Le projet sportif et pédagogique |
Le projet éducatif est un document produit par le président du club. Le directeur sportif du club est chargé de le mettre en œuvre en rédigeant un projet sportif et pédagogique en référence au projet éducatif. Il peut se traduire et décliner en plans d'action éducative, en projets annuels.
Sommaire :
1) Objectifs
2) Progressions pédagogiques
3) Participation aux compétitions
4) Animations et démonstrations
5) L'école d'arbitrage
6) Vie du club
Annexe :
• Règlement Intérieur
1) Objectifs
a) Définition :
Le jùdô est plus qu'un
jeu ou un sport de combat, plus que
l'art martial issu des techniques
ancestrales des samouraïs à l'origine de toutes les formes de grappling, plus qu'un
code moral et une éthique mais un principe
directeur logique et rationnel
(ni religion ni magie) à but pragmatique,
basé sur l'adaptabilité (jù)
du corps (tai) et de l'esprit (ghi) et de l'entraide et la prospérité mutuelle (jitai
kyoei) afin d'obtenir le bon et habile usage de l'énergie (seiryoku zenyo) dans toutes les situations
dans le but de tendre vers le bien-être
et le développement humain (kojin no kansei). Parvenir à suivre
cette ligne de conduite dans la vie de tous les jours est un cheminement intérieur
(démarche personnelle) de toute une vie (do mu kyoku) nécessitant
un dévouement (shin)
constant envers soi et les autres.
- "Le Jùdô est
l’élévation d’une simple technique
(jutsu) à un principe de vivre (dô)."
Jigorô Kanô
b) Historique :
La légende de l'école Yoshin-ryu
dit que le principe jù
serait né en 1733 d'une réflexion
d'un homme appelé Akiyama
Shirobei Yoshitoki (fondateur de l'école
Yoshin-ryu : "école du cœur du saule")
observant la neige tomber sur les branches d’un saule
et constata que les branches les plus raides cassaient sous le poids de celle-ci
alors que les branches les plus souples pliaient sous le poids de la neige et
se redressaient. Ainsi il eu la révélation du principe Jù
(souple). En effet, tout comme les branches souples
(jù) du saule et contrairement aux
branches rigides (go), le principe jù
prône l'adaptabilité plutôt que la résistance (go) pour obtenir l'efficience maximale, utiliser le
moins d'effort possible tout en ayant le plus d'effet produit possible, optimiser
l'utilisation du potentiel physique
(Seiryoku zenyo).
C'est
en 1882, alors que bon nombre des formes anciennes des techniques de ce qui allait
devenir le jùdô existait déjà
depuis bien des siècles auparavant, que Jigorô Kanô (1860-1938) alors âgé de 21
ans, décida de regrouper et de codifier les techniques
de Jùjutsu dans le but d'apporter
non seulement un nouvel art martial aux techniques redoutables en faisant
"le bon et habile usage
de l'énergie" incarné par Tori (seiryoku zenyo, le bon et habile usage de l'énergie individuelle
: l'intelligence
individuelle) mais aussi et surtout un projet éducatif en enseignant
"l'entraide et la prospérité
mutuelle" incarné par Uke
(jita kyoei, le bon et habile usage de l'énergie de groupe
: l'intelligence de groupe).
Depuis lors, le jùdô n'a cessé
de se développer à travers le monde et compte aujourd'hui 28 millions de pratiquants
(pour le Karaté : 250 000 en France et 110 millions dans le monde)
dont 2 millions de ceintures noires. (dont 500 000 au Japon)
c) De nos jours :
En France, la saison 2012-2013, 612
896 membres de la F.F.J.D.A. c'est à dire Jùdô-Jùjutsu, Kendô,
Naginata, Jodô, Iaidô, Kyudô et Sport Chanbara (dont 162
877 féminines soit 27%) dont 47
809 (soit 8% dont 8
263 féminines soit 17%) ceintures
noires répartis sur 1 million de m² de tatamis
dans 5 547 (max : 1 000/club, moyenne : 70/club) clubs pratiquèrent le jùdô encadrés par 6 500 enseignants diplômés d’État
et 40 000 dirigeants bénévoles
faisant de celui-ci la troisième
fédération comptant le plus de licencié dans notre pays (plus de
100 pays sont représentés lors d'un Championnat du monde de jùdô). Resté fidèle
à la volonté de son fondateur, le jùdô
reste plus que jamais une des meilleures écoles de vie où sont formées des personnes
respectant un code de valeurs communes (le courage,
l'honneur, la modestie, l'amitié, le contrôle de soi, le respect, la politesse
et la sincérité) découlant du principe jita kyoei, entraide et prospérité mutuelle.
