Le jour J |
"Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends."
Nelson
Mandéla
Chaque goutte de sueur qui coulera à l'entraînement sera une difficulté en moins en compétition.
Préambule :
Avant de vous donner divers indications pour que le jour J de votre compétition
se passe au mieux, rappelons quelques principes fondamentaux :
Dés le début de l'existence du Kôdôkan, Jigorô Kanô insista sur la nécessité de pratiquer des compétitions en jùdô et mit au point personnellement des règles élémentaires pour ses élèves. La compétition était un élément à part entière du jùdô, mais ne devait jamais être un but en soi, il le rappela très souvent. C'est aussi parce qu'il voulait intégrer la compétition au jùdô qu'il délaissa un certain nombre de technique ou en modifia d'autres eu égard au dangers qu'elle représentaient appliquées en compétition.
La compétition est avant tout une grande fête, une source de plaisir à la pratique. Elle n'a pour but que de développer le satori (l'éveil), la maîtrise de soi, l'éveil à la situation d'opposition et l'implication dans l'action, de progresser en jùdô, de concrétiser un long travail effectué sur soi-même tant sur le plan de la volonté (shin), de la technique (ghi) que du physique (tai). Le résultat n'a donc aucune importance en lui même mais pour ce qu'il représente à savoir l'aboutissement de l'entraînement. C'est également une phase test de son physique et sa technique afin d'orienter le travail à l'entraînement et surtout de développer son estime de soi, sa détermination (combativité en combat), sa maîtrise des règles et son respect des autres afin de se préparer aux grands rendez-vous de la vie et d'avoir une vie harmonieuse. La compétition n'est pas une lutte contre un adversaire mais un face à face avec soi-même. Ce qui compte ce n'est pas de gagner mais c'est être totalement maître de soi et de montrer que son esprit est invaincible afin d'obtenir la sérénité (jaku) et la paix de l'esprit.
- "Le combat n'est qu'un moyen d'étude, l'essentiel est la compréhension de principe, afin que ce principe pénètre notre vie entière."
- "L'échec dans la compétition ne doit pas être une source de découragement ni de désespoir, mais un signe de besoin d'une pratique plus grande et d'efforts plus soutenus à l'entraînement..."
"Le sens du sport n'est pas dans le score ou le record mais dans l'habileté et les moyens déployés pour y parvenir."
Gagner ou perdre : pour qu’il y ait victoire le perdant ne doit pas être vaincu mais convaincu. Le combat n’est pas, pour Jigorô Kanô, l’objet principal de son enseignement, mais seulement l’une de ses racines et l’un de ses aspects, pour faciliter l’accès du pratiquant à la compréhension de ces principes (adaptation/intelligence, meilleure utilisation de l’énergie).
« Les champions continuent de jouer jusqu'à ce qu'ils
réussissent. »
- Billie Jean King
« La persévérance, c'est se tromper dix-neuf
fois et réussir la vingtième. »
- Julie Andrews
« Il faut parfois mener une bataille plusieurs fois pour
la gagner. »
- Margaret Thatcher
- "La pire chose qui puisse arriver à un combattant
c'est d'avoir toujours les mêmes résultats : soit tout gagner,
soit tout perdre.
Dans les deux cas, le combattant finira par arrêter l'entraînement."
- Inconnu
Les compétitions basées sur le jùdô sont au jùdô ce que sont les concours de tir sont à la police.
L'important c'est de se donner à fond jusqu'au bout c'est à dire essayer, de ne jamais perdre espoir et en toutes circonstances, de faire de son mieux (ganbaru) pour ne pas avoir de regret, avoir foi en ce que l'on fait et rechercher inlassablement à s'améliorer (kaizen).
Attention ! Lors des compétitions amicales ce sont souvent de jeunes jùdôkas du club qui arbitrent (des minimes ou cadets bien souvent). Cette tâche fait partie de leur formation de jùdôka mais n'est pas toujours évidente à assumer (même pour un connaisseur). Alors soyez indulgent.
