Gatame en immobilisation est invalidée par la réglementation internationale.

Début de la compétition par équipe féminine (système à trois) du tournoi national des lycées au Japon.
Début des championnats japonais juniors de jùdô féminin. (Kodokan)
Février 1998 exclu Ura Gatame (plus tard relancé), Ashi Garami , Do Jime, Kani Basami et Kawazu Gake ont été ajoutés comme techniques interdites.

1999 (Heisei 11)

– Comptabilisation des projections faites sur le bord de la ligne (extérieur – intérieur)
– Après plusieurs essais de couleurs, le jaune est accepté par la FIJ et la télévision, pour la surface de combat.
– Il est interdit de saisir ou de prendre contact avec le jùdôgi sous la ceinture (veste ou pantalon) afin de créer un déséquilibre pour appliquer une technique.

2000 (Heisei 12)

Premier essai vidéo d'arbitre de la Fédération japonaise de jùdô aux Championnats internationaux de jùdô féminin de Fukuoka.

2002 (Heisei 14)

– Le temps d’immobilisation passe de 30 s à 25 s pour Ippon, 20 s pour Waza Ari, 15 s pour Yuko et 10 s pour Koka.
– Il n’est plus obligatoire pour le compétiteur de saluer à l’entrée et à la sortie de la surface de compétition.
– Suppression des pénalités Chui et Keikoku remplacer par Shido-1, Shido-2 , Shido-3 et Shido 4.

– Précisions sur l’intervention du médecin.
– Clarification de la projection en Kawazu Gake
– les pénalités sont classés en Shido et Hansoku Make.
– Les arbitres doivent désormais faire appliquer les règlements définis par la commission d’éducation de la FIJ relativement aux inscriptions, écussons, bandes sur les épaules, emblèmes nationaux, logos et commanditaires.

2003 (Heisei 15)

– Les sanctions des réglementations internationales sont divisées en « Shido » et « Hansoku Make ».
– Prolongations "Golden Score" ("Encho Sen" ou "combat décisif", prolongation du temps de combat) adoptées.

2004 (Heisei 16)

– Définition de la grandeur des jùdôgis.
– La longueur maximale et minimale du pantalon est fixée.
– Précision sur l’épaisseur des cols, marque de commerce ou inscriptions sur le jùdôgi.
Shido pour saisie de la manche dites « en pistolet ».

2005 (Heisei 17)

Hansoku Make pour plongeon sur la tête lors de l’exécution d’une projection ne met plus fin à la compétition, mais uniquement au combat en cours.
– Une projection est valide si elle débute à l’intérieur pour se terminer à l’extérieur, même si Uke passe à l’extérieur; Tori doit rester à l’intérieur.

2006 (Heisei 18)

– Plus de Shido en bordure du tapis rouge.

2007 (Heisei 19)

– Septembre 2007 :
- Il n’y a plus de “sorties de tapis” : toute action commencée à l’intérieur peut se terminer valablement à l’extérieur.
- Pénalités : Garde croisée pendant 5 s —> Shido

2008 (Heisei 20)

- Septembre 2008 :
- Disparition du Koka
Le Koka est supprimé. Par conséquent, le 1er Shido donne Yuko à l’adversaire.
- Abandon du “Golden Score”
En cas d’égalité au terme du temps de combat, le vainqueur sera désignée par décision des arbitres.
On ne recourt plus au Golden Score.
- Debout, toute saisie de pantalon est interdite même s’il y a eu déséquilibre prélable.
- Au sol, les sorties de tapis n’existent plus.
Uke, pris en immobilisation (Osaekomi), ne pourra plus interrompre le combat en cherchant la sortie de tapis.
L’immobilisation demeure valable, même à l’extérieur.
- Réduction des durées d’immobilisations :
- durée = 20 s —> Ippon
- durée > ou = 15 s —> Waza Ari
- durée > ou = 5 s —> Yuko

2009 (Heisei 21)