d) Le club :
C'est en 1971 que André-Louis Bartélémy,
décédé
en 2007, fonde l'A.S.T.M. (Association Sportive Toulouse Mirail). En 1989, cette
assciation rejoind l'omnisports du Stade Toulousain qui regroupait 7 associations
sportives à savoir le Rugby bien sur mais aussi le Tennis, la Natation-Water-polo,
le Volley-ball, le Jùdô, l'Athlétisme
et le Handball. En 1995, l'association se détâche pour devenir
le Stade Toulousain Jùdô. En
2004 le club dépose le bilan après un échec financier.
L'association sportive Toulouse Jùdô fut administrativement reconnue le 12 juillet 2004 sous l'impulsion de trois passionnés de jùdô à savoir MM. Jean-François Mougenot, Laurent Savary et Jean-Pierre Debans. Dés septembre 2004, elle débuta son activité grâce à l'envie des jùdôkas de ne pas voir disparaître l'état d'esprit d'une quinzaine d'années au Stade Toulousain Jùdô.
Fidèle à l'esprit du Stade Toulousain Jùdô,
le club a choisi de pratiquer une logique de proximité pour faciliter
l'accès aux dojos à ses adhérents et ainsi éviter
des déplacements souvent difficiles. C'est pour cela que le club se compose
de 7 salles de jùdô réparties
sur 06 quartiers de l'agglomération toulousaine à savoir :
- Dojo A, Argoulet, Maison des Arts Martiaux
- Dojo B, Jolimont, Salle Flammarion
- Dojo C, Saint-Sernin, Gymnase de Saint-Sernin
- Dojo D, Amidonniers, École Élémentaire des Amidonniers
- Dojo E, Saint-Martin du Touch, Gymnase des Arènes
- Dojo F, Lardenne, Gymnase de l'École de Lardenne
- Dojo G, Minimes, École Élémentaire Claude Nougaro
- Dojo H, Fontaine Lestang, Foyer Étienne Billières
- Dojo I, Institut des jeunes Aveugles
Le club est orienté vers deux objectifs principaux à savoir
:
- Dispenser une formation de qualité adaptée à chacun
- Permettre, pour ceux qui le désirent, l'accès à la compétition
Tout cela dans une une ambiance chaleureuse et conviviale.
a) Éveil jùdô
et Mini-Poussins
Pour les enfants 4-5 ans, l’éveil
Jùdô est une pédagogie adaptée qui permet le
développement physique et intellectuel des très jeunes pratiquants.
Le programme éveil-jùdô
est délibérément construit, autour de l’intérêt
de l’enfant, pour faciliter ses futurs apprentissages
du jùdô et des activités
sportives et artistiques en général.
Véritable sport éducatif, l'Éveil
jùdô propose aux enfants :
- une approche
pédagogique basée sur la découverte
de son corps et de ses possibilités.
- une découverte de la notion de respect,
des lieux, du
partenaire
- l'assimilation d'un code de valeur commune
- un accompagnement vers la maîtrise des habiletés motrices fondamentales
à savoir : l'équilibre, les déplacements, la préhension
au travers des pratiques ultiformes comme les jeux
d'opposition, l'apprentissage
de techniques de projection ou d'immobilisation
(sur 2 appuis, debout ou au sol).