Contester ouvertement un résultat ou la décision d'un arbitre (à moins qu'il s'agisse d'une méconnaissance du règlement d'un arbitre débutant) est donc la marque du non-respect des principes fondamentaux du jùdô. Les compétitions de jùdô ont pour but d'éduquer et non pas de hiérarchiser ou de séparer les bons des mauvais.
- "Que faire si l'arbitre ne valide pas votre Ippon
sur l'adversaire ? Remettre des Ippon jusqu'à la fin du temps de combat
ou jusqu'à ce que l'arbitre valide votre Ippon"
Inconnu
Voici les secrets de la longévité d'un
jùdôka :
Bougez bien, apprenez bien, jouez bien, mangez bien, reposez vous bien et profitez
de vos vies au maximum !
Muten Roshi Sama
Recommandations (kaisetsu)
Se préparer pour la compétition :
- "Un bon archer atteint sa cible avant d’avoir
tiré."
Lao Tseu
Outre le fait d'avoir travaillé pendant plusieurs mois
:
- d'un point de vue physique : votre
endurance, résistance
et puissance
- d'un point de vue technique : vos
techniques, tactiques
et stratégies
- d'un point de vue motivationel votre
enthousiasme, votre
persévérance et votre
détermination (combativité en combat)
... et avoir gérer votre poids et votre santé (alimentation et sommeil) tout au long de votre vie quotidienne...
... pensez la veille et le jour même à boire
plus que d'habitude pour éviter les crampes, à mangez
des pâtes à l'eau pour faire le plein d'énergie
et à vous assurer un temps de sommeil suffisant.
N'oubliez pas également de vous assurer du trajet à parcourir
pour vous rendre à la compétition en utilisant des
cartes routières.
On notera que lors de la plupart des compétitions amicales, de nombreux
panneaux vous indiqueront la salle de compétition une fois entré
dans l'agglomération de la ville concernée.
Réussir sa préparation :
Réussir sa préparation ne signifie pas montrer des signes de bonne
volonté mais tout faire pour vaincre tous les obstacles, qu'ils soient
justes ou injustes, diminuer le plus possible la possibilité de malchance
en se préparant à toutes les éventualités, en se
renseignant auprès de plusieurs sources pour pouvoir les croiser et enfin
de la sueur, du sang et des larmes.
S'équiper pour les compétitions
:
C'est le grand jour. Vous êtes prêt à participer à
une compétition. Mais êtes vous prêt à faire face
à l'intendance de ce grand évènement ? Savez-vous ce qu'il
faut dans le sac ? Comment s'habiller ? Où et comment y aller ? Ces questions
vont vous tourmenter et augmenter le stress (tension) de cette journée.
Voilà donc quelques conseils pratiques :
- consulter la
fiche de compétition pour connaître la date, le lieu et l'heure
de pesée prévue pour votre catégorie d'âge ou année
de naissance, votre sexe et éventuellement votre catégorie de
poids
- s'abonner au télépéage
pour plus de commodité le plus tôt possible
- calculer le temps de trajet
et consulter la météorologie
pour que votre heure de départ soit cohérente
avec votre heure d'arrivée prévue selon votre catégorie
d'âge ou année de naissance, votre sexe et éventuellement
votre catégorie de poids
- programmer le GPS
le plus tôt possible
- faire le plein de carburant la veille
Dans le sac du parfait
jùdôka nous trouvons
:
- Le jùdôgi (kimono)
complet à savoir le zubon (pantalon), l'uwagi (la veste)
et le obi (la ceinture) de grade
Deux derniers éléments doivent être marqués de vos
initiales à savoir :
- la ceinture rouge
pour cause de prêt fréquent
- les zoris (sorte de sandales) pour les reconnaître
en sortant du tatami.
Bien mettre son jùdôgi est très important dans un combat notamment au niveau du pentalon. Un pentalon qui tombe est un désaventage certains.