- Septembre 2009 :
Retour aux durées d’immobilisation précédentes :
- durée = 25 s —> Ippon
- durée > ou = 20 s —> Waza Ari
- durée > ou = 15 s —> Yuko
- Octobre 2009 :
- Les réglementations internationales n'interdisent pas, mais restreignent, les techniques de saisie des jambes telles que le Moroté Gari et le Kuchiki Taoshi. La première fois donne lieu à un avertissement, la deuxième fois à Hansoku Make.
– La série des Grands Prix de la FIJ et le système de classement mondial commencent
– Le 1er championnat de groupe de poids de sélection féminine de jùdô étudiant a eu lieu.
– Golden Score en cas d’égalité au tableau. (expérimenté depuis 2002)
– Temps supplémentaire et arrêt à la « première marque » au Golden Score
– Suppression de la surface de danger rouge.
– Élimination. de la pénalité – 5 s. sur la surface de danger. (rouge de 1 m).
– 4 Shido mais le 1er est » gratuit », 2e=Yuko, 3e=Waza Ari, 4e= Ippon.
– Plus de Chui et de Keikoku.
– Le Golden Score est désormais de 3 mn.
– Toutes les actions en bordure du tapis sont valables aussi longtemps qu’un des combattants touche la surface de compétition. La définition de sortie est révisée et s’interprète comme suit : il y a sortie lorsque les pieds des deux combattants ne sont plus en contact avec la surface de combat.
– Pour le Golden Score, le temps de combat maximum de 3 mn et le 1er Shido ne donne pas la victoire.
– Une action en bordure est valide si un des deux combattants touche encore la surface de combat.

2010 (Heisei 22)

– Les réglementations internationales réglementent la"prise de l'ours" soudain de l'état où aucun d'eux n'a de partenaire. Perdre la faute dans la première technique de saisie de jambe.
– Saisie directe des jambes ou du pantalon en attaques directes sanctionnée par Hansoku Make
– Saisie de jambes en enchainements de techniques ou en contre attaque est autorisée.
– Interdiction de la saisie sous la ceinture
– Dans le cas d’un golden score, l’intégralité du marquage sera conservé. En cas d’égalité le décision se donnera sur la période combat initial et du golden score.
– En Osaekomi en bordure du tapis, si les deux compétiteurs sorte de la surface de combat, l’Osaekomi reste valide.

2011 (Heisei 23)

– Le jùdôka portant le jùdôgi bleu doit être à la gauche de l’arbitre et le blanc à droite pour le début et la fin du combat.

– Nouveau geste pour les sorties de tapis (avec la main et non avec le pied).
– Les entraineurs ne sont plus autorisés a communiquer verbalement avec leurcompétiteur durant le combat et peuvent être sanctionnés

.2012 (Heisei 24)

- Septembre 2012 :
Les Shido ne donne plus de point
En cas d'égalité, celui qui a le plus de Shido perd
Le golden score revient avec décision arbitrale en cas d'égalité
Nouveau retour aux durées d’immobilisation précédentes :
- durée = 20 s —> Ippon
- durée > ou = 15 s —> Waza Ari
- durée > ou = 10 s —> Yuko
– La saisie du pantalon est sanctionnée.
– À partir des JO de Londres 2012 , le système du repêchage a changé, et seuls les perdants des quarts de finale peuvent participer, et le vainqueur du repêchage et le joueur qui a perdu en demi-finale se disputeront la médaille de bronze.

2013 (Heisei 25)

– Pendant la période allant du Grand Chelem Paris en février 2013 au championnat du monde de Rio de Janeiro en août , si vous disposez d'un système d'arbitrage individuel sur tatamis, poignée pistolet, cross grip ou bandeau conformément à la réglementation internationale Si vous n'attaquez pas immédiatement, vous recevrez des conseils. Renforcement des sanctions pour les combats irréguliers de kumite et de pistolet, interdiction de l'acte de saisir le bas de la ceinture, abolition du jugement du drapeau, raccourcissement du temps de la technique de suppression et de l'Ura Gatame de la technique de suppression Il a été décidé qu'un plan majeur de révision des règles tel que la renaissance sera introduit à titre d'essai. Après vérification de ce résultat, il sera à nouveau discuté s'il sera officiellement introduit.

2014 (Heisei 26)