Les objectis pédagogiques sont :
1. Accorder dès le début de l’initiation une large part
aux « sensations »
2. Débuter l’apprentissage
par les réponses que les élèves produisent spontanément
3. Obtenir une réussite globale des éléments techniques
abordés en dégageant les « principes d’action »
essentiels sans trop entrer dans l’analyse technique détaillante.
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES D’UN DÉBUTANT
Incapacité à maîtriser des gestes à coordination
complexe
Difficulté à agir en « coordination externe »
Adaptations pédagogiques :
Approche globale du geste
Adaptation aux réponses spontanées du pratiquant
... CHEZ L’ENFANT
- Besoin de sécurité affective et physique
- Attention fugace et focalisée
- Vit principalement dans le plaisir de l’instant
Adaptations pédagogiques :
- Présenter de nombreuses formes jouées
- Proposer des séquences courtes et variées
- S’assurer de la réussite de tous
- Veiller à la sécurité de tori
et uke
LA PHASE DE SÉCURISATION
Les conditions d’enseignement doivent assurer aux pratiquants une
sécurité totale, tant au plan physique qu’au plan affectif.
L’APPRENTISSAGE
DES UKEMIS
La phase de sécurisation du couple est une étape importante de
la période d’initiation
Apprendre à chuter seul ne suffit pas ! Dans la réalité
toute chute est la conséquence d’une action de la part de Tori...
NAGE WAZA
Objectifs :
- Apprendre à vivre, comprendre et utiliser de façon opportune
et adapter la force du partenaire, engendrée par son déplacement
(Uke tire, Uke pousse,...)
- Pratiquer en toute sécurité...
- Se familiariser avec les principales formes de corps en explorant :
- Trois secteurs de chute
- Deux déplacements :
- Le tai-sabaki
- Le tsugi-ashi
- Découvrir les relations tori-uke
qui s’établissent au sein du couple
NE WAZA
Objectifs :
- Se familiariser avec une opposition « orientée » (tori
a connaissance des actions de uke)
et prendre conscience du résultat de ses
actions sur son partenaire
- Utilisation de son poids de corps
- Suppression des appuis
- Découvrir l’espace horizontal dans lequel le débutant
n’a pas l’habitude de se mouvoir
b) Poussins
L'initiation au jùdô se poursuit
en insistant sur l'apprentissage
du code de valeur communes et quelques notions d'arbitrage.
Approche plus analytique...
RECHERCHE D’EFFICACITÉ
Est proposée l'initiation à la compétition avec 10 animations dans l'année.
c) Benjamins
L'initiation à la compétition est poursuivie par la participation
au Critérium de la ligue Occitanie (3 compétitions en district
et 1 finale départementale pour les sélectionnés). 10 animations
sont proposées en parallèle.
L'école de d'arbitrage
de la ligue Occitanie est ouverte à partir des Benjamins 2.
d) Minimes et Cadets
L'apprentissage du jùdô
se poursuit par des techniques de soumissions. Il est proposé de participer
à l'école de l'arbitrage de la ligue de Midi-Pyrénées
(3 séances, arbitrage lors des critériums des Benjamins et la
coupe du jeune arbitre).
La préparation aux Katas est commencée.
Au niveau des compétitions, la ligue organise un championnat pour chaque catégorie, Minimes et Cadets (2 compétitions en secteur, 1 sélection départementale et 1 finale départementale).
Pour les compétiteurs volontaires, il est proposé un entraînement spécifique " compétition " au sein de la maison du jùdô.
OBJECTIFS :
- Vise à l’acquisition d’un jùdô
« personnel », réfléchi, construit et efficace s’étend
aux autres voies d’expression possible (compétition, expression
technique,
participation à l’encadrement, arbitrage...) Représente
un large tronc commun à la préparation à la ceinture noire
Unités de Valeurs :
- Nage-waza (Programme général + individualisé)
- Ne-waza (Programme général + individualisé)
- Méthodes d’entraînement
- Kata
- Jujutsu
e) Juniors et Adultes
L'essentiel est la préparation aux katas
(épreuves codifiées pour obtenir la ceinture noire) et le développement
du plaisir de pratiquer le jùdô.