- Le passeport (ryoken) de jùdô
en règle (deux timbres de licence
dont celui de la saison en cours, un certificat
médical (Article
L3622 du code de santé publique) daté de moins d'un an attestant
l'aptitude à pratiquer le jùdô
en compétition avec tampon et signature et la signature du professeur
validant au moins le minimum du grade requis). Tout licencié qui a fait
l’objet d’une contre-indication médicale temporaire à
la pratique de notre discipline doit fournir un certificat de non contre-indication
à la reprise de l’activité. Mettre dans les passeports
des jeunes compétiteurs une autorisation parentale pour permettre au
responsable de son club de palier l'absence des parents (évacuation,
hospitalisation), ainsi que la photocopie des cartes de sécurité
sociale et de mutuelle pour les stages.
- Une bouteille d'eau
(éviter les sodas gazeux et les boissons trop sucrées) marquée
pour les reconnaître en sortant du tatami.
- Des sucres rapides (pâte de fruits)
- De quoi se couvrir entre les combats. (prévoir à
cet effet un survêtement, ainsi qu'une paire de baskets)
- Une bande adhésive
élastique en cas de blessures
Pour le reste, ne vous inquiétez pas, en cas de blessure,
une équipe de secouriste
confirmés sera obligatoirement présente sur les lieux.
- Un stylo
pour remplir la fiche d'inscription.
- Un panier repas ou de l'argent (liquide)
pour vous acheter à manger et à boire ou divers articles d'art
martiaux souvent en vente sur les lieux (chèque).
- Du papier toilettes
qui peut s'avérer indispensable dans des lieux non pourvus en la matière...
- une poche refermable dans le sac ou un vêtement afin de recueillir vos
objets précieux (anneau, bague, montre, bracelet, boucles d'oreille ou
collier)
- Un rouleau
de papier absorbant pour sécher le sol des toilettes
(inondation, salissure de terre).
- Un sac poubelle de 30
litres pour éventuellement jeter le papier
absorbant utilisé pour sécher le sol des toilettes
(inondation, salissure de terre) au cas où les poubelles du lieu seraient
pleinnes.
L'inscription :
La procédure d'inscription incombant au combattant lui-même se
fait toujours le jour de la compétition. Avant toutes compétitions,
tous les jùdôkas devront
se présenter à la pesée aux horaires indiqués avec
leur passeport (de moins de 8 ans)
pour qu'on leur vérifie la validation de leur grade minimum pour participer
à la compétition (qui varie selon la catégorie d'âge),
leurs deux timbres de licence
dont celle de l'année en cours (dès la catégorie Poussin)
et leur certificat médical
(Article L3622 du
code de santé publique) (tampon et signature du médecin et
date de délivrance sur le passeport) daté de moins d'un an attestant
leur aptitude à pratiquer le jùdô
en compétition. Aucune tolérance de poids ou d’horaire
ne sera admise. L'inscription à la première phase qualificative
des compétitions officielles et aux tournois labélisés
s'effectuent toujours à l'avance alors que les inscriptions aux compétitions
amicales se font le jour même.
Faites attention à :
Les passeports : C'est le petit livret obligatoire et indispensable de tous les jùdôkas dont les clubs sont affiliés à la F.F.J.D.A. (compétiteur et non-compétiteur).
La taille du Jùdôgi : Les Jùdôgi doivent respecter la taille énoncées dans le règlement de la F.F.J.D.A..
L'hygiène : En plus du comportement, les jùdôkas se doivent d'avoir une tenu correct.
La fiche d'inscription : C'est une petite feuille à remplir indispensable pour vous identifier lors de la compétition.
L' inconvénient majeur des compétitions de jùdô
est le temps d'attente aléatoire entre la fin de la pesée et le
début des combats.
On peut toutefois faire une estimation de ce temps d'attente.