– Si le haut de l'adversaire est saisi à deux mains en vertu des réglementations internationales, toucher la jambe de l'adversaire avec le bras ne constitue pas une faute de saisir la jambe.
– La FIJ a annoncé une politique interdisant à tous les athlètes qui ont été dans le classement mondial depuis 2015 de participer à d'autres compétitions internationales d'arts martiaux.
– Un arbitre central sur la surface de combat et deux arbitres à la table technique au contrôle vidéo sont assistés d’un membre de la commission d’arbitrage . Le ou les arbitres devront effectuer une rotation des fonctions après un certains nombre de combats déterminés par la commission d’arbitrage.
– Les chutes « en pont » sont toutes évaluées Ippon.
– Trois Shido pourront être attribués au même combattant, en cas d’une 4e sanction celle-ci sera Hansoku Make. Précisions sur certaines actions qui seront désormais pénalisé de Shido :
– rompre le Kumi Kata avec les deux mains
– garde croisée sans attaque immédiate
– saisie de la ceinture sans attaque immédiate
– saisie avec les deux mains du même côté du jùdôki de l’adversaire
– ne pas prendre ou empêcher de prendre le Kumi Kata
– saisir le poignée ou la main de l’adversaire pour l’empêcher de prendre le Kumi Kata ou d’effectuer une attaque
– toutes attaques en lâchant immédiatement les saisies ou sans Kumi Kata (fausses attaques)
– sortir les deux pieds de la surface de combat
– protéger le col de la veste de son jùdôgi pour en empêcher la saisie ou une attaque
– saisie en pistolet ou en pocket grip sur le bout de la manche sans attaque immédiat
– fausse attaque
– En Tachi Waza tout blocage avec une ou deux mains en dessous de la ceinture de l’attaquant est interdit
– L’attribution du Shido ne nécessite plus que les deux combattants reprennent leur position de début et de fin de combat à l’exception du Shido pour « sortie ».
Hansoku Make sera attribué à tout blocage, en Tachi Waza, avec un ou deux mains en dessous de la ceinture de l’attaquant. – Toutes techniques en Ne Waza qui commencent à l’intérieur de la zone de combat
peuvent continuer en dehors de cette zone (zone de sécurité).
– Le temps d’immobilisation passe à 10 s pour Yuko, 15 s pour Waza Ari et 20 s pour Ippon
– Plus de limite de temps pour le Golden Score, plus de décision (Hantei) à la fin du combat et arrêt à la première évaluation technique ou pénalité.
– Projection ou tentative de projection avec la prise de l’ours (à bras le corps) ou Mae Kakae Nage (Projection par Étreinte de Face) ne sera pas valide et sera sanctionnée par Shido
– Le combattant qui a le moins de Shido est déclaré vainqueur.
Plus d’équivalence technique pour les pénalités (ex:Shido=Koka, etc..).
– Après le matte il n’est plus obligatoire de revenir à la place du début de combat.
– Le premier Shido n’est plus « gratuit »

2015 (Heisei 27)

Les catégories changent le 1er janvier, et non plus au 1er septembre

2016 (Heisei 28)

– La valeur du Yuko et du Waza Ari se fondent ensemble.
– Le Golden Score se termine dès qu’une évaluation technique ou un Shido est annoncé.
– À la fin du temps réglementaire si le Golden Score est nécessaire les marques sur le tableau doivent être maintenues.
– À la fin du temps réglementaire la décision doit être donnée seulement sur la base d’un avantage technique sauf s’il y a Hansikumake.
– Pas de sanction si un combattant se présente sur la surface de combat avec un jùdôgi non conforme; toutefois il doit immédiatement le changer.
– Il est interdit de faire un Shime Waza en utilisant le bas de sa veste de jùdôgi ou sa ceinture ou de celui de son adversaire.
– La surface de compétition est de 10 m X 10 m plus 4 m de surface de sécurité.
– Les entraineurs sont autorisés a communiquer verbalement avec un combattant exclusivement entre l’annonce du Matte et Hajime ou Yoshi. L’arbitre doit le signifier à l’entraineur et éventuellement en informer l’arbitre en chef pour sanction (perte de privilège au bord de la surface de compétition ou être exclus du site de compétition).
– Pour signaler une sortie, le pied n’est plus utilisé mais avec un geste circulaire du bras.

2017 (Heisei 29)