L'arbitrage est aussi intégré à la pratique du jùdô.
f) Jujutsu
Prolongement naturel de la pratique du Jùdô,
le Jujutsu est un art basé sur la défense,
qui exclut le risque, mais nécessite un véritable engagement du
corps et de l’esprit.
Le Jujutsu est une méthode de défense fondée sur le contrôle de soi et de l’adversaire. Ceux qui le souhaitent peuvent progresser à travers les grades et obtenir la ceinture noire.
Proposé comme art martial, c’est une véritable méthode
de Self-défense, efficace et attrayante qui permet d’améliorer
l’ensemble des qualités physiques et mentales.
Travail sur l'anticipation avec des parades,
blocages ou esquives,
et travail des réponses données la plupart du temps. Ces réponses
correspondent à des coups (portés de façon contrôlée)
ou à des clés (de poignée, de bras....), enchainés
de projections puis de contrôles au sol. Le jujutsu
est un mélange de karaté et de jùdô
(avec une nette prédominance du jùdô),
ici on le pratique comme une forme de self défense.
g) Les ceintures
Les ceintures symbolisent la progression de l’élève et sont
délivrées par le professeur jusqu’à la ceinture marron.
Ensuite, un examen officiel (les Katas) permet
d’obtenir la prestigieuse ceinture noire, qui sanctionne une pratique
régulière, un niveau technique et une certaine efficacité.
La ceinture noire atteste également un mélange d’effort,
de travail et d’engagement.
« Il est nécessaire de se concentrer sur les valeurs que nous savons
importantes comme la construction et l’éducation de l’homme
qui ne peuvent être que le fruit d’un travail à long terme.
La mission d’un club est avant tout éducative et la ceinture est
la mesure du progrès. » Jean Luc Rougé Dojo info n°10
Avant la ceinture noire, la progression du jùdôka se concrétise
par des grades, les Kyu, avec les ceintures de couleurs qui comprennent des
intermédiaires :
› 6e kyu, Ceinture blanche (4/6 ans)
• Ceinture blanche (– 4 ans)
• Ceinture blanche avec une bande jaune horizontale (– 5 ans)
• Ceinture blanche avec deux bandes jaunes horizontales (– 6 ans)
› Ceinture blanche/jaune (7 ans)
› 5e kyu, Ceinture jaune (8 ans)
› Ceinture jaune/orange (9 ans)
› 4e kyu, Ceinture orange (10 ans)
› Ceinture orange/verte (11 ans)
› 3e kyu, Ceinture verte (12 ans)
› 2e kyu, Ceinture bleue (13 ans)
› 1er kyu, Ceinture marron (14 ans)
Les âges mentionnés n’indiquent bien évidemment
pas une "obligation" d’obtenir telle ceinture à tel âge,
mais un âge minimum pour atteindre ce grade.
L’enseignant a toute latitude pour accélérer les progressions
en grade d’un élève méritant et qui a commencé
à pratiquer après 6 ans ou éventuellement pour "retarder"
celle d’un élève jugé moins performant que les camarades
de son cours.
Pour les adultes ayant une ceinture de couleur, chaque passage de grade marque une progression dans sa maîtrise des techniques. Pour les enfants, un examen informel de passage de grade est organisé par les professeurs avec toutes les techniques abordées depuis le début de l'année (avec plus ou moins de sévérité suivant la ceinture à passer), mais il est tenu compte aussi de la présence de l'enfant en cours et en compétition, de son comportement lors des cours de jùdô. À partir de la ceinture noire, 1er Dan, les grades ne sont plus délivrés au sein du club par les professeurs mais par la Commission Spécialisée des Dan et Grades Équivalents (CSDGE) de la FFJDA.