Deux options sont possibles :
1re) commencer par les athètes des catégories les moins nombreuses
en premier pour ne pas qu'ils attendent pour très peu de combats potentiels,
désengorger les tatamis et utiliser ensuite les tatamis librement pour
faire passer les catégories les plus nombreuses et ainsi faire en sorte
qu'il se déroule le moins de temps possible entre le premier et le dernier
combat (Juliette Fabas, élèves de l'antenne de Falguière,
mai 2014).
2e) commencer par les athètes des catégories les plus nombreuses
et interrompre les combats pour faire passer les catégorie les moins
nombreuses et ensuite reprendre les combats des catégories les plus nombreuses.
Les risques sont de :
- s'echauffer trop longtemps et être fatigué le moment voulu
ou
- ne pas s'echauffer et se blesser
—› La solution est de s'echauffer au départ au moins jusqu'à
la sudation et porter un vêtement gardant la chaleur tout en gardant une
attitude active.
recommencer l'opération toute les 30 mn environ.
Le jùdô est un sport à catégorie de poids ; pour la performance (seika) comme pour la santé le jùdôka doit acquérir un minimum de notions sur la nutrition qu’il doit mettre en place. Trop de blessures sont dues à des erreurs nutritionnelles … Les principes : Manger de tout grâce à une alimentation diversifiée
c’est le meilleur moyen pour que l’organisme dispose de tout
ce dont il a besoin pour la performance (seika) — Arriver un peu en dessous du poids une semaine avant la compétition c’est pouvoir s’hydrater correctement et constituer des réserves de carburant glucidique pendant les 2 jours qui précèdent la compétition. C’est également pouvoir consommer un petit déjeuner équilibré le matin de la compétition. Ainsi la veille le jùdôka pourra consommer des féculents (riz ou pâtes ou pommes de terre ou semoule), un peu de légumes verts cuits, de la viande blanche ou de la volaille, des fruits cuits ou de la compote plutôt que des fruits crus ; éviter les aliments complets et riches en fibres pour ne pas « contrarier » l’intestin ; le moins de graisses possible. On est dans une démarche de performance (seika) mais aussi et surtout de santé pour la prévention des blessures, surtout s’il est probable que plusieurs combats seront disputés. En jùdô comme dans tous les sports les blessures trouvent très souvent leur origine dans des erreurs de préparation nutritionnelle. — Être en surpoids à l’approche de la compétition : –> C’est jouer avec sa santé car se déshydrater fragilise les muscles et les tendons ; et si le muscle manque de sucre et d’acides aminés pendant l’effort : il se blesse : contractures, élongations, claquages. Mal hydraté le cœur bat plus vite, la température du corps augmente. –> C’est jouer contre la performance (seika) : le stress (tension) de ne pas être au poids, la nuit qui précède est moins bonne (hypoglycémies nocturnes = réveils fréquents et sommeil moins réparateur) hypoglycémie et déshydratation = moins de lucidité, geste sportif altéré, réflexes altérés. C’est perdre aussi de la puissance avec une équation redoutable : perdre trop vite 1% de son poids corporel c’est perdre 10% de force musculaire. Dès la fin de la pesée commencer à consommer la boisson d’attente = 1 litre d’eau plate Dès le début de l’échauffement : boisson d’effort = soit eau + sirop de fruits Manger quoi ? –> Si on dispose de plus de 2 heures : taboulé avec quelques raisins secs, salade de riz (pas de tomates, pas de Gruyère, pas d’épices) ou de pâtes, gâteau de riz, yaourt aux fruits, sachets de compote de fruits, dattes ou figues, fromage allégé tartiné sur du pain blanc, confiture. Biscuits roulés aux fruits rouges ». Barres de céréales mais vérifier que le % de lipides est inférieur à 10%. –>Éviter fruits crus, jus de fruit (acide estomac et colon), crudités, pain complet ou aux céréales. Pas de viennoiseries (croissant, pain au chocolat etc.) car trop gras. –>Le principe = manger un petit peu par un petit peu, ne rien manger pendant l’heure avant un combat. Bien mastiquer, prendre le temps tranquillement, s’isoler dans un espace tranquille.