Ura Gatame est reconnu par le Kodokan Jùdô et la FIJ
– Le temps de Osaekomi pour Waza Ari 10 s et Ippon 20 s
– Deux Waza Ari ne sont plus équivalents à un Ippon. Les Waza Ari s’accumulent seulement (janvier).
– La saisie aux jambes ou au pantalon sera pénalisée d’un Shido la première fois, et la seconde fois d’un Hansoku Make.
– Il y a désormais trois Shido, au de lieu de quatre précédemment. Le troisième Shido disqualifie en devenant devient Hansoku Make.
– Le temps de combat sénior homme passe à 4 mn
– Si aucune score n’est inscrit, ou si les athlètes sont à égalité, le combat continue en Golden Score
– Tout score et/ou pénalité obtenus pendant le temps réglementaire reste inscrit au tableau de marque pendant le Golden Score.
– La décision pendant le Golden Score se fait sur la base de la différence de score ou de Shido.
– Disparition du Yuko, il n’y a désormais que Ippon et Waza Ari.
– La valeur du Waza Ari intègre celle du Yuko par le passé.
– Dans le but de simplifier l’arbitrage et sa compréhension, toutes les actions sur la manière de saisir le jùdogi (Kumi Kata), pénalisées par le passé, ne le seront plus: saisie en pistolet, saisie avec les deux mains du même côté, doigts dans la manche...
– Le Kumi Kata ne sera pas pénalisé aussi longtemps que Tori est en phase de préparation d’attaque, mais les positions négatives le seront.
– Le temps pour saisir le Kumi Kata et attaquer est de 45 s.
– En cas d’attitude défensive, Shido sera donné. L’anti-jùdô sera immédiatement pénalisé.
– Le comité à examiné les règles de sécurité afin de rendre le jùdô le moins traumatique possible. Toute tentative de Uke d’éviter la chute sur le dos par tout mouvement qui est dangereux pour la tête, le cou ou la colonne vertébrale, sera sanctionnée par Hansoku Make. Le compétiteur qui perd le combat, pourra néanmoins continuer la compétition si cela est applicable.
– Afin de pas donner le mauvais exemple aux jeunes jùdôka, toute fausse chute sera considérée comme une action valide. Une chute sur les deux coudes, sera comptabilisée, une chute sur un coude ne sera pas comptabilisée.
– Pour une plus grande efficacité et pour avoir une bonne saisie, il est nécessaire que la veste soit bien tenue par la ceinture. Afin de renforcer cela, les compétiteurs devront arranger leur jùdôgi et leur ceinture rapidement, entre le Matte et le Hajime de l’arbitre.
La compétition par équipes mixtes sera adoptée pour la première fois lors du Tournoi mondial de jùdô (Santiago) en août. Dans le même mois, il sera adopté par les seniors lors des championnats du monde (Budapest).
– Retour du Waza Ari Awasete Ippon en octobre
– Une chute sur les deux coudes ou les deux mains doit être évaluer Waza Ari.ou Ippon en fonctions des critères de ces derniers.
– À l’issue du temps réglementaire, le combat ne peut être gagner que par un avantage technique sauf en cas de Hansoku Make
– Les Kansetsu Waza et les Shime Waza ne sont plus valide si les deux combattants sont en position debout.
– Les Osaekomi, Shime Waza et Kansetsu Waza restent valides même sur la surface de protection si ils ont été annoncés sur la surface de combat
– Les projections sont valides à l’extérieur si elles ont débutées à l’intérieur de la surface de combat.
– Un pied à l’extérieur sans revenir immédiatement ou de ne pas faire immédiatement une attaque est pénalisé par Shido
– Les projections ayant lieu avec vitesse, force er contrôle, mais dont l’impact n’est pas forcement direct mais en roulant sont comptées pour Ippon.
– À l’annonce de matte les combattants ne reviennent plus à la position de départ
– Si tori tente d’éviter une projection en faisant le pont, la technique sera évaluée Ippon
– Les Shime Waza dans lesquelles la jambe du compétiteur est tirée en hyper extension sont immédiatement interrompues par l’arbitre et sanctionnés par Shido
– À l’issue du temps réglementaire, au Golden Score le combat ne peut être gagné que par un avantage technique sauf en cas de Hansoku Make.
– Les projections sont valides à l’extérieur si elles ont débutées à l’intérieur de la surface de combat.
– Repêchage lors d'une compétition internationale :
Des tournois de repêchage auront également lieu aux Jeux olympiques et aux championnats du monde de jùdô . Parmi les combattants qui ont perdu dans le tournoi de qualification, les combattants qui ont directement affronté les 4 meilleurs combattants peut participer. Et les combattants qui ont remporté les repêchages et le combattants qui ont perdus en demi-finale s'affronteront pour la médaille de bronze. Pour cette raison, deux médailles de bronze seront toujours décernées. Le Comité International Olympique a demandé à Fédération Internationale de Jùdô de se s'ajuster aux autres sports, mais cettedernière a refusé.