Voici le tableau des grades moyens :
Grades |
1er Dan |
2e Dan |
3e Dan |
4e Dan |
5e Dan |
Âge plancher |
15 ans (Cadet) |
17 ans (Junior) |
20 ans (Senior) |
24 ans |
29 ans |
Délai dans le grade |
1 an minimum |
2 ans minimum |
3 ans minimum |
4 ans minimum |
5 ans minimum |
À partir du 6e Dan, on accède aux grades supérieurs :
› Ceinture rouge et blanche, 6e, 7e et 8e Dan
› Ceinture rouge 9e et 10e Dan
3) Participation aux compétitions
La compétition n'est pas indispensable à la pratique du jùdô
mais elle permet de se mesurer à d'autres pratiquants et ainsi de progresser.
Cependant, pour obtenir la ceinture noire, après le passage des Katas, des tests d'efficacité sont indispensables et ils sont validés en participant à des compétitions.
La préparation aux compétitions s'organise à partir des Éveil-Jùdô qui ont la possibilité de participer à des tournois inter-clubs.
À partir des Benjamins, les jùdôkas peuvent participer aux compétitions officielles de la ligue de Occitanie. Les combattants sont répartis selon leur catégorie d'âge et leur catégorie de poids.
Pour participer à une compétition officielle, il est nécessaire
d'avoir un " Passeport sportif " en règle
:
• une photographie d'identité du jùdôka
• le tampon de la ligue
• au moins 2 vignettes
de licence
• le tampon du médecin avec la case " compétition "
cochée
• la rubrique des " ceintures " correctement renseignée
(selon la compétition, une ceinture minimum est exigée)
Pour les catégories jusqu'aux cadets, le club organise la convocation aux différentes compétitions et tournois. À partir des Juniors, les jùdôkas désirant participer aux compétitions sont capables de s'organiser collectivement avec l'aide de leur professeur et du calendrier des compétitions de la ligue affichée au Dojo.
Les jùdôkas participant aux compétitions et tournois sont suivis et conseillés par leurs professeurs qui les encadrent lors des combats. La participation aux tournois pour les mini-poussins et Poussins ne sera organisée que si le professeur peut y être présent. Les parents sont invités à s'entendre pour organiser un co-voiturage.
4) Animations et démonstrations
a) Journée Parents/enfants
Cette animation se déroule un samedi après midi. Des jùdôkas
(d’Éveil Jùdô
à Minimes le plus souvent) viennent sur le tatami avec leur parents,
qui revêtent pour l’occasion une veste
de jùdôgi.
Les professeurs organisent une séance de jùdô avec les jùdôkas et leurs parents.
Cette animation permet aux parents de découvrir le sport pratiqué par leurs enfants.
b) Fête du club
Chaque année, une fête clôture la saison sportive. Elle est
planifiée un samedi après midi du mois de juin, débute
vers 17h et se termine vers 20h.
Les jùdôkas du club, des Éveils-jùdô
aux Adultes, se rassemblent autour d’un tatami :
› chaque catégorie présente rapidement
les techniques acquises durant l’année
› le jujutsu présente
ses spécificités
› des combats sont organisés entre les différentes
catégories (les Éveils avec les Juniors,
les Mini avec les Cadets...)
› quelques combats de Juniors/Adultes sont présentés
Une fois la représentation terminée, les jùdôkas
sont félicités pour leur travail de l’année et reçoivent
une récompense (médailles,
trophées...).
Les jùdôkas qui se
sont distingués plus particulièrement, soit en compétition,
soit par leur comportement sur le tapis sont cités et remerciés
(cadeaux divers : sacs de jùdô,
zooris, serviettes éponges, tee shirt…)
Une petite réception clôture cet après midi : les jùdôkas apportent des gâteaux sucrés / salés et la section offre les boissons.
Dans une compétition de jùdô,
l'arbitre est indispensable au bon
déroulement du combat.
Il est là :
– pour valider et qualifier les attaques effectués par les combattants,
– pour faire respecter pendant le combat les règles et les valeurs
du jùdô,
– et de par ses décisions, pour assurer un déroulement harmonieux
et dynamique du combat.
De plus, la ceinture noire, dans ses différents grades, impose des connaissances en arbitrage.