Dès la fin de la compétition : Boire tranquillement 250ml de cette boisson = moitié eau gaezeuse + moitié jus de raisin noir ; puis 500 ml d’eau + sirop de fruits, puis 1 ou 2 sachets de compote. Repas qui suit = aucune graisse, aliments alcalins : purée de pommes de terre et/ou de carottes, viande blanche, compote, fruits cuits, Yop ou yaourt aux fruits, un peu de légumes verts cuits mais pas de crudités. Bien boire jusqu’au coucher (les dernières urines = « comme de l’eau ») Consommer très peu de graisses pendant les 24 heures qui suivent la compétition. |
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Le bon rythme
à adopter la veille de la compétition : Avant le départ pour la compétition : Entre les combats : Pendant les combats : Jean-Jacques Menuet Share |
Gérer le temps entre la fin de la pesée et
le début des combats :
Une compétition officiel s'étale facilement sur une durée
de cinq à six heures, parfois plus. En compétition officielle,
il s'écoule souvent une heure entre la fin de la pesée et le début
des combats. Un combat durant en théorie un maximum 4 mn (pour les séniors).
Base de réflexion :
- une durée moyenne de combat de 3
mn (temps d'arrêt inclus)
- un nombre de 48 combattants (32 (2 puissance 5) +16
à éliminer au 1er tour).
Cas 1er combat : |
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Temps d'attente entre le 1er combat et mon 1er combat : 0 mn | |||||||||||||||||||||||||
Je suis en 16e de final | |||||||||||||||||||||||||
Temps d'attente entre mon 1er combat et mon 2e combat : (7+8 combats) x 3 = 45 mn | |||||||||||||||||||||||||
Je suis en 8e de final | |||||||||||||||||||||||||
Temps d'attente entre mon 2e combat et mon 3e combat : (7+8 combats) x 3 = 45 mn | |||||||||||||||||||||||||
Je suis en quart de final | |||||||||||||||||||||||||
Temps d'attente entre mon 3e combat et mon 4e combat : (3+4 combats) x 3 = 21 mn | |||||||||||||||||||||||||
Je suis en demi-final | |||||||||||||||||||||||||
Temps d'attente entre mon 4e combat et mon 5e combat : (1+2 combats) x 3 = 09 mn | |||||||||||||||||||||||||
Je suis en final | |||||||||||||||||||||||||
Temps d'attente entre mon 5e combat et mon 6e combat : 1 combat x 3 = 3 mn |
Temps entre la fin de la pesée et le début du premier combat
: 1h
Soit 45 + 45 + 21 +9 + 3 = 2h03 (hors repêchage et temps de combat effectif)
Temps de combat effectif : 6 combats x 3 mn = 18 mn
Repêchage : (6 + 6 combats)
x 3 = 54 mn
Total : 1h + 2h03 + 18 mn + 54 mn = 4h15 (hors interruption)
Cas dernier combat : |
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Temps d'attente entre le 1er combat et mon 1er combat : (8+7 combats) x 3 = 45 mn | |||||||||||||||||||||||||
Je suis en 16e de final | |||||||||||||||||||||||||
Temps d'attente entre mon 1er combat et mon 2e combat : (8+7 combats) x 3 = 45 mn | |||||||||||||||||||||||||
Je suis en 8e de final | |||||||||||||||||||||||||
Temps d'attente entre mon 2e combat et mon 3e combat : (4+3 combats) x 3 = 21 mn | |||||||||||||||||||||||||
Je suis en quart de final | |||||||||||||||||||||||||
Temps d'attente entre mon 3e combat et mon 4e combat : (1+2 combats) x 3 = 09 mn | |||||||||||||||||||||||||
Je suis en demi-final | |||||||||||||||||||||||||
Temps d'attente entre mon 4e combat et mon 5e combat : 1 combat x 3 = 3 mn | |||||||||||||||||||||||||
Je suis en final | |||||||||||||||||||||||||
Temps d'attente entre mon 5e combat et mon 6e combat : 0 mn |
Temps entre la fin de la pesée et le début du premier combat