2018 (Heisei 30)

– Peut valoir Waza Ari une reception d'Uke sur les deux coudes, les deux bras ou un coude, les fesses ou un genou, immédiatement suivie d'un déroulé sur le dos + retour du Waza Ari-Awasete
– Golden Score : si la première valeur technique décide de l'issue du combat, ce n'est plus le cas du Shido, sauf en cas d'Hansoku Make (direct ou sur un troisième Shido).
Shido : Chaque saisie illicite (de la jambe notamment) ne vaut plus que Shido. De plus, certaines situations sont désormais valides, comme sur un O Uchi Gari où la main opposée, la manche saisie, viendrait en contact sous la ceinture.
Hansoku Make : L'usage de la tête pour esquiver une projection sera désormais passible d'un Hansoku Make. Trois situations particulières échappent à cette nouvelle règle : Seoi Otoshi (Seoi Nage à genoux), Sode Ttsurikomi Goshi avec double saisie aux manches par Tori et Koshi Guruma avec double saisie au col par Tori
Dans le cas d'un double Hansoku Make dû à des troisièmes Shido inflligés pour attitude négative, à l'encontre de l'esprit du jùdô, les deux combattants du combat seront exclus. S'il s'agit d'un double Hansoku Make direct, la FIJ se garde le droit de décider, tout comme elle se réserve la possibilité d'exclure pour toute la compétition n'importe quel athlète qui adopterait une mauvaise conduite méritant une disqualification.

2019 (Reiwa 1)

Depuis le Grand Prix de Marrakech qui s'est tenu du 8 au 10 mars 2019, si la veste est dérangé pendant le combat (y compris le dos) sortant de la ceinture selon la réglementation internationale, les combattant doit rapidement remettre sa veste en place. S'il néglige de le faire et que l'arbitre l'avertis deux fois, le combattant est pénalisé d'un Shido. Si vous souhaitez dénouer la ceinture et préparer la tenue de jùdô, vous devez obtenir les instructions et l'autorisation de l'arbitre.
À partir du Grand Chelem d'Osaka 2019, l'inspection de la jupe de la veste sera plus stricte lors du tournoi parrainé par la FIJ.

2020 (Reiwa 2)

Seoi Nage avec la tête la première dans le tatami n'est pas comptabilisé comme Hansoku Make si ce n'est pas intentionnels.
"Matte" est annoncé si un adversaire marche sur le pied de l'autre une première fois. La deuxième fois donne lieu à un Hansoku Make.

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Dans les années 50, n’y avait pas de limites établies pour la surface de combat, mais seulement pour la bordure des tatamis. Quelques chutes à l’extérieur du tatami pouvaient donc valider une victoire. On décida de placer en bordure une bande rouge, large de 3 cm, puis de 5 cm. À partir de 1965, la bande rouge fut placée à 50 cm de la bordure. Il n’y avait pas de pénalité pour les sorties de tapis et seuls les Ippon et les Waza Ari étaient pris en compte. Dans l’éventualité d’un Hikiwake, il y avait un temps supplémentaire, une fois ou deux fois, avec une minute de repos entre chaque prolongation.

Le temps réglementaire était de sept minutes pour la demi-finale et de dix minutes pour la finale. Comme il n’y avait pas de pénalité pour non-combativité, l’action se faisait souvent attendre.

Les arbitres étaient généralement des personnes ayant un grade élevé en jùdô, donc des Sensei. Leurs décisions n’étaient par conséquent jamais contestées par les juges.

En cas de blessure, l’arbitre devait intervenir et appliquer un Kuatsu (réanimation) ou un Seifuku (remise en place de l'articulation). Il n’y avait pas de médecin sur place. La notion de responsabilité civile a mis un terme à cette pratique afin d’éviter les poursuites judiciaires. Les ceinturons rouges et blancs étaient accrochés à la ceinture dans le dos. Ce n’est qu’à partir de 1961 que le ceinturon a fait le tour de la taille. Jusqu’en 1970, la grandeur des jùdôgis était laissée à la discrétion des pratiquants. Les pantalons aux mollets et les manches au milieu des avant-bras composaient le standard de l’époque.

Dans le cas de Sonomama en position debout, l’arbitre devait ramener les deux combattants au centre, sans changement de position.

À partir de 1967, des pénalités furent mises en place, mais il a fallu quelque temps pour arriver à une certaine uniformité dans l’application.

Et dès 1965, les arbitres ont remplacé le jùdôgi par le pantalon, la veste et la cravate. La couleur de cet uniforme change généralement à chaque fois qu’ont lieu les Jeux olympiques et les Championnats du monde (vestes de couleurs verte, bleue, jaune, saumon). Jusqu’au Championnat du monde de 1961, les arbitres officiaient en jùdôgi. En 1964, pour les jeux de Tokyo, les arbitres officiaient pour la première fois en tenue officielle des juges des jeux. Les couleurs adoptées par chaque association continentale peuvent présenter des variantes mais, en général, le pantalon gris, la veste bleu foncé ou noire et la chemise blanche sont utilisés le plus souvent.

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