6) Vie du club
Notre club de Jùdô est affiliés à la Fédération Française de Jùdô. Chaque année, l'Assemblée Générale de la section élit un Bureau qui comprend entre autre un Président, un Trésorier et un Secrétaire.
Un règlement Intérieur est en vigueur (voir annexe).
Pour la participation aux tournois et compétitions, des
parents volontaires composent
les convocations et les affiches d'informations et d'inscriptions.
La section dispose d'un site internet du Toulouse Jùdô
:
http://www.toulousejudo.fr
Reste à développer |
Le journal
La journée parents
Le projet des écoles
Le Tournoi
Les virades
de l'espoir
Le projet
des cent ceintures noires
Regroupement interquartiers (Lardenne, Saint-Martin du Touch-Fontanine
Lestang) (Léo Lagrange-Falguière)
Regroupement interclubs
Les sorties
Les stages
Animation culturel (Noël,
galettes des Rois, Pâques)
organiser une tombola
organiser des lotos
Projet éducatif 2015 - 2016
Vision du jùdô et optique
fédérale
« La Fédération Française de Jùdô, Jujutsu, Kendô et Disciplines Associées a vocation sportive de loisirs et de compétition, elle se donne également pour mission de valoriser la pratique pour la santé ainsi que la promotion des valeurs éducatives attachées à la pratique de ses disciplines et recherche tout autant, pour ses membres, à développer les principes de citoyenneté et la formation individuelle. Pour cela, elle attache une importance primordiale aux valeurs d’exemple que la progression, dans la connaissance des disciplines fédérales et dans la gestion de ses activités, apporte à tout pratiquant.
Le Jùdô est un moyen d’éducation. Une pratique sincère et régulière, prolongée dans le temps, guidée par les principes essentiels du Jùdô et le respect de ses fondements, favorise l’accession à l’autonomie, à la maîtrise de soi, au respect des autres, à l’appréhension du réel. »
Trois principes essentiels et indissociables de la pratique du Jùdô.
- l’adaptation Le premier est le principe de la non résistance et de l’adaptation (Jù). Ce principe est si étroitement lié à la discipline qu’il lui donne son nom : faire du Jùdô c’est s’engager dans la voie ( Dô ) de l’application du principe de l’adaptation (Jù). Il invite à s’élever dans la pratique au-delà de l’opposition des forces musculaires, pour atteindre à une véritable maîtrise des lois subtiles du mouvement, du rythme, de l’équilibre des forces. Ju est une attitude.
- le meilleur emploi de l’énergie Le second principe est la recherche du meilleur emploi de l’énergie physique et mentale. Englobant le premier principe et le dépassant, il suggère l’application à tout problème de la solution la plus pertinente : agir juste, au bon moment, avec un parfait contrôle de l’énergie employée, utiliser la force et les intentions du partenaire contre lui-même.
- la prospérité mutuelle par l’union des forces Le troisième principe est l’entente harmonieuse, la prospérité mutuelle par l’union de notre propre force et celle des autres. Découlant de la pratique sincère des deux premiers principes, il suggère que la présence du partenaire, du groupe, sont nécessaires et bénéfiques à la progression de chacun. En Jùdô, les progrès individuels passent par l’entraide et les concessions mutuelles.
Les grands objectifs
Sport éducatif, d'équilibre et convivial. Le jùdô peut être pratiqué par tous, des jeunes enfants aux adultes, aussi bien les hommes que les femmes. Chacun peut ainsi s'affirmer, se confronter et s'épanouir.
École de compréhension et de maîtrise de soi, le jùdô permet aux enfants, dès leur plus jeune âge, de pratiquer une activité ludique où ils pourront s'exprimer pleinement, développer leur caractère et canaliser leur énergie.
Véritable art de vivre, la pratique du jùdô permet aux hommes, aux femmes, de tout âge, de s'épanouir pleinement. Les pratiquants trouveront dans l'exercice du jùdô ou du jujitsu une activité conforme à leurs aspirations : maîtrise du corps et de l'esprit, intensité de la compétition ou self défense.