: 1h
45 + 45 + 21 + 09 + 3 = 2h03 (hors repêchage et temps de combat effectif)
Temps de combat effectif : 6 combats x 3 mn = 18 mn
Repêchage : (6 + 6 combats)
x 3 = 54 mn
Total : 1h + 2h03 + 18 mn + 54 mn = 4h15 (hors interruption)
Le port d'objets est interdit
lors de votre monté sur la surface de compétition tel que :
- le portable, boucles d'oreilles, chouchou à élément métallique,
le tee-shirt pour les masculins, les bagues et annéaux, les colliers,
les chaussettes
L'observation de l'environnement :
- large externe : le shiaijo
entier : le parking, l'entrée, les vestiaires
(qui peu donné lieu à des phobies)
L'agoraphie : peur des lieux publics et de s'éloigner de son domicile. |
L'ochlophobie : peur de la foule en tant que masse oppressive. |
La phonophobie : Peur des bruits, des voix et d'être appelé. |
- étroite externe : l'endroit où est posé le sac, la salle d'entraînement, la surface de compétition
- large interne : alimentation, échauffement, se couvrir, boire (qui peu donné lieu à des phobies)
Atychiphobie | Peur de l'échec |
Kakorrhaphiophobie |
- étroite interne : se concentrer sur les combats (joriki), les techniques, tactiques et stratégies
L'obervation de l'environnement est lié à la concentration dont l'intensité évolue en fonction du temps.
Le temps qui passe :
Le temps ne semble pas assé à la même vitesse selon :
L'immobilisation :
- le temps de celui qui est pris en immobilisation passe très vite
- le temps de celui qui maintient l'immobilisation passe très lentement
La mène :
- le temps de celui qui mène passe très vite
- le temps de celui qui est mené passe très lentement
Réussir sa compétition :
Réussir sa compétition ne signifie pas montrer des signes de bonne
volonté mais tout faire pour vaincre tous les obstacles, qu'ils soient
justes ou injustes, diminuer le plus possible la possibilité de malchance
en se préparant à toutes les éventualités et enfin
de la sueur, du sang et des larmes.
Par exemple vous pouvez tomber sur arbitre inexpérimenté. Cela
ne constituent qu'un des obstacles de plus à surmonter coût que
coût et non pas une excuse.
"Ne changez pas d'objectif, changez juste de méthode"
- Inconnu.
Différencier l'autour du combat et le combat
:
Il arrive parfois qu'on sympathise autour du tatami avant un combat mais n'oubliez
jamais ce proverbe chinois :
"Autour de la table de jeu, il n'y a plus de père ni de fils"
La perception de l'adversaire :
- zanshin : esprit en éveil du monde environnant
- kufu : esprit en éveil de l'adversaire
- yomi : esprit à l'écoute du corps de l'adversaire
- genshin : esprit à l'écoute des intentions de l'adversaire
- sen no sakki : esprit à l'écoute de l'esprit de l'adversaire
Dangers et sources d'échecs
qui guettent les combattants :
Gi : le doute (de ces capacités)
Kyo : la surprise
Waku : l'indécision
Ku : la peur
On peut rajouter la certitude de l'issu de combat.
En effet si vous pensez connaître l'issu de vos combat alors :
- si vous pensez que vous allez perdre alors votre pensée sera autoréalisatrice
et vous allez perdre
- si vous pensez que vous allez gagner alors vous n'allez pas être assez
attentif, vous allez sous-estimer
votre adversaire et vous allez perdre
"En matière de combat vous pouvez être
sûr d'une chose, c'est que tout peut arriver."
Inconnu
Gérer le stress (la tension) :
Demander à quelqu'un pourquoi il stress (est mis sous tension) est inutile
voir contre productif car cela accroît le stress (tension) de la personne.
Il s'agit de trouver un équilibre entre :
- relativiser : Ce n'est pas le jour le plus important de votre vie, il s'agit
d'une participation à une compétition sportive que vous faites
pour votre plaisir et non pas pour prouver quelque chose. Vous n'avez rien à
perdre mais tout à gagner.
- trop relativiser : Chaque compétition, chaque combat est un défi
à relever où vous éprouvez votre volonté
(shin), votre technique
(ghi) et votre physique
(tai)
L'important n'est pas ce que l'entraineur pense de vous mais ce que vous pensez de vous même.
Au début des combats :
Avant le combat le maître dit à son élève Ganbatte
! (fait de ton mieux)
Avant le combat vous ne devez pas vous demander si vous allez gagner mais comment
vous aller gagner. Ainsi observer ses adversaires avant est un élément
essentiel de la mise en place des techniques,
tactiques et stratégies
adaptées à
ses adversaires. La victoire ne doit pas faire de doute
non pas parce que vous êtes meilleur mais parce que vouloir gagner à
tout prix (en respectant l'adversaire et les règles
établies) son adversaire fait partie du jeu.
L'instant T du combat :
Comme toutes les formes de compétition à savoir la guerre, le
travail, le sport et le jeu l'essentiel est de participer
à savoir prendre part à la compétition ou au combat, c'est
dire se comporter en compétiteur ou combattant et donc faire
de son mieux (ganbaru) pour gagner tout en respectant
l'adversaire et les règles établies. Aucun combattant n'est intouchable.
La moindre baisse d'attention,
la moindre erreur, la moindre prise de risque peut faire basculer
un combat et aucun combat n'est perdu ou gagné d'avance.
"Même le singe tombe de l'arbre"
Proverbe japonais
Un bon combattant est celui qui a pris conscience de ces faiblesses (Platon) et de ses points forts et qui se sert de cette connaissance sur lui-même pour ne pas être pris en défaut et pour progresser à l'entraînement. Un bon compétiteur est celui qui connait les faiblesses et les points forts de ces adversaires et qui se sert de cette connaissance pour ne pas être pris en défaut en compétition et pour orienter son entraînement. L'important c'est de se donner à fond jusqu'au bout c'est à dire essayer, de ne jamais perdre espoir et en toutes circonstances, de faire de son mieux (ganbaru) pour ne pas avoir de regret, avoir foi en ce que l'on fait et rechercher inlassablement à s'améliorer (kaizen).
Féliciter avec beaucoup d'enthousiasme le vainqueur d'un combat par le public n'est pas un manque de respect mais au contraire une marque de reconnaissance l'exploit d'avoir vaincu un adversaire de valeur.
Après le combat vous pouvez aller
faire marquer vos résultats sur votre
passeport sportif. Si vous êtes ceinture
marron ou noire, vous pouvez
également aller faire marquer les points que vous avez éventuellement
obtenu en vue de l'accession au grade supérieur.
Après le combat l'élève dit à son maître Ganbatta
! (j'ai fait de mon mieux)
Source :"http://essm.kodokan.free.fr/NEWS/CONSEILS/conseils.php3"
La montée sur le podium :
L'annonce des résultats au microphone est toujours suivi d'une montée
sur un podium. Le premier est au milieu (première montée), le
deuxième à la droite du premier (deuxième montée)
et les deux troisièmes (troisièmes montées) à la
gauche du premier. Cette montée s'accompagne d'une remise de médaille
en or pour le premier (remise en premier), une médaille
d'argent pour le deuxième (remise en deuxième) et des médailles
en bronze pour les troisièmes (remises en troisième). Cette remise
se fait par une personne disposant d'un certains prestige
(élus, champion, responsables, etc.). Il ou elle vous embrassera ou vous
serrera la main après vous avoir mis le ruban autour du coup à
la manière d'un collier. Cette personne peut également parfois
vous offrir un cadeau (sac, judogi, filet garnis, Louis d'or, sabre japonnais,
etc.) C'est le moment pour votre entourage de faire des photographies
ou des vidéographies.