Discipline de tradition la pratique du jùdô s'accompagne de la découverte d'une culture et d'un vocabulaire propre, comme les ceintures de couleur qui symbolisent la progression, les grades qui représentent un niveau technique mais aussi un ensemble de valeurs complémentaires : morale, technique, physique.
Le Toulouse Jùdô
Pratiquer le jùdô au Toulouse Jùdô ne se résume pas à endosser le kimono, à suivre l'enseignement de cet art martial et à faire quelques compétitions. Très tôt, les jùdôka apprennent l'arbitrage et la fonction de commissaire sportif. Lors des compétitions organisées sur la commune, ils prennent la responsabilité de l'arbitrage ou de l'encadrement de leurs camarades. Ils continuent ainsi à se construire, à prendre confiance, à apprendre à gérer de nouveaux types de stress (tension), à évaluer des situations et à imposer leur décision. Ils participent également à l'organisation des animations et des manifestations du club. Dès seize ans, ils peuvent accroître leur engagement en devenant membres du Comité Directeur de la section. Leur motivation et leur investissement personnel peuvent les mener jusqu'à la Présidence, avec de nouvelles responsabilités sur les aspects communication, représentation de la section et leadership.
Projet pédagogique
Constats
Durant la période estivale, de nombreux pratiquants ont délaissé l'entraînement ou l'entretien physique. Or, en début de saison, les compétitions officielles et les sélections s’enchaînent. Une remise en condition est donc nécessaire. Le stage doit également permettre aux nouveaux jùdôka ayant rejoint le club de s'intégrer rapidement et de trouver des repères.
Nature des activités proposées et objectifs
- Préparation physique adaptée à la pratique du jùdô
- Travail technique en vue de vérifier et d’accroître le niveau des participants
- Entraînements collectifs avec des clubs de la région d’accueil
- Formation ou rappel de l’arbitrage
- Soutien scolaire pendant le stage (dans le principe d'entraide)
- Pratique d’efforts en commun, de sports collectifs, initiation à une activité de type karting, paintball ... afin d’assurer la cohésion du groupe
Le soutien scolaire des plus jeunes par les aînés permet de comprendre qu'il est possible de pratiquer un sport tout en s’investissant dans ses études.
La formation à l’arbitrage et aux fonctions de commissaire sportif permet aux jeunes d’assumer leurs rôles lors des manifestations organisées par le club. Ils seront aussi plus disposés à se conformer et à respecter les décisions qui sont prises lors de leur engagement en compétition.
Un emploi du temps chargé et des efforts intenses et répétés doivent apprendre aux stagiaires à gérer les contraintes d'un travail physique sur la durée et à profiter de toutes les phases de récupération possibles.
Changements attendus
Nous espérons que les jùdôka se feront davantage plaisir en compétition grâce à une aisance accrue acquise lors de ce stage. De bons résultats en compétition sont aussi à espérer.
Nous tenons à développer une forte solidarité entre les jùdôkas quels que soient leur âge ou leur niveau. Chacun doit être assuré que la pratique du jùdô est compatible avec le déroulement de bonnes études. Nous attendons d’eux un comportement irréprochable et l'acceptation des erreurs possibles d’arbitrage.
Population concernée
Jùdôka garçons et filles de 11/12 à 17 ans (cours jùdô Ados/adultes)
Locaux et espaces utilisés
Hébergement :
DOMAINE DU HOUVRE
La Cour de France,
Pierrefitte en Auge
14130 PONT l'ÉVÊQUE
http://www.lafermeduhouvre.com/
Le Pressoir
Journée type
07H00 Réveil
07H15 Footing
07H45 Petit déjeuner
08H30 Toilette
09H30 Préparation physique sur un site local
11H30 Douche / Repos
12H30 Déjeuner
13H30 Repos
15H00 Repos / Formation / Devoirs
16H00 Jùdô technique
17H30 Douche / Repos
18H30 Entraînement avec clubs locaux
20H30 Dîner / Douche / Repos
Modalités de fonctionnement de l'encadrement
Le professeur de jùdô organise l'activité sportive et les cours de jùdô. Les encadrants (majoritairement ceintures noires) effectuent ces activités dans les mêmes conditions que les stagiaires (exemplarité). Les déplacements sont effectués dans des véhicules 8 à 9 places conduits par les adultes les plus expérimentés, chacun accompagné d'un jeune encadrant. Une personne est chargée du suivi médical. Les activités complémentaires sont assurées/encadrées par des entreprises spécialisées. (Exemple : http://normandie-concept.com/).
https://sites.google.com/a/sport-aost.fr/judo/projet-educatif
PROJET SPORTIF ASSOCIATIF
Nom association : Association Toulouse Judo
Année sportive : 2023-2024
Définition des objectifs et détermination des moyens humains,
matériels et financiers :
- L'objectif principal est de conserver un nombre de licenciés
supérieur à 400 : les moyens (humains, matériels
et financiers) actuellement mis en œuvre permettent d'assurer cette
capacité. Nous comptons déjà plus de 450 licenciés
en ce début de saison 2023-2024, certaines antennes arrivent aux
limites de leurs capacités d'accueil. Nous avons obtenu des créneaux
supplémentaires début 2023 pour l'antenne de Saint Martin
mais des créneaux supplémentaires seront demandés et
les salaires des éducateurs concernés seront mis à
niveau du nombre d'heures.
- Développer un pôle compétition pour séniors : sur les créneaux et les salles actuellement alloués, nous souhaiterions regrouper les ceintures noires des différentes antennes du Toulouse Judo et des autres clubs avec lesquels nous échangeons régulièrement pour proposer un entraînement par semaine orienté vers la compétition. Nous organisons déjà trois grands entraînements communs par saison avec d'autres clubs de la métropole. - Attirer plus de filles vers les disciplines associées au judo, elles représentent déjà 31% de nos effectifs mais nous souhaiterions faire mieux : judo, ju-jitsu, ne waza (pratique uniquement au sol) en s'appuyant sur Laurence Cousin Feuillat, licenciée au Toulouse Judo, championne de France, vice championne d'Europe et 3ieme au championnat du monde. - Poursuivre notre effort pour rendre accessible le judo au handicap : nous avons renouvelé et étendu le 23 septembre 2023 la convention signée avec L'Institut des Jeunes Aveugles en 2021 afin de proposer des cours de judo à pour les déficients visuels avec et sans troubles associés. 4h de cours par semaine sont désormais proposées à l'institut. les déficients visuels sans troubles associés sont intégrés dans les cours normaux des antennes mais nécessitent l'accompagnement d'un éducateur spécialisé. Le projet du Toulouse Judo est suivi au niveau national par la fédération. |
Élaboration et mise en oeuvre du plan d’action :
(Manifestations, formation bénévoles, partenariats, chartes, recherche
nouveaux public, etc, ...)
Pour conserver un niveau élevé de licenciés le Toulouse
Judo travaille sur :
a) La visibilité : - Pour développer le pôle compétition, nous proposons une fois par trimestre des entraînements communs sur nos créneaux à la Maison des Arts Martiaux à des clubs avec qui nous avons des relations privilégiées : le CETAM, l'Olympia Judo, l'ASEAT, le Dojo Tonic et les clubs de Colomiers, Saint-Orens et de l'Union. En interne, nous voudrions regrouper les compétiteur une fois par semaine sur un de nos créneaux alloués. Nous comptons également sur une jeune génération prometteuse que nous avons formé depuis le départ pour porter nos couleurs dans les compétitons pour séniors. - Nous avons de plus en plus de filles présentes sur nos cours. Laurence Cousin Feuillat, internationale en Ne Waza est notre porte-étendard pour les filles, elle est médiatisée et nous ramène régulièrement des licenciées. - Concernant le handicap, nous avons signé une nouvelle convention en septembre 2023 avec l'Institut des Jeunes Aveugles. Ils fournissent la salle et doivent financer un éducateur spécialisé. L'éducateur du Toulouse Judo porteur du projet est rémunéré par nos soins